« Jamais homme ne parla comme cet homme » ! Jean 7:46

Comment le Seigneur Jésus a répondu à des propos médiocres

Michael Hardt

Truth and Testimony 2016-2 p.54


1 - [Beautés morales du Seigneur et Valeur des paroles à propos]

2 - Exemple 1 : « Es-tu Celui qui vient ? »

3 - Exemple 2 : « Renvoie-les »

4 - Exemple 3 : « Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »

5 - Exemple 4 : un défi double

6 - Exemple 5 : « Maître, dis à mon frère de partager l’héritage avec moi »

7 - Exemple 6 : « Ceux qui sont sauvés sont-ils en petit nombre ? »

8 - Exemple 7 : « Va-t’en d’ici, car Hérode veut te tuer »

9 - [En résumé]


1 - [Beautés morales du Seigneur et Valeur des paroles à propos]

Christ comme homme fut la manifestation de toutes les beautés morales. Tout ce que Dieu a toujours voulu voir dans l’homme était visible en Lui. Comme l’épouse s’exclame dans le Cantique des Cantiques : « Toute Sa personne est désirable » (CdC 5:16). Dans cet article, nous nous concentrons sur un aspect de Sa gloire morale, à savoir la manière dont celle-ci se reflétait dans les paroles qu’Il prononçait. Avec Son aide, nous verrons la vérité d’un autre verset du même chapitre : « ses lèvres sont comme des lys » (CdC 5:13).

Savoir dire la bonne parole au bon moment est une qualité rare : « Des pommes d’or incrustées d’argent, c’est la parole dite à propos » (Prov. 25:11). La langue des hommes pécheurs, par contre, peut être un instrument tranchant faisant des ravages : « Ils aiguisent leur langue comme un serpent, du poison de vipère est sous leurs lèvres » (Ps. 140:3). Les « contestations des langues » (Ps. 31:20) sont une chose terrible. Même les croyants sont mis en garde, car la langue, si elle est mal utilisée, peut causer de grands dégâts, tout comme un petit feu peut embraser une grande forêt (Jacq. 3:2-12).

Les paroles prononcées par le Seigneur Jésus contrastent fortement avec tout cela. Ses paroles étaient toujours appropriées, pleines de beauté et en même temps de puissance. Dès le début de Son ministère, Sa parole fut « avec autorité » (Luc 4:32), et pourtant elle attirait. Même les huissiers envoyés pour se saisir de Lui revinrent à vide, et lorsqu’on les interrogea, ils durent avouer : « Jamais homme ne parla comme cet homme » (Jean 7:46).

Il est particulièrement difficile de prononcer des paroles justes lorsque d’autres personnes tiennent des propos « médiocres ». Combien il est facile de se laisser démonter par de tels propos, et de répondre de manière minable. Ce n’était pas le cas du Seigneur. Sa parole était « toujours avec grâce » et pourtant « assaisonnée de sel » (Col. 4:6).


2 - Exemple 1 : « Es-tu Celui qui vient ? »

En Luc 7, la situation était délicate. Les disciples de Jean le Baptiseur viennent trouver le Seigneur Jésus et Lui transmettent la question de Jean : « Es-tu Celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Luc 7:19, 20). Les doutes sous-jacents à cette question devaient être douloureux pour le Seigneur. Il était le Messie, le Fils de Dieu, devenu Fils de l’homme. Il avait accompli les miracles les plus merveilleux qui aient jamais été. Ce qui rendait la question encore plus douloureuse, c’est qu’elle était posée par celui qui avait été envoyé pour être Son héraut !

La réponse du Seigneur est remarquable. Avec un calme et une douceur parfaits, il dit : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu » (Luc 7:22). Il ne désirait nullement faire ressortir la faiblesse momentanée et le manque de confiance de Son serviteur Jean. Mais il ne pouvait pas non plus nier qui Il était Lui-même. Sa belle réponse comporte deux éléments :


Les messagers repartirent, mais le Seigneur n’en resta pas là quant à la réponse à la question posée. Il ajouta encore quelques mots, cette fois à l’intention de ceux qui avaient assisté à l’échange. Il était sans doute soucieux que ces personnes se mettent à regarder Jean le Baptiseur de haut. Une fois encore, Ses paroles comportent deux éléments :


3 - Exemple 2 : « Renvoie-les »

Un peu plus loin dans l’évangile de Luc, nous avons la circonstance où 5000 personnes sont nourries (Luc 9:10 et suiv.). Les disciples donnèrent l’avis de « renvoyer la foule » (Luc 9:12). Il semble que ce n’était pas une parole émise subitement et spontanément, mais plutôt le résultat d’une délibération, car aucun disciple en particulier n’est désigné. Il est même dit que « les douze vinrent, et Lui dire ». Ils avaient examiné les faits et étaient parvenus à cette conclusion. À première vue, c’était un conseil pragmatique. Pourtant, le résultat en aurait été de renvoyer les mains vides la foule affamée. Ce n’était pas la façon de faire du Sauveur. Comment réagit-Il au pragmatisme froid des disciples ? Ses paroles sont, une fois de plus, pleines de beauté : « Donnez-leur à manger » (9:13). Non seulement Il voulait que les foules soient nourries, mais Il voulait aussi utiliser les disciples, malgré toute leur froideur, dans le travail même de pourvoir aux besoins de la multitude. Puissions-nous apprendre de notre Maître. Les mots qui sortent de ses lèvres sont « comme des lys ».


4 - Exemple 3 : « Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »

En Luc 10, un docteur de la loi vient au Seigneur (10:25). La question qu’il pose semble excellente. Mais le Seigneur regarde à travers la façade. Cet homme était venu pour le tenter.

En fait, sa question gâchait l’atmosphère du chapitre. Le Seigneur avait envoyé les 70 disciples pour une mission spéciale de grâce. Il était occupé par les noms écrits dans les cieux, par la révélation du Père, par les fruits merveilleux de la grâce. Il « se réjouit en esprit » (10:21) et prononce une bénédiction spéciale à l’égard des yeux qui voyaient ces choses merveilleuses (10:23) — des choses jamais racontées auparavant. Et voilà le docteur de la loi qui parait totalement insensible à l’atmosphère élevée du moment. Sa question est entièrement du domaine légal : « Que dois-je faire ? » ou « Que dois-je avoir fait ? ».

Cependant, le Seigneur ne renvoie pas cet homme avec une réponse sévère. Sa réponse vise deux choses : convaincre le docteur de la loi imbu de sa propre justice de sa ruine et de son incapacité à observer la loi, et lui présenter la miséricorde de Dieu. Comment y parvient-Il ? Tout d’abord, il souligne que l’exigence de la loi est d’aimer Dieu et d’aimer son prochain comme soi-même (ce qu’aucune personne honnête ne prétendrait accomplir). Ensuite, lorsque le juriste cherche à éluder la question en demandant « qui est mon prochain ? », le Seigneur lui adresse la parabole du bon Samaritain. Il montrait clairement par-là que la vraie miséricorde ne se trouve qu’en Dieu. Seul le Samaritain méprisé aimait son prochain comme lui-même. Là où tous les hommes faillissent, le Seigneur remonte à l’amour divin, à l’histoire touchante de celui qui, après que le prêtre et le lévite aient passé outre, s’est rendu là où il y avait le besoin (« vint à lui », 10:33). Voilà ce que signifie aimer son prochain comme soi-même — et si le docteur de la loi, comme tous les autres, avait failli à cet égard, alors il devait, comme tous les autres, se reconnaître comme tombé aux mains des voleurs et avoir besoin (non pas de « faire quelque chose », mais) de la grâce et de la miséricorde du Samaritain.

Dans tout cela, l’approche du Seigneur est extrêmement délicate et désarmante. Au lieu de dénoncer le docteur de la loi tout de suite, Il lui donne l’occasion de montrer sa connaissance de la loi et d’utiliser sa capacité à la citer mot à mot. Ensuite, au lieu de lui dire qu’il avait failli, le Seigneur le guide par des questions à s’en rendre compte et à l’admettre lui-même (s’il n’était pas sûr de savoir qui était son prochain, c’est qu’il ne l’avait certainement pas aimé comme lui-même). Et lorsque le docteur de la loi cherche à éluder la question, le Seigneur développe l’histoire de la grâce.


5 - Exemple 4 : un défi double

En Luc 11, le Seigneur est à la fois attaqué et défié. L’attaque était que « quelques-uns d’entre eux disaient : c’est par Béelzébul, le chef des démons, qu’il chasse les démons » (11:15). Le défi était que d’autres « Le tentaient, lui demandant un signe venant du ciel » (11:16).

L’insinuation de chasser les démons par la puissance de Béelzébul était un grave blasphème, car c’est par la puissance de l’Esprit Saint que le Seigneur chassait les démons. C’était également très provocateur, mais la réponse du Seigneur est calme et claire. Il utilise l’image d’un royaume divisé qui, se battant contre lui-même ou en son sein, n’a aucune puissance et ne tient pas debout. Il explique que Satan n’est pas assez fou pour combattre ses propres serviteurs. Mais le Seigneur ne se contente pas de corriger une idée fausse. Sa réponse est bien plus profonde qu’une simple réfutation intellectuelle.

Au v. 19, il fait remarquer que Ses adversaires savaient davantage. Ils avaient une expérience de première main grâce à leurs fils. Ils accusaient le Seigneur bien qu’ils avaient une meilleure connaissance allant en sens contraire. Par conséquent, leurs fils seraient leurs juges. Ensuite, Il souligne qu’il n’y a qu’une seule explication plausible : si l’homme fort (Satan) a été vaincu par un plus fort, ce dernier doit être Dieu. Par conséquent, leur opposition à Christ était une opposition à Dieu : « Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu’à vous » (11:20).

Le Seigneur n’avait pas encore répondu au deuxième défi (« donne-nous un signe ») lorsqu’il fut interrompu par une femme qui vint et « élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Bienheureux le sein qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées » (11:27). Vous pouvez qualifier son exclamation d’émotionnelle (ce qu’elle était sans aucun doute) et de malavisée (ce qu’elle était aussi dans une certaine mesure). Comment le Seigneur répond-Il à cela ? Une fois de plus, nous trouvons une belle réponse : « Mais plutôt, bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (11:28). Tout d’abord, le Seigneur reprend le point de vue de cette dame. Elle avait compris que Christ n’était pas comme les autres, qu’Il se distinguait de la foule et qu’il y avait de la bénédiction à être associé à Lui. Ce qu’elle n’avait pas compris, c’était comment cela pouvait se produire. Le mieux qu’elle pouvait imaginer, c’était des liens naturels et, par conséquent, la mère de Christ serait bénie de manière unique. Marie était en effet bénie parmi toutes les femmes, mais il y avait des bénédictions pour d’autres, et elles étaient encore plus élevées que les siennes : « Bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ». La clé pour être lié à Christ n’est pas une relation naturelle, mais une relation spirituelle. Tout dépend de ce qu’on reçoit la parole de Dieu, qu’on l’« écoute » et qu’on la « garde ».

Après s’être occupé en grâce de l’interruption, le Seigneur revient au défi : « un signe venant du ciel ». Ils voulaient voir un miracle, et il fallait qu’il soit stupéfiant — quelque chose de si exceptionnel qu’il n’y aurait pas d’autre choix que de le reconnaître comme « venant du ciel ». Le Seigneur savait qu’ils disaient cela « pour le tenter » (11:16). Encore une fois, comment peut-on répondre « avec grâce » tout en étant « assaisonné de sel » ? Le Seigneur l’a fait : « Cette génération est une génération méchante ; elle demande un signe, et il ne lui sera pas donné de signe », dit-Il, offrant la bonne dose de sel ; mais Il continue : « sinon le signe de Jonas » (11:29). Le signe de Jonas n’était pas un signe du ciel, mais un signe de l’abîme, du fond de la mer ! Jonas dans le ventre du poisson désignait Christ entré dans la mort (Matt. 12:40). Le signe dont ils avaient besoin n’était pas une sorte de miracle époustouflant, mais un signe venant des profondeurs, le Fils de l’homme endurant la mort pour les péchés d’autrui. Même face à un tel endurcissement et à une telle opposition, le Seigneur se présente en grâce comme Celui qui est venu souffrir pour les pécheurs et les sauver.


6 - Exemple 5 : « Maître, dis à mon frère de partager l’héritage avec moi »

Dans le chapitre suivant, un homme vient voir le Seigneur et lui dit : « Maître, dis à mon frère de partager l’héritage avec moi » (12:13). Là encore, nous nous demandons quelle pourrait être la bonne réponse. Très calmement, le Seigneur répond : « Homme, qui m’a établi pour être votre juge ou celui qui fait vos partages ? » (12:14). Le concept d’héritage était ancré dans la loi (Nombres 27:11 ; 36 ; Deut. 21:16-17). Y avait-il quelque chose de mal à recevoir un héritage, ou à partager un héritage avec justice ? Certainement pas. Mais s’y impliquer aurait donné une mauvaise impression. Le Seigneur était venu « chercher et sauver ce qui était perdu », et non pas enrichir les gens matériellement. Il souligne ce point à l’aide d’une question. Il n’était pas venu comme juge dans les affaires temporelles, ni comme agent pour partager les héritages. L’homme s’était trompé sur Sa mission. Encore une fois, sa parole était pleine de grâce, mais assaisonnée de sel.


7 - Exemple 6 : « Ceux qui sont sauvés sont-ils en petit nombre ? »

En Luc 13, quelqu’un demande : « Ceux qui sont sauvés sont-ils en petit nombre ? » (13:23). En d’autres occasions, le Seigneur avait parlé d’abondance de fruits (par exemple 30, 60 et 100 fois en Marc 4:20 ; « beaucoup de fruit » en Jean 12:24), mais ici, le nombre de ceux qui seraient sauvés n’était pas le sujet. La question excitait peut-être la curiosité de l’interlocuteur, mais le véritable enjeu était de savoir s’il était lui-même sauvé. Dans une sagesse admirable, le Seigneur voit à travers la question, saisit le besoin de celui qui la pose et donne une réponse appropriée pour répondre à son besoin (non pas à sa curiosité) : « Luttez pour entrer par la porte étroite, car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas » (13:24). Il l’exhorte à s’assurer que lui-même entrerait, et à le faire rapidement avant qu’il ne soit trop tard (13:25).

Cette personne s’était adressée à Lui en l’appelant « Seigneur » (13:23) — un autre détail dont le Seigneur a tenu compte pour répondre : un temps viendrait où certains diraient : « Seigneur, ouvre-nous », mais recevraient seulement la réponse : « Je ne vous connais pas ni ne sais d’où vous êtes » (13:25-27). Une profession des lèvres sans réalité intérieure n’apporterait aucun bénéfice. Ce qui est également frappant ici, c’est que la réponse du Seigneur ne cherchait pas à montrer ce que Lui savait, mais à être utile à celui qui l’interrogeait.


8 - Exemple 7 : « Va-t’en d’ici, car Hérode veut te tuer »

Un peu plus loin, nous lisons que des pharisiens s’approchèrent du Seigneur et lui dirent hardiment : « Retire-toi d’ici, car Hérode veut te tuer » (Luc 13:31). Qu’ils aient dit cela pour s’opposer ouvertement ou sous prétexte de protéger le Seigneur, c’était de toute façon une offense de dire cela au vrai Messie, qui était le Fils, l’héritier (Luc 20:14). La réponse du Seigneur est à nouveau très instructive. Tout d’abord, Il dénonce le caractère d’Hérode en le qualifiant de renard — les renards ravagent les vignes (CdC. 2:15). Ensuite, Il souligne Son propre travail en chassant les démons et en guérissant les malades. Il avait une œuvre positive à accomplir, une œuvre de grâce, et ce n’était pas à Hérode d’y mettre fin ou même de mettre des contraintes aux travaux d’amour du Seigneur. Puis, au bout de trois jours, le moment allait venir où Il mourrait effectivement (ni avant, ni après, quels que soient les plans et les intentions d’Hérode). Le Seigneur utilise deux expressions pour désigner cet événement : être « consommé » ou « rendu parfait » (Luc 13:32) et « périr » (« il ne se peut qu’un prophète périsse hors de Jérusalem » (13:33).


Mais il ajoute un autre point, en utilisant une comparaison touchante. Si Hérode est un renard, Lui se présente sous les traits d’une poule : Combien de fois ais-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes » (Luc 13:34). La poule prend soin et protège, le renard attaque et pille. Ils avaient rejeté la poule et étaient devenus la proie du renard. Le Seigneur, comme une poule, les aurait rassemblés et protégés, mais Il ajoute solennellement : « et vous ne l’avez pas voulu ! »

Un croyant peut-il considérer ces paroles sans en admirer la beauté et sans se sentir obligé de s’incliner devant le Seigneur restant calme face à l’insulte, sans que Son amour soit refroidi par l’opposition ?


9 - [En résumé]

Nous n’avons pu considérer que brièvement un petit échantillon des paroles qu’Il a prononcées, et nous sentons combien nos paroles sont pâles et superficielles comparées aux Siennes, lesquelles sont tellement profondes et pourtant tellement simples. Nous ne pouvons que nous encourager les uns les autres à les rechercher et à les « manger » (Jérémie 15:16).

Pensez à la grâce et à la beauté de Ses moindres paroles : « Donne-moi à boire » (Jean 4:7), « Va en paix » (Luc 7:50), « Ne crains pas » (8:50), « Jeune fille, lève-toi » (8:54).

Qui oserait lancer une invitation ouverte telle que « Venez à moi… » — non pas à des gens amusants ou populaires, mais à tous ceux qui sont « lourdement chargés » ? Et en plus, qui pourrait ajouter la promesse « et je vous donnerai du repos » (Matt. 11:28) ? Considérez Ses paroles, et vous commencerez bientôt à vous étonner, comme ceux de la synagogue de Nazareth, « des paroles de grâce qui sortaient de Sa bouche » (Luc 4:22).

Considérez ensuite ses défis : « Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? » (Matthieu 8:26), « Suivez-moi » (8:22), « Allez-vous aussi vous en aller ? » (Jean 6:67) et « Mais où sont les neuf ? » (Luc 17:17) — et vous sentirez la puissance et la profondeur de Ses paroles.

Qu’il s’adressât à des hommes ou à des femmes, à des individus ou à des foules, dans un confort relatif ou sous pression, Ses paroles étaient toujours « dites à propos » (Prov. 25:11) et pleines de beauté. « Que tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! » (Ps. 119:103).