Paul Fuzier
Les sous-divisions ont été ajoutées par Bibliquest. ME 1950 p. 3
Table des matières :
2 - Fidélité de Dieu et soins de Sa grâce
3 - L’enseignement de la grâce selon Tite 2:11-14 — Ne pas abuser de la grâce
4 - Un chemin de séparation. Les suggestions contraires
5 - S’arrêter pour fair le point
6 - La grâce invite à une obéissance de cœur
7 - La grâce n’ouvre pas la porte au péché
9 - Zélés pour les bonnes œuvres
La lecture de la seconde épître à Timothée est plus nécessaire que jamais puisque nous sommes arrivés dans les jours dont cette épître nous parle (3:1). Dans ses quatre chapitres, l’apôtre Paul donne des enseignements et des encouragements en vue de temps de ruine, à Timothée d’abord, aux serviteurs de Dieu ensuite, mais aussi à tous les croyants.
Au début de cette année nouvelle, nous nous sentons pressés d’arrêter l’attention des lecteurs du Messager Évangélique sur l’exhortation rappelée en tête de ces lignes. Alors que nous sommes si faibles et que nous voyons s’accentuer l’affaiblissement général du témoignage en tant que confié à notre responsabilité, n’est-il pas utile de nous rappeler quelle est la source de la force afin que nous allions tous y puiser largement ? Bien des questions qui se posent aujourd’hui ne seraient même pas formulées si notre niveau spirituel n’avait pas tellement baissé, si nous étions plus forts et vigoureux.
Il semble que deux côtés différents nous soient présentés dans cette exhortation et sans doute le second est-il celui sur lequel il convient de mettre l’accent, car il est plus particulièrement en rapport avec le sujet principal traité dans l’épître.
Combien nous sommes heureux de pouvoir compter sur un Dieu fidèle et plein de grâce — sur Celui qui est venu ici-bas nous révéler le Père, qui nous a aimés jusqu’à la mort de la croix et qui maintenant, ressuscité et glorifié, nous porte sur ses épaules et sur son cœur, nous entourant de tous les soins de sa grâce ! Il s’occupera de nous jusqu’au bout, soutenant notre faiblesse, Il ne manquera jamais, Il ne peut pas manquer ! Dans des jours de ruine, il est réconfortant de savoir que la grâce de Dieu « qui nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles » et qui est « venue » par Lui, selon l’expression de Jean 1:17, demeure. En contraste avec la ruine, ce qui est en Dieu, ce qui vient de Lui est immuable — c’est ce que nous présente le premier chapitre de l’épître. Tout ce qui est de Dieu, a-t-on dit, tout ce que Dieu a fait subsiste, brillant et sûr pour la foi dans les jours sombres, en attendant que tout soit manifesté en gloire.
Ayant fait dans le passé de si précieuses expériences des soins de la grâce, nous pouvons regarder en avant, « fixant les yeux sur Jésus », et tous, nous adresser à Dieu, unis dans une même pensée de reconnaissance et de confiance, chantant avec bonheur :
Ta sagesse, ta grâce et ton pouvoir s’unissent
Pour nous conduire au séjour bienheureux.
Ô Dieu ! jamais pour nous tes soins ne s’affaiblissent :
La nuit, le jour, tu nous suis de tes yeux.
Tendres compassions, force au jour de l’épreuve,
Grâce et pardon, long support, douce paix,
De ton cœur plein d’amour jaillissent comme un fleuve
Qui ne s’épuise et ne tarit jamais.
Il y a un autre côté, que l’on serait tenté de perdre de vue quand
on parle de la grâce. Si le premier se rapporte, entre autres, aux versets 9 et
10 du premier chapitre, le second est en relation avec les enseignements que va
donner l’apôtre dans le chapitre 2 et aussi dans la suite de l’épître. Rappelons
Tite 2:11 à 14 : « Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue
à tous les hommes, nous enseignant que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines,
nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, attendant
la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur
Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il nous rachetât de toute
iniquité et qu’il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes
œuvres ». — Il abuserait de la grâce celui qui penserait que la grâce de Dieu
est comme une espèce de blanc-seing qui lui permet, au fond, de toujours faire sa
propre volonté — celui qui se contenterait d’agir de façon que le monde ne blâme
pas sa conduite et qui, ayant plus ou moins conscience qu’une telle marche ne correspond
pas à la pensée divine, se bornerait à compter sur la grâce pour que tout aille
bien à la fin. Il méconnaîtrait le véritable caractère de la grâce de Dieu. N’oublions
pas que cette grâce qui est apparue à tous les hommes (2 Tim. 1:9-10 ; Tite
2:11) et qui aujourd’hui enseigne les croyants, c’est la grâce de Dieu
, d’un Dieu qui est amour et qui est
lumière.
Elle nous enseigne à renier l’impiété et les convoitises mondaines,
c’est-à-dire à ne plus vivre dans ce monde comme y vivent les inconvertis. Celui
qui n’est pas né de nouveau ne peut ni se confier en Dieu ni marcher dans sa crainte :
il vit dans l’impiété ; il ne connaît ni le Père, ni l’amour du Père puisqu’il
n’est pas enfant de Dieu, aussi il aime le monde et les choses qui sont dans le
monde, convoitise de la chair, convoitise des yeux, orgueil de la vie — les convoitises
mondaines (1 Jean 2:15 à 17). La grâce de Dieu enseigne le croyant à rejeter tout
cela, à ne plus rien connaître de ce qui caractérise une vie d’impiété et de ce
qu’est le monde avec ses convoitises ; elle le sépare du monde sous tous ses
aspects, politique, social, religieux. C’est en raison de sa position d’enfant de
Dieu que le racheté, uni à Christ, est séparé du monde et mis à part pour Dieu :
« Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants
de Dieu ; c’est pourquoi
le monde
ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu ». — « Moi, je leur
ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi
je ne suis pas du monde »
(1 Jean 3:1 ; Jean 17:14 et 16). Il y a incompatibilité absolue entre ce qui
est du Père et ce qui est du monde.
Bien que n’étant pas du monde, le croyant est cependant appelé à y vivre et c’est encore la grâce de Dieu qui l’enseigne à cet égard : elle l’enseigne à vivre « dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ… ». Elle nous enseigne à discerner la volonté de Dieu et à sacrifier la nôtre à la sienne.
L’apôtre Paul voyait déjà les premiers signes du déclin, l’édifice à la construction duquel il avait travaillé menaçait ruine, la maison de Dieu était devenue « une grande maison » — et quels progrès le mal n’a-t-il pas faits depuis lors ! Au sein d’un tel état de choses, quel était pour Timothée, pour nous aujourd’hui, le chemin à suivre ? Un chemin de séparation : retire-toi… purifie-toi… détourne-toi… C’est le chemin que la grâce de Dieu nous enseigne, le seul dans lequel nous pourrons trouver la force.
Mais Satan n’est pas inactif : il sait tout à la fois, comme
aux jours de Josué (Josué 9), ouvrir nos yeux sur les dangers et offrir ses ressources.
Lui aussi voudrait que nous soyons forts ! Pour nous fortifier, il nous suggère
mille moyens, excellents en apparence, et il sait pourquoi il nous les propose !
Nous connaissons bien ses arguments : comment, vous voulez rester des
« séparés », alors que vous pourriez être des éléments si utiles dans
la vie du pays, ou de la cité tout au moins ? — Les temps sont troublés, les
chrétiens sont persécutés dans tant de contrées, n’allez-vous pas au moins, par
votre bulletin de vote, prendre parti pour les hommes d’ordre contre ceux qui, arrivés
au pouvoir, s’empresseraient peut-être de fermer vos salles de réunion ? —
La chrétienté est divisée, c’est attristant ! ne faut-il pas que les vrais
croyants marchent ensemble, se mettant d’accord au moins sur quelques points, chacun
abandonnant un peu de ses « prétentions », de façon que l’on puisse arriver
à un compromis permettant certaines activités communes qui assureront de brillants
résultats ? L’unité est impossible ? faites au moins une union chrétienne
aussi large que possible… — Comme l’ennemi sait bien se déguiser : il se
ferait le protecteur du rassemblement des saints et chercherait la prospérité de
l’œuvre de Dieu ! Mais nous n’en finirions pas d’énumérer les suggestions de
l’adversaire… qu’il nous suffise de dire qu’elles sont toutes excellentes en apparence,
mais aussi toutes en opposition avec les enseignements de la Parole de Dieu et qu’elles
visent toutes à l’affaiblissement, à la ruine du témoignage individuel et, surtout,
du témoignage collectif. Hélas ! nous nous laissons séduire par les ruses du
serpent, nous ne savons pas tenir ferme contre « les artifices du diable »,
parce que nous sommes trop faibles ! Nous ne nous fortifions pas dans le Seigneur et dans la puissance de sa force,
nous
ne revêtons pas l’armure complète de Dieu
(2 Cor. 11:2-3 ; Éph. 6:10-11 et suivants) et nous glissons de plus en plus
sur une pente qui nous éloigne du chemin enseigné par la grâce de Dieu. Plus nous
nous écartons de ce chemin, plus nous nous affaiblissons spirituellement, et d’autre
part, plus nous nous affaiblissons, plus nous nous écartons. Ne nous le dissimulons
pas, c’est là qu’est la véritable cause de la plupart des maux dont nous souffrons
— ne pourrions-nous pas dire : de tous ?
Ne convient-il pas de faire une halte à cette nouvelle étape de notre voyage et de considérer chacun, devant Dieu, où nous en sommes vraiment ? — Ce Dieu, dont la grâce est infinie, nous aidera dans cet exercice de cœur et de conscience qui ne sera certainement pas sans fruits.
Le remède n’est pas dans l’établissement d’une sévère réglementation à laquelle chaque croyant serait tenu d’obéir comme à une loi, l’apôtre ne le fait pas dans la deuxième épître à Timothée. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas obéir, et obéir constamment ! L’apôtre insiste sur l’extrême importance de la Parole, sur l’autorité de la Parole, sur l’obéissance à la Parole (il en parle dans tous les chapitres : 1:13 ; 2:15 ; 3:10, 14, 15, 16, 17 ; 4:2) et exhorte Timothée — et nous avec lui — à se fortifier dans la grâce qui est dans le Christ Jésus. Cette exhortation ne signifie pas : fais pour le mieux et ne te mets pas en souci pour ce qui ne va pas, il y a la grâce… que cela te donne force et courage pour avancer ! — Il n’y aurait aucune force dans un tel chemin, qui serait, en définitive, un chemin de propre volonté. La grâce de Dieu nous invite à une vie d’obéissance et de sainteté pratique. L’obéissance qui nous est demandée, entière et sans réserve, n’est pas l’obéissance légale, si pénible, mais l’obéissance du cœur, heureuse et facile : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime, sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. … Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles » (Jean 14:21, 23, 24).
Dans le chapitre 6 de l’épître aux Romains, l’apôtre montre que la
doctrine de la justification par la grâce, sur le principe de la foi en un Christ
livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification, ne conduit pas au
péché, mais à la sainteté. Établissant le contraste entre la loi et la grâce, il
fait ressortir que l’homme veut se servir de l’une et de l’autre à des fins complètement
différentes de celles pour lesquelles Dieu les a données. Avec la loi, l’homme voudrait
obtenir une justice qui lui permette de se présenter devant Dieu, alors que la loi
lui a été donnée pour qu’il ait la connaissance du péché — d’autre part, il tourne
en licence la grâce de Dieu, cette grâce qui lui a été donnée pour le sauver et
le délivrer de la puissance du péché. C’est dans ce chapitre que nous avons les
trois enseignements si importants : « sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui
,
afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché…
Tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché,
mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus
. … Ne livrez pas vos membres
au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous
vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant faits vivants, — et vos membres
à Dieu, comme instruments de justice
» (v. 6-11 et 12-13). L’apôtre ajoute :
« Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la
loi, mais sous la grâce
. Quoi donc !
pécherions-nous, parce que nous ne sommes
pas sous la loi, mais sous la grâce
? — Qu’ainsi n’advienne
! » (v. 14-15).
Le livre des Juges, appelé à juste titre la deuxième épître à Timothée de l’Ancien Testament, car c’est aussi le livre de la ruine, nous montre, comme cette épître, qu’il n’y a plus que faiblesse si l’enseignement de la grâce n’est pas suivi, si la séparation n’est pas maintenue. Samson a été fort tant qu’il a été « séparé », tant qu’il a manifesté les caractères du nazaréen ; il a été sans force aucune dès qu’il a perdu un seul d’entre eux (Juges 13 à 16).
Ce qui nous sépare du monde, quel que soit l’aspect qu’il revête,
c’est Christ. Un Christ mort, « notre seigneur Jésus Christ, qui s’est donné
lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retirât du présent siècle mauvais
… » (Gal. 1:4 ; cf. Tite 2:12 et Jean
17:14-16), un Christ ressuscité et assis dans les lieux célestes, qui est dans le
ciel, glorifié de la gloire qu’Il avait auprès du Père avant que le monde fût, afin
de nous placer dans une position de sainteté que nous sommes exhortés à réaliser
pratiquement : « Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux… »
(Jean 17:5 et 19). En vérité, « la force et la joie sont dans le lieu où il
habite » (1 Chron. 16:27). Pour vivre en ressuscités, cherchant « les
choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu… » (Col.
3:1 à 3), nous avons besoin de mieux compter sur tout le secours de la grâce divine
et de nous laisser enseigner par cette même grâce qui veut nous détacher des choses
« qui sont sur la terre » — impiété et convoitises mondaines — en nous
occupant de celles « qui sont en haut », d’un Christ céleste, seul objet
qu’elle place devant le cœur du racheté. Une vie de piété, c’est une vie qui a Christ
pour objet. Contemplant sa gloire à face découverte, nous sommes transformés en
la même image de gloire en gloire, et ainsi, rendus capables de vivre dans le présent
siècle sobrement, et justement, et pieusement… (2 Cor. 3:18 ; Tite 2:12). Quelle
force nous aurons alors pour avancer vers le but glorieux qui est devant nous !
Si nous sommes forts, nous pourrons non seulement glorifier le Seigneur
par notre marche dans le sentier étroit qu’Il nous a tracé, mais encore le servir
fidèlement. N’oublions pas qu’Il « s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il
nous rachetât de toute iniquité et qu’il purifiât pour lui-même un peuple acquis,
zélé pour les bonnes œuvres
» (Tite
2:14). Ayons à cœur d’être « zélés pour les bonnes œuvres », d’être des
serviteurs « utiles au Maître » !
Pour le service comme pour la marche, la séparation est indispensable :
2 Tim. 2:21 nous l’enseigne : « Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci,
il sera un vase à honneur, sanctifié, utile
au maître, préparé pour toute bonne œuvre
» — comme Tite 2:14. Notre peu
d’activité nous est parfois reproché, on voudrait voir parmi nous beaucoup plus
d’œuvres… — et, peut-être, y a-t-il là un danger que nous ne soupçonnons pas :
la conformité au monde religieux qui se glorifie de tant d’activité. Une activité
débordante, ayant en vue les meilleurs objets, peut
fort bien ne pas être selon Dieu et ne pas avoir son approbation ;
il ne sera pas couronné, celui qui n’aura pas combattu « selon les lois »,
c’est-à-dire selon la Parole et dans l’obéissance à ses enseignements qui doivent
faire loi pour chacun des croyants (2 Tim. 2:5). Certes, nous pouvons bien demander
à Dieu qu’Il nous donne plus de zèle pour le servir avec fidélité. Puissions-nous
mieux réaliser qu’il « s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il nous rachetât
de toute iniquité et qu’il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les
bonnes œuvres » ! Mais la chose importante, avant d’agir, est de savoir
si les œuvres que nous nous proposons d’accomplir sont « bonnes », si
elles sont de Dieu
et pour Lui.
Dieu prépare, tout à la fois, les
« bonnes œuvres » dans lesquelles Il désire nous voir marcher et ses serviteurs
« pour toute bonne œuvre » (Éph. 2:10 ; 2 Tim. 2:21). Quand cette
double préparation a été faite par Dieu, soyons alors très actifs !
« Quant à l’activité, pas paresseux ; fervents en esprit ; servant
le Seigneur
… » — « Prends
garde au service que tu as reçu dans le Seigneur
,
afin que tu l’accomplisses » (Rom. 12:11 ; Col. 4:17) sont deux exhortations
auxquelles il est bon que nous soyons attentifs. — Ce ne sont généralement pas des
œuvres qui ont beaucoup d’apparence que nous sommes appelés à accomplir, mais des
œuvres cachées aux yeux des hommes, dans lesquelles le serviteur aura l’approbation
secrète de son Maître. Nous avons besoin de rechercher ce travail caché, fait avec
le Seigneur et pour Lui, de discerner l’activité qu’Il veut nous voir déployer ;
si dans ce service et dans cette activité tout est de Lui, tout a été préparé par
Lui, œuvres et serviteur, tout ira bien.
Prenons courage ! Une étape de plus vient d’être franchie, le but est près d’être atteint ! Jusqu’à ce moment-là, nous ferons l’expérience de la fidélité de Dieu, sa grâce surabondera ! Mais aussi qu’Il nous donne un saint et ardent désir de le glorifier, de le servir, discernant le caractère des temps que nous vivons, nous laissant enseigner par sa grâce, n’oubliant pas l’exhortation de l’apôtre : « Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus ».
Rassasiés des biens de ton amour,
Désaltérés au fleuve de ta grâce,
Fais-nous marcher en paix devant la face.
En te servant humblement chaque jour.
Elle est en toi, la source du bonheur ;
En toi qui seul es amour et lumière.
Que ton Esprit, sans cesse, ô notre Père !
Règle nos pas et garde notre cœur.