Quelques pensées sur le livre de Daniel

Leslie M. Grant

Calendrier « The Lord is near » 2006



1 - Daniel 1:8

Et Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait point par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait ; et il demanda au prince des eunuques de lui permettre de ne pas se souiller.

7 octobre 2006

Daniel, ainsi qu’un grand nombre d’autres Israélites, avait été emmené captif par les Babyloniens, et le roi de Babylone désirait que des jeunes hommes soient choisis parmi eux, qui puissent rendre un service spécial à la cause de la suprématie de son royaume. Le roi savait, évidemment, que les ressortissants de la nation juive étaient spécialement doués quant à la connaissance et à l’habileté, parce qu’ils étaient le peuple choisi de Dieu.

Quatre jeunes gens (dont Daniel) furent nommés en particulier, parmi ces captifs, et on institua, à tous ceux qui furent choisis, le meilleur traitement possible, y compris la nourriture et la boisson, qui devaient être les mêmes que celles du menu royal.

Daniel savait que cette nourriture était habituellement offerte à des idoles avant d’être mangée. Depuis le début, il décida dans son cœur qu’il ne se polluerait pas avec de tels mets. Remarquons qu’il avait pris cette décision avant même de demander au prince des eunuques la permission d’agir selon sa conscience. Mais ensuite, il ne déclara pas qu’il refuserait la nourriture du roi mais, avec une réelle humilité, demanda plutôt la permission d’avoir des légumes à manger et de l’eau à boire. Le prince répondit avec respect qu’il serait en danger d’encourir le déplaisir du roi en agissant ainsi. Mais Daniel eut la sagesse de demander que lui et ses amis soient mis à l’épreuve pendant dix jours, puis qu’on en contrôle le résultat.

Évidemment, Dieu avait la haute main en cela, et il donna aux jeunes gens une connaissance et un discernement évidents, de sorte que leur requête leur fut accordée.

Qu’il est bienfaisant d’observer, dans cette histoire, à la fois la fermeté dans la décision d’obéir à Dieu, et la sagesse de la foi qui discernait comment gagner la considération de ceux qui les tenaient en esclavage.



2 - Daniel 3:19,20

Alors Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et l’apparence de son visage fut changée envers Shadrac, Méshac et Abed-Négo. Il prit la parole et commanda de chauffer la fournaise sept fois plus qu’on était accoutumé de la chauffer ; et il commanda aux hommes les plus vaillants de son armée, de lier Shadrac, Méshac et Abed-Négo, et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.

14 octobre 2006

Qu’il était totalement aveuglé, ce grand roi, sous cette influence satanique qui le poussait à exiger de tous ses sujets l’adoration envers lui-même ! Lorsque les trois jeunes Israélites refusèrent de lui rendre cet honneur, ce pauvre homme insensé perdit son sang-froid, et du même coup sa capacité de raisonner correctement ; Car il commanda d’accroître de sept fois la chaleur de la fournaise. Ne se rendait-il pas compte que, normalement, cela raccourcirait les souffrances des victimes avant qu’ils meurent ? Une chaleur moindre serait beaucoup plus douloureuse à supporter, provoquant une épreuve plus longue. De plus, le roi se fit du tort à lui-même en ordonnant à ses meilleurs guerriers de jeter ces trois victimes dans la fournaise. Car ces hommes forts furent tués par la chaleur en exécutant cet ordre. Ainsi, la colère du roi est allée à l’encontre de ses propres desseins.

Mais Dieu intervint, en changeant complètement la situation, et le roi fut effaré de voir ces trois hommes vivants, n’étant plus liés, mais marchant dans la fournaise, et n quatrième homme avec eux, « semblable à un fils de Dieu ». Le roi les appela à sortir de la fournaise, ce que firent les trois jeunes hommes, mais il n’est rien dit de plus du quatrième. Le roi et ses nobles les examinèrent tous les trois, mais ne trouvèrent aucun indice de dommage fait sur eux par le feu, pas même des cheveux brûlés ni l’odeur du feu sur eux.

Le roi prit conscience que le Dieu de Shadrac, Méshac et Abed-Négo censurait sa folie d’avoir exigé l’adoration pour lui-même, et il promulgua un décret stipulant que quiconque parlerait contre le Dieu des cieux serait mis en pièces, et sa maison réduite en un tas d’immondices. Toutefois, nous ne voyons pas à ce moment-là que le roi ait montré les signes d’une vraie repentance.



3 - Daniel 4:34, 35

Et à la fin de ces jours, moi, Nebucadnetsar, j’élevai mes yeux vers les cieux, et mon intelligence me revint, et je bénis le Très-Haut, et je louai et je magnifiai celui qui vit éternellement, duquel la domination est une domination éternelle, et dont le royaume est de génération en génération ; et tous les habitants de la terre sont réputés comme néant, et il agit selon son bon plaisir dans l’armée des cieux et parmi les habitants de la terre ; et il n’y a personne qui puisse arrêter sa main et lui dire : Que fais-tu ?

21 octobre 2006

Nebucadnetsar avait été tellement impressionné par l’intervention de Dieu dans le cas de Shadrac, Méshac et Abed-Nego, qu’il avait instauré un décret concernant ce que ses sujets ne devaient pas faire. Cependant son cœur n’avait pas du tout été changé par cette expérience. Maintenant, un songe, qui lui avait été envoyé par Dieu, et interprété par Daniel, l’avertissait que lui, le roi, serait chassé de chez lui, et vivrait comme une bête dans les prés pendant sept ans, jusqu’à ce qu’il ait reconnu que « le Très-Haut domine sur le royaume des hommes et qu’il le donne à qui il veut ».

Un an plus tard, comme Nebucadnetsar se promenait sur son palais, il exprima ces paroles orgueilleuses : N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie pour être la maison de mon royaume, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? Dieu lui répondit immédiatement qu’il serait chassé par les hommes et qu’il ferait l’expérience dont Daniel l’avait averti, de vivre comme une bête pendant sept ans. A l’instant même, il vécut l’expérience de la honte d’être chassé du milieu des hommes, et pendant sept ans vécut comme une bête dans les champs. Quelle terrible humiliation pour ce monarque absolu !

Les résultats furent merveilleux. Après sept ans, il leva les yeux au ciel. Reconnaissant que Dieu était au-dessus de lui, il fut transformé en un nouvel homme, un adorateur du Dieu vivant. C’était là une vraie repentance. Il fut rétabli à sa position précédente de roi, et plus que cela, il sera dans un jour futur, « pour toujours avec le Seigneur ». Quelle merveilleuse œuvre de la grâce !



4 - Daniel 5:17, 25, 28

Alors Daniel répondit et dit devant le roi : Que tes présents te demeurent, et donne tes récompenses à un autre. Toutefois je lirai l’écriture au roi, et je lui en ferai connaître l’interprétation… Et voici l’écriture qui a été tracée : MENE, MENE, THEKEL, UPHARSIN !

Voici l’interprétation des paroles : MENE : Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin. THEKEL : Tu as été pesé à la balance, et tu as été trouvé manquant de poids. PERES : Ton royaume est divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses.

28 octobre 2006

Belshatsar était le petit-fils de Nebucadnetsar. Il savait que ce dernier avait été si profondément humilié par l’expérience qu’il avait faite, d’être réduit au niveau d’une bête, qu’elle l’avait amené à se confier dans le Dieu vivant et à le servir. Cependant il n’en était pas de même de Belshatsar. Quand il fut haut placé, il fit un grand festin et employa les coupes qui avaient été prises du temple de Dieu pour boire de la liqueur, et « ils louèrent les dieux d’or et d’argent, d’airain, de fer, de bois, et de pierre ». En faisant cela il insultait le grand Dieu des cieux et de la terre, au lieu de le louer comme avait fait son grand-père.

Dieu intervint alors en se servant des doigts d’une main d’homme pour écrire un message solennel sur le mur du palais royal. Quatre mots seulement furent écrits, mais qui effrayèrent le roi impie. Il exigea des Chaldéens et des astrologues qu’ils interprètent le message, mais ils ne le purent pas. Finalement, la reine (ou la reine-mère) lui parla de Daniel, qui avait autrefois interprété les songes de Nebucadnetsar.

Quand Belshatsar fit venir Daniel, il lui promit de grands honneurs s’il pouvait interpréter les mots écrits. Daniel ne voulait pas de tels honneurs, toutefois il interpréta ces mots, comme on le voit dans le passage ci-dessus. Le message de Dieu aurait certainement dû humilier profondément Belshatsar, mais au lieu de cela il commanda seulement que Daniel soit couvert d’honneurs — des honneurs qui ne dureraient pas au-delà de cette même nuit ! Car, comme nous le lisons, « en cette nuit-là, Belshatsar, roi des Chaldéens, fut tué » (verset 30). Il avait été averti, mais il n’y avait pas eu repentance !



5 - Daniel 6:10

Or Daniel, quand il sut que l’écrit était signé, entra dans sa maison ; et, ses fenêtres étant ouvertes dans sa chambre haute, du côté de Jérusalem ; il s’agenouillait sur ses genoux trois fois le jour, et priait, et rendait grâce devant son Dieu, comme il avait fait auparavant.

2 novembre 2006

À cause des grandes qualités de caractère de Daniel, le roi Darius le Mède l’avait placé à une position si élevée que les autres hommes haut placés en étaient jaloux, et firent un complot contre lui. Ils se rendaient compte que leur seul espoir de réussir, c’était d’attaquer Daniel au sujet de sa foi dans le Dieu vivant. En conséquence, ils ourdirent un plan pour que Darius signe un décret stipulant que quiconque, pendant les trente jours suivants, adresserait une requête à un dieu ou un homme quelconque, excepté Darius, serait jeté dans la fosse aux lions. Ils dirent au roi que tous les présidents et les princes du royaume étaient d’accord avec eux. Le roi ne demanda pas si Daniel faisait partie de ceux-là, mais il signa le décret.

Lorsque Daniel entendit cela. Non, il ne fit appel qu’à Dieu. Il continua, comme il l’avait toujours fait, de prier à genoux trois fois par jour. Il laissa sans crainte ses fenêtres ouvertes comme à l’habitude. Les hommes savaient qu’il priait Dieu, et ils vinrent en foule pour l’observer, afin de le rapporter à Darius. Darius comprit qu’il avait été trompé et il fut profondément affligé, espérant trouver un moyen de sauver Daniel. Les accusateurs rappelèrent au roi qu’une loi des Mèdes et des Perses, une fois signée, ne pouvait être abrogée. Avant que Daniel soit jeté dans la fosse, Darius lui dit que Dieu le délivrerait. Le roi passa cette nuit-là à jeûner et ne put trouver le sommeil, mais au matin il découvrit que ses paroles s’étaient réalisées : Daniel était encore en vie, et il sortit de la fosse, absolument sain et sauf.

Le roi donna alors un autre ordre : jeter les accusateurs de Daniel, avec leurs familles, dans la fosse ; et comme ils n’avaient pas d’autre dieu que Darius, les lions les tuèrent immédiatement. Quel tableau, qui illustre le sort de tous ceux qui défient le Dieu vivant ! Leur fin est la destruction.



6 - Daniel 9:8, 9

Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos princes, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Au Seigneur notre Dieu, sont les compassions et les pardons, car nous nous sommes rebellés contre lui.

3. 11. 2006

Au chapitre 10, l’Éternel s’adresse à Daniel en l’appelant « homme bien-aimé » (verset 11), mais ceci, non pas parce que Daniel était sans reproche, mais pace qu’il avait confessé son propre état de péché devant l’Éternel aussi bien que le péché de tout Israël, comme il l’avait fait au chapitre 9. Quel contraste avec la pensée de blâmer les autres pour la condition de cette nation coupable ! Daniel avait de bonnes raisons de dire dans sa prière : « À nous la confusion de face ». Car Israël était le peuple choisi de Dieu, et lui, Daniel, faisait partie d’Israël. Il aimait sa nation, et puisqu’eux ne voulaient pas confesser leur culpabilité devant Dieu, il voulait, par pure grâce, la confesser pour eux. C’est le même principe qu’on voit à propos des sacrificateurs d’Israël à qui il était enjoint de manger le sacrifice pour le péché (Lévitique 6:25, 26).

Cependant, ce qui est encore plus merveilleux c’est que, selon le même principe, le Seigneur Jésus a été poussé, dans son cœur, à dire « Ô Dieu ! tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont pas cachées » (Psaume 69:5). Lui-même n’avait assurément jamais été touché par la folie, et n’avait jamais péché en aucune manière, mais il confessait les péchés d’Israël comme s’ils étaient les siens, et cela par grâce, quelle merveille infinie ! Mais plus que cela encore, il a porté ces péchés sur la croix, prenant une place de substitut. Mais seul un Substitut absolument sans péché pouvait accomplir une telle œuvre. Daniel, lui, pouvait faire cette confession, mais ne pouvait aucunement porter ces péchés.

Lorsque nous considérons le Seigneur Jésus confessant nos péchés comme siens, et s’offrant en sacrifice pour nous, cela ne pousse-t-il pas le cœur du croyant à confesser la ruine profonde et les graves péchés du peuple de Dieu aujourd’hui, de toute l’Église, comme étant les nôtres ?

Car nous qui sommes sauvés faisons partie de la nombreuse compagnie que Dieu a choisie aujourd’hui, de sorte que, ayant de l’amour pour tous les croyants, nous devrions estimer leur désobéissance comme étant nôtre, la confesser à Dieu, et prier pour tous les enfants de Dieu.



7 - Daniel 10:19

Ne crains pas, homme bien-aimé, paix te soit ! sois fort, oui, sois fort ! Et comme il parlait avec moi, je pris des forces, et je dis : Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié.

12 novembre 2006

Daniel avait mené deuil pendant trois semaines, non pas à cause d’afflictions ou de chagrins personnels, mais à cause de la peine qu’il éprouvait de la faillite et de la désobéissance lamentables de sa nation, Israël. Dieu lui donna alors une vision de sa propre gloire dans la Personne de son Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus. Car « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Cette parole se trouve dans le Nouveau Testament, au moment où Christ est venu pour révéler parfaitement le Père. Cependant, il a été donné à Daniel un avant-goût précieux de cet événement à venir, lorsqu’il a vu « un homme vêtu de lin, ses reins étaient ceints d’or d’Uphaz ; et son corps était comme un chrysolithe, et son visage comme l’aspect de l’éclair, et ses yeux comme des flammes de feu, et ses bras et ses pieds comme l’apparence de l’airain poli, et la voix de ses paroles comme la voix d’une multitude » (versets 5, 6).

C’était une vision annonciatrice de la venue du Seigneur, non pas dans son humilité pleine de grâce, comme il est vu dans les évangiles, mais dans la majesté de sa gloire comme le juge suprême de tous. Cette vision est semblable à celle que voit l’apôtre Jean en Apocalypse 1:13, 16. Lorsque Jean contempla une telle vision, il tomba aux pieds du Seigneur, comme mort, et nous pouvons bien comprendre que Daniel, de même, ait été profondément troublé, au point de ne plus avoir de force ni même de souffle, en même temps que son aspect physique se détériorait.

Mais la grâce du Seigneur Jésus est aussi merveilleuse que sa puissance et sa majesté. Il s’adressa avec bonté à Daniel : « Ne crains pas, homme bien-aimé, paix te soit ! sois fort, oui, sois fort ! » (verset 19). De la même manière, si nous donnons au Seigneur Jésus la place qui lui revient, il nous bénira de toute sa tendresse, dans notre condition d’humble soumission. C’est donc, dans ce chapitre, la majesté du Seigneur et sa grâce immense qui brillent d’une façon merveilleuse.



8 - Daniel 12:3

Et les sages brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

20 novembre 2006

Quel magnifique encouragement cela a dû être pour le cœur de Daniel, dont les sentiments d’amour pour son peuple Israël sont clairement visibles et remarquables dans le live qui porte son nom. Proverbes 11:30 nous dit que « le sage gagne les âmes ». C’est une sagesse qui est bien au-dessus de celle des philosophes, car elle a des résultats éternels. Gagner des âmes requiert beaucoup plus que de la connaissance : cela demande de la sagesse pour user de la connaissance à propos. Cela peut exiger beaucoup de temps et de patience, pour gagner même une seule âme. Il est très important, non seulement de prêcher Christ, mais de vivre Christ, afin que les autres puissent voir que le Seigneur Jésus est pour nous plus important que quoi que ce soit d’autre.

De telles personnes brilleront « comme la splendeur de l’étendue », c’est-à-dire, du ciel, car elles n’ont pas leurs pensées dirigées vers les choses de la terre, mais sur « ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Si nous recherchons la possession des choses de la vie d’ici-bas, en vivant comme si la vie présente nous suffisait, les autres verront clairement que nos esprits ne sont pas occupés des choses célestes, et ils ne seront pas attirés au Sauveur par le moyen de notre témoignage.

Pour une mère chrétienne, il y a des occasions remarquables de gagner tous ses enfants pour le Seigneur, si elle leur montre constamment que ses pensées ne sont pas dirigées sur les choses terrestres, mais sur les choses d’en-Haut. Il est certain que les choses terrestres ont leur place, mais c’est seulement lorsqu’on donne vraiment au Seigneur Jésus la place d’honneur qu’on peut agir de façon correcte dans les choses terrestres, les problèmes de la vie quotidienne, les responsabilités familiales, le travail, etc. En effet, si dans toutes ces choses, nous mettons le Seigneur en premier, n’ayant pas honte de confesser son nom, et remplissant fidèlement toutes les responsabilités, cela sera un tel témoignage au Seigneur que d’autres seront amenés à se confier en lui. C’est ainsi qu’on peut gagner des âmes, plutôt qu’en faisant pression sur elles.



9 - Daniel 12:4

Et toi, Daniel, cache les paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là ; et la connaissance sera augmentée.

27 novembre 2006

Bien que Daniel ait été choisi par Dieu pour être un prophète relativement aux choses à venir, il y avait cependant une limite quant à ce qu’il avait à révéler, ou même à comprendre lui-même. Le livre de la prophétie devait être fermé jusqu’au temps de la fin.

À quel moment survient ce temps de la fin ? — Nous lisons en 1 Pierre 4:7 : « Mais la fin de toutes choses s’est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier ». Les choses qui ne pouvaient pas être révélées à l’époque où Daniel écrivait sont maintenant révélées aux croyants. Car le Fils de Dieu est déjà venu dans sa propre création, il a souffert et s’est donné en sacrifice pour la rémission de nos péchés. Il est remonté dans la gloire, mais a envoyé son Esprit, par lequel il révèle des choses que Daniel n’aurait jamais pu comprendre. Même la période actuelle de L’Église est liée à la fin de toutes choses. Dans d’autres époques, la vérité de l’Église n’aurait pas pu être révélée aux fils des hommes, mais elle nous est révélée maintenant par l’Esprit de Dieu (Éphésiens 3:3, 5). À cette vérité se lie celle-ci, à savoir que, jusqu’à l’enlèvement de l’Église, des croyants des nations sont joints aux croyants juifs pour former un seul corps.

Après l’enlèvement, mais encore pendant ce temps de la fin, des prophéties de l’Ancien Testament s’accompliront, avec beaucoup de détails qui ne nous sont pas donnés ici.

Nous comprenons bien la force de l’affirmation : « Plusieurs courront çà et là, et la connaissance sera augmentée », car nous voyons cela littéralement de nos jours. Y a-t-il jamais eu une époque comme celle-ci, où les moyens de transport font voyager des milliards de personnes à des milliers de kilomètres dans toutes les directions sur la planète ? La connaissance également augmente à un tel rythme que l’esprit humain en est renversé. Si la sagesse pouvait avancer à la même cadence, l’effet pourrait en être bénéfique, mais malheureusement toute la connaissance humaine ne mène qu’à la destruction !