Pensées sur l’Évangile de Marc

Leslie M. Grant


Calendrier « The lord is near », 1987, 1988, 1989, 1990, 1993, 1999, 2008, 2009, 2014



1 - Marc 1:16-20

Et comme il (Jésus) marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André le frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Et Jésus leur dit : Venez après moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. Et aussitôt, ayant quitté leurs filets, ils le suivirent. Et passant de là un peu plus avant, il vit Jacques le fils de Zébédée et Jean son frère ; et eux étaient dans la nacelle, raccommodant les filets. Et aussitôt il les appela ; et laissant leur père Zébédée dans la nacelle avec les gens à gages, ils s'en allèrent après lui.

12 juillet 2008

Le Seigneur Jésus, selon son caractère de parfait Serviteur de Dieu sur lequel il est insisté dans l'Évangile de Marc, commence son ministère en en appelant d'autres à devenir aussi serviteurs de Dieu. Le premier qui est mentionné est Simon, avec son frère André, tous deux occupés activement à pêcher. André avait déjà auparavant amené Simon Pierre auprès du Seigneur Jésus (Jean 1. 40-42), toutefois André est placé maintenant après son frère. Mais le Seigneur les appelle tous deux à Le suivre, afin qu'Il fasse d'eux des pêcheurs d'hommes. Ils obéissent immédiatement à Son appel, quittent leurs filets, et Le suivent.

Puis, peu après, le Seigneur Jésus vit Jacques et Jean, les fils de Zébédée, réparant leurs filets dans un bateau. Son appel eut le même résultat positif : ils quittèrent le bateau, leur père, et les employés, et suivirent le Seigneur Jésus. Peut-être que le bateau appartenait à Zébédée, mais il ne fut pas laissé sans aide, car le Seigneur, lorsqu'Il appelle, ne manque pas de prendre soin des relations de responsabilité.

Il est clair que Simon et André étaient appelés à être spécialement des évangélistes, puisqu'ils devaient être pêcheurs d'hommes — un privilège merveilleux, car gagner des âmes est une occupation précieuse. D'autre part, le fait que Jacques et Jean réparaient leurs filets ne sous-entend-il pas le travail pastoral qui, à n'en pas douter, caractériserait davantage le service qui serait celui de ces frères ?



2 - Marc 2:21-22

Personne ne coud un morceau de drap neuf à un vieil habit ; autrement la pièce neuve emporte une partie du vieil habit, et la déchirure en devient plus mauvaise. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement le vin rompt les outres, et le vin se répand, et les outres sont perdues ; mais le vin nouveau doit être mis dans des outres neuves.

19 juillet 2008

Le vieil habit est celui dont nous avons hérité comme étant des enfants d'Adam, et qui en fait est décrit en Ésaïe 64:6 : « toutes nos justices, comme un vêtement souillé ». Nous viendrait-il à l'idée d'employer un morceau de tissu neuf pour réparer nos vêtements sales ? Le tissu neuf nous fait penser à la robe nouvelle de justice qui est donnée comme vêtement à tous ceux qui reçoivent le Seigneur Jésus comme Sauveur.

Le Seigneur Jésus est-Il venu dans le seul but de réparer notre condition misérable de péché et de désobéissance à la Parole de Dieu ? Certains pensent que le Christianisme est simplement un effort religieux pour améliorer la condition pécheresse de l'homme ! Ce n'est pas cela du tout. En recevant Christ, nous recevons le vêtement neuf de la justice parfaite, qui ne se trouve qu'en Lui. Ne sommes-nous pas contents de nous débarrasser complètement de nos vêtements souillés ? — surtout quand ils sont remplacés par le vêtement merveilleux de la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur ?

De la même manière, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres. Le vin nouveau parle de la joie inexprimable que la connaissance de Christ apporte à tous ceux qui Le reçoivent. Les outres sont les vases pour contenir le vin. Si ce sont des outres vieilles, elles sont une image des gens qui ont été vieillis par les ravages du péché et de la désobéissance à Dieu. Elles sont usées, et incapables de contenir quoi que ce soit. En fait, l'humanité est pratiquement mise de côté, la sentence de mort ayant été prononcée sur elle. Le vin nouveau de la merveilleuse joie en Christ doit être mis dans des vases neufs.

Ne sommes-nous donc pas heureux d'être débarrassés de ce que nous étions comme enfants d'Adam, et d'être nés de nouveau par l'Esprit de Dieu (voir Jean 3:5), et ainsi capables de contenir le vin nouveau de la joie infinie de mettre notre confiance dans le Seigneur Jésus ?



3 - Marc 3:3-6

Et il (Jésus) dit à l'homme qui avait la main desséchée : Lève-toi là devant tous. Et il leur dit : Est-il permis de faire du bien le jour du sabbat, ou de faire du mal ? De sauver la vie, ou de tuer ? Mais ils gardaient le silence. Et les ayant regardés à l'entour avec colère, étant attristé de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : Étends ta main. Et il l'étendit, et sa main fut rétablie. Et les pharisiens, sortant aussitôt avec les hérodiens, tinrent conseil contre lui pour le faire mourir.

26 juillet 2008

Cela semble extraordinaire, que les conducteurs religieux en Israël aient considéré comme contraire à la loi de guérir des personnes malades le jour du sabbat. Est-ce qu'ils condamnaient une infirmière parce qu'elle donnait des soins à un malade le jour du sabbat ? En fait, nous ne lisons pas qu'ils se soient opposés fortement à ce que des médecins soignent des malades le jour du sabbat. Pourquoi alors s'opposaient-ils si méchamment au Seigneur Jésus ? Était-ce parce que eux qui, comme sacrificateurs, auraient dû avoir compassion des ignorants et de ceux qui erraient, manquaient de compassion ? Ils étaient tellement envieux à l'égard de la puissance et de la grâce du Seigneur Jésus que Sa bonté devenait l'objet de leur haine.

Le Seigneur Jésus leur pose une question simple et précise, à laquelle on ne peut donner qu'une seule réponse honnête : « Est-il permis de faire du bien le jour du sabbat, ou de faire du mal ? De sauver la vie, ou de tuer ? ». Mais ils ne se souciaient pas d'être honnêtes, et ils n'osaient pas mentir en la présence de témoins. Ils se turent.

Le Seigneur les regarda tout alentour. Comment pouvaient-ils, eux qui n'étaient pas honnêtes, tourner leur regard vers celui du Seigneur, plein de vérité et d'amour ? Nous pouvons bien imaginer qu'ils l'évitaient plutôt ! Le regard du Seigneur était chargé de colère à cause de leur cœur froid et plein de mépris à l'égard de ceux qui souffraient, et de tristesse en voyant une telle dureté de cœur. Il guérit l'homme immédiatement.

Cela, en soi-même, aurait dû leur faire un reproche ; mais au lieu de cela, la grâce et la bonté de cœur du Seigneur ne rendirent que plus amer leur antagonisme au Seigneur de gloire et de grâce !



4 - Marc 3:27

Nul ne peut entrer dans la maison de l’homme fort, et piller ses biens, si premièrement il n’a lié l’homme fort ; et alors il pillera sa maison.

26 juin 1989

Cette parabole s’applique à ce que le Seigneur Jésus accomplissait dans Sa grande œuvre de bénédiction envers les hommes sur la terre. Les Pharisiens L’avaient accusé de chasser les démons au moyen d’un pouvoir satanique. Mais Il leur montre à quel point cette accusation était insensée. Satan ne voudrait évidemment pas chasser Satan. Ils admettaient eux-mêmes que Satan avait de la puissance. De plus, Satan ne serait absolument pas d'accord que qui que ce soit détruise son pouvoir sur les hommes, et accepterait encore moins de donner à un homme le pouvoir de détruire sa puissance à lui, Satan. Mais là, le Seigneur était sur la terre, attaquant la forteresse même de Satan, et libérant les hommes de l’horrible esclavage d’être possédés par les démons de Satan.

Il est donc certain que la puissance du Seigneur Jésus ne venait pas de Satan. Un homme fort inviterait-il un homme dans sa maison afin que ce dernier lui pille tous ses biens ? L’homme fort, c’était Satan. Mais le Seigneur était plus fort que lui. Le fait même que le Seigneur Jésus détruise ou pille la maison de Satan en lui retirant ses captifs et en les rendant libres, était la preuve qu’Il avait, en fait, tout d'abord pillé l’homme fort. Il avait été retiré à Satan son pouvoir de s’opposer à ce Fils béni de Dieu.

Qu’il est précieux pour le croyant d’avoir la conscience que Satan est un ennemi totalement vaincu. Christ, en vertu de Sa grande puissance et de Son grand sacrifice sur la croix, a annulé toute la puissance de Satan et a délivré « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient pendant toute leur vie assujettis à la servitude » (Hébreux 2:15). L’esclavage dans lequel nous étions autrefois a été absolument supprimé, vérité dont seule la foi est consciente. Quoique il fut un temps où Satan était notre maître, il ne le sera pourtant jamais plus : Christ est notre Maître. Satan demeure le maître de l'incroyant ; mais il fait évidemment tout ce qu’il peut pour tromper ou intimider un croyant. La confiance du croyant se repose cependant sur Celui qui est infiniment plus fort que Satan — le Fils éternel de Dieu, notre Seigneur béni.



5 - Marc 4:21

Et il leur dit : La lampe vient-elle pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le pied de lampe ?

19 juin 1989

La grande sagesse de Dieu a ordonné toute la création de façon telle que tout, à la fin, vienne clairement à la vue. Il ne permettra pas que quoi que ce soit reste caché. Ce fait devrait toucher très sérieusement tous les croyants. Il est donné à chacun une lampe de témoignage afin qu’elle brille pour le Seigneur, pour attirer l'attention sur Celui en qui la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu brille en perfection. Qu’un tel privilège est merveilleux au-delà de toute expression !

Le monde lui-même a besoin de la lumière que nous sommes rendus capables de lui donner. La question du Seigneur est donc très à propos : « La lampe vient-elle pour être mise sous le boisseau ? » Le boisseau, ce récipient, cacherait la lumière aux autres. Cela parle des occupations de commerce, d’achat et de vente. Est-ce que nous nous donnons pour excuse que nous sommes trop occupés pour un rendre un témoignage clair pour Christ ? Les gens ont quelquefois deux emplois différents et trouvent peu de temps à donner aux choses précieuses de Christ ; Ils nous diront peut-être qu’il faut qu'ils gagnent leur vie. Mais si cela implique que nous négligeons de rendre témoignage à Christ, alors nous cachons notre lampe sous le boisseau. Que le Seigneur veuille nous garder de cela.

D’autre part, il se peut que nous mettions la lampe sous le lit. Nous pouvons certainement être très reconnaissants d’avoir un lit pour nous reposer quand nous sommes fatigués. Mais si nous nous donnons l’excuse de ne pas rendre témoignage pour le Seigneur Jésus parce que nous préférons nous allonger sur notre lit, c'est cela, mettre la lumière sous le lit. Il est évident que nous avons quelquefois besoin de repos, mais pas continuellement. Si, dans le premier cas, nous pensons que nous sommes trop occupés, dans le dernier cas, nous sommes vraiment trop paresseux. Cette parabole toute simple devrait avoir un large impact sur le coeur de tout croyant.



6 - Marc 4:26-27

Il dit aussi : Ainsi est le royaume de Dieu : c'est comme si un homme jetait de la semence sur la terre, et dormait et se levait de nuit et de jour, et que la semence germât et crût sans qu’il sache comment.

3 juillet 1989

La puissance qu’a une semence pour pousser comme elle le fait est un mystère extraordinaire. Bien qu'on ne puisse nier que la croissance se produise, on ne peut pourtant pas s’asseoir et l’observer, car rien, là, ne se produit brusquement. Le temps qu’elle met à pousser est tel que nous ne discernons aucune croissance jusqu’à ce que ce temps soit passé ; et alors nous voyons le résultat de la croissance. Que Dieu est infiniment grand, qui a ordonné cela et qui est Lui-même Celui qui développe cette vie et cette croissance ! La plante a crû régulièrement quoique en quantité infime, pendant tout le temps. La tige apparaît, plus tard, l’épi, et progressivement, tout le blé dans l’épi. Nous savons que cela se produit, mais nous ne savons pas comment.

Le Seigneur Jésus emploie cette belle image pour illustrer la croissance du royaume de Dieu. C’est Lui-même qui semait la semence de la Parole de Dieu. Si la semence, au niveau de la nature, a en elle-même de telles capacités de vie étonnantes, qui lui permettent de se développer pour être une grande plante, ou dans certains cas, un arbre immense, la semence de la Parole de Dieu est encore plus merveilleuse. Elle a la puissance de produire dans le cœur des hommes une œuvre telle qu'elle les transforme immédiatement, d’un état de rébellion orgueilleuse et de culpabilité vers un état d’humble soumission et de foi dans le Seigneur Jésus — puis, graduellement, de travailler en eux pour produire une croissance d’ordre spirituel qui les amènera à la fin à être conformes à l’image du Fils de Dieu à la venue du Seigneur.

Le royaume de Dieu, extérieurement,a crû de la même manière remarquable depuis que le Seigneur Jésus l’a introduit en le semant. Cette semence de la Parole s’est bientôt répandue à travers Israël, atteignant les Samaritains, puis jusqu’aux contrées les plus éloignées de la terre. Dieu soit béni de ce qu’elle a apporté le message de Sa grâce dans le Christ Jésus à d’innombrables âmes précieuses, et la moisson (lorsqu’Il viendra) est très proche.



7 - Marc 6:14

Et le roi Hérode ouït parler de lui (Jésus), car son nom était devenu public ; et il dit : Jean le baptiseur est ressuscité d'entre les morts ; et c'est pourquoi les miracles s'opèrent par lui.

2 août 2008

On ne peut pas douter que, dès le moment où Hérode avait fait plaisir à Hérodias en faisant décapiter Jean le baptiseur, et avait donné sa tête à cette méchante femme, il ne pouvait plus esquiver les reproches de sa conscience.

Il se rappelait bien que Jean lui avait dit qu'il ne lui était pas permis d'épouser Hérodias, la femme de son frère. Lorsque la fille d'Hérodias avait charmé Hérode, le jour de l'anniversaire de celui-ci, en dansant devant lui et ses courtisans, Hérode lui avait promis qu'il lui donnerait tout ce qu'elle voudrait, jusqu'à la moitié de son royaume. C'était évidemment une promesse insensée. Lorsqu'elle demanda la tête de Jean le baptiseur, Hérode aurait dû avoir le bon sens de lui dire que la tête de Jean ne lui appartenait pas pour qu'il en dispose. Il savait que Jean était le prophète du Seigneur ; cela étant, Hérode n'avait aucun droit sur lui. Cependant l'orgueil de sa position domina ses pensées, et à cause de son serment donné à la jeune fille, et pour gagner la faveur de ses invités, il donna l'ordre de décapiter Jean.

La fille ou la mère oublieraient-elles jamais la vue de cette tête sur un plat, la tête de celui dont elles portaient la responsabilité de l'avoir fait assassiner ? Certainement pas ! Et Hérode ne l'oublierait pas non plus, car sa conscience fut touchée à nouveau quand il entendit parler du Seigneur Jésus. Il parla de « Jean que j'ai fait décapiter » (verset 16). Et quand il devra se trouver devant le Seigneur Jésus, devant le « grand trône blanc » (Apocalypse 20:11), il saura que la culpabilité du meurtre de Jean repose entière sur lui, en même temps qu'Hérodias et sa fille devront rendre compte d'avoir toutes deux partagé la coulpe terrible du meurtre d'un fidèle prophète de Dieu !

Ils devront donc tous les trois faire face à ce crime affreux. Mais déjà pendant toute leur vie terrestre, leur conscience aura toujours été troublée par le souvenir de la tête de Jean sur un plat.



8 - Marc 6:49-51

Mais eux, le voyant marcher sur la mer, crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris ; car ils le virent tous, et ils furent troublés. Et aussitôt il parla avec eux, et leur dit : Ayez bon courage ; c'est moi ; n'ayez point de peur. Et il monta vers eux dans la nacelle, et le vent tomba. Et ils furent excessivement frappés et étonnés en eux-mêmes.

9 août 2008

Les disciples essayaient de traverser la mer de Galilée, et ils avaient beaucoup de mal à ramer à cause d'un vent contraire. Comme cela a été extraordinaire pour eux de voir ce qu'ils croyaient être une apparition, quand ils virent tous la forme d'un Homme marchant sur la mer, et avançant plus vite qu'ils ne pouvaient faire avancer leur barque, puisqu'Il voulait passer à côté d'eux ! Rien d'étonnant à ce qu'ils aient crié de peur.

Mais ce n'était pas une apparition. C'était le Seigneur Jésus, le grand Créateur Lui-même, venu dans un endroit de Sa propre création. Il est clair qu'Il est le Maître de la mer, de la mer entière, avec toutes ses vagues et ses remous tempétueux sous ses pieds. En réponse à leurs cris, Il les appela : « Ayez bon courage ; c'est moi ; n'ayez point de peur ». Puis Il alla vers eux dans leur barque, et le vent tomba. Lui étant à bord, la paix et la tranquillité revinrent.

Lorsque nous sommes en face des orages et des épreuves de la vie, que les vagues déferlent, que le vent souffle à l'encontre de nos désirs, que les ennuis et les détresses grandissent, que les chagrins menacent de nous surmonter, quelles sont les ressources de notre foi ? Levons les yeux et voyons notre Seigneur marchant avec calme au-dessus de la sphère entière de nos circonstances, gardant parfaitement le contrôle de tous les détails qui troublent notre paix.

Écoutons Sa voix nous dire avec tendresse : « Ayez bon courage ; c'est moi ; n'ayez point de peur ». Il est véritablement merveilleux de savoir que Lui-même a toute autorité sur tout ce qui nous cause de la crainte ou nous consterne ! Invitons-Le donc à venir à nous ; les disciples étaient certainement des plus heureux d'avoir leur Seigneur venant dans la barque avec eux. Y a-t-il une chose quelconque qui puisse remplacer la compagnie du Seigneur de gloire ?



9 - Marc 7:14-15

Écoutez-moi, vous tous, et comprenez : Il n'y a rien en dehors de l'homme, qui, entrant au dedans de lui, puisse le souiller ; mais les choses qui sortent de lui, ce sont celles qui souillent l'homme.

16 août 2008

Le Seigneur Jésus parle ici de choses d'une importance vitale, et nous devons donc y apporter toute notre attention. Évidemment, c'était de nourriture que le Seigneur parlait comme entrant dans l'homme. Il est certain que si je constate qu'un aliment a de mauvais effets physiques, il n'est que sage que je l'évite. Mais ce que nous mangeons n'a pas d'effet spirituel. Paul parle clairement de cela en Romains 14:14 : « Je sais, et je suis persuadé dans le seigneur Jésus, que rien n'est souillé par soi-même, sauf qu'à celui qui croit qu'une chose est souillée, elle lui est souillée ». S'il en mange, sa conscience sera troublée, mais le Seigneur Jésus dit que cela ne souillera pas réellement l'homme.

Les paroles suivantes du Seigneur sont plus précises quant à ce qui sort de l'homme. Il dit : « Car du dedans, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les vols, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil méchant, les injures, l'orgueil, la folie » (versets 21-22). Ce ne sont pas les actions visibles d'une personne qui donnent la première indication de ce qui est dans son cœur, mais plutôt la manière dont il parle : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable » (Jérémie 17:9). Le passage de Romains 3:13 montre que le cœur s'exprime d'abord en paroles : « C'est un sépulcre ouvert que leur gosier ». Mais les mots ne s'arrêtent pas là : la langue commence à remuer et à user de ruse. Si la langue voulait bien rester tranquille, le mal ne progresserait pas, mais elle ne fait qu'ajouter au mal : « Il y a du venin d'aspic sous leurs lèvres ». Le manque de retenue ajoute au mal : « La bouche est pleine de malédiction et d'amertume ». Si seulement la bouche voulait rester fermée, elle retiendrait le mal, mais au contraire elle y ajoute ! Il est ainsi permis au cœur de s'exprimer sans restriction !

Puissions-nous apprendre à mettre en pratique l'injonction de Proverbes 4:23 : « Garde ton cœur plus que tout ce que l'on garde, car de lui sont les issues de la vie ».



10 - Marc 8:22-26

On lui amène un aveugle, et on le prie pour qu'il le touche. Et ayant pris la main de l'aveugle, il le mena hors de la bourgade ; et lui ayant craché sur les yeux, il posa les mains sur lui et lui demanda s'il voyait quelque chose. Et ayant regardé, l'homme dit : Je vois des hommes, car je vois comme des arbres qui marchent. Puis Jésus lui mit encore les mains sur les yeux et le fit regarder ; et il fut rétabli, et voyait tout clairement.

23 août 2008

L'humanité entière est spirituellement aveugle, incapable même de voir le Seigneur qui a créé les hommes. Cet homme aveugle illustre, non seulement Israël, mais aussi toute autre personne, dans leur incapacité à comprendre la grâce et la fidélité de Dieu, le Dieu qui les aime plus qu'ils ne peuvent le concevoir. Les gens demandèrent au Seigneur de toucher l'homme, mais Il fit beaucoup plus que cela. Il le prit par la main et le mena hors du village, afin que le village ne tire pas gloire d'avoir été l'endroit de la guérison. Il lui cracha ensuite sur les yeux. Pourquoi cela ? — Ceci insiste sur la honte de la condition de l'homme, car le péché nous rend aveugles à la grâce et à la vérité du Seigneur Jésus. L'homme pouvait ainsi apprendre le besoin qu'il avait de jugement de soi-même et de repentance. Tous les hommes ont besoin de se repentir. Si d'autres personnes nous crachaient au visage, nous serions profondément vexés, mais quelle différence, si c'est le Seigneur qui fait cela ! Nous savons que nous méritons cela de Sa part !

Ce geste ne lui donna pas la vue, mais lorsque le Seigneur posa ses mains sur lui, la vue lui fut donnée immédiatement. Quand le Seigneur lui demanda s'il voyait quelque chose, il regarda et dit qu'il voyait des hommes comme des arbres, qui marchaient. Pourquoi le Seigneur n'a-t-Il pas complètement guéri sa vue tout de suite ? Parce que la vue spirituelle est donnée de cette manière à chaque croyant. Celui-ci a tendance, tout d'abord, à voir les hommes dans une perspective erronée. Peut-être pense-t-il, d'un chrétien pieux qui lui a annoncé l'évangile, que c'est un grand homme. Mais lorsque le Seigneur place de nouveau les mains sur ses yeux, il voit tout clairement.

Nous avons besoin que le Seigneur s'occupe de nous par sa Parole pour que nous ayons une juste perception de toutes choses. Puissions-nous bien apprendre cela !



11 - Marc 7:14-15 (2)

Et ayant de nouveau appelé la foule, il leur dit : Écoutez-moi, vous tous, et comprenez : Il n’y a rien en dehors de l’homme, qui, entrant au-dedans de lui, puisse le souiller ; mais les choses qui sortent de lui, ce sont celles qui souillent l’homme.

10 juillet 1989

Cette parabole, que le Seigneur Jésus a dite à toute la foule, les disciples même ne la comprenaient pas, alors qu’ils auraient dû la comprendre, comme Il le leur fait remarquer au verset 18. Elle contient un enseignement d’une nature particulièrement vitale, que tous devraient prendre sérieusement à cœur. Ce qui entre dans le corps de l’homme ne le souille pas. Nombreux sont ceux qui croient que de boire de la liqueur souille un homme. Dans l’Ancien Testament, manger des viandes impures était considéré comme une souillure. Cependant les paroles du Seigneur ici montrent clairement qu’il n'y a pas une souillure morale quelconque causée par ce qu’un homme mange ou boit. Sans aucun doute, des Pharisiens méticuleux se seraient opposés à un tel enseignement. Même l’apôtre Pierre n'avait pas encore appris cette leçon quand, plus tard, elle lui est enseignée par la toile descendant du ciel (Actes 10:14).

Mais ce que le Seigneur explique (versets 18-19) montre que les choses simplement physiques n’ont qu’un effet purement physique et non pas moral. Manger certains aliments peut avoir un effet physique défavorable sur certaines personnes, mais n’a en soi-même aucun effet spirituel.

Par contre, le Seigneur enseigne le fait très réel, que ce qui sort de l’homme, c'est cela qui le souille, et Il insiste sur ceci, à savoir que c’est du cœur d’un homme que procèdent ces choses : « les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les vols, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l’impudicité, l’œil méchant, les injures, l’orgueil, la folie » (versets 21-22). Ces choses ont toutes leur source dans la personne elle-même. L’homme ne peut donc pas en mettre la faute sur Satan, ni en imputer le blâme à son éducation, à son environnement, à ses parents, ou à qui que ce soit ou quoi que ce soit d’autre que lui-même. C’est seulement si l’on porte le blâme sur soi-même, si l’on se juge soi-même devant Dieu à l’égard de ces choses qu’on trouvera la délivrance hors de leur horrible pouvoir, par le Seigneur Jésus Christ.



12 - Marc 8:34-36

Et ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu'il se renonce soi-même, et qu'il prenne sa croix, et me suive ; car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; et quiconque perdra sa propre vie pour l'amour de moi et de l'évangile la sauvera.

30 août 2008

Ce message du Seigneur Jésus n'était pas seulement pour ses disciples, mais pour tous. Il désire certainement des disciples qui le suivent fidèlement, et il y a des milliers de personnes qui savent que c'est de la sagesse de Le suivre. Mais si quiconque a cela à cœur, il doit comprendre les conditions que le Seigneur, avec raison, place devant lui. La première de ces conditions, c'est de se renoncer soi-même. Cela ne signifie pas abandonner certains plaisirs ou avantages dont on pourrait dire que c'est du renoncement ; mais cela signifie renoncer entièrement à soi-même. Me faire plaisir à moi-même en quoi que ce soit n'est pas du véritable renoncement. Le renoncement, c'est une décision de cœur de se détourner totalement de soi-même pour plaire au Seigneur.

Il est dit ensuite au disciple de prendre sa croix et de suivre le Seigneur. Quelquefois des gens trouvent qu'une circonstance pénible ne peut être évitée, et pensent que c'est une croix qu'ils doivent porter. Mais ce n'est pas de cela que le Seigneur parle. Il ne parle évidemment pas de Sa propre croix, que Lui seul pouvait porter — quoiqu’il y ait là une notion que nous ne devons pas ignorer : le Seigneur savait parfaitement tout ce que la croix signifierait pour Lui, l'agonie et les souffrances que personne d'autre ne pourraient jamais connaître, et Il a accepté de les endurer. C'est pourquoi, prendre notre croix, c'est accepter de plein gré, quelque souffrance que cela puisse signifier, d'être un vrai disciple de Christ.

Il est inutile de vivre seulement pour préserver notre vie sur la terre, car de toute façon, nous perdrons cette vie. Mais si nous donnons notre vie dans ce monde pour l'amour du Seigneur Jésus et de l'évangile de Sa grâce, nous sauvons en fait notre vie. Car une telle vie portera du fruit à la gloire de Dieu, un fruit qui demeurera dans l'éternité. Tous les hommes ont ce choix devant eux : sauver leur vie ou la perdre !



13 - Marc 9:2-7

Et après six jours, Jésus prend avec lui Pierre, et Jacques et Jean, et les mène seuls à l'écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux ; et ses vêtements devinrent brillants et d'une extrême blancheur, comme de la neige, tels qu'il n'y a point de foulon sur la terre qui puisse ainsi blanchir. Et Élie leur apparut avec Moïse, et ils parlaient avec Jésus. Et Pierre, répondant, dit à Jésus : Rabbi, il est bon que nous soyons ici ; et faisons trois tentes : une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie. Car il ne savait que dire ; car ils étaient épouvantés. Et il vint une nuée qui les couvrit, et il vint de la nuée une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le.

6 septembre 2008

Quel spectacle que celui-ci pour les disciples ! Il illustrait le royaume à venir du Seigneur Jésus. La haute montagne est une indication de la grandeur de la gloire qui leur fut révélée. Le Seigneur seul fut transfiguré, avec une lumière et une beauté qui remplirent de crainte le cœur des disciples. Moïse est une figure des enfants de Dieu qui sont morts, mais seront ressuscités en gloire dans un jour à venir — Élie, de ceux qui ne sont pas morts mais seront enlevés au ciel pour connaître la bénédiction du Royaume de Dieu. Les trois disciples sont une illustration de ceux qui seront en vie sur la terre quand le Seigneur Jésus prendra sa place de Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Pierre était tellement rempli de crainte qu'il ne savait que dire. Si nous ne savons pas quoi dire, ne devrions-nous pas rester silencieux ? Mais Pierre eut la hardiesse de suggérer au Seigneur qu'eux, les trois disciples, érigent trois tentes, une pour Christ, une pour Moïse, et une pour Élie. Il a bien mis le Seigneur en premier. Moïse et Élie auraient-ils eu le moindre désir d'avoir une tente là ? — Certainement pas.

Pierre fut immédiatement repris, non pas par le Seigneur Jésus, mais par Dieu le Père depuis le ciel : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ». Pierre n'aurait pas dû suggérer quoi que ce soit, mais être prêt à écouter le Seigneur Jésus. Puissions-nous, nous aussi, L'écouter !



14 - Marc 9:38-40

Et Jean lui répondit, disant : Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait des démons en ton nom, qui ne nous suit pas : et nous le lui avons défendu, parce qu'il ne nous suit pas. Et Jésus leur dit : Ne le lui défendez pas ; car il n'y a personne qui fasse un miracle en mon nom, et qui puisse aussitôt mal parler de moi, car celui qui n'est pas contre moi est pour moi.

13 septembre 2008

Comme il est vital d'être simplement un disciple du Seigneur Jésus ! Si nous le sommes, nous n'avons pas de raison de nous occuper de ce que font les autres. En fait, l'homme dont parlait Jean chassait réellement les démons au nom du Seigneur Jésus. D'où avait-il eu le pouvoir pour cela ? — Uniquement du Seigneur Lui-même. Pourquoi n'était-il pas dans la compagnie du Seigneur Jésus et de ses disciples ? Nous ne le savons certainement pas, tout comme Jean ne le savait pas. Le Seigneur, Lui, le savait, bien qu'Il n'ait rien dit au sujet de cet homme personnellement, mais qu'Il ait dit à Jean de ne pas le lui défendre, parce que quiconque pouvait faire un miracle en Son nom, n'était pas contre eux, mais pour eux.

Quelle leçon pour les croyants aujourd'hui ! D'une part, beaucoup prétendent qu'ils font l'œuvre du Seigneur, alors qu'ils sont réellement des ennemis du Seigneur Jésus, et en conséquence, contre nous. Il serait inutile de le leur défendre, et ce n'est pas notre affaire, bien qu'il puisse être nécessaire que nous avertissions d'autres personnes concernant ces ouvriers trompeurs. Le Seigneur agira à la fin avec eux dans Sa sagesse. Cependant, il y a d'autres personnes qui travaillent pour le Seigneur, mais avec lesquels nous n'avons pas de communion pratique. Nous risquerions de dire qu'ils ne suivent pas avec nous. Mais avons-nous raison même de les critiquer, lorsqu'ils font l'œuvre du Seigneur ? — Certainement pas ; car l'Écriture dit, au sujet de telles personnes : « Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître » (Romains 14:4).

Bien que, aujourd'hui, l'Église de Dieu soit tristement divisée, nous devons nous garder soigneusement de suivre une doctrine sectaire, ou d'avoir un esprit sectaire et des pratiques sectaires. Plutôt que de critiquer ceux qui travaillent à l'œuvre du Seigneur, nous devrions prier pour eux, quelles que soient leurs associations ; mais cela ne veut pas dire que nous devons nous joindre à eux.



15 - Marc 9:43

Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la : il vaut mieux pour toi d'entrer estropié dans la vie, que d'avoir les deux mains, et d'aller dans la géhenne, dans le feu inextinguible.

20 septembre 2008

Ce sont là les paroles du Seigneur Jésus Lui-même, qui parle plus que nul autre du feu inextinguible de l'enfer. Les hommes peuvent avancer des objections à cela, en rappelant les faits bénis et extraordinaires de la grâce et de l'amour merveilleux du Seigneur. Nous sommes d'accord qu'on ne peut trop insister sur l'amour de Christ ; mais c'est son amour même qui Le pousse à avertir les hommes de l'horreur du jugement qui les attend pour l'éternité s'ils continuent à refuser les appels de la grâce, à se tourner, avec repentance, vers Celui qu'ils ont méprisé et rejeté.

Les croyants ne souhaiteraient jamais que quiconque soit condamné au feu éternel de l'enfer ; mais ils ne décident pas de cela. La décision en est prise par la vérité et la justice pures du Dieu du ciel et de la terre, et personne, en enfer, ne pensera qu'il ne méritait pas d'être là.

Combien sont donc importantes les paroles ci-dessus du Seigneur Jésus : « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ». Quelles sont les mains qui n'ont jamais mal agi ? Le Seigneur connaît ce qui est mal, et Il sait que la conscience du coupable lui montre sa culpabilité. Que fera-t-il à cet égard ? Nous n'aimons peut-être pas l'injonction du Seigneur : « Coupe-la ». Nous savons, évidemment, que le Seigneur ne parle pas ici littéralement ; mais nous devons agir, contre le mal que nous faisons, de manière aussi impitoyable que si nous nous coupions la main — c'est-à-dire, juger l'acte sans ménagement, confessant le péché à Dieu sans avancer d'excuses.

De même, si le pied s'aventure dans de mauvaises compagnies, coupez-le ! Jugez sans ménagements la mauvaise action du pied. Ou si l'œil ne fait même qu'observer ce qu'il ne doit pas, arrachez-le.

Tout ceci enseigne la leçon solennelle que le péché de notre cœur doit être jugé complètement. Si je n'ai pas accepté de juger le péché dans ma vie personnelle, Dieu ne manquera pas de le juger au Grand Trône blanc, et de condamner le coupable à l'horreur du feu inextinguible.



16 - Marc 10:45

Car aussi le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs.

8 janvier 1998 et 29 juin 2009

Un service fidèle est très digne et honorable. Il y a des gens qui veulent que tout se passe selon leur volonté, et qui aimeraient pouvoir donner des ordres aux autres, et se faire obéir. Mais si nous adoptons cette attitude, nous finirons dans la misère et la défaite. L'égoïsme contrecarre toujours ses propres buts. Mais le Seigneur Jésus, Celui qui a droit à la place d'honneur, est venu ici-bas prendre, en grâce, la place la plus basse, répondant avec bonté aux besoins des autres. Sa vie tout entière se déroula de cette manière noble et belle. Il illustra parfaitement la vérité de ses propres paroles : « Il est plus heureux de donner que de recevoir » (Actes 20:35), de sorte qu'Il a réellement la meilleure part.

Mais non seulement Sa vie a été une vie de service. Ce service s'est poursuivi par le grand service de Lui-même à la croix. Quel service plus grand n’aurait jamais pu être rendu à l'humanité ? Là Il a répondu au plus profond besoin que nous n’ayons jamais connu. Car l'horreur de l'état de péché dans lequel nous étions tombés était telle que rien n'aurait été capable de nous délivrer, à l'exception du merveilleux service qu'Il a accompli en donnant Sa vie en sacrifice pour nos péchés.

Un serviteur doit nécessairement prendre une place d'humilité, mais le Seigneur Jésus a pris une place plus basse que celle que personne n'aurait pu prendre. Les résultats de son service feront retentir des louanges pendant toute l'éternité. Nous nous réjouissons de ce qu'Il a maintenant la plus haute place dans tout l'univers — et cependant Il ne cessera jamais d'être un Serviteur : « … ces esclaves, que le maître, quand il viendra, trouvera veillant … il se ceindra, … et … il les servira » (Luc 12:37). Seigneur merveilleux !



17 - Marc 11:22-23

Jésus, répondant, leur dit : Ayez foi en Dieu. En vérité je vous dis que quiconque dira à cette montagne : Ote-toi, et jette-toi dans la mer, et qui ne doutera pas dans son cœur, mais croira que ce qu'il dit se fait, tout ce qu'il aura dit lui sera fait.

27 septembre 2008

La condition absolue sur laquelle le Seigneur insiste, pour qu'Il accomplisse ce que nous Lui demandons, c'est la « foi en Dieu ». On raconte qu'une dame (et les hommes ne sont pas différents) qui habitait près d'une montagne, décida d'essayer de la formule pour se débarrasser de la montagne. Elle dit donc un soir à la montagne de se retirer. Mais quand elle se réveilla le lendemain matin, la montagne était toujours là. Eh bien, dit-elle, je ne pensais pas que ça marcherait. Elle était, évidemment, complètement à côté de la question, car il est évident qu'elle n'y croyait pas dans son cœur.

De plus, le Seigneur dit : « cette montagne ». De quelle montagne parlait-il ? N'était-ce pas de l'opposition résolue des principaux sacrificateurs et des scribes qui, à ce moment-là, préparaient un complot pour mettre à mort le Seigneur Jésus (verset 18) ? Puisque c'était la volonté de Dieu d'annuler cette opposition, alors, être d'accord avec Sa volonté était simplement de la foi.

Si nous désirons donc qu'il soit répondu à nos prières, puissions-nous recevoir la grâce de bien apprendre ce qu'est la volonté de Dieu dans toutes les questions qui nous préoccupent. Cela peut exiger une étude approfondie de la Parole de Dieu, afin que nous sachions avec certitude quelle est la volonté de Dieu. « Et c'est ici la confiance que nous avons en lui (Dieu), que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

Souhaiterions-nous qu'il en soit autrement ? Dans ce cas, nous n'exerçons pas la foi qui rend à Dieu l'honneur qui lui est dû pour ce qu'Il est, et pour sa volonté bonne et parfaite, qui s'exerce toujours avec sagesse, amour et grâce, pour le bien de tous ceux qui s'inclinent devant Lui avec une foi sincère.



18 - Marc 11:27-30

Et comme il se promenait dans le temple, les principaux sacrificateurs, et les scribes, et les anciens viennent à lui et lui disent : Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette autorité pour faire ces choses ? Et Jésus, répondant, leur dit : Je vous demanderai, moi aussi, une chose, et répondez-moi ; et je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean, était-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi.

4 octobre 2008

Les œuvres du Seigneur Jésus (dont beaucoup de miracles) étaient trop merveilleuses pour rester ignorées. Cependant, les principaux sacrificateurs et les scribes, qui avaient été nommés à la dignité officielle de conducteurs du peuple, étaient pleins d'envie à l'égard du Seigneur qui accomplissait de telles œuvres. Il leur était impossible de L'imiter ; et au lieu de reconnaître leurs propres limitations, ils étaient vexés dans leur orgueil. Comme cela montre tristement les dangers des nominations officielles !

Ils avaient reçu leur autorité de la part des hommes, et c'était la seule autorité qu'ils étaient disposés à reconnaître. Mais la réponse du Seigneur est pleine d'enseignement. Il promit de leur répondre s'ils voulaient d'abord répondre à une question d'importance vitale. Le baptême de Jean avait-il l'approbation du ciel ou des hommes ? Lorsque le Seigneur introduisit le sujet de l'autorité du ciel, ils furent réduits au silence. Même s'ils avaient souhaité affirmer que l'autorité de Jean venait des hommes, ils savaient parfaitement qu'il n'en était rien. De plus, ils craignaient le peuple, car tout estimaient que Jean était un homme envoyé de Dieu, et que son autorité était donc du ciel. Ils n'osaient pourtant pas dire honnêtement : du ciel, mais prétendirent l'ignorer, disant qu'ils ne le savaient pas. Tel est le triste état de beaucoup de ceux auxquels les hommes ont attribué une place d'honneur !

Le Seigneur, en conséquence, leur dit que Lui non plus ne leur répondrait pas. Ils s'étaient déclarés incapables de discerner des faits simples, et furent laissés avec le sentiment désagréable que l'autorité qu'ils assumaient était en conflit avec l'autorité du ciel !



19 - Marc 12:6-9

Ayant donc encore un unique fils bien-aimé, il le leur envoya, lui aussi, le dernier, disant : ils auront du respect pour mon fils. Mais ces cultivateurs-là dirent entre eux ; Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous. Et l'ayant pris, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr les cultivateurs et donnera la vigne à d'autres.

11 octobre 2008

La vigne, il est clair que c'est Israël, le peuple choisi de Dieu. C'est Dieu, évidemment, qui est le maître de la vigne. Les cultivateurs sont ceux à qui il avait été donné une place d'autorité sur la nation. Étant eux-mêmes des Israélites, ils auraient naturellement dû avoir réellement à cœur l'honneur de leur grand Dieu et Maître, et la bénédiction de Son peuple. Au cours de toute l'histoire de la nation, Dieu leur avait envoyé ses serviteurs, les prophètes, pour réveiller leur cœur, afin qu'ils rendent en retour à Dieu le bénéfice de la vigne. Mais les chefs de la nation avaient traité les serviteurs de Dieu froidement et avec mépris, tuant même certains d'entre eux.

Finalement, Dieu, ayant « un unique fils bien-aimé », décida de L'envoyer à cette nation coupable. Le Seigneur Jésus, le Fils du Dieu vivant, vint vers son peuple, avec un amour tendre et fidèle. Mais les chefs du peuple complotèrent pour tuer Celui-là même qui était venu, poussé par sa seule bonté, et ils exécutèrent leur plan haineux.

L'histoire a ensuite confirmé pleinement les conséquences de ce rejet du Seigneur Jésus. Quel doit être le résultat pour ceux qui ont osé faire mourir le Fils de Dieu ? Le Maître de la vigne viendrait détruire ces cultivateurs et donner la vigne à d'autres.

Actuellement, la vigne demeure pratiquement dans un état de désolation, mais le jour vient où le Seigneur Jésus sera envoyé à nouveau pour affirmer Sa grande autorité, et où la vigne sera donnée à ceux qui en sont dignes (ceux qui Le reconnaîtront comme leur Sauveur et leur Seigneur).



20 - Marc 13:1-2

Et comme il sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde, quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ? Il ne sera point laissé pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas.

18 octobre 2008

Le temple construit par Salomon était un magnifique bâtiment. Après qu'il ait été détruit, et que les Juifs, plus tard, aient pu retourner à Jérusalem et le reconstruire, au moment où l'on posa ses fondations, les jeunes gens se réjouirent grandement ; mais les plus âgés pleuraient en constatant combien le nouveau temple était petit, comparé au premier (Esdras 3:11-13).

Le temple existant au temps du Seigneur Jésus avait été construit par Hérode. On ne pouvait pas le comparer au premier temple, et pourtant il faisait une telle impression que l'un des disciples du Seigneur attira son attention sur lui : « Regarde, quelles pierres et quels bâtiments ! ». La même attitude caractérisait alors la nation d'Israël. Ils étaient plus impressionnés par le bâtiment matériel que par la grandeur de la gloire de Celui pour lequel le temple avait réellement été construit.

N'était-ce pas pour cette raison que le Seigneur annonce la destruction finale complète de ce grand édifice ? « Il ne sera point laissé pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas ». On raconte que Julien, l'empereur romain qui avait, un temps, embrassé le christianisme, et s'était ensuite tourné complètement contre Christ, était au courant de cette prophétie. Pour la contredire, il envoya des ouvriers rebâtir le temple, qui était tombé complètement en ruines. Lorsque les ouvriers virent l'état des lieux, ils décidèrent de démolir complètement ce qui restait, afin de le rebâtir. Dieu intervint alors, et rien d'autre ne fut plus jamais fait. Julien accomplit ainsi la prophétie du Seigneur, au lieu de la rendre nulle et non avenue ! Que l'homme est insensé de vouloir faire la guerre à Dieu !

Mais le Seigneur Jésus, maintenant, se construit une maison pour Lui-même, l'Assemblée du Dieu vivant, composée de tous les croyants de la période actuelle de la grâce.



21 - Marc 14:1-2

Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient se saisir de lui par ruse, et le faire mourir ; car ils disaient : Non pas pendant la fête, de peur qu'il n'y ait du tumulte parmi le peuple.

17 janvier 1999

Au chapitre 12 de l'évangile de Matthieu, lorsque la preuve était faite que Christ est le roi d'Israël, Il fut rejeté comme tel. Dans l'évangile de Marc, Il est vu comme le parfait Serviteur de Dieu, et en tant que Serviteur on le supporta tout au long de son ministère, jusqu'à ce que la jalousie des conducteurs religieux les submerge. Marc présente la vérité dans l'ordre chronologique, et par suite nous voyons ce fidèle Serviteur de Dieu rejeté au moment de la croix.

Dans Matthieu, il était évident, aux yeux des chefs religieux que, si Christ est le roi, ils devaient donc se soumettre à Son autorité. Mais ils voulaient détenir l'autorité, et ne voulaient pas se soumettre à Lui. Dans Marc, ils Le supportèrent plus longtemps dans son caractère de Serviteur, car dans ce caractère Il prenait la place humble de répondre fidèlement à leurs besoins. Mais finalement Il fut rejeté, même comme Serviteur, parce qu'Il n'était pas simplement le serviteur des hommes, mais qu'Il servait fidèlement Dieu, et que cela commençait à contrarier ceux qui ne se souciaient pas d'obéir à Dieu.

Comme les principaux sacrificateurs et les scribes prouvèrent pleinement qu'eux-mêmes n'étaient pas des serviteurs de Dieu, lorsqu'ils complotèrent pour arrêter le Seigneur par ruse et Le mettre à mort. Ils disaient : « Non pas pendant la fête, de peur qu'il n'y ait du tumulte parmi le peuple ». S'ils avaient été des serviteurs de Dieu, ils n'auraient eu aucune raison de craindre le peuple. Il advint que Dieu avait décrété que Christ souffrirait le jour de la fête. Là aussi, leurs machinations prouvèrent qu'ils n'étaient pas des serviteurs de Dieu. Quel contraste merveilleux dans le Seigneur Jésus, le parfait Serviteur de Dieu.



22 - Marc 14:8-9

Ce qui était en son pouvoir, elle l'a fait ; elle a anticipé le moment d'oindre mon corps pour ma sépulture. Et en vérité, je vous dis : en quelque lieu que cet évangile soit prêché dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en mémoire d'elle.

25 octobre 2008

Quelle belle réponse que celle du Seigneur Jésus à ceux qui osaient critiquer le dévouement de cette femme, Marie de Béthanie. Elle avait apporté un vase d'albâtre plein d'un parfum précieux, et avait brisé le vase et versé le parfum sur la tête du Seigneur Jésus. Cela se passa peu avant que le Seigneur soit mis à mort sur la croix du Calvaire. Marie, sans aucun doute, avait compris les paroles du Seigneur — que les disciples n'avaient pas comprises — à savoir qu'Il serait enlevé d'auprès d'eux, l'objet de la persécution haineuse de Ses ennemis, et crucifié. Ils ne voyaient donc aucun intérêt à oindre Son corps en vue de son inhumation, comme le faisait Marie.

Ils parlaient de l'emploi de ce parfum comme d'une « perte ». Mais depuis lors et jusqu'à aujourd'hui, où que ce soit que l'évangile de la grâce de Dieu est prêché, on parle de cette action pleine de dévouement de Marie, en mémoire d'elle.

C'est une bonne chose que de donner aux pauvres. Oserions-nous cependant penser qu'il est plus important de donner aux pauvres que d'apporter au Seigneur Jésus l'adoration de nos cœurs ? Il n'y a pas d'image plus frappante de la vraie adoration que cet acte de Marie. Nous ne l'entendons pas même prononcer un seul mot, car le culte est simplement l'adoration venant du cœur. Ceci est même plus important que des louanges ou des actions de grâces à haute voix, qui sont cependant d'une grande valeur (en particulier dans les réunions des enfants de Dieu), comme cela est indiqué en Hébreux 13:15 : « Offrons donc … sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui bénissent son nom ». Comme cela est bon, si nos louanges et nos actions de grâces sont l'expression sincère de l'adoration de nos cœurs. Dans les réunions d'assemblée, les frères peuvent, avec joie, les exprimer à haute voix, tandis que les sœurs peuvent rendre culte avec autant de cœur, mais dans une adoration silencieuse.



23 - Marc 14:22-24

Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris un pain et ayant béni, le rompit et le leur donna, et dit : Prenez : ceci est mon corps. Et ayant pris la coupe et ayant rendu grâces, il la leur donna ; et ils en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs.

2 novembre 2008

Matthieu, Marc et Luc parlent tous les trois de cette occasion mémorable où le Seigneur Jésus prenait soin avec tendresse de ce qui concernait ses disciples, alors qu'Il était sur le point de quitter ce monde en passant par la croix. Bien qu'ils aient peu compris Ses paroles, il est évident que quand Il leur dit : « Ceci est mon corps », Il sous-entendait simplement que le pain était un symbole ; et de la même manière, quand Il leur dit : « Ceci est mon sang ». Mais Il indiquait clairement que Son sang serait séparé de Son corps, ce qui eut lieu quand Il mourut sur la croix.

Marc est très bref dans son compte-rendu de cet événement important, comme il l'est souvent dans tout son évangile. Luc 22:19-20 et 1 Corinthiens 11:23-26 ajoutent que cela était destiné à être un mémorial en souvenir du Seigneur Jésus. Depuis le tout début de l'histoire de l'Église sur la terre, la fraction du pain (la Cène) a été au premier plan des choses observées par les croyants (Actes 2:46). Il semble qu'au début, on l'ait prise plus d'une fois par semaine, mais le passage d'Actes 20:7 indique qu'à ce moment-là, on se réunissait une fois par semaine — le dimanche, premier jour de la semaine — pour prendre la Cène.

La Cène, telle qu'elle est présentée dans l'Écriture, est une occasion très simple, qui ne s'accompagne pas du formalisme que les hommes ont introduit ensuite pour la rendre plus attractive pour les gens en général. Elle est destinée à ceux qui, avec une foi humble et un amour sincère pour le Seigneur Jésus, ont le désir de Lui rendre simplement l'honneur et l'adoration dont Il est infiniment digne.

La Cène ne sera observée que jusqu'au retour du Seigneur Jésus, car alors « nous le verrons comme Il est » (1 Jean 3:2), et la joie inexprimable de Sa présence remplacera la joie de nous souvenir de Lui régulièrement en Son absence.



24 - Marc 14:41-42

Et il vient pour la troisième fois et leur dit : Dormez dorénavant et reposez-vous ; il suffit, l'heure est venue ; voici, le fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs. Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s'est approché.

7 mars 1993

Le Seigneur Jésus, sachant que l'heure de la souffrance la plus terrible que l’histoire n’ait jamais connue était imminente, et que c'était Lui-même qui la vivrait seul, fit appel à la sympathie de ses disciples pour qu'ils veillent avec Lui lorsqu'Il anticipait les angoisses de ces heures d'une importance infinie. Les trois plus proches parmi Ses disciples furent choisis pour veiller et prier avec Lui. Il savait que, lorsqu'Il serait sur la croix, il n'aurait aucun consolateur, mais même ici, en Gethsémané, les disciples lui firent défaut. Au plus fort de l'angoisse, Il priait son Père qu'Il permette que cette coupe passe loin de Lui, mais en ajoutant : « Toutefois, non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi ! ». Luc nous dit aussi qu’ « un ange Lui apparut du ciel, le fortifiant » (Luc 22:43). Il retourna deux fois vers les disciples, qu'Il trouva endormis, et Il les réveilla, mais la troisième fois, ils dormaient de nouveau. Devait-Il aller à la croix sans que ses disciples prient pour Lui ?

Dieu soit béni de ce que, malgré cela, le Seigneur ne pouvait pas faillir. Ses prières avaient toute leur valeur, même quand celles de ses disciples manquaient. Il ne comptait pas sur elles, et Il leur dit qu'ils pouvaient maintenant dormir et se reposer. Comment cela ? — Parce qu'ils pouvaient compter absolument sur Sa fidélité et sur Son œuvre, bien qu'ils aient failli. Le temps pour intercéder était passé. Dans un sens moral, Il avait déjà remporté la victoire, et les disciples pouvaient se reposer dans cette confiance. Le Seigneur serait livré dans les mains des pécheurs, pour supporter tout ce que l'Écriture avait annoncé qu'ils lui infligeraient, et pour traverser l'agonie bien plus grande d'être abandonné de Dieu pour nos péchés.



25 - Marc 15:14

Et Pilate leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s’écrièrent encore plus fort : Crucifie-le !

17 juillet 1989

La tentative de Pilate, de raisonner avec la foule déraisonnable, n'a aucun effet. Ils ignorent sa question judicieuse et exigent avec encore plus de véhémence que le Seigneur soit crucifié. Où était la bonne tenue convenant à une salle de justice ? Qu’en était-il de l'autorité du juge sur sa propre cour ? N’aurait-il pas dû faire taire la foule des gens et leur dire que les exigences d’une justice honnête devaient être honorées ?

Mais ses hésitations l’avaient laissé sans force pour résister à la méchanceté vicieuse de ces hommes incrédules : son désir d’avoir l’approbation des hommes le poussa à relâcher Barabbas et à faire fouetter le Seigneur Jésus et à L’abandonner, pour qu'Il soit crucifié. Ainsi, ce représentant du gouvernement romain — autorité qui se vantait hautement de sa justice — se rendait coupable de la plus honteuse injustice que le monde ait jamais vue.

Avant de crucifier le Seigneur Jésus, les soldats romains ajoutent encore leurs insultes vicieuses. Il n'était pas fait ainsi aux criminels, mais ce récit met au jour la haine cruelle de l'homme envers son Créateur. La vérité et la bonté parfaites du Seigneur Jésus paraissent être la raison même de leur violence, de leur mépris et de leurs moqueries haineuses. Ils trouvent un vêtement de pourpre dont ils Le revêtent, pour afficher qu'ils se moquent de Lui en tant que Roi d'Israël, et lui appliquent une couronne d’épines sur la tête. Ajoutant encore à ces actes indignes, ils Le frappent à la tête avec un roseau, dans le but évident d’appuyer encore plus les épines dans Sa chair. Ils Lui crachent dessus, et en même temps, pour s'en moquer, se prosternent devant Lui.

Le croyant peut sans peine se représenter dans son cœur le calme et la dignité avec lesquels le Seigneur de gloire supporta tout cela. Il remportait un merveilleux triomphe moral, tandis que Ses ennemis se rendaient peu compte quelle immense défaite était la leur quand leur méchanceté atteignait une telle profondeur.



26 - Marc 15:33-34 (1)

Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? Ce qui, interprété, est : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?

9 novembre 2008

Pendant toute la nuit, le Seigneur avait été l'objet de la persécution cruelle des principaux sacrificateurs de la nation juive. Il supporta avec calme et force morale leurs fausses accusations, leurs sarcasmes et leurs ricanements, et les mauvais traitements physiques, ce qui ne fit qu'accroître la colère de ses ennemis. Puis, au matin, ils amenèrent le Seigneur, lié, à Pilate, le gouverneur romain, exigeant qu'Il soit crucifié. Pilate leur demanda plus d'une fois quel motif d'accusation ils pouvaient apporter contre Lui, et affirma qu'ils n'avaient pas de plainte précise qui puisse justifier la peine de mort envers le Seigneur.

Pour Pilate, il était tout à fait clair que cette plainte devait être repoussée. Sa femme, également, lui envoya dire qu'elle avait beaucoup souffert dans un songe au sujet de Christ, et insista pour que Pilate n'ait rien à faire avec ce cas (Matthieu 27:19). Mais Pilate voulait se concilier le peuple (objectif tout à fait faux pour un juge) ; il alla jusqu'à faire fouetter Jésus, pensant évidemment que s'il humiliait le Seigneur de cette manière, le peuple pourrait changer d'avis quant à la crucifixion. Et ainsi ce juge ajouta une autre injustice à son crime, de condamner à mort par crucifixion un Homme qui n'avait commis aucune faute — qui était plus qu'un homme, qui était le Fils éternel de Dieu, pur et sans tache.

Mais même après que la sentence de mort ait été rendue envers le Seigneur, les soldats continuèrent à Le maltraiter physiquement, et en crachant sur Lui et en se moquant de Lui sans retenue.

Mais toutes les souffrances que le Seigneur endura des mains et des langues de ces méchants hommes ne pouvaient pas être comparées à l'horreur infinie d'être abandonné par Dieu, et de souffrir, par la main de Dieu en justice, le jugement que nos nombreux péchés avaient mérité. Quelle est merveilleuse, la grâce de Son cœur plein d'amour !



27 - Marc 15:33-34 (2)

Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? Ce qui, interprété, est : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?

14 septembre 2014 et 24 janvier 1988

Tout au long de la nuit, notre Seigneur bien-aimé avait enduré les injures vicieuses des chefs religieux qui avaient auparavant conspiré pour le mettre à mort. Il s'ajouta à cela l'épreuve d'un second jugement de facétie devant un juge romain qui proclama son innocence, et cependant Le fit fouetter, et prononça finalement la sentence injuste de la crucifixion. Les soldats romains ajoutèrent alors leurs insultes haineuses de crachats, de moqueries et de blessures physiques, avant de clouer le Seigneur sur la croix. La haine scandaleuse des Juifs et des Gentils — que ce soit les autorités séculaires, les autorités religieuses, le bas peuple, et même les criminels condamnés avec le Seigneur — ne cessa pas de s'afficher par des moqueries méprisantes, même lorsqu'Il fut élevé sur la croix, souffrant avec une patience admirable. Qu'elle est éclatante, bien qu'infiniment triste, cette démonstration de la haine invétérée du cœur naturel de l'homme contre Dieu !

Et combien sont merveilleuses au-delà de toute expression la grâce et la patience, dans l'humilité, de l'Homme de douleurs. Personne ne pouvait comprendre la dignité calme et paisible avec laquelle Il supporta l'injustice des insultes et des injures des hommes. Mais si profondément qu'Il ait ressenti ces choses, elles n'étaient rien, comparées à l'angoisse des souffrances endurées pendant les trois heures de ténèbres de la sixième heure (midi) à la neuvième heure. Comme ce cri de l'abandon doit toucher jusqu'à son tréfonds le cœur de tout croyant ! Il est, en fait, destiné à être entendu de l'univers entier, afin que les hommes prennent conscience que le Seigneur de gloire sans péché a dû supporter Lui-même la malédiction du terrible jugement de Dieu afin de faire propitiation pour la culpabilité de nos péchés. Il a accompli cela dans son amour sans égal et merveilleux. Quel spectacle propre à susciter dans nos cœurs la reconnaissance et l'adoration !



28 - Marc 15:34 (3)

Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui, interprété, est : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?

5 avril 1987 et 18 avril 2014

Ceci est le cri le plus impressionnant, le plus terrible, le plus étonnant, qui n’ait jamais été poussé dans toute l'histoire de l'univers. Ce n'est pas le cri de quelqu'un qui est puni pour quelque crime qu'il aurait commis, ni le cri de quelqu'un qui considère qu'il souffre injustement. Bien plutôt, Celui qui est là est, non seulement absolument sans péché, n'ayant jamais manqué de la moindre façon en quelque détail que ce soit, mais Il est le Fils unique de Dieu, venu en grâce, avec un corps d'Homme, dans Sa propre création — Celui qui, par pure grâce, a été manifesté par des œuvres d'une puissance et d'une bonté merveilleuses envers les hommes.

Dans le calme et la dignité, souffrant en silence, Il a fait face à l'animosité vicieuse et à la persécution cruelle des chefs pécheurs de sa propre nation (Israël) et des Gentils (les non-Juifs). On Lui a craché dessus, on L'a couronné d'épines, on L'a battu d'un fouet aux pointes de métal, on Lui a fait supporter toutes sortes de traitements indignes. On L'a fait sortir dehors et on L'a cloué sur une croix, on L'a élevé entre le ciel et la terre, et là encore Ses propres créatures se sont moqué de Lui.

Mais qu'un tel Homme soit abandonné de Dieu — et cela au moment où il aurait semblé que Dieu était Sa sure ressource pour l'aider ! Lui qui était accoutumé à avoir l'approbation continuelle de Dieu en toutes choses, est maintenant complètement abandonné. « Pourquoi ? » demande-t-Il. Ne le savait-Il pas ? — Oui, Il le savait bien, mais ce cri est destiné à éveiller en nous une question, un profond intérêt. Quel moment dans l'histoire, quand ce Sauveur glorieux et sans péché a pris volontairement sur Lui la responsabilité du péché de l'homme, et pour cette raison, a souffert le jugement de Dieu, sans atténuation ni soulagement, étant seul, dans de profondes ténèbres, abandonné et dans une agonie dépassant toute conception humaine. Cela seul pouvait régler la question terrible de l'affront du péché contre Dieu, et ôter la culpabilité de dessus tout pécheur qui met sa confiance dans le Seigneur Jésus. Amour merveilleux, qui réclame notre reconnaissance et notre adoration éternelles.



29 - Marc 15:33-34 ; 37-38

Et quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? Ce qui, interprété, est : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?

Et Jésus, ayant jeté un grand cri, expira. Et le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.

16 novembre 2008

Il n'y a jamais eu dans le passé, et il n'y aura jamais — il ne pourra jamais y avoir — un fait comme celui-ci : Le Seigneur de gloire crucifié ! Le Prince de la vie, saignant et mourant ! Objet de la persécution haineuse des hommes qu'Il avait Lui-même créés, Il fut condamné par un juge qui savait qu'Il n'avait commis aucune faute, Il fut emmené dehors par de méchantes mains, Il fut cloué sur la croix, où Il fut l'objet des sarcasmes et des moqueries de ces persécuteurs cruels !

Ensuite, à la sixième heure (midi), Dieu envoya des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure (3 heures après-midi). Personne ne pouvait alors voir le Christ béni de Dieu alors qu'Il souffrait bien plus profondément que nous ne pourrons jamais le comprendre — non plus des souffrances de la part de la cruauté de l'homme, mais les souffrances de l'agonie inexprimable d'être abandonné de Dieu. Dieu L'a abandonné parce qu'Il portait volontairement le jugement dû à nos péchés, — une agonie qui dépasse notre capacité de compréhension

Est-ce qu'ils n'ont pas été impressionnés par le fait que, à la fin de ces trois heures, le Seigneur a crié d'une voix forte ? Puis encore, quand ensuite Il a dit : « C'est accompli », et qu'Il a remis Son esprit ? Car on sait que la crucifixion épuise tellement la victime que personne ne pourrait crier d'une voix forte, de sorte qu'il fut prouvé qu'Il était plus que simplement un homme ! Il n'est pas mort non plus par épuisement. Il a mis sa vie. Sauveur et Seigneur merveilleux !

Et plus que cela : à ce moment-là, « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas ». Dieu est intervenu, pour montrer que le sacrifice de son Fils bien-aimé ouvre la voie aux croyants pour entrer dans Sa présence !