Leslie M. Grant
Calendrier « The Lord is near », 1984, 1993, 1996, 1999, 2010, 2011, 2012,
Mais nous savons que la loi est bonne, si quelqu’un en use légitimement, sachant ceci, que la loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour les batteurs de père et les batteurs de mère, pour les homicides, pour les fornicateurs, pour ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, pour les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et s’il y a quelque autre chose qui soit opposée à la saine doctrine.
23 mars 1984
La loi elle-même est bonne et ses enseignements sont en effet valables, si elle est employée correctement, c’est-à-dire dans le but pour lequel Dieu l’a donnée. Trop de personnes en font usage seulement pour étayer leur propre satisfaction personnelle, ce qui est un emploi tout à fait erroné, car elle n’a pas été donnée pour un homme juste, mais pour les gens sans loi, désobéissants, impies, et pécheurs. Elle mettra au jour et condamnera le péché sans ménagements, et elle laisse le pécheur (c’est-à-dire, toute l’humanité) sous la condamnation. Elle n’a aucun pouvoir pour pardonner ou pour justifier, ni pour ôter le péché qu’elle manifeste.
Un examen radiographique révélera la présence de calculs biliaires dans le corps humain, mais il n’enlèvera pas les calculs, et ne soulagera pas les douleurs qu’ils peuvent causer. Et après que la radio a fait son travail, qui aurait envie de se vanter qu’il dépendait de la radio et qu’il a fait tout son possible pour s’y conformer, alors que les calculs biliaires causent encore du dommage dans son corps ?
La loi est la radiographie. On n’en fait pas usage pour quelqu’un qui est en parfaite santé, mais pour diagnostiquer ce qui ne va peut-être pas. Et de même que le remède pour les maladies de l’homme n’est pas dans la radiographie, le remède pour le péché n’est pas dans l’observance de la loi. Quand la radio a révélé un trouble dans le corps, il faut que le médecin ou le chirurgien intervienne. La loi a révélé le péché dans l’humanité ; cependant, le divin Médecin, le Seigneur Jésus Christ, est la seule ressource pour l’âme.
Je rends grâce au christ Jésus, notre Seigneur, qui m’a fortifié, de ce qu’il m’a estimé fidèle, m’ayant établi dans le service … et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier.
4 avril 1984 et 11 août 2012
L’apôtre Paul ne peut pas insister trop fortement sur la vérité et la valeur d’un message tel que celui qui lui a été confié. Il a une valeur fondamentale pour tout christianisme véritable ; il est simple et cependant d’un sublime extraordinaire ; il est « certain » - véridique, digne de confiance ; « digne de toute acceptation » - digne d’être pleinement reçu, sans réserve, par toute l’humanité.
Qui peut estimer à quel point un tel message est merveilleux ? Comment est-il possible de sonder à fond sa valeur ? C’est la grâce suprême et éternelle : le Créateur s’abaissant à une place d’humble Humanité, non seulement pour montrer avec condescendance de l’intérêt et de la sympathie, mais pour supporter de Son plein gré le jugement de Dieu afin de sauver des pécheurs. Quelle bonté sans égale, envers ceux qui ne méritaient pas le moindre intérêt, mais qui étaient des ennemis de Dieu, perdus, ruinés, coupables, ne méritant que le jugement.
Et Paul ajoute : « dont moi je suis le premier »,
se considérant lui-même comme le plus coupable de tous. Non pas qu’il ait été
quelqu’un de bas, d’avili, de répugnant, mais plutôt religieux, propre juste,
fier ; et cela, il le savait maintenant, était entièrement du péché. Mais
certainement que quiconque, lorsqu’il prend conscience du fait de sa propre
terrible culpabilité aux yeux de Dieu, peut dire la même chose de lui-même ;
il se voit comme étant le
pécheur, comme si aucun autre n’était pire que
lui. Quand on a ainsi atteint le fond, alors la grâce de Dieu en Jésus Christ,
dans sa perfection et sa beauté, est connue par l’âme, et il y a la paix, dans
la connaissance du pardon éternel, fondé entièrement sur la Personne bénie du
Seigneur Jésus et Son œuvre parfaite.
Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier.
10 avril 1999
Voyageant dans un bus, un paysan du Minnesota, aux Etats-Unis, était assis derrière un homme très bien habillé, et entama une conversation avec lui. Mais l’homme se retourna et dit avec hauteur : - Est-ce que vous savez à qui vous parlez ? - Non, répondit le fermier, mais savez-vous qui je suis ? Et avant que l’homme puisse répondre, le fermier continua : - Ma mère était cambrioleuse, mon père recéleur de marchandises volées, et mon frère, un meurtrier.
Si cela semblait renversant, cela a dû être encore plus extravagant pour l’homme arrogant de s’entendre dire : - Et en plus, vous n’êtes pas meilleur que moi. Ève était notre mère, Adam notre père, et Caïn notre frère. Ils ont tous été sous la mauvaise influence du péché, et nous de même. Le fermier continua en disant à son interlocuteur que c’est pour cette raison que nous avons tous besoin du pardon des péchés qui nous est offert gratuitement dans le sacrifice de Christ – et que, par la foi en Christ tous peuvent être sauvés s’ils le désirent.
La conversation en resta là, et le paysan n’apprit jamais qui était l’homme bien habillé. Mais ce dernier oublierait-il jamais cela ? Cela avait certainement été une blessure désagréable pour son orgueil, mais peut-être que cela l’aurait amené pour finir à se tourner avec repentance vers le Seigneur Jésus.
Nous avons tous besoin que notre orgueil soit abaissé afin que nous prenions conscience que nous ne sommes que des pécheurs ayant besoin de la grâce de Dieu pour nous sauver, tout comme Paul l’a appris après s’être beaucoup glorifié de ses qualités et de ses exploits remarquables. Il se nomma alors le premier des pécheurs, mais fut sauvé par la pure grâce de Dieu.
Plus nous nous rendons compte que nous sommes indignes de la miséricorde de Dieu, plus nous apprécierons la merveille de Son grand amour qui nous a donné Son Fils pour qu’Il souffre et meure sur la croix du Calvaire, afin que nous puissions être tirés d’un état de péché et d’indignité et trouver le pardon et la vie éternelle en Jésus, notre Sauveur.
Mais miséricorde m’a été faite, à cause de ceci, savoir afin qu’en moi, le premier, Jésus Christ montrât toute sa patience, afin que je sois un exemple de ceux qui viendraient à croire en lui pour la vie éternelle. Or, qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles. Amen.
20 avril 1984 et 18 août 2012
Il y avait une bonne raison pour que Paul obtienne miséricorde, c’est qu’il reçoive une bénédiction personnelle, cependant la sagesse divine avait une raison plus élevée que cela. Paul est vu ici comme étant un exemple, un modèle, concernant la conversion, une illustration très frappante du fait que c’est la grâce de Dieu, seule, qui sauve. Paul était quelqu’un qui poursuivait avec zèle un parcours de propre volonté, qu’il croyait être juste. À vue humaine, rien ne le changerait. Mais il fut arrêté par la lumière du ciel et la voix du Seigneur Jésus parlant depuis le ciel. Le Seigneur avait usé envers lui de longanimité avec la plus grande bonté, et son âme fut réveillée au moment où il trouvait « dur de regimber contre les aiguillons » (Actes 26:14).
Chez d’autres personnes, la conversion peut ne pas être un
changement aussi radical du noir au blanc,
mais dans tous les cas, les
mêmes principes sont impliqués, qu’on les voie clairement ou non. La conversion
est toujours une œuvre de grâce merveilleuse, et elle doit être en relation
directe avec la lumière du ciel et la voix du Seigneur Jésus parlant depuis le
ciel. Ce n’est pas que ce soit visible et audible pour les sens naturels, mais
néanmoins c’est réel. L’âme doit être consciente qu’elle a à faire avec le
Seigneur Jésus Lui-même, car c’est Lui qui sauve. Toute véritable conversion
est tout aussi réelle que l’était celle de Paul, quoiqu’elle puisse ne pas être
aussi spectaculaire. Celle de Paul avait d’autant plus d’impact comme exemple,
du fait qu’elle était aussi marquée.
Paul illustre clairement, dans sa propre personne, la grande différence entre les principes de la loi et ceux de la grâce, entre la religion terrestre et l’association céleste avec Christ.
Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage qui devait être rendu en son propre temps.
26 avril 1984
Le seul Médiateur, l’Homme Christ Jésus, est aussi nécessaire pour les Juifs que pour les Gentils (les non-juifs) : ni les uns ni les autres ne pouvaient réellement être amenés au vrai Dieu sauf par Christ et par son moyen. Et c’était une nécessité absolue qu’Il devienne Homme pour que quelque homme que ce soit puisse vraiment connaître le Dieu éternel. Il est « l’arbitre » dont parle Job, Celui qui pourrait mettre Sa main à la fois sur Dieu et sur l’homme (Job 9:33). Car il est bien évident qu’il y a entre Dieu et l’homme une barrière naturellement infranchissable. Comment un simple homme, fini, lié à la terre, peut-il embrasser dans son esprit un Dieu infini, éternel, omniscient ?
Les hommes font couramment usage de cet argument pour refuser complètement de reconnaître leur responsabilité vis-à-vis de Dieu. Bien entendu, c’est en vain, car le fait est que Dieu est un Dieu qui Se révèle. Il est vrai que, dans l’Ancien Testament, ce n’était qu’une révélation partielle, bien qu’elle ait été progressive. Mais cela a complètement changé avec la venue de l’Homme Christ Jésus. Son incarnation comporte plus qu’un rôle de médiateur, car Il est lui-même la révélation du Dieu éternel dans une forme humaine. Mais Son office de Médiateur a une importance essentielle pour tous les hommes, car c’est seulement par Lui qu’une personne, quelle qu’elle soit, peut réellement être amenée en contact avec le Dieu Vivant.
De plus, notre Médiateur est accessible pour tous : en fait, Il S’est donné Lui-même comme rançon pour tous – ce qui comporte l’idée de relâcher, de libérer, par le moyen d’une substitution. Cela était aussi nécessaire pour que quelqu’un puisse être un médiateur, car les péchés de l’homme l’avaient séparé de Dieu, et cette question devait être réglée comme faisant partie de la médiation qui amène les hommes à Dieu. Ce n’est pas que tous sont effectivement délivrés, mais que la rançon est pleinement suffisante pour tous, quoiqu’elle ne soit reçue que par la foi dans l’Homme Christ Jésus.
Je veux donc que les hommes (en
contraste avec les femmes)
prient en tout lieu, élevant des mains saintes,
sans colère et sans raisonnement.
2 mai 1984
Un frère dans le Seigneur devrait être toujours prêt à se lever, à l’occasion, pour prier à haute voix. Nous voyons cela tout d’abord dans le Seigneur Jésus (Jean 6:11 ; 11:41, 42 ; 12:27, 28), mais aussi chez l’apôtre Paul (Actes 27:35 etc.), et cela certainement en élevant des mains saintes. Si quelqu’un a les mains souillées par des actes discutables, il répugnera en général à prier en public – et ce serait normal – car cela attirera encore plus l’attention sur les œuvres de ses mains. Que l’homme ne passe pas à côté de sa responsabilité de prier ; mais que cela soit en harmonie avec ses actions.
Et la prière en public ne doit pas servir à exprimer des mauvais sentiments à l’égard d’un autre. Même Élie a prié contre Israël (Romains 11:2-3) ; et Moïse a prié avec colère contre Israël (Nombres 16:15). Cela n’est pas une vraie prière, car la prière doit exprimer à la fois de la soumission à la grâce de Dieu et de la dépendance envers Lui. La colère doit laisser place à un véritable intérêt pour la bénédiction des autres. Ne faisons pas un mauvais usage du saint privilège de nous adresser à Dieu en public, en agissant d’une manière telle que Dieu n’est pas vraiment honoré.
Le doute ou le raisonnement sont d’autres empêchements graves à une prière fidèle, car ce sont des états opposés à la simple confiance dans le Seigneur. Raisonner en doutant est une offense faite à un Dieu de grâce et d’amour purs, qui trouve Sa joie à répondre à la prière pour le plus grand bien de Ses rachetés bien-aimés. C’est donc une insulte de s’adresser à Dieu, particulièrement en public, sans avoir la confiance de la foi, simple et honnête, qu’Il répondra selon Sa volonté.
Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand ; - Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire.
18 avril 1999 et 21 février 2010
C’est véritablement un grand mystère, que l’esprit humain ne peut comprendre. Mais nous ne pouvons pas non plus comprendre Dieu dans la grandeur de Sa Personne. Quelle créature aurait la capacité de comprendre Celui qui est tout-puissant, qui connaît toutes choses, qui est omniprésent - Celui qui est infini et éternel ? Car nous sommes tous impuissants, ignorants, et limités, et nous ne pouvons pas non plus comprendre l’éternité.
Les gens objecteront peut-être que ce n’est que la Bible qui nous parle de ces grands attributs de Dieu, car nous ne Le voyons pas, et ne pouvons pas Le voir. Mais toute la création rend témoignage à la puissance éternelle et à la divinité de Dieu (Romains 1:20), car le Créateur doit nécessairement être plus grand que Sa création.
Mais qu’un tel Dieu soit manifesté en chair est une chose extraordinaire qui dépasse toute l’imagination humaine. Cela semble incroyable, et par suite, beaucoup en rejettent même la possibilité. Mais si nous raisonnons de manière sensée, est-il alors difficile de croire qu’un Dieu aussi infiniment grand, un Dieu d’une puissance et d’une sagesse aussi impressionnantes, soit capable de Se faire connaître en devenant Homme, tout en conservant la gloire infinie de Sa Déité ?
En fait, la manifestation merveilleuse de Lui-même en chair est un témoignage à la fois de la grandeur de Sa gloire et de la grandeur de Son amour et de Sa bonté envers l’humanité. Nous n’avons pas besoin de tout comprendre concernant cette révélation extraordinaire du Dieu vivant dans la Personne du Seigneur Jésus, mais cela réclame l’adoration et la louange les plus profondes de nos cœurs.
Car toute créature de Dieu est bonne et il n’y a en a aucune qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces, car elle est sanctifiée par la parole de Dieu et par la prière.
8 octobre 1993
Nous aimons tous manger plusieurs fois par jour, bien que nous prenions peu le temps de penser combien ce que Dieu nous a donné est merveilleux, cette si grande variété d’aliments. Nous travaillons peut-être dur pour gagner assez pour avoir un toit, la nourriture et le vêtement, mais cette activité serait inutile si Dieu n’avait pas fourni les matériaux pour ces choses. Il était défendu aux Israélites de manger de certains aliments, dits « impurs » pour eux. Mais depuis la croix de Christ, il n’y a plus cette prohibition. Il ne nous est pas défendu de manger une nourriture, quelle qu’elle soit, à part le sang, ou ce qui est étranglé, comme nous le voyons en Actes 15. Bien entendu, si nous nous apercevons qu’un mets ne nous convient pas, d’une manière ou d’une autre, il est bien plus sage de nous en abstenir, et il est très peu sage de trop manger de quoi que ce soit. Mais quoi que ce soit que nous mangeons, nous devrions le recevoir en rendant grâces à Dieu.
Un paysan me parla d’un de ses amis qui vint un jour pour un repas. Quand le repas fut servi, l’ami commença immédiatement à manger, et le paysan lui dit : - Un instant, nous rendons toujours grâces au Seigneur avant de manger. Après la prière, son ami lui dit : - J’aime assez cela : on se sent un peu moins semblable à un porc quand il mange.
Nous ne pouvons guère blâmer cet homme de ne pas vouloir être mis au rang des porcs. Il est donné aux êtres humains une dignité qui les élève bien au-dessus du niveau des animaux. Ils sont tout à fait capables de reconnaître qu’il y a un Dieu au-dessus d’eux, un Dieu avec lequel ils sont libres de communiquer. Ne nous réduisons donc pas au niveau inférieur de la création animale, mais faisons usage du noble privilège de pouvoir nous adresser à Dieu en toute liberté par la prière.
Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en paroles, en conduite, en amour, en foi, en pureté.
25 mai 1984
Timothée devait recommander et enseigner la vérité de Dieu : elle est investie de l’autorité divine : on ne doit pas faire de compromis avec elle.
Timothée ne devait pas permettre que les hommes méprisent sa jeunesse. Cela ne pouvait se réaliser que par ce qui est dit ensuite. Quoiqu’il ait été un jeune homme, il devait être un exemple pour les croyants, et non pas simplement suivre l’exemple des autres. « En paroles » est mentionné en premier, car c’est ce que les autres observent en premier. « Par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:37). Les paroles révèlent ce qui occupe principalement le cœur.
« En conduite » se réfère, bien sûr, à nos actions. Cela aussi sera observé par les autres, qui devraient y voir un exemple de piété. « En amour » se joint avec bonheur à la conduite, car c’est le caractère qui réchauffe et attire les âmes, et cela doit être soigneusement cultivé.
« En foi » n’a certainement pas moins d’importance, car l’âme doit apprendre à toujours détourner le regard des circonstances pour le porter vers le Dieu vivant, avec une confiance sincère dans Sa vérité et Sa fidélité, puisant auprès de Lui la grâce pour faire face aux problèmes nombreux dans le chemin. S’il en est ainsi, quel exemple précieux pour les autres !
« En pureté » donne la preuve d’un cœur non partagé, qui ne se permet pas de principes mélangés, pas de déformations de la vérité, mais qui sépare avec droiture ce qui est précieux de ce qui est vil. On remarquera certainement cela aussi – ce ne sera pas toujours apprécié par les hommes, mais aura de la valeur aux yeux de Dieu, et sera nécessairement un exemple pour d’autres. Jeunes gens, jeunes filles, si les croyants plus âgés ne sont pas de bons exemples, vous avez peut-être alors le privilège de leur montrer comment ils doivent être !
Sois attentif à toi-même et à l’enseignement ; persévère dans ces choses, car en faisant ainsi, tu te sauveras toi-même et ceux qui t’écoutent.
18 août 1999 et 25 janvier 2010
Si nous nous préparons à annoncer la Parole de Dieu, comme Timothée était appelé à le faire – et tout croyant devrait avoir à cœur de le faire – il nous est dit premièrement de prendre garde à nous-mêmes. Car nous avons le privilège d’avoir entre nos mains la Parole du Dieu vivant, pure et non frelatée. En conséquence, quel genre de personnes devrions-nous être ? Nous devons arrêter fermement dans nos cœurs que nous sommes pleinement disposés à permettre à la Parole de Dieu de contrôler notre vie et notre caractère. Car si je vis de manière non conforme à ce que j’enseigne, comment puis-je m’attendre à des résultats fidèles chez les autres ? Et plus que cela, je donne une représentation faussée de Dieu que je prétends servir.
Mais il était aussi dit à Timothée de porter son attention sur l’enseignement. Comme nous avons besoin d’un bon enseignement, solide et sain, en particulier maintenant où il y a de nombreuses imitations de la vérité qui s’introduisent de force dans les milieux chrétiens. Tout doit être éprouvé par la Parole de Dieu, et ce qui lui est conforme doit être estimé à sa valeur comme étant la Parole de Dieu.
En persévérant avec fermeté, Timothée se sauverait lui-même comme aussi ceux qui l’écoutaient. Il ne s’agit pas là du salut de leurs âmes, mais plutôt de les protéger des pièges et des dangers que l’ennemi met sur le chemin dans le but de ruiner le témoignage de Dieu.
Ainsi, Timothée se sauverait lui-même. Son attitude personnelle de foi et de jugement de soi-même dans la piété, en même temps que le fait de retenir le sain enseignement, auraient l’heureux effet de le délivrer des ruses de l’ennemi. Mais aussi, ceux qui l’entendaient auraient la bénédiction d’être protégés des maux trompeurs qui menacent continuellement le témoignage de Dieu.
Je t’adjure devant Dieu et le christ Jésus et les anges élus, que tu gardes ces choses sans préférence, ne faisant rien avec partialité.
9 juin 1984
N’est-ce pas particulièrement solennel de remarquer la force de cette recommandation à Timothée ? Il s’agissait de choses qu’il ne devait pas ignorer, quelque douloureuse que soit la responsabilité impliquée pour leur faire face. Il fallait éviter très soigneusement de faire du favoritisme : il fallait user de la même mesure pour tous. Il doit en être ainsi dans toute vie chrétienne. La partialité ne doit trouver de place nulle part : nous devons toujours être sur nos gardes à cet égard. La pensée de la gloire de Dieu, de l’autorité du Seigneur Jésus Christ, des anges élus, devrait avoir un effet profond sur nous lorsque nous considérons ces questions. Dans n’importe quelle question, il est beaucoup trop facile de permettre à de forts sentiments personnels de nous influencer.
Des relations naturelles proches, ou des amitiés, peuvent trop facilement avoir de l’influence sur nous, en sorte que nous ne pesons pas les choses de manière absolument droite et convenable. En fait, il est possible que les qualités de piété d’un croyant nous attachent tellement à lui qu’elles nous fassent pencher en sa faveur, bien qu’il puisse avoir tort dans un cas particulier. Ou bien si, au sujet d’un point particulier, je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, je pourrais facilement être prévenu contre lui sans raison vraiment valable, et avoir des préventions à l’endroit de ses actions, que je n’aurais peut-être pas vis-à-vis des actions d’une autre personne. Que la chair est subtile en chacun de nous ! Quelle que soit l’excuse que nous pouvons être tentés de donner relativement à notre partialité, nous devons nous juger sans ménagements quant à toutes ces choses.
« Mes frères, n’ayez pas la foi de notre seigneur Jésus Christ, seigneur de gloire, en faisant acception de personnes » (Jacques 2:1).
N’impose les mains précipitamment à personne et ne participe pas aux péchés d’autrui ; garde-toi pur toi-même. Ne bois plus de l’eau seulement, mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.
4 avril 1996
Ces deux versets ne semblent pas avoir de relation entre eux, mais il y a une très bonne raison pour qu’ils soient mis côte à côte. Il arrive souvent que des chrétiens soient peu conscients du sérieux du verset 22, et que cependant ils aient un cas de conscience à l’égard de la consommation de vin à quelque moment que ce soit. C’est tout à fait à l’opposé de la pensée de Dieu.
L’avertissement est impératif pour nous, de n’imposer les mains précipitamment à personne, ce qui vent dire que nous ne devons pas nous identifier dans la communion avec quelqu’un que nous ne connaissons pas. Ce peut être un chrétien, qui cependant marche dans le péché. En nous unissant à lui, nous participerions à ses péchés, et nous ne nous garderions pas purs. Même si nous ne commettons pas les mêmes péchés que lui, le simple fait d’être associés avec lui nous souille. Beaucoup trop de chrétiens pensent que cela n’a pas d’importance, mais c’est pourtant l’enseignement clair de la Parole de Dieu.
D’autre part, certains ont accepté l’enseignement disant qu’on est souillé si l’on boit du vin, et que même s’ils n’en buvaient qu’une très petite quantité, ils ne seraient plus purs. Mais cela est contraire à la Parole de Dieu. Peut-être que Timothée avait une conscience délicate à cet égard, et il avait besoin d’avoir la pure Parole de Dieu qui lui dise clairement de boire un peu de vin à cause de la faiblesse de son estomac.
Cependant, c’est seulement « un peu de vin ». L’écriture n’interdit pas de boire du vin, mais elle exhorte les croyants individuellement à avoir du discernement et à ne pas dépasser les limites convenables. Le vin est un produit de la création de Dieu, et on doit en user avec modération comme de toute autre chose. Laissons-nous guider par la Parole de Dieu.
Car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent : ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs.
14 juin 1984 et 28 février 2011
Ce ne sont pas les richesses ou l’argent qui sont condamnés,
mais la
volonté
d’être riche et l’amour
de l’argent.
« Ceux qui veulent
devenir riches tombent dans la tentation et dans
un piège » (verset 9). Quelqu’un qui n’a rien peut pourtant désirer être
riche, et s’il en est ainsi, il est sur un terrain dangereux. Et il est
possible pour quelqu’un qui a des richesses d’être préservé de mettre son cœur
à ses richesses, et au lieu de cela, d’être riche en bonnes œuvres, en
employant ses richesses pour le Seigneur, pour soulager les besoins d’autres
personnes ! C’est pourquoi Paul enjoint, au sujet des riches :« Qu’ils
fassent du bien ; qu’ils soient riches en bonnes œuvres, qu’ils soient
prompts à donner, libéraux » (versets 17-18).
Mais l’amour de l’argent, bien entendu, n’est que le signe montrant qu’on convoite les choses qui peuvent être acquises avec de l’argent. Quand il en est ainsi, c’est une grande grâce faite à beaucoup de personnes, qu’elles n’obtiennent pas l’argent qu’elles désirent, car il y aurait toutes chances que cela les amène à pécher davantage. Ce sont ces choses-là qui entraînent les hommes dans la destruction et la perdition. Il est bien certain qu’un croyant n’aura pas une telle fin, mais il est cependant averti sérieusement pour qu’il ne se souille pas avec ces choses qui amènent la mort des incrédules. Gardons-nous continuellement contre l’égoïsme de notre propre cœur.
Notez qu’il est bien dit que l’amour de l’argent est « une racine de toutes sortes de maux », c’est-à-dire que c’est une racine qui produit des maux de toute nature, et non pas la seule racine. La convoitise entraînera bien loin de la foi, et certains avaient déjà été vaincus par elle, et s’étaient « transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs ». L’égoïsme aura toujours pour fin l’anéantissement de ses propres désirs. Quel contraste chez notre Seigneur bien-aimé, qui S’est donné Lui-même pour nous !
Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, pour laquelle tu as été appelé et tu as fait la belle confession devant beaucoup de témoins.
20 juin 1984
S’il nous est d’abord recommandé, au verset 11, de fuir certaines choses, et de poursuivre d’autres choses, il est également nécessaire de combattre, ou de faire de sérieux efforts. Il ne nous est pas donné un chemin aisé, et l’indolence n’y a pas sa place. L’indifférence est en réalité une honteuse défaite. La foi restera ferme dans la bataille. Non pas qu’il soit question de se battre contre des personnes, et encore moins contre les enfants de Dieu. Mais la bataille doit être menée contre « toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu » (2 Corinthiens 10:4-5). En Éphésiens 6, nous voyons que notre lutte est « contre la puissance de méchanceté qui est dans les lieux célestes (verset 12), c’est-à-dire toutes sortes d’influences sataniques qui détourneraient quelqu’un du terrain de la foi, l’abaissant à un niveau terrestre, un niveau de rationalisme et de recherche de ses intérêts présents, un niveau d’orgueil personnel et d’avantages terrestres.
Combattons résolument contre toutes ces mauvaises tendances dans
notre propre cœur, et faisons plutôt d’une foi vivante le principe directeur de
notre vie. Il vaut la peine de combattre pour cela. C’est le seul moyen de
« saisir la vie éternelle ». Car, bien que tout racheté possède ce
don sans égal de la vie éternelle dans le Christ Jésus, cependant, la saisir
est une autre affaire : la question d’en faire une réalité pratique
dans la vie de chaque jour. Timothée avait été appelé à cela, comme l’est tout
croyant : mais il pouvait aussi être dit de lui qu’il avait « fait la
belle confession devant beaucoup de témoins ». Qui ne désirerait pas
rester fidèle à une prise de position aussi honorable ?