John N. Darby (ajouts bibliquest entre crochets)
CW 12 p.145 = ME 1924 p. 325
1 - [Les trois cas de Matthieu 26]
2.1 - [Belle apparence mais conscience non touchée]
2.3 - [Une forme extérieure de christianisme sans la vie, mène à l’esclavage de Satan]
3 - [Pierre en contraste avec le Seigneur]
3.1 - [Jésus : l’Homme parfaitement obéissant et dépendant]
3.2 - [La mise à l’épreuve de la chair fait entrer en tentation si on n’a pas veillé et prié]
3.5 - D’où vient la différence entre le Seigneur et Pierre ?
3.5.1 - [La chair fait tout à l’envers, contrairement à la marche dans la communion du Père]
3.5.3 - [Prière d’anticipation, prière pour les autres]
4.2 - [Comment on apprend à connaître la chair]
4.3 - [Se préparer à traverser l’épreuve en veillant et priant]
4.4 - [Exercices d’âme inévitables quant au pourquoi des épreuves]
4.5 - [Acceptation de l’épreuve, même très forte, comme une occasion d’obéir. Résultat en joie]
Nous avons dans ce chapitre Jésus comme exemple
, les cas
de Pierre et de Judas comme avertissements
.
Judas nous fournit le tableau d’un simple professant ; Pierre, celui d’une âme criblée. Ces deux hommes et Jésus sont placés devant nous comme traversant l’épreuve et dans chacun d’eux, nous en voyons le résultat.
Il est bon de nous rappeler que Pierre n’avait pas, comme nous, le Saint Esprit lorsqu’il renia le Seigneur : cependant, même en possédant le Saint Esprit, nous pouvons recevoir instruction de la chair de Pierre. En effet, la chair et son manque absolu de valeur, n’est-elle pas parmi les dernières choses que nous apprenons à connaître ?
L’espérance de la gloire n’est une véritable jouissance que dans la mesure où la chair est mortifiée et nous est assujettie.
Arrêtons-nous d’abord sur l’apostasie de Judas. Aux yeux des
hommes, il avait toute l’apparence d’être semblable aux autres disciples ;
il avait été compagnon du Seigneur – il était d’entre ceux qui avaient été
envoyés pour prêcher l’Évangile et faire des miracles – mais sa conscience
n’avait jamais été en présence de Dieu
. Il pouvait avoir reçu la vérité par
l’intelligence
(et en réalité lorsque la conscience est touchée, l’intelligence
n’est pas si prompte à recevoir la vérité). De plus, Judas ne pouvait avoir
marché trois ans avec Jésus et avoir vu Sa grâce et Son amour, sans que ses affections
eussent été en jeu. Mais, par contre, sa conscience
n’avait jamais été
exercée.
Ce cas est fréquent. Un saint qui reçoit la vérité est souvent
lent à comprendre ; car il lui faut d’abord juger devant Dieu
telle
chose qui le condamne et qui exige un sacrifice. Par exemple, nous voyons
très
clairement que le précieux sang de Christ nous purifie de tout
péché,
mais, au cas où nous péchons, combien lentement nous saisissons cette précieuse
vérité de manière à en réaliser toute la puissance ! Dans ce dernier cas,
la conscience
a travaillé.
De la même manière les affections des inconvertis peuvent être
en jeu : un grand nombre de femmes suivaient Christ lors de sa
crucifixion, pleurant et se lamentant sur Lui ! Ainsi, en Matthieu 13:20,
il est parlé de « celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt
avec joie », mais quand la tribulation survient, « il est aussitôt
scandalisé ».
L’homme naturel a besoin de quelque chose qui gratifie le moi
devant Dieu, et jusqu’au moment où il en aura fini avec lui-même, il cherchera
à obtenir une certaine mesure de justice devant Lui. En rapport avec ce besoin,
il peut avoir été instruit par l’évangile, son intelligence être éclairée, ses
affections être en jeu ; mais, si sa conscience n’est pas à nu devant
Dieu, il n’a pas encore LA VIE.
C’est pourquoi Judas trahit son maître ! Après tout, qu’était-ce que cela ? Rien de plus, au fond, que ce qu’il y a dans chacun de nos cœurs.
Judas aimait l’argent : ce n’est pas une convoitise rare. Et chez un saint de nos jours, l’amour de l’argent est aussi mauvais, si ce n’est pire, parce que nous possédons plus de lumière.
Le péché
faisait partie de la nature
de
Judas : et ce péché avait pris pour forme l’amour de l’argent. Satan vient
ensuite lui suggérer le moyen de satisfaire sa convoitise ; Judas
préférait l’argent à Jésus. Et maintenant nous trouvons le résultat de la
proximité extérieure avec le Seigneur, quand la conscience n’est pas
atteinte : Judas se mit à raisonner sur les circonstances ; il
pensait sans doute que le Seigneur se délivrerait Lui-même comme Il l’avait
fait maintes fois ; mais lorsqu’il voit qu’il n’en est pas ainsi, il jette
l’argent loin de lui et dit : « J’ai péché en livrant le sang
innocent ».
Il avait continué à vivre dans la proximité de Christ jusqu’au
moment où, après avoir pris le morceau, Satan était entré en lui
. Dans
cette condition d’hypocrisie, son cœur s’endurcit ; et alors
Satan
se place entre sa conscience et tout espoir de pardon. Beaucoup d’hommes
naturels ne trahiraient pas un ami avec un baiser comme Judas le fit peu après.
Sa proximité
de Christ sert à l’endurcir et lui fait prendre le morceau
de la main du Seigneur ! Même les sentiments naturels sont étouffés chez
lui. Il en est de même lorsqu’un inconverti se trouve dans une position
semblable. Il devient plus vil qu’il ne l’a jamais été. La conséquence finale
est le désespoir.
Telle est la chair, telle est sa fin. Or la chair ne peut pas
être améliorée par des ordonnances
, même là où on rencontre Christ. Telle
est la chair, j’oserais à peine dire : lorsqu’elle est laissée à
elle-même, car l’homme n’est, de fait, jamais laissé à lui-même, n’étant jamais
réellement indépendant. Il veut
l’être, il est par conséquent absolument
un pécheur
, mais, désobéissant, il est asservi à sa convoitise, comme il
est dit : « désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et
voluptés », et esclaves de Satan. Un homme naturel a une conscience et est
susceptible d’éprouver de la honte. Il ne fera pas dans la lumière ce qu’il
ferait dans les ténèbres. Mais, lorsque son cœur n’est pas atteint, la forme
extérieure du christianisme a seulement pour conséquence que sa conscience est
cautérisée et qu’il reste alors, mais avec plus de subtilité, l’esclave de
Satan.
J’arrive maintenant à ce que l’on voit chez Pierre en contraste avec notre précieux Sauveur.
En Gethsémané, nous voyons l’homme obéissant, dépendant, et dont
la prière exprime Son entière dépendance. « Un ange du ciel lui apparut,
le fortifiant » (Luc 22. 43). Il sentit la faiblesse qu’Il s’était
chargé de porter. En effet, Il fut « crucifié en infirmité »
(2 Cor. 13:4). « Tous mes os », dit-Il, « se
déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au-dedans de mes
entrailles » (Ps. 22:14). « Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à
la mort ; demeurez ici et veillez avec moi » (Matt. 26:38). Ainsi,
dans Sa première tentation au désert, nous L’entendons répondre au diable en
citant la Parole de Dieu. Jésus aurait pu renvoyer Satan par Sa puissance
divine, mais cela n’aurait pas été un exemple pour nous
. De la même
manière, dans ce chapitre, nous voyons le Seigneur exprimer Sa dépendance par
la prière.
En comparant les actes de Pierre avec ceux du Seigneur, nous comprenons le secret de la faiblesse du premier et de la force du second. Quel effet eut l’épreuve, chez Pierre, sur la faiblesse de sa chair ?
Ainsi, vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ?».
Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation » (non pas simplement « afin d’être gardés de
transgression»). Pierre
entraen tentation ; Jésus jamais.
Cependant, pour Jésus, l’épreuve était beaucoup plus grande. Les
Juifs et les Gentils étaient contre Lui ; et derrière eux le pouvoir de
Satan. « C’est ici votre heure », dit-Il, « et le pouvoir des
ténèbres », et encore : « Mon âme est saisie de tristesse
jusqu’à la mort ». Où va-t-Il porter tout ce fardeau ? Le Seigneur ne
dort pas et ne cherche pas à oublier sa tristesse dans le sommeil. Il va et prie
le Père
. Il n’arrêtait pas ses yeux et sa pensée sur les circonstances,
mais Il regardait à son Père.
Ce n’est pas qu’Il fût insensible ; car Il dit :
« Mon Père, s’il est possible
, que cette coupe passe loin de
moi ! ». Ici
, comme homme, Il éprouvait la faiblesse, et là se
trouve la vraie force. Rappelons-nous que si nous sommes dans une entière
dépendance, la tentation ne nous
rencontrera pas du tout. Jésus ne dit
pas : « Pourrais-je ne pas traverser toutes ces
épreuves ? », mais Il dit : « La coupe que le Père m’a
donnée, ne la boirai-je pas ? ».
Il ne l’attribue pas à Pilate
ou à Judas ; ce n’était pas Satan, mais Son Père
qui la Lui avait
donnée. Il en est de même pour nous — si nous sommes dans l’état d’une entière
dépendance, la tentation ne nous atteindra jamais ! L’épreuve
arrive ; mais, comme Jésus, nous pouvons dire d’elle : « La
coupe que le Père
m’a donnée, ne la boirai-je pas ? » Si nous
sommes près de Dieu
, chaque épreuve devient une précieuse occasion de
manifester une parfaite obéissance ; sinon elle reste une tentation !
Jésus marchait avec Dieu. Ce n’est pas qu’Il ne sentît pas de la
faiblesse. « Demeurez ici et veillez avec moi »
, dit-Il ;
cela montre qu’Il sentait pleinement la faiblesse de la nature humaine. De même
au Ps. 22:14, faisant allusion à la croix, Il dit : « Je suis répandu
comme de l’eau, tous mes os se déjoignent. Mon cœur est comme de la cire ;
il est fondu au-dedans de mes entrailles ». Et cependant Il ne reculait
pas devant la souffrance solitaire
, lorsque Son amour pour Ses disciples
l’y appelait : « Si donc vous me
cherchez, laissez aller
ceux-ci » (Jean 18. 8). Mais, étant dans l’angoisse du combat, Il
prie plus instamment ; Il s’adresse à son Père
et cela avant que
l’épreuve soit venue
. Que se passe-t-il ensuite ? Lorsque l’épreuve
arrive, Il l’a déjà traversée avec Dieu
! Il se présente devant ses
ennemis et dit : « Qui cherchez-vous ? » aussi calmement
que s’Il allait faire un miracle. Devant Caïphe, comme devant Ponce Pilate, Il
fait une belle confession : Il reconnaît être Fils de Dieu devant les Juifs,
et devant Pilate qu’Il est roi !
Dans le cas de Pierre, la chair dort
; il dort pour
échapper à la pression des circonstances. Il n’a pas traversé l’épreuve avec
le Père
. Au moment où Jésus va être emmené, l’énergie de la chair se
réveille chez Pierre et le fait tirer son épée. La chair a juste assez
d’énergie pour nous entraîner dans le danger, mais elle ne peut y tenir — cette
énergie nous abandonne alors
. Combien peu, dans ce cas, trouvons-nous de
réelle communion ! Tandis que Christ priait, Pierre dormait ; tandis
que Christ se soumettait comme un agneau conduit à la boucherie, Pierre
combattait ; tandis que Christ faisait la « belle confession »
au milieu des souffrances, Pierre le reniait en faisant des imprécations. Telle
est exactement l’image de la chair — elle dort au lieu de veiller — elle agit
au lieu de rester tranquille — puis elle renie le Seigneur quand arrive le
temps de l’épreuve.
Dans le cas de Christ : angoisse du combat, mais vécu avec
le Père, et paix parfaite au moment de l’épreuve. Ah ! si nous savions
marcher en toutes circonstances dans la communion du Père,
il n’y aurait
pas de tentation qui ne fût un motif de Le glorifier !
Le point capital était que Pierre n’avait pas appris ce qu’est
la chair ; il ne se souvenait pas qu’elle n’est que faiblesse
;
et ainsi sa dépendance était entravée. Il semblait être sincère en désirant
rendre témoignage au Seigneur Jésus et non le renier. Il y avait chez Pierre
une plus grande énergie de vraie affection naturelle que chez les autres
disciples qui abandonnèrent le Seigneur et s’enfuirent, car il l’aimait
réellement.
Pierre a manqué, non en vertu de sa propre volonté, ni par
inclination au péché, mais à cause de la faiblesse
de la chair. En
Christ, il n’y avait pas possibilité de faiblesse morale, parce qu’Il marchait
toujours sur la scène de la faiblesse en communion avec Son Père. Il traversait
l’angoisse du combat elle-même — en communion avec Lui. Pierre tombe, quoique
l’ombre seule de la tentation vienne à lui. Toute sa chute commence par le
manque de dépendance et la négligence quant à la prière
.
Nous devons veiller pour prier et ne pas nous contenter de prier
lorsque vient la tentation ; il nous faut marcher avec Dieu et ainsi
rencontrer la tentation dans la puissance de la communion et de la prière qui
l’ont précédée.
Sans la prière continuelle et le sentiment constant de
l’absolue faiblesse de la chair, plus un saint aura d’affection pour Christ et
de disposition à le servir, plus il sera, par suite même de cette bonne
volonté, conduit à le déshonorer ! Les autres disciples en s’enfuyant ne
déshonorèrent pas le nom de leur Maître autant que Pierre le faisait. Ce fut
ainsi que le pauvre Pierre eut à apprendre
le mal qui se trouve dans la
chair.
Jésus, au contraire, marchait toujours dans la profession de Sa
dépendance ; Il priait toujours.
Quel usage fit donc le Seigneur de
Sa connaissance que Satan avait le projet de cribler Pierre ? Il pria pour
lui ! En effet, plus il y a de connaissance, plus il y a de
prière !
« J’ai prié pour toi », dit-il, « afin que ta
foi ne défaille pas ». Le résultat de cette intercession fut que Pierre
apprit, plus profondément que les autres, le mal qui est dans la chair et put
ainsi fortifier ses frères.
Nous sommes incapables d’enseigner la vérité à nos frères si
nous ne sommes pas conscients de notre propre faiblesse. Que serait devenu
Pierre sans la prière
de Jésus ? En quelque manière pareil à
Judas ! Qu’il est précieux d’être gardés dans la parfaite conscience de
notre faiblesse, au lieu de nous engager comme Pierre sur un terrain que nous
ne pouvons occuper ! Qu’il est bon de craindre de faire un seul pas sans
être conduits par le Seigneur ! La chair nous trahit toujours — elle n’est
bonne à rien ! La garder constamment dans la lumière du Seigneur, c’est en
avoir fini avec elle et s’en remettre au Père seul. Il n’y a pas de sagesse qui
puisse nous maintenir
, sinon la sagesse d’en haut. Le Seigneur savait ce
qu’est la chair et ce qu’il fallait à Paul lorsqu’il avait été ravi au
troisième ciel ! Peut-être, direz-vous, fallait-il être élevé jusqu’au
quatrième ? Aucunement ; il avait besoin d’humiliation, d’un ange de
Satan pour le souffleter. Une écharde dans la chair
lui est
donnée ; il a d’autant plus la conscience que la chair n’est bonne à rien.
Remarquons qu’il y a trois moyens d’apprendre à connaître le pouvoir et la perversité de la chair.
Ce dernier chemin sera le nôtre, aussi longtemps que nous
accuserons les circonstances
au lieu de nous juger nous-mêmes.
En
nous jugeant fidèlement et en marchant avec Dieu, nous n’entrerons pas
en
tentation.
L’épreuve viendra peut-être, mais rencontrera une complète
préparation pour lui faire face ; sans toutefois que nous puissions
dire : désormais je suis prêt à les rencontrer toutes. Nous ne savons pas,
d’un moment à l’autre, quelle tentation peut survenir, mais nous aurons la
force de Dieu avec nous pour la traverser ; c’est pourquoi notre seule
sûreté se trouve dans ces mots : « veillez et priez ». — Oui, la
prière avant
l’assaut de l’ennemi — la prière qui peut aller jusqu’à l’angoisse
du combat, car c’est ainsi que Jésus priait en Gethsémané.
Il nous faut nous attendre à avoir nos âmes obligées de passer par bien des exercices — souvent peut-être, lorsque l’épreuve est là, en nous faisant examiner pourquoi Dieu l’envoie : peut-être pour une faute ; peut-être pour quelque négligence ou dureté de cœur ; peut-être, comme l’épreuve de Paul, pour rabattre l’orgueil de la chair ; peut-être encore pour nous préparer à quelque attaque future. Mais dans ces exercices d’âmes, il faut que nous restions toujours devant le Seigneur : alors, lorsqu’arrivera l’épreuve en vue de laquelle le Père nous a exercés, nous jouirons d’une parfaite paix. Quand vous serez exercés, le Seigneur vous fera porter avec Lui, en esprit, le fardeau qu’Il vous fera porter en puissance dans la bataille. Ne craignez pas l’exercice intérieur ; réglez-le avec Lui. Quand il s’agit d’obéir, il n’y a pas de limite à notre force lorsque cette force est celle du Seigneur.
« S’il est possible, que cette coupe passe loin de moi » disait-Il.
Aucun de nous ne peut comprendre ce qu’était cette coupe pour
Celui qui était toujours demeuré dans l’amour du Père ; mais plus nous
serons spirituels, mieux nous le comprendrons. Alors le Saint lui-même fut fait
péché
; pas un rayon de lumière ne pénétra jusqu’à l’âme de Jésus.
Rien qu’à cette pensée, dont Satan fit peser le poids sur son âme, sa sueur
devint comme des grumeaux de sang découlant sur la terre. Lui
ne
traitait pas légèrement le péché. Le Prince de la vie fut « mis dans la
poussière de la mort ». « Toutes tes vagues et tes flots »,
dit-Il, « ont passé sur moi
». À la croix, Jésus a supporté ce
que vous ne serez jamais appelés à supporter. — Gardez-vous de Le
renier ! — Plusieurs Le renient en détail tout en Le confessant en
gros.
Notre heureux privilège est de ne pas être occupés de l’épreuve en tant qu’épreuve, mais de voir dans chaque cas pareil une occasion d’obéir à Dieu et de dire comme le Seigneur : « La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ? ».
« Or, à Celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez, et de vous placer irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie, — au seul Dieu, notre Sauveur … soit la gloire ».