Citations d’auteurs divers les ou l’Habitation(s) de Dieu

Ce document comprend principalement des extraits des études bibliques ; il a été réalisé pour permettre un accès rapide à des explications sur des points particuliers sans avoir à charger la totalité de l’étude biblique


Table des matières :

1 - Habitation de Dieu avec l’homme : elle est étroitement liée à la rédemption

2 - L’organisation de l’Église doit être basée sur l’obéissance à la parole

3 - Unité du corps

4 - Différents passages du Nouveau Testament sur la maison de Dieu


1 - Habitation de Dieu avec l’homme : elle est étroitement liée à la rédemption

Citation de J.N.D., Réflexions pratiques sur les Psaumes, Ps. 93


Mais, en outre, Dieu a une habitation, une maison. Ceci, comme je l’ai remarqué autre part, est l’un des fruits immenses de la rédemption. Dieu n’habitait ni avec l’innocence, ni avec les fidèles ; ni avec Adam avant sa chute, ni avec Abraham. L’innocence caractérisait le premier, et la foi, le sentier béni du second. Dieu les visitait, montrant à l’un et à l’autre sa condescendance et sa bonté, soit que cette visite fût rendue inutile, soit qu’elle apportât la grâce de Dieu. Mais, lors de la rédemption d’Israël, nous trouvons que Jéhovah avait fait sortir son peuple du pays d’Égypte, afin de pouvoir habiter au milieu de lui (Ex. 29:45-46). Ce qui convient à la maison de Dieu n’est pas l’innocence, mais une consécration absolue à Lui, suivant sa nature, lorsque le bien et le mal sont connus. Ce caractère et cette nature se trouvent dans le ciel, mais là, il n’y aura plus besoin de témoignages. L’homme possède la connaissance du bien et du mal, mais dans un état de séparation de Dieu et dans le péché. Mais lorsque Dieu a racheté l’homme pour Lui-même, l’a purifié et délivré, alors il habite avec l’homme, dans l’homme, — en Israël, selon la révélation partielle de Lui-même qu’il avait donnée alors ; dans le fidèle maintenant, par son Esprit, et dans l’Assemblée ; et cela pour l’éternité, car maintenant cette habitation a lieu selon ce qu’il est en Lui-même, pleinement révélé en Christ et par sa mort. Elle est donc fondée sur un témoignage ; car il faut que Dieu se révèle Lui-même, ainsi que sa rédemption, et ses voies, et ce qu’il est. Ainsi, le Saint Esprit est donné en conséquence de l’exaltation de Christ, après l’accomplissement de la rédemption, et, de fait, en vertu de la réception, par la foi, du témoignage de Dieu. Lorsque Dieu est connu (et non pas seulement la vérité), alors on a la conscience de ce qui Lui convient ; on trouve ses délices dans Son nom, selon sa propre nature, et cela fournit la preuve non seulement que la vérité est connue, mais avec la vérité Dieu Lui-même, — car Christ est la vérité et l’Esprit est la vérité. C’est pourquoi, du moment qu’Israël est racheté, il est parlé de la sainteté de Dieu, et non pas auparavant, car Dieu allait habiter au milieu d’eux après les avoir amenés à Lui. Le monde sera établi par la puissance ; mais il s’agit ici de la consécration à Dieu par le témoignage, et de sa propre présence en vertu de la rédemption. Il ne s’agit pas ici de la magnificence et de l’ordre de sa maison (comme nous les trouvons au Ps. 101), mais de l’habitation de ses délices, et de sa nature (comp. Ps. 132:13-14).Marie de Magdala et l’autre Marie (*) — car elles étaient connues —s’asseyent près du sépulcre, liées par tout ce qui restait pour leur foi de Celui qu’elles avaient aimé et suivi avec adoration pendant sa vie (v. 61).


2 - L’organisation de l’Église doit être basée sur l’obéissance à la parole

Citation de C.H.M., Deutéronome, chapitre1

Nous nous sentons pressés de recommander ce sujet si important à l’examen sérieux de l’Église. Si tous les soi-disant ministères de Christ suivaient l’exemple de Moïse et de Paul, nous verrions un état de choses bien différent dans l’Église professante. Mais, hélas ! il est de fait que l’Église de Christ, comme autrefois Israël, s’est complètement éloignée de l’autorité de sa Parole. Où que l’on aille, on voit pratiquer et enseigner des choses qui n’ont pas de fondement dans l’Écriture. Non seulement, on tolère, mais on sanctionne et on défend à outrance des choses qui sont en opposition directe avec l’Esprit de Christ. Si l’on demande où est l’autorité divine pour telle ou telle pratique, on nous répond que Christ ne nous a pas donné de directions pour ce qui concerne les affaires d’église, qu’il nous a laissés libres d’agir d’après nos consciences, notre jugement ou nos sentiments religieux ; qu’il est absurde d’exiger un : « ainsi a dit l’Éternel », pour tous les détails en rapport avec nos institutions religieuses qu’une large marge nous est laissée pour y faire entrer nos coutumes nationales et nos diverses manières de penser. On prétend que les chrétiens de profession sont libres de se former en soi-disant églises, de choisir la forme particulière de gouvernement de celles-ci, de faire leurs propres arrangements et de nommer leurs propres officiants.


On nous dira peut-être que bien que nous soyons en possession des Saintes Écritures, nous avons néanmoins des sectes, des partis, des confessions, des écoles théologiques innombrables. D’où cela vient-il ? Simplement de ce que noue refusons de nous soumettre moralement à l’autorité de l’Écriture Sainte. C’est le secret du mal, la vraie cause de toutes les sectes et de tous les partis, qui sont la honte et l’opprobre de l’Église de Dieu.


3 - Unité du corps

Citation de C.H.M., Deutéronome

Mais comment cette vérité de l’unité du corps peut-elle être maintenue pratiquement ? En refusant de reconnaître aucun autre principe de communion chrétienne, aucun autre terrain de rassemblement que Christ. Tous les vrais croyants devraient se réunir sur le simple terrain de communion du corps de Christ, et sur aucun autre. Ils devraient se réunir le premier jour de la semaine autour de la table du Seigneur et rompre le pain, comme membres d’un seul corps, suivant ce que nous lisons en 1 Cor. 10:17: « Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain ».


4 - Différents passages du Nouveau Testament sur la maison de Dieu

Études sur la Parole de Dieu, J.N. Darby, 1 Corinthiens, chapitre 2, note

Remarquez l’instruction très importante donnée ici relativement à l’Assemblée considérée comme l’édifice de Dieu. En Matt. 16, nous avons ce que Christ bâtit, contre quoi la puissance de Satan ne peut prévaloir. Cet édifice continue à s’élever jusqu’à ce qu’il soit complet à la fin. C’est pourquoi, en 1 Pierre 2 et Éph. 2, il n’est pas fait mention d’ouvriers. Les pierres s’approchent et l’édifice croît. C’est l’oeuvre propre de Christ : il bâtit, et l’édifice n’est pas encore achevé. Ici (en Corinthiens), c’est l’édifice de Dieu ; mais il y a quelqu’un qui bâtit, de sorte que la responsabilité de l’homme est introduite. Il y a un sage architecte qui a posé le fondement : il peut y avoir des ouvriers qui édifient sur ce fondement de l’or, de l’argent ou des pierres précieuses, ou d’autres qui bâtissent avec du bois, du foin et du chaume ; il y en a même qui corrompent. En Éph. 2, il y a aussi un édifice qui s’élève actuellement, mais c’est le fait vu d’une manière abstraite. En Corinthiens, la responsabilité est formellement établie. La confusion faite entre l’édifice que Christ bâtit, non encore achevé, et ce que l’homme bâtit, entre les promesses faites au premier et que l’on applique au second qui repose sur la responsabilité de l’homme, et qui est un édifice actuel sur la terre, cette confusion est une des principales sources des erreurs papistes et puséytes. Rien ne peut prévaloir contre l’oeuvre de Christ. L’homme peut construire avec du bois, du foin et du chaume, et son oeuvre être détruite, comme elle le sera.