Paul Finet
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Plan de lecture :
1 - Les Hébreux, ou le monde contre les croyants
2 - Opposition religieuse ; ce qu’y gagne le croyant
3 - Hébreux 1 — Gloires du Fils Bien-aimé
4 - Hébreux 2 : un grand, souverain, fidèle et miséricordieux Sacrificateur
5 - Hébreux 3 : Aaron et ses fils — les chrétiens tous sacrificateurs
7 - Lév. 8:2 — Exode 28 à 29 — Les vêtements des sacrificateurs, d’Aaron et ses fils
8 - Lév. 8:2 : l’onction des sacrificateurs
9 - Lév. 8:2 : les sacrifices nécessaires pour commencer
12.1 - La tunique et la ceinture
Nous allons ouvrir la Parole de Dieu, pour considérer ce soir, de bien précieuses choses qui nous ont été laissées. Épître aux Hébreux ch.2 v 17 ch.3 v.1 ch.4 v.14 Lévitique ch. 8 v.1 à 12, v.30 et v.36.
Le secours que Dieu envoie est un secours qui arrive au moment opportun, c’est-à-dire jamais en retard, et l’épître aux Hébreux fait partie du secours de Dieu à l’égard des croyants qui, dans ces jours-là connaissaient des circonstances bien sombres. Nous vivons dans des conditions exceptionnelles quant aux privilèges que Dieu nous a maintenus, faut-il le dire, par un effet de sa grâce, car vous serez bien d’accord : Que méritons-nous ? Mais nous sommes en étroite liaison, unis dans le corps avec beaucoup de croyants qui, pas tellement loin de nous connaissent aujourd’hui les circonstances, que connaissaient les croyants Hébreux, dans les jours où l’épître leur est adressée. Des persécutions violentes, l’ennemi jetant le masque, montrant bien ce qu’il est : l’adversaire, l’ennemi, Satan, le diable, et ayant réussi à susciter des autorités qui lui sont subordonnées et soumises, il les jette contre les croyants. Et qu’est-ce que les croyants ont pour résister ? Quels sont les moyens dont nous disposons pour résister ? Nous n’en avons aucun. Dieu ne nous a rien donné, et au contraire ceux qui ont voulu prendre l’épée, le Seigneur leur a dit : « Celui qui veut prendre l’épée périra par l’épée ». Le Seigneur n’a rien donné aux croyants, à ses bien-aimés, pour se défendre. Nous suivons un Maître rejeté, il n’a rien reçu sur la terre, le royaume dont il devait hériter lui a été refusé, et au lieu du royaume, ce n’est que dans une étable qu’il a pu naître, et mourir sur une croix. Le monde, au contraire dispose de tout ce qui est nécessaire, utile, opportun pour écraser les croyants. Mais c’est là que nous trouvons un secret. Là où le monde a tout pour triompher des croyants, où il peut agir à son gré contre eux pour les opprimer, pour les affliger, pour les persécuter, pour séparer violemment, écarteler des familles, arracher des enfants à leurs parents, là où tout semble aller pour son triomphe, l’ennemi connaît la défaite. C’est ainsi que Dieu se glorifie. Au lieu de donner aux croyants les moyens de se défendre — ce n’est pas le moment mais ce temps viendra — le Seigneur n’oublie pas tous les maux qui sont infligés aux siens, et il les enregistre comme s’ils étaient faits à lui-même. Demain ce sera le jour de la vengeance, pas aujourd’hui. Demain, quand il va apparaître en quittant Édom pour intervenir sur la scène du grand carnage dans le prophète Joël et d’autres, on va lui dire, mais d’où viens-tu ? Comment se fait-il que tes vêtements sont rouges comme ils le sont ? Ah dit-il, c’est le sang de mes ennemis qui a rejailli sur mes vêtements, car le jour de la vengeance était dans mon coeur. Il y a un jour de vengeance, un jour de colère, et l’année de ses rachetés était venue (És. 63:1-4). « Je n’oublie pas les promesse que j’ai faites à mes rachetés et les souffrances qu’ils connaissent dans ce monde », mais c’est encore aujourd’hui le temps de la patience de Dieu avant d’introduire le jour de la colère. De sorte que le secours que Dieu donne, c’est un secours opportun, et l’Apôtre va écrire à ces chers croyants une lettre qui arrive à bon escient, à propos, c’est-à-dire pas avant le temps.
À côté de la persécution, ces croyants connaissaient aussi l’opposition sur le plan de leur appartenance religieuse. On leur disait, mais voyez, vous n’avez plus rien ; nous, nous avons encore le temple, nous avons un souverain sacrificateur, nous avons des sacrifices, nous avons conservé tout le rituel établi par Moïse, n’est-ce pas Dieu qui avait donné cela ? Y a-t-il un autre peuple que nous qui possède une religion pour la terre, une religion donnée de Dieu ? Il n’y a point d’autre peuple que nous. Pourquoi avez-vous quitté cette enceinte ? Vous n’avez plus rien, vous n’avez pas de souverain sacrificateur, vous n’avez pas d’autel, vous êtes absolument démunis et vous suivez quel chemin ? Où cela vous conduit-il ? Vers la persécution, vers l’enlèvement de vos biens, vers toute sorte de maux. Mais revenez-donc ! Et plusieurs étaient ébranlés et étaient en danger de retourner vers le judaïsme. Ceux qui n’étaient pas bien affermis hélas, retournèrent vers le judaïsme, donnèrent à nouveau la main au peuple juif qui avait crucifié le Seigneur, et délibérément, le sachant et le voulant, ils crucifiaient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, de sorte qu’ils commettaient là un péché d’une gravité exceptionnelle pour lequel il ne pouvait y avoir de pardon puisque c’était un péché commis le sachant et le voulant. Retourner s’associer avec la nation qui n’avait eu pour le Seigneur que la croix de Golgotha. Mais pour ces chers croyants, l’Apôtre va leur montrer que, loin d’avoir perdu quoi que ce soit, ils avaient fait un gain qui ne peut être mesuré, qui ne peut être évalué tellement la différence est considérable. Et quel est le gain qu’ils avaient fait ? Le gain c’est Jésus. Et dans tous les chapitres, l’Apôtre va le leur montrer. Les anges ? Mais auquel des anges a-t-il jamais parlé comme il a parlé à Jésus ? Moïse ? Mais nous avons quelqu’un de bien plus grand que Moïse. Aaron ? Investi de tant d’honneur, revêtu de vêtements pour gloire et pour ornement. Mais nous avons beaucoup mieux qu’Aaron. Josué ? Mais ce n’était qu’un type du Seigneur, et Jésus remplace tout ce que les Juifs avaient reçu comme héritage et auquel ils étaient accrochés avec tant d’ardeur. De sorte que cette lettre était bien de nature à encourager, à consoler ces chers croyants qui souffraient en présentant Jésus à leur attention, à leur affection et leur montrant qu’en Jésus ils avaient toutes les ressources.
Au 1° chapitre, la gloire du Seigneur est présentée dans toute son excellence, et l’excellence des deux natures réunies en une pour être la base de la souveraine sacrificature qui est dépeinte dans cette épître d’une manière si belle. On a dit que nous avons dans cette épître les cieux ouverts. Quand le Seigneur Jésus était sur la terre, le ciel s’ouvre pour que Dieu puisse dire ce qu’il pense de Jésus, pour dire : celui-ci, il n’y a que Lui sur qui je peux ouvrir mon ciel, ce Jésus c’est mon Fils Bien-Aimé. Le ciel regarde un homme sur la terre. Mais maintenant, dans l’épître aux Hébreux, c’est l’homme, le croyant qui regarde Jésus qui a traversé tous les cieux, et qui est maintenant comme homme glorifié auprès de Dieu. 1° chapitre : l’excellence divine. Celui qui est venu dans ce monde, empreinte de la substance de Dieu, resplendissement de la gloire de Dieu, mystère de la piété qui est grand, tout cela renfermé dans l’humanité qu’il a revêtue ; mais nous avons la divinité toute puissante unie à une humanité dépendante, dans l’inscrutabilité que Dieu a réservée, et révélée à personne, qu’il s’est réservée à lui-même : « Personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père ».
Au chapitre 2 : Sa gloire de fils de l’homme. Pour que Dieu fasse hériter l’homme de toutes les pensées de son coeur, il fallait qu’un homme prenne la place de l’homme sous le jugement, qui soit capable de répondre à toutes les exigences de la justice et de la sainteté, et, au-delà de la mort, au-delà du jugement qu’il a connu, s’asseoir avec l’homme pour le faire hériter de tout le propos de Dieu conçu de toute éternité.
Le fils de l’homme devait souffrir beaucoup, mourir, ressusciter, mais sur un terrain tout nouveau, sur le terrain de la nouvelle création. Nous associer avec Lui, au-delà de la mort pour faire de nous des héritiers, cohéritiers de Christ, héritiers de Dieu.
En attendant d’entrer dans l’héritage acquis pour Lui, parce qu’il est l’héritier, parce qu’il est fils de l’homme, parce qu’il a accompli la rédemption, il a bien des titres à présenter à la possession de l’héritage, aussi bien au ciel que sur la terre ; en attendant que nous jouissions avec Lui, d’être assis sur des trônes avec Lui, nous avons la ressource de la souveraine sacrificature du Seigneur. En quoi consiste-t-elle ? Quand on n’est pas bien affermi, ou dans certains milieux chrétiens, on croit que la sacrificature du Seigneur sert à ajouter quelque chose à son oeuvre pour que Dieu nous tienne pour agréables. C’est tout à fait faux ! La souveraine sacrificature du Seigneur s’exerce au ciel sur la base de l’oeuvre qu’il a accomplie, Dieu étant glorifié, l’oeuvre de la rédemption parfaitement accomplie. Mais avant que nous arrivions au ciel, nous avons à traverser le chemin de la terre. Christ est le modèle, nous avons à fixer les yeux sur lui, mais nous avons des ennemis, nous avons des épreuves, nous avons toutes sortes de choses opposées à notre marche en avant sur la terre. Qui peut nous aider ? Lui, qui prie pour nous au ciel. La souveraine sacrificature a donc pour objet de présenter à Dieu les besoins de ceux qui lui appartiennent, en vue d’obtenir pour eux, sur la terre, le secours dont ils ont besoin à travers leurs épreuves, leurs difficultés, pour atteindre le but de la course, pour que nous ne tombions pas en chemin.
Un homme est passé avant nous dans ce chemin ; quelle est la souffrance qui lui a été épargnée ? Il les a toutes rencontrées, il les a toutes connues. Prophétiquement, par exemple, quelqu’un qui perd sa mère, c’est un grand chagrin, nous le savons bien, c’est un arrachement très douloureux ; eh bien, même ce chagrin le Seigneur l’a connu. Dans le Ps. 35 Christ dira : « Je me suis courbé comme celui qui mène deuil pour sa mère ».
Nous connaissons un deuil douloureux : le Seigneur l’a connu, le Seigneur l’a rencontré, le Seigneur l’a éprouvé. Il est à même de secourir. Et qu’y a-t-il de plus doux pour le coeur, que de sentir le Seigneur verser dans le nôtre, la consolation dont il a joui lui-même comme homme sur la terre de la part de son Père. Il peut nous dire : je connais ta souffrance, je l’ai rencontrée. Il est à même de secourir ceux qui sont dans l’épreuve quelle que soit la nature de celle-ci. C’est un grand, souverain, fidèle et miséricordieux sacrificateur. Quel est le sacrificateur de l’A.T qui a possédé tant de titres ? Il y a eu un grand, un souverain sacrificateur, mais jamais dans l’A.T nous ne rencontrons un sacrificateur qui était d’abord salué par Dieu selon l’ordre bien plus élevé que celui d’Aaron, selon le rang de Melchisédek. C’est le rang le plus élevé qui soit. Dieu en avait parlé dans l’A.T, mais bien au-dessus d’Aaron, il y avait un rang, celui de Melchisédek, qui apparaît sur la scène en Gen. 14 et dont l’Esprit de Dieu nous parle dans le Ps. 110. Donc, un grand, fidèle miséricordieux sacrificateur selon un rang, une élévation qui n’a jamais été atteint par qui que ce soit dans l’A.T. Et tous ces titres, il les possède comme homme. Ayant passé dans ce monde, ayant souffert, étant mort, ressuscité, comme homme il a introduit son humanité dans la gloire et il ne la quittera plus jamais. Il y a maintenant un homme au ciel, c’est Jésus. Ce nom n’était pas connu au ciel avant qu’il vienne sur la terre, c’est un nouveau nom, le nom qu’il a pris comme homme : « Tu appelleras son nom Jésus ». Christ est un titre de position, d’élévation que Dieu lui donne. Jésus, c’est le nouveau nom qu’il possède mais qui n’était pas connu au ciel avant qu’il quitte la gloire pour venir naître dans une étable. De sorte, qu’il y a un homme, aujourd’hui, au ciel qui ne quittera plus jamais l’humanité qu’il a revêtue, avec laquelle il est entré au ciel, que Dieu a glorifié, et qui s’appelle Jésus. Jésus Christ. Jéhovah Sauveur, c’est son nom personnel ; Christ, c’est l’office glorieux qu’il remplit, le Messie, celui que Dieu a oint au-dessus de toute chose, d’une huile de joie au-dessus de tous ses compagnons.
Nous allons dans l’A.T, dans le Lévitique, essayer de voir à travers Aaron, quelles sont les gloires personnelles du Seigneur comme souverain sacrificateur. Nous trouvons la mention du souverain sacrificateur dans Héb. 3 lorsque nous avons eu devant nous la gloire de sa personne, sa gloire divine et la gloire de sa personne humaine et le sacrifice qu’il a accompli. Le chapitre 2 fonde donc la base de la souveraine sacrificature que nous avons au début du chapitre 3. Après nous avoir parlé de Lui, dans sa gloire divine, de nous l’avoir montré comme fils de l’homme, après nous avoir fait assister au sacrifice de lui-même, Dieu voulant amener plusieurs fils à la gloire a consommé le chef de leur salut par des souffrances et à cause de la passion de la mort, il s’est anéanti, il s’est abaissé lui-même, après cela, nous avons : « Considérez l’Apôtre et le souverain sacrificateur ». Christ en relation avec sa gloire de fils de l’homme, le souverain sacrificateur de notre confession, Jésus. Dans l’A.T, il y avait donc un souverain sacrificateur, c’est Aaron. Dieu avait sauvé son peuple, l’avait tiré d’Égypte, le sang avait été répandu. Dieu rencontre par le sang, la justice de Dieu est satisfaite, Dieu agit comme juge à la Pâque, mais le sang répond à tout ce que sa justice exigeait. La mer Rouge est un autre aspect de la rédemption, c’est la rédemption en puissance. C’est la mort et la résurrection de Christ qui nous délivre du monde, de l’esclavage de Satan avec lequel nous étions tenus jusque là. Et désormais le peuple se met en route. Mais tout de suite, sur la montagne, Dieu dit déjà à Moïse, il faut me séparer Aaron et ses fils pour exercer la sainte sacrificature devant moi. Alors il y avait une famille au milieu d’Israël, tirée de la famille de Lévi. Lévi avait 3 fils : Guershom, Kehath, Merari. Celui du milieu, Kehath, celui qui reçoit les privilèges les plus élevés, a quatre fils dont un s’appelle Amram, qui sera père de Marie, d’Aaron et de Moïse. Et dans cette petite famille des fils de Kehath, Dieu dit : Aaron avec ses fils doit former la sacrificature, c’est-à-dire une famille particulièrement privilégiée que j’établis dans des privilèges exceptionnellement élevés et ils servent de trait d’union entre le peuple et moi-même. Ils entrent dans la présence de Dieu. Ce sont les fils d’Aaron qui entrent à l’intérieur du tabernacle, ce que les autres Lévites ne pouvaient faire. Aaron lui-même entre une fois l’an dans le sanctuaire de Dieu pour déposer sur le propitiatoire le sang et ressort du sanctuaire pour bénir le peuple. Et en sortant de la présence de Dieu, il est l’instrument par lequel Dieu bénit son peuple. Il représente le peuple en entrant dans la présence de Dieu, et en sortant de la présence de Dieu il bénit le peuple. Aaron et ses fils sont toujours cités ensemble, Aaron n’est jamais séparé de ses fils dans le sacerdoce qu’il remplit. Alors dans ce chapitre 8, par exemple, nous avons 14 fois (2x7) la mention « Aaron et ses fils » toujours ensemble. C’est pour nous annoncer ce que l’épître aux Hébreux place devant nous de la manière la plus claire. Nous sommes tous d’un avec lui. Nous sommes faits un avec Christ. Nous sommes associés à Christ pour ne faire qu’un avec lui devant Dieu. Aaron et ses fils toujours cités ensemble. Donc, cette famille toute petite représente en fait ce que nous sommes tous aujourd’hui. Dans ces jours-là, évidemment, ce n’était qu’une petite partie des privilégiés qui en jouissaient, mais pour nous, tous les croyants sont sacrificateurs, unis à Christ le souverain sacrificateur, le chef de cette famille sacerdotale, à la suite duquel nous entrons dans le sanctuaire, le voile étant déchiré, nous pénétrons sur ses traces jusqu’au ciel jusque dans la présence de Dieu où il a été reçu. Ce qu’Aaron ne faisait qu’une fois l’an et encore dans des conditions bien particulières, nous, nous le faisons en toute liberté, le voile a été déchiré et nous entrons comme une sainte sacrificature à la suite de Christ dans la présence de Dieu pour adorer le Père en Esprit et en vérité et lui présenter tout ce que nous trouvons en type, en figure dans l’A.T, nous le possédons en réalité. Car tous, nous sommes sans différence sacrificateurs, les soeurs aussi bien que les frères. Évidemment, chacun dans sa position, dans son rang, mais nous avons tous le privilège de remplir l’office de la sainte sacrificature, adorer le Père en Esprit et en vérité. Quand nous considérons l’assemblée comme une souveraine sacrificature, il y a unité et parfaite égalité ; nous sommes tous des sacrificateurs sans qu’il y ait un intermédiaire, un clergé quelconque entre l’assemblée et Dieu. Sans doute, le frère qui agit pour conduire la louange n’occupe pas un rang particulier, il est seulement la bouche de l’assemblée, ce n’est d’ailleurs pas si facile. Même indiquer un cantique n’est pas si facile car ce cantique doit exprimer la louange que ressent toute l’assemblée. Lorsque nous parlons des Lévites, nous parlons de service, des serviteurs, alors il y a toujours unité mais dans la diversité, car le service d’un frère n’est pas celui d’un autre. Nous avons tous un service à accomplir, personne n’a été sauvé pour ne rien faire. L’Apôtre dira aux Thessaloniciens : « Vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu pour servir le Dieu vivant et vrai ». Le Seigneur nous a appelés, nous a tirés du monde pour le servir en attendant de le servir dans des conditions les plus élevées qui soient, le service de l’adoration qui ne prendra jamais fin. Mais le côté, l’aspect sacerdotal des croyants est le plus élevé de tous les services si précieux soient-ils, parce que les services que nous rendons comme Lévites, sont liés à une condition de besoin : dresser la table, chauffer le local, s’occuper de la collecte, visiter les veuves, les orphelins, ce sont des services très précieux ; aucun n’est méprisé par le Seigneur, mais ils sont liés à une condition de besoin, une condition d’attente ; demain il n’y aura plus ces services à remplir, nous n’aurons plus besoin d’être exhortés, d’être encouragés, d’être soutenus, nous serons tous parfaitement heureux. Mais quel est le service qui ne prendra jamais fin ? C’est celui que nous commençons maintenant dans la faiblesse et dans les larmes, pour le poursuivre tout à l’heure dans la plénitude. Alors, nous retenons que ce qu’Aaron représente avec ses fils est une image, et Dieu adapte les grandes vérités à notre vue limitée par des images, et nous trouvons dans l’A.T, dans le Pentateuque notamment une mine inépuisable de richesses que nous pouvons puiser-là par l’Esprit de Dieu. Le N.T étant caché dans l’A.T, et l’A.T révélé dans le N.T. Les deux trompettes d’argent, d’une seule pièce, la Parole de Dieu tout entière inspirée et par l’Esprit de Dieu nous pouvons trouver dans l’A.T en type, en figure, les vérités les plus précieuses et cela nous aide à les comprendre, et le N.T nous montre ce qui était annoncé dans l’A.T. L’A.T nous annonce déjà ce qui sera un jour pleinement mis en évidence au-delà de la mort.
Nous avons dit : Aaron et ses fils. Nous avons dans l’épître aux Hébreux avant la sacrificature, la personne du Seigneur et son oeuvre, avant de revêtir Aaron de vêtements pour gloire et pour ornement, de l’investir de cette charge, de ce sacerdoce si précieux, nous avons 7 chapitres pour nous parler de la personne et de l’oeuvre de Christ, pour nous parler de ce qu’il a été pour Dieu, de ce qu’il est pour nous, de tous les aspects, de toutes les facettes de son oeuvre, tout ce qu’il représente pour Dieu, pendant 7 chapitres, l’Esprit de Dieu ne cesse pas de nous parler de Lui dans les diverses présentations de sa personne glorieuse et de son oeuvre, et quand nous avons terminé cette énumération, cet examen, cet ensemble de 7 chapitres, alors seulement, l’Esprit de Dieu introduit la souveraine sacrificature, car elle repose précisément sur toute l’excellence de ce qu’il est en lui-même, et sur l’efficace de l’oeuvre qu’il a accomplie. La souveraine sacrificature fondée sur la perfection du sacrifice qu’il a accompli. Alors, nous avons l’Éternel qui dit à Moïse : « Prend Aaron et ses fils avec lui ». Par quoi faut-il commencer ? Par prendre tout ce qui constitue les beaux vêtements, les 7 pièces que va revêtir Aaron ?
Ils sont énumérés dans le livre de l’Exode, ch. 28 et 29. Mais ici, c’est la réalisation pratique. Nous sommes au début de l’histoire du désert. Vous savez que le livre du Lévitique n’a pas pris beaucoup de temps pour être présenté et rédigé. Il est intéressant de toujours lire les petites notes que nous avons au bas des pages, si vous lisez par exemple au ch. 40 de l’Exode vous avez une note (année A.C. 1490) quand Moïse dresse le Tabernacle ; la construction du Tabernacle a duré environ 7 mois et Moïse dresse le Tabernacle le jour anniversaire de la sortie d’Égypte, une année après la sortie d’Égypte ; le jour de la Pâque, le Tabernacle est dressé. 1° mois, 1° jour du mois, « Tu dresseras le Tabernacle ». Et alors, à la porte du Tabernacle, Moïse s’approche et l’Éternel lui donne à connaître tout ce que nous avons dans le Lévitique, vous terminez le livre du Lévitique par une date qui vaut la peine d’être soulignée : 27:37 : date A.C. 1490. C’est la même date que la fin de l’Exode, donc, ce que nous avons dans le livre du Lévitique a été donné en l’espace de moins d’un an. Donc, tout de suite après la sortie d’Égypte, le Tabernacle dressé l’année suivante, et tout de suite Aaron va se trouver habillé, revêtu pour entrer précisément dans les privilèges, de se trouver dans la présence de Dieu, dans le Tabernacle de la part du peuple d’Israël. Suivons donc ce que nous avons ici pour assister à cette scène que Moïse accomplit. Il va placer sur Aaron les vêtements les uns après les autres jusqu’au moment où ils seront revêtus pour gloire et pour ornement. Et quand nous lisons, cela nous ramène toujours dans l’épître aux Hébreux où il est dit qu’il a été couronné de gloire et d’honneur. Gloire et honneur avec lesquels Dieu l’a salué, pour gloire et pour ornement pour Aaron.
Mais, chers amis, les privilèges dans lesquels le Seigneur est
introduit, sont les nôtres : n’est-ce pas une chose merveilleuse ?
Vous lisez dans le livre de l’Exode que les fils d’Aaron eux-mêmes sont revêtus ;
sans doute revêtus par Aaron, car en toutes choses il tient la 1° place ;
mais les vêtements que Dieu donne aux fils d’Aaron il les appelle, les qualifie
de la même manière que ceux de leur père. Exode 28:40 : « Et tu leur
feras … pour gloire et pour ornement
».
Les vêtements dont nous sommes revêtus, fils d’Aaron et croyants, la justice de
Dieu dont nous sommes revêtus, ce que le Seigneur a acquis pour nous devant
Dieu, est appelé en type gloire et
ornement
. À la page précédente, en commençant le chapitre, vous avez ce que
le Seigneur dit à Moïse pour Aaron (28:2) : « Tu feras de saints
vêtements pour ton frère pour gloire et
pour ornement
». Nous comprenons que pour Aaron, type de Christ, les
vêtements qu’il va recevoir et dont il va se trouver revêtu, sont pour gloire
et pour ornement, mais quand nous lisons pour les fils d’Aaron ce que Dieu dit
par Moïse : « Je revêts les fils d’Aaron pour gloire et pour ornement
» (28:40), est-ce que cela ne nous
donne pas chaud au coeur de penser que l’oeuvre du Seigneur a une telle valeur
que pour Dieu nous sommes revêtus de vêtements pour gloire et pour ornement ?
Rendus saints et agréables dans le Bien-Aimé. Et Paul dira dans l’épître aux
Colossiens : « Nous avons été rendus saints, irréprochables,
irrépréhensibles ». Saints, nous répondons à la nature de Dieu,
irréprochables, plus aucun reproche ne peut être fait aux croyants,
irrépréhensibles, plus rien ne peut être mis à charge à aucun croyant. Nous
répondons entièrement à toutes les exigences de la gloire de Dieu et nous
entrons dans le sanctuaire comme des gens de sa maison, concitoyens des saints
gens de la maison de Dieu. Nous sommes revêtus de vêtements qui conviennent à
la sainteté du lieu où Dieu se tient.
Les vêtements d’Aaron qui représentent les gloires de Christ sont uniques pour lui. La 1° chose qu’il faut prendre : les vêtements (qui sont l’explication ou l’affirmation de ce qui correspond aux fonctions qui seront remplies). Il est bien clair qu’on ne pouvait pas remplir les fonctions de sacrificateur sans être revêtu comme Aaron pour son saint office et pour ses fils. Les vêtements sont donc les qualités dont Dieu nous revêt, c’est la 1° chose, les vêtements. Ensuite : l’huile de l’onction qui nous parle du Saint Esprit. D’abord, nous devons avoir le Saint Esprit pour entrer dans la connaissance de ces choses. Si vous donnez ceci à un grand docteur en théologie qui fait de la Parole de Dieu comme il traite une science humaine, que peut-il comprendre de ces choses ? Rien ! C’est un livre fermé parce qu’il n’a pas l’outil, il n’a pas la clé pour ouvrir le trésor. Mais un jeune garçon qui aime le Seigneur, qui demande au Seigneur de l’aider dans sa lecture et qui veut bien s’aider des écrits d’une richesse incomparable qui nous ont été laissés, son coeur va bondir de joie en lisant à travers ce qui peut paraître aride, en découvrant les gloires du Seigneur.
L’huile de l’onction est une image du Saint Esprit dont nous avons été scellés et qui nous donne la connaissance. C’est l’onction dont Jean parle, dont nous avons été scellés ; nous avons été oints et nous avons reçu les arrhes de l’Esprit, et Jean nous dira : « Vous n’avez pas besoin que quelqu’un vous enseigne », vous avez reçu l’onction ; que nous n’ayons pas besoin de ministère, ce n’est pas ce que Jean veut dire ; mais nous n’avons pas besoin que quelqu’un exerce une sorte d’autorité sur nous pour nous enseigner à la manière humaine, vous pouvez entrer vous-même dans la connaissance de ces trésors, parce que vous avez reçu l’onction, c’est-à-dire l’intelligence des pensées de Dieu. Le sceau, c’est une affaire d’assurance, l’onction, c’est une affaire d’intelligence, et les arrhes, c’est une affaire de jouissance.
Les vêtements, l’huile de l’onction, le jeune taureau pour le sacrifice pour le péché. Sur quelle base Dieu peut-il offrir des privilèges aussi élevés ? Sur la base d’un sacrifice présenté tout-de-suite. Le jeune taureau pour le sacrifice pour le péché (ce n’est pas une chèvre ici), c’est l’excellence, la valeur de l’oeuvre qu’il a accomplie au prix de sa mort sanglante et de l’abandon qu’il a connu sur la croix. Ensuite, les 2 béliers, il y en a un pour la consécration et l’autre pour l’holocauste. Nous avons ensuite la corbeille des pains sans levain, pour nous parler de ce qu’il est en lui-même, sans péché, sans tache.
Et alors, il faut convoquer toute l’assemblée et Moïse fit comme l’Éternel l’avait commandé. Combien de fois avons-nous trouvé : « Comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse » ? La répétition de cette expression dans ce chapitre doit attirer notre attention. Nous avons vu, si nous avons bien compté 14 fois « Aaron et ses fils » et 10 fois « comme l’Éternel l’a commandé à Moïse ». Et l’épître aux Hébreux l’exprime autrement, séparant cette volonté, la volonté de Dieu exprimée à Moïse par l’Éternel : « C’est par cette volonté que vous avez été sanctifiés ». Ce que l’Éternel a commandé, l’expression de sa volonté comme l’épître aux Hébreux nous le dit, l’oeuvre du Seigneur accomplie une fois pour toutes. Alors il fallait se présenter devant toute l’assemblée : ceci représente ce que le prophète dira s’adressant aux cieux et à la terre ; cette oeuvre accomplie par le Seigneur a des effets prodigieux pour toute la création, au ciel comme sur la terre : toute l’assemblée doit être convoquée. Et au verset 6, Moïse fait approcher Aaron et ses fils : « Approchez ». Un nouveau terme qui doit retenir notre attention. Comment avons-nous été approchés ? Nos mérites ? Nos qualités ? Nous avons été approchés par le sang de sa croix. De sorte que nous pouvons maintenant nous approcher en toute confiance. Approchons-nous, frères, par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile c’est-à-dire sa chair, le sacrifice de lui-même et par le sang, le chemin nouveau et vivant marqué par le sang.
Nous nous approchons avec Aaron, il venait là avec de l’eau (8:6), c’est l’opération de la Parole ; et nous arrivons maintenant aux vêtements (8:7) après avoir été lavés avec de l’eau comme ils devaient l’être : pour nous, l’opération de la Parole (nous avons été engendrés par la parole de la vérité Jacq. 1:18). Le Seigneur dit à Nicodème (Jean 3) : « Il vous faut être nés de nouveau ». Mais comment cela peut-il se faire ? Mais, Nicodème, tu es docteur d’Israël et tu ne connais pas cela ? Mais les prophètes en ont parlé de l’eau de la Parole de Dieu, de la nécessité d’une nouvelle naissance, de l’impérieuse nécessité d’avoir un coeur nouveau, un coeur de pierre mis de-côté et remplacé par un coeur de chair. Tu ne connais pas cela ? Les prophètes ont tous parlé de ce thème ! Il fallait que Nicodème apprenne cela. Il devait être lavé avec de l’eau pour naître de nouveau : né d’eau et de l’Esprit.
La conséquence, la voici pour Aaron, et pour nous aussi : il mit sur Lui … — (Lui, ce pronom personnel qui nous parle de Jésus. Si vous ouvrez le chapitre 53 du prophète Ésaïe, il ne cesse pas de parler de Lui : « L’Éternel a fait tomber sur Lui » « Lui a été frappé », combien de fois avons-nous trouvé Lui dans ce chapitre 53 ? Sept fois. Le prophète aime à nous le présenter sous ce titre si bref, si court, mais combien significatif. L’humanité qu’il a revêtue, Lui, celui que Dieu nous présente et en vertu duquel tous les privilèges nous ont été donnés. Ésaïe 53 est cité 7 fois dans le N.T, nous pourrions reconstituer presque entièrement le chapitre par les citations qui sont faites dans le N.T. —
Alors, nous avons ici, « Il mit sur Lui la tunique ». On en trouve une description dans le livre de l’Exode. Elle était donc de fin lin, toute blanche. Premier vêtement : la tunique qui était sur le corps d’Aaron pour nous parler de la sainteté parfaite de celui que nous avons le bonheur de connaître comme notre grand souverain sacrificateur. La tunique parle donc de sa sainteté personnelle. Tunique de fin lin, de fin coton retors, elle est assujettie avec la ceinture, nous en avons les composants dans le livre de l’Exode chapitre 39 verset 27. Elle est faite des mêmes éléments que le voile. Or le voile nous parle de Lui dans son humanité, le voile qui faisait séparation entre le lieu saint et le lieu très saint, bleu, pourpre, écarlate, fin coton retors. Qui n’a pas joui de cette comparaison avec les évangiles ? Les 4 évangiles qui nous parlent de 4 aspects si précieux du Seigneur, présenté sous un caractère particulier.
La ceinture parle donc du service qu’il allait remplir comme homme venu dans ce monde, sans péché. Mais vous verrez qu’il y a deux ceintures.
Ensuite, il le revêtit de la robe toute de bleu (Exode 28:31-35), avec l’ouverture pour la tête comme une cotte de maille afin qu’elle ne se déchire pas. Et au bord de la robe il y avait des clochettes et des grenades. Mais que trouvons-nous d’abord ? Avant d’entendre les clochettes, pour nous, c’est souvent différent, notre témoignage oral dépasse hélas souvent ce que nous avons montré comme bonnes oeuvres, mais pour lui, il y a d’abord une grenade, ensuite une clochette. C’est le témoignage qu’il a rendu sur la terre comme l’homme céleste (Je suis venu du ciel) La robe était toute de bleu, c’est l’homme venu du ciel et qui fait entendre le témoignage de Dieu : « J’ai annoncé la justice dans la grande congrégation » (Ps. 40:9). Les clochettes, mais avant, une grenade. Les fruits qu’il a portés, la gloire que Dieu a reçu dans la vie de cet homme, là où Adam avait foulé aux pieds cette gloire, Lui, restitue la gloire à Dieu, dans une mesure infiniment plus grande. De sorte qu’un de nos chers devanciers pouvait dire : « Dieu, dans la personne de son Fils a récolté une gloire bien plus grande que celle qu’Adam lui a dérobé ». N’est-ce pas merveilleux ? Dieu est redevable de sa gloire à un homme, cet homme vêtu tout de bleu, venu du ciel.
Et cette sacrificature, car la robe est un des éléments constitutifs de la sacrificature, ne pouvait jamais se déchirer. L’ouverture était tissée tout d’une pièce, de sorte que quand le souverain sacrificateur Caïphe déchire ses vêtements, il commet un acte absolument défendu par l’Écriture (Ex. 28:32). C’est une chose absolument proscrite, mais en même temps il nous montre que cette sacrificature terrestre prenait fin. Il y met fin lui-même, il montre sa déchéance et la mise de côté de cette sacrificature des jours d’autrefois remplacée par celle du vrai Aaron, celui qui a la robe qui ne pouvait se déchirer. Et il est remonté au ciel dans la puissance d’une vie impérissable et il a la sacrificature qui ne se transmet pas, parce qu’il demeure éternellement. La robe ne sera jamais déchirée. La robe de bleu avec laquelle nous le voyons, homme glorifié dans le ciel.
Qu’avons-nous encore ? « Et il mit dessus lui l’éphod ». Au-dessus de la robe de bleu, il y a le vêtement sacerdotal par excellence, l’éphod. Il y a un homme devant Dieu et en justice, il y a en plus l’or qui broche tous les constituants de l’éphod. Il y a un homme maintenant, et le croyant sait cela, c’est un homme en Christ, autrement dit, un homme en justice devant Dieu ; et le Seigneur dit : « C’est ici la justice, que je m’en vais au Père ». La résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ est la preuve que Dieu a été glorifié et que la justice peut être donnée au coupable maintenant. Le Saint Esprit convainc le monde de péché, de justice et de jugement. De justice, dit-il, parce que je m’en vais au Père. La démonstration de la justice de Dieu, c’est Christ glorifié. L’éphod est assujetti de la ceinture. Il y a un détail que l’Esprit de Dieu nous donne : « Qu’il lia par elle sur lui ». Cette ceinture était assez large, assez longue pour qu’elle soit nouée sur le sacrificateur par elle-même. Il n’y a pas besoin d’autres éléments pour attacher la ceinture, c’est-à-dire que ses gloires sont liées sur lui, font partie de lui-même, il n’y a pas besoin d’autres éléments pour les lui assujettir. L’Esprit de Dieu a employé un mot pour la ceinture de l’éphod qui ne se trouve qu’une fois dans l’Écriture. Ce n’est pas la même ceinture que celle qui assujettit la tunique. C’est celle qui est à l’extérieur, dans laquelle il y a du bleu, pourpre et écarlate, mais dans laquelle il y a aussi de l’or. En Exode 28, vous avez l’explication de la ceinture, et de la valeur de celle-ci en Lév. 8:7. Donc, pour nous parler de la ceinture de l’éphod, du service qu’il remplit maintenant pour nous devant Dieu, nous présentant sur le pectoral, sur son coeur et ses épaules, le tout lié à l’éphod et assujetti par la ceinture, l’Esprit de Dieu emploie un mot qui ne se trouve que pour le cas de la ceinture. Ceci, pour nous montrer la valeur et l’excellence de ce service qu’il accomplit dans la présence de Dieu. C’est un autre mot que pour la 1° ceinture, elle est belle, elle est glorieuse.
Enfin, nous rappelons le pectoral avec les 12 pierres, 4x3 pierres. Chaque pierre en gravure de cachet portant le nom d’un fils d’Israël. Et chaque pierre était sertie dans un chaton d’or, impossible de détacher la pierre. Alors nous voyons tous les noms d’Israël sur les épaulières de l’éphod. Une pierre de chaque côté avec 6 noms, et 6 de l’autre. Portés sur ses épaules, sur son coeur, et l’Écriture ne manque pas de répéter qu’Aaron portait les noms de fils d’Israël sur son coeur continuellement. L’Esprit répète, continuellement puissant pour intercéder sans jamais fléchir, jusqu’à l’achèvement.
Alors le souverain sacrificateur pénètre à l’intérieur du sanctuaire à la lumière du chandelier qui fait briller les pierres de tous leurs feux. Dieu, dans le sanctuaire voit sur le coeur d’Aaron, sur ses épaules, les noms de tous ceux qui sont attachés à Aaron, qui font corps avec lui. Quel que soit l’aspect sous lequel nous considérons le peuple de Dieu, il est présenté en perfection dans la présence de Dieu.
Dernier élément, la lame d’or, le saint diadème. Qu’est-il écrit sur ce diadème ? « Sainteté à l’Éternel ».
Avant tout autre sacrifice, avant que du sang soit répandu, l’huile de l’onction était versée sur la tête d’Aaron. Est-ce que le Seigneur a eu besoin d’un sacrifice quelconque pour recevoir l’Esprit-Saint ? Quand il vient se pencher sur les eaux de la mort au baptême de Jean, le ciel s’ouvre, et l’Esprit descend sur lui sous la forme d’une colombe. Nous, ce sera en vertu de la perfection de son oeuvre que nous recevrons l’Esprit. Mais lui, c’est en vertu de l’excellence, de la dignité de sa personne. L’huile de l’onction versée sur Aaron avant tout sacrifice, avant tout sang répandu quel qu’il soit.
Dernier mot pour nos jeunes frères : « Sainteté à l’Éternel » sur la lame d’or. Qu’est-ce que cela signifiait ? Le livre de l’Exode nous dit que c’est pour purifier les offrandes des fils d’Israël, pour les présenter dans le sanctuaire selon toutes les exigences de la sainteté de Dieu, selon tout ce qui sied à la gloire de Dieu. Alors, nous pourrions peut-être, au culte nous priver de dire ce que l’Esprit place sur notre coeur, parce que nous ne nous exprimons pas bien : « Je ne puis pas bien m’exprimer, et je me retiens ». Nous devons être encouragés, parce que, si faible que soit notre offrande, si maladroite qu’elle soit, c’est Lui qui la présente à Dieu selon ce qu’il est en Lui-même, purifiant nos saintes offrandes et les présentant de manière parfaite, qui correspond à ce que Dieu désire. N’est-ce pas encourageant pour nous ?