Citations d’auteurs divers

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Idolâtrie et Paganisme : leur nature et leur origine — Rapport avec le visions de chérubins d’Ézéchiel

Le trône de Dieu n’est pas vu à Jérusalem, mais indépendamment de cette ville et en dehors d’elle : C’est le trône souverain et universel de Dieu. Dieu juge la ville même de dessus ce trône. La prophétie commence par la description de ce trône. Nous y découvrons les attributs de Dieu, comme supports de ce trône, sous la ressemblance des quatre catégories des êtres créés sur la terre, les quatre étant réunies en un, les quatre chefs au moins de ces catégories. Ce sont à peu près les signes employés par les païens inventeurs de l’idolâtrie, pour figurer leurs dieux. L’idolâtrie formelle a commencé par une personnification figurée des attributs de Dieu. Ces attributs sont devenus leurs dieux, les démons poussant les hommes à adorer ces dieux, et les gouvernant par ce moyen, de sorte que c’étaient ces démons que les hommes adoraient. Ce culte a bientôt dégénéré, au point qu’on a trouvé des dieux partout où il y avait quelque chose à souhaiter, ou à craindre, ou qui répondait aux convoitises qui inspiraient ces souhaits ou faisaient éprouver ces craintes, sentiments que le démon cultivait pour s’approprier le culte dû à Dieu seul. Or, ces attributs appartiennent au seul Dieu créateur et chef de toute créature ; mais, dans la vision du prophète comme dans le fait, ils ne sont, quelle que soit leur puissance ou leur gloire dans leur exercice, que les soutiens du trône sur lequel le Dieu de vérité s’assied (*). C’est la puissante énergie de Dieu qui se manifeste, quels que soient d’ailleurs les instruments qu’ils emploie : l’intelligence, la force, la stabilité, et la rapidité en jugement. Avec cela, le mouvement de tout le cours des événements terrestres dépendait du trône. Cette énergie vivante animait le tout. Elle mettait en mouvement les chérubins, soutiens du trône, pleins d’yeux eux-mêmes ; les roues du gouvernement de Dieu allaient chacune droit devant soi, mues par le même Esprit. Tout dépendait de la volonté et du propos de Celui qui, assis sur le trône, jugeait en justice. La majesté, le gouvernement, et la providence s’unissaient pour former le trône de sa gloire. Mais tous les instruments de sa gloire étaient au-dessous du firmament ; Celui qui était glorifié était au-dessus. C’est Celui que les païens ignoraient.

(*) Les érudits incrédules, qui, ignorant Dieu, sont toujours bien pauvres dans leurs conceptions, attribuent l’origine de la vision d’Ézéchiel aux taureaux et aux lions de Ninive avec leurs têtes humaines et leurs ailes. Ils se trahissent eux-mêmes. Ils ne voient ni ne connaissent Celui qui était assis au-dessus de ces animaux. Je ne doute pas un instant que, essentiellement, ces images ne représentent la même chose que les chérubins ; mais les pauvres païens, comme les incrédules dans leur prétendue sagesse, étaient entraînés par Satan, et ils adoraient ce qui était au-dessous du firmament. Dans la vision d’Ézéchiel, les chérubins n’étaient que des attributs symboliques, et Celui qui était l’objet de l’adoration était au-dessus du firmament. Voilà précisément la différence, sous ce rapport, entre l’idolâtrie et la révélation de Dieu.

Citation de J.N.D., Études sur la Parole, à propos de Ézéchiel 1

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