J. N. Darby (ajouts bibliquest entre crochets)
Collected writings 21 p. 131
1 - [La fontaine d’eau vive : nouvelle naissance, et habitation de l’Esprit dans le croyant]
2 - [L’eau vive pour des non-Juifs]
3 - [Le Saint Esprit comme source de puissance]
4 - [Le Seigneur rejeté apporte la grâce aux misérables]
5 - [L’humilité du Seigneur inspire la confiance dans la grâce]
7 - [La soif d’eau vive devient un besoin continuel]
8 - [Avoir la fontaine d’eau vive en soi : la puissance de la vie divine qui descend dans le cœur]
10 - [Dans la relation avec Dieu comme des fils, l’Esprit donne des certitudes]
11 - [Les soupirs de la nouvelle vie remplacent la tristesse de la création souffrante]
Dans Jean 3, nous avons le pouvoir vivifiant de l’Esprit, le contraste entre l’ancienne et la nouvelle création. Ici, nous avons autre chose, l’habitation de l’Esprit dans le croyant. « L’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4:14).
Un homme doit être né de nouveau — être né d’eau et d’Esprit, s’il veut parler à Dieu. C’est ce qui doit être présenté au pécheur : « Il vous faut être né de nouveau » (3:7), tout en sachant que ce doit être l’œuvre de Dieu. Ce n’est pas dit dans un sens juridique : « Vous devez », etc., car nous savons qu’un homme ne peut pas l’accomplir de lui-même. Mais il y a une nécessité morale, car tant qu’il n’est pas né de nouveau, le pécheur ne peut avoir en lui un seul désir ou quoi que ce soit qui convienne à Dieu. C’est le préalable qui découle de ce que Dieu est et de ce que le pécheur est. Mais il n’y a pas une telle nécessité pour l’habitation de l’Esprit dans le croyant. Au lieu d’être une exigence, elle est l’expression d’une pure grâce ; elle n’est pas tant une nécessité pour l’homme que plutôt un don de Dieu.
C’est pourquoi non seulement les Juifs, mais aussi les Gentils peuvent l’avoir. « Si tu (toi la pauvre Samaritaine) connaissais le don de Dieu », etc. Pour le Juif aussi, il fallait « être né de nouveau », et c’est ce qu’enseigne le ch. 3. Au ch. 4, c’est d’un don pur qu’Il parle, et Il veut montrer que le pire des Gentils peut l’avoir, aussi bien qu’un Israélite.
Le Saint Esprit qui est donné apporte une puissance, ainsi qu’une
nouvelle nature. Cette nouvelle nature a certaines caractéristiques — amour,
sainteté, etc. « Celui qui est né de Dieu ne pèche pas », mais il y a autre chose
— la puissance
, et sans elle, le désir même de sainteté entraîne la
détresse de l’âme et le sentiment de condamnation, et il n’y a ni paix, ni
joie, ni liberté, ni conscience de la relation, toutes choses qui sont fondées
sur l’habitation de l’Esprit de Dieu. Le Saint Esprit produit ces effets dans l’âme
où Il habite, en produisant en nous ce qui est comme Dieu. Nous voyons ainsi la
différence entre le Saint Esprit qui vivifie, ou donne une nouvelle nature, et
le Saint Esprit qui habite en nous et nous donne de la puissance.
La femme vient puiser ; le Seigneur lui demande à boire. Elle est surprise qu’Il lui demande de l’eau. Auparavant, nous L’avons vu parler à un Juif, à un Pharisien, à un Rabin honoré ; mais ici, c’est à une Samaritaine méprisée. Elle s’étonne qu’Il ait franchi toutes les limites et qu’Il soit venu lui parler en toute liberté ; mais ici, le don de la grâce s’adresse à elle aussi bien qu’aux Juifs. Passant outre les détails très intéressants de sa conversion, nous remarquons l’humilité de Jésus dans Ses actes envers elle. Sa position ici est fondée sur le fait qu’Il est déjà entièrement rejeté comme venant sur la voie de la promesse. Il est en route, en tant que rejeté, vers la Galilée, le lieu où Dieu visite Son résidu. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ». Il a quitté la Judée, et Dieu Le conduit à travers cette misérable race apostate — ce qui est une image du Seigneur agissant maintenant en grâce souveraine, rassemblant les Gentils, avant qu’Il vienne au résidu.
Ce qui saisit le pécheur, c’est la grâce souveraine. Il est rejeté par l’homme, et l’homme est rejeté par Dieu. Il y a un rejet mutuel et complet. La promesse a disparu, parce que Christ qui venait avec les promesses, a été rejeté. « Mon âme fut ennuyée d’eux, et leur âme se dégoûta de moi » (Zach. 11:8). Il s’agit maintenant d’un Christ humilié et rejeté, accordé en tant que don souverain de Dieu. « Si tu connaissais le don » (4:10), etc. Dieu donnait librement, et Celui qui donnait était là. Celui qui pouvait créer d’autres cieux et une autre terre, s’Il le voulait, venait Lui demander à boire ! Quelle confiance en Sa grâce cela inspire-t-il ! Il ne s’attend pas à ce qu’elle Lui demande quelque chose avant qu’Il ne lui ait demandé quelque chose. Notre orgueil voudrait dire : « Si j’accepte les faveurs de Dieu, Il acceptera les miennes ». Ici, c’est Dieu Lui-même qui vient et qui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu », etc. Il voulait être dépendant pour boire du torrent dans le chemin (Ps. 110:7). Telle est la position qu’Il a prise. Lorsqu’il a pu se mettre dans une position telle qu’Il lui a demandé une faveur, toutes les vannes de sa confiance se sont ouvertes. « Il fallait qu’Il passe par la Samarie » (4:4). Le chemin y menait. C’est la route sur laquelle Son amour L’a placé en venant ici-bas.
Rien n’est si difficile à comprendre pour nos cœurs vils que la grâce ; mais rien n’est si simple dans la présence de Dieu. Si vous connaissiez la Personne de Celui qui vous demande, vous croiriez à la perfection de la grâce qui descend jusqu’à la misère de l’homme pour l’accorder. Il ne s’agit pas de savoir comment vous devez être ceci ou cela, mais voici Dieu qui descend vers vous.
Le Seigneur est parfaitement à l’aise avec la femme, bien qu’elle ait jusqu’ici marché dans le péché ; c’est une Samaritaine, et pourtant Dieu converse avec elle ! La révélation de Dieu de cette manière donne la conscience que nous pouvons obtenir ce qu’Il a à donner. Dès qu’une âme comprend ce qu’il y a en Christ, elle a la bénédiction. « Monsieur, donnez-moi cette eau » (4:15), etc.
Verset 16. Une pensée s’ajoute maintenant. Les péchés doivent être dévoilés. Il n’y a pas d’intelligence de ce qu’Il a à donner tant que la conscience n’est pas atteinte et qu’elle n’a pas eu la conviction de péché. Si les choses de Dieu pouvaient être reçues par l’intelligence naturelle, l’homme serait en quelque sorte au niveau de Dieu. Il est clair que l’homme n’est pas dans cette position vis-à-vis de Dieu. Mais lorsque la conscience est ouverte, elle apporte le sens du besoin. Le pécheur ne voit alors rien d’autre que le péché, et rien d’autre que la grâce de Dieu ne peut y répondre. Un homme n’obtient jamais d’intelligence spirituelle tant que Dieu n’a pas agi sur sa conscience. Tant que la chair n’est pas jugée dans une mesure, le chrétien est dans l’incapacité de comprendre Dieu.
Lorsque je connais la personne du Seigneur Jésus Christ, je sais que j’ai tout ce dont je peux avoir besoin, parce que tout est en Lui — l’amour, la puissance, la sainteté sont en Lui. « Celui qui boit de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif ». Un pécheur manifesté tel, est dans une situation différente de celle où il possède le puits ; et pourtant le fait d’être manifesté était sur le chemin qui y mène. Pour amener la fontaine d’eau dans le cœur, il faut que Lui convainque de péché. La femme devait se tenir consciemment en présence de Dieu. Pensons-nous à cela, que nous sommes en présence de Dieu ? Si c’était le cas, nous ne pécherions jamais.
La femme suit le cours naturel de ses pensées en parlant de l’eau du puits (4:11, 12). Mais Christ dit : « L’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau », etc. Quand on utilise ce que le péché donne dans ce monde, c’est vite épuisé ; la force s’épuise à dépenser : la source tarit. Mais avec les choses spirituelles, c’est juste l’inverse. Plus je dépense, plus je reçois. « À celui qui a, il sera donné davantage ». Et cela ne laisse aucun désir pour quoi que ce soit d’autre — aucun désir avide de ce que je n’ai pas. « Il n’aura plus jamais soif » — aucune soif de quoi que ce soit d’autre, alors qu’il aura toujours plus le sentiment du besoin continuel d’eau vive. Je ne peux pas dire cela pratiquement de quelqu’un dont l’âme est avide de choses terrestres. Lorsque l’âme est recouverte d’une croûte dure, il y a besoin d’humiliation ; mais l’état naturel d’un chrétien est d’aller de l’avant et de recevoir davantage. Un chrétien enfoncé dans la chair a soif. Si l’on descendait au fond de son âme, on trouverait peut-être la fontaine ; mais il devrait y avoir dans son âme plutôt un sentiment de possession qu’un sentiment de besoin.
Voici maintenant le repos et la puissance. Non seulement nous avons la vie éternelle en Celui dont nous ne serons jamais séparés, mais l’homme a une fontaine d’eau en lui-même. « Ce sera en lui une fontaine d’eau », etc. C’est la puissance qui descend de Dieu — le ciel descend dans mon cœur. C’est la puissance de la vie divine qui me fait entrer en communion avec le Père et le Fils. Ce qui demeure en moi n’est rien moins que tout ce qui est en Dieu. J’ai obtenu quelque chose qui saisit cette vie — le don de Dieu. Remarquez, c’est ici la fontaine d’eau dans l’individu. Il y a une source éternelle dans mon âme. Il y a une puissance dans la personne qui l’associe avec tout ce qui est en Dieu ; l’homme boit dedans — le reçoit comme une personne assoiffée — et cela devient alors en lui une fontaine qui le rend participant de ce qui est en Dieu. Il entre en relation avec les choses de Dieu et s’en nourrit spirituellement.
Il ne s’agit pas d’un don extérieur, mais d’une puissance vivante dans l’âme, qui embrasse tout ce que le Père et le Fils ont, et qui a le caractère et l’empreinte, dans la personne, de la vie éternelle dont elle découle. Ces choses éternelles appartiennent à la personne qui en jouit ; l’eau « jaillit pour la vie éternelle ». Dans Romains 8, l’Esprit est présenté comme vie et puissance. De même que le souffle de vie a été donné au premier Adam, et il est devenu une âme vivante, de même nous avons « l’Esprit de vie dans le Christ Jésus » (Rom. 8:2). Suite à la vie, il y a aussi la puissance. C’est la conséquence de la sentence prononcée sur le péché dans sa nature entière — non pas sur les péchés seulement. Christ, sur la croix, a condamné le péché dans la chair. Dieu l’a traité et l’a jugé sur la personne de Christ. Ils sont distincts et connectés en un instant. Dès que je suis vivifié, je me demande comment je vais me débarrasser de ce sentiment de péché dans la chair. Il est déjà condamné : non seulement les péchés sont condamnés, mais le principe du péché l’est, racine et branche. « Ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; ceux qui sont selon l’Esprit aux choses de l’Esprit » (Rom. 8:5). Il n’y a pas seulement le désir, mais aussi la puissance, « afin que la juste exigence de la loi soit accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit » (Rom. 8:4). L’Esprit n’est pas seulement la source de la nature, mais la puissance qui met cette nouvelle nature en relation vivante avec son objet. Il n’y a pas seulement la chair d’un côté et la nouvelle nature de l’autre, mais j’ai le Saint Esprit dans la nouvelle nature. Dieu a condamné le péché dans la chair par la mort et la résurrection de Christ (Rom. 8:3). Il y a la révélation du Père et du Fils, reçue par l’âme dans laquelle le Saint Esprit habite. Le Saint Esprit agit maintenant en puissance sur la nouvelle nature, parce que Christ a réglé l’ancienne. Ce n’est pas comme l’Esprit donné à Balaam, mais cela montre comment le croyant reçoit l’Esprit après avoir été vivifié. « Non pas dans la chair, mais dans l’Esprit », ce qui me place sur le terrain de ce que Dieu est pour moi, et non pas de ce que je suis pour Dieu. Quant à notre position, la voici : le Père m’aime comme Il aime Jésus. Je ne possède pas d’autre vie que celle que l’Esprit donne, et parce que l’Esprit habite ainsi en moi comme le grand lien avec le Père et le Fils, il n’y a pas la moindre partie du croyant qui appartienne au péché ou au diable, mais nous appartenons à Dieu, esprit, âme et corps. « L’Esprit est vie à cause de la justice » (Rom. 8:10). De plus, Il « vivifiera nos corps mortels par Son Esprit qui habite en nous » (Rom. 8:11). Dans l’ensevelissement du chrétien, nous confions son corps, non pas à la terre, mais à Celui qui l’a racheté.
Verset 14. Il y a aussi la relation de « fils de Dieu ». Si je suis conduit par l’Esprit, je suis un fils, et j’ai « l’Esprit d’adoption ». Je suis entièrement associé à Christ ; je suis un enfant de Dieu et j’ai la conscience de l’Esprit d’adoption. « L’Esprit rend témoignage avec notre esprit », etc. Nous sommes placés là par la grâce souveraine. Ce n’est pas ce que nous en pensons, mais ce que nous sommes : des « fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus ». Le Saint Esprit ne peut pas nous amener à dire : « Je ne sais pas si je suis sauvé », « je doute », « j’espère être sauvé ». Le Saint Esprit l’introduit dans le cœur, et donne le sens béni de la relation.
Lorsque le souverain sacrificateur entrait dans la présence de Dieu, la lumière brillait sur tous les noms gravés sur le pectoral, etc. C’était une relation inférieure, mais il est vrai que le même plaisir que le Père trouve en Jésus, Il le trouve en nous. L’Esprit répand dans le cœur l’amour divin, tout comme une lampe répand sa lumière à l’endroit où elle se trouve. Ainsi, si le Saint Esprit habite vraiment dans mon cœur, l’amour de Dieu y est, car Dieu le Saint Esprit est là. Même si c’est mon cœur, c’est l’amour de Dieu qui est là. L’Esprit le répand en étant là, tout comme Christ, étant dans le cœur, y fait descendre Son propre amour.
Et encore, si l’Esprit demeure ainsi en nous, nous aurons conscience de soupirer (ou gémir) avec la création environnante (Rom. 8:22). Si nous marchons dans le monde avec l’amour de Christ remplissant notre cœur, il n’y a pas une seule chose qui ne puisse éveiller la tristesse — la tristesse non pas de l’irritabilité, mais de l’amour. Christ a toujours accompli l’œuvre de l’amour, mais avec quel sens de la manière dont la mort est venue ! Il était toujours dans la tristesse, parce qu’Il était tout amour.
Le Fils de l’homme a « connu la souffrance » — pas seulement le trouble, mais la souffrance. Cela allait jusqu’à Son cœur. Nous entendons Jésus frémir à la tombe de Lazare (Jean 11:33), alors qu’Il savait quelle délivrance Il pouvait apporter. Si nous avions été sur le point de le faire, nous y serions allés gaiement, parce que nous apportions de la consolation à la famille ; mais Jésus avait un tel sens des soupirs (gémissements) de la création que Lui-même « soupirait » (« gémissait »).
« L’Esprit intercède pour nous » (Rom. 8:26) en nous mettant en communion avec l’amour de Dieu. L’Esprit, en demeurant en moi, me fait réaliser l’amour au milieu de la douleur. Au lieu de l’égoïsme, il produit la prostration de l’esprit dans le sentiment de ce qui l’entoure. L’Esprit prend en charge la tristesse sous laquelle la nature s’enfonce, mais Il vient en aide à mes infirmités (Rom. 8:26) en me mettant en relation avec l’amour parfait de Dieu manifesté dans l’humiliation de Christ. Le Saint Esprit nous étant donné en Christ — Dieu étant descendu jusqu’à nous dans toutes nos nécessités, nous sommes ramenés au milieu de la tristesse et du péché dans le sentiment de ce en quoi les croyants soupirent (gémissent).
Cette femme au puits (Jean 4) était consciente de la création à laquelle elle appartenait. Elle n’avait aucune puissance pour vaincre le péché, et elle en était peut-être très fatiguée — elle venait puiser de l’eau à la pleine chaleur du jour, non pas à l’heure où les autres venaient, par honte. Elle ne savait pas pourquoi elle venait maintenant, et lorsqu’elle eut obtenu l’eau vive, elle retourna à la ville pour l’annoncer aux Samaritains. C’est ainsi que nous devons apporter l’amour qui nous a délivrés dans le monde dont nous avons été délivrés.
« L’Esprit vient en aide à nos infirmités » (Rom. 8:26). Nos intelligences ne se rendent pas pleinement compte de ce qui nous manque ; mais « l’Esprit lui-même », etc. — et « Celui qui sonde le cœur connaît la pensée de l’Esprit » (Rom. 8:27). Si Dieu sonde nos cœurs, qu’y voit-il ? Une quantité de péchés, certes, mais il y voit des désirs. « L’Esprit intercède selon Dieu » (Rom. 8:27), et cela de la part de pauvres créatures qui ne savent pas quoi demander (Rom. 8:26). L’usage que le Saint Esprit en fait est de reprendre tous les soupirs (gémissements). Chaque soupir (gémissement) que je pousse est le témoignage positif d’une bénédiction au milieu de la douleur, grâce à l’intercession de l’Esprit selon Dieu. Quelle fontaine d’eau ! Il ne s’agit pas de crier pour soi-même, mais de réaliser la bénédiction de la présence de Dieu au milieu d’un monde et dans un corps qui n’ont pas encore été libérés par Sa puissance, l’égoïsme ayant disparu, et un moyen ayant été ouvert, pendant que nous sommes dans le corps, d’être le vase de l’intercession de la création tout entière. Toutes nos propres souffrances sont perdues à la pensée qu’elles sont le chemin vers la gloire. Le cœur de Christ était ému lorsqu’Il voyait la douleur. Il ne veut pas que nous soyons froids et indifférents à la douleur, ni inversement qu’elle nous affecte égoïstement, mais que nous soyons pleins de tendresse et de compassion à l’égard de ceux qui souffrent. « Il nous a donné un modèle, afin que nous suivions ses traces » (1 Pierre 2:21).