J.N.Darby
Livre écrit par W. G. Turner ; éd. 1926 p. 15
À l’âge de 50 ans, J.N. Darby écrivait ceci au sujet de sa mère :
« J’ai regardé depuis longtemps, je crois, le portrait de ma mère, qui veillait sur mes tendres années avec ce soin que seule une mère sait dispenser. Je ne peux que me faire une idée imparfaite de son visage car je fus très tôt privé d’elle ; mais son regard fixait sur moi cet amour tendre qui m’avait comme l’objet de son coeur — qui pouvait me gagner alors que je ne connaissais guère autre chose — qui avait ma confiance avant que je susse ce qu’était la confiance — par lequel j’apprenais à aimer, parce que je sentais que j’étais aimé, que j’étais l’objet de cet amour dont la joie était de me servir — que j’estimais devoir m’être obligatoirement accordé ; car je n’avais jamais connu quoi que ce soit d’autre. Mis à part ce que je conservais dans mon coeur et qui faisait partie de ma nature, tout ce que j’avais appris était lié aux traits du visage qui était devant mon regard. Telle était pour moi l’image de ma mère. Cela la rappelait à mon coeur, quand sa présence sensible n’était plus là ».