Christian Briem
Table des matières :
1 - Le véritable pain qui vient du ciel
4 - Identification avec la mort de Christ
Extrait de Mit Gott in der Wüste - Exode 15 à 17.
Traduit dans « Avec Dieu dans le désert —Exode 15 à 17 » p. 52-65
édité par EBLC, La Foge C,
1816 Chailly-Montreux, Suisse, 2005
Nous trouvons dans ce chapitre de Jean 6 les paroles du Fils de Dieu lui-même concernant le « pain du ciel ». Elles revêtent une signification et une profondeur extraordinaires.
À maintes reprises déjà, les Juifs avaient demandé au Seigneur Jésus de leur montrer un signe, afin de « voir » et de « croire », déclaraient-ils. En Jean 6, ils disent au Seigneur que leurs pères ont mangé la manne au désert et lui demandent : « Quelle œuvre fais-tu ? » Ils pensaient que Moïse leur avait donné à manger le pain qui vient du ciel, et si Jésus était le prophète, il devait se manifester par un signe semblable (Jean 6:30, 31). Le Seigneur reprend la pensée de la manne et répond :
« En vérité, en vérité, je vous dis : Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde… Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:32-35).
Le Seigneur montre aux Juifs que ce n’était pas Moïse qui leur
avait donné le pain qui vient du ciel. Il ne continue toutefois pas
en
disant : « mais c’est Dieu ». Il montre clairement que la manne n’était qu’une image du
« véritable pain » que son Père voulait leur donner. Il était lui,
Christ, ce pain véritable ; il était descendu du ciel comme le « pain
de Dieu », afin de donner la vie au monde. Pour cette raison, il était
aussi le « pain de vie », et quiconque venait avec foi à lui, n’avait
plus faim ni soif.
Avant de
mettre ces versets en relation avec les versets 48 à 59, considérons encore
quelques détails qui nous sont présentés ici. Si Christ lui-même était le pain
qui vient du ciel, il n’était pas nécessaire de leur donner un signe
: il était lui-même, dans sa Personne, le signe que Dieu se
révélait en lui comme Père
et que, dans sa grâce, le Père intervenait pour donner la
vie non pas seulement au peuple juif, mais au monde
. La vie
— tel était le premier besoin de
l’homme, et dans le Seigneur Jésus, la « Parole » devenue chair,
était la vie (Jean 1:4).
Et nous voyons ici qu’un type ne peut jamais exprimer la vérité tout entière. Il dirige bien nos pensées dans la bonne direction, nous montre la ligne principale de ce qui doit être communiqué ; mais les choses matérielles ne peuvent jamais représenter dans toute leur plénitude les choses spirituelles. Dans le domaine naturel, le pain ne peut pas donner la vie ; il peut en assurer le maintien, mais ne peut pas la communiquer. Le Seigneur Jésus pouvait toutefois aussi bien communiquer la vie spirituelle, divine, que la maintenir.
Si le
Seigneur se compare au pain et se désigne comme étant le « pain de
vie », cette manière figurée de s’exprimer montre que, pour tirer profit
de ce qu’il représente ainsi, il faut manger de ce pain, le
« savourer ». Nous considérerons de plus près ce que signifie
« manger » du pain de vie quand nous parviendrons aux versets 48 et
suivants. Nous apprenons ici d’abord que la foi
est nécessaire pour recevoir
la vie. Les Juifs se représentent la chose de façon plus superficielle et
disent : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là » (Jean
6:34). Mais, dans le
verset qui suit, le Seigneur montre qu’il doit être lui l’objet de la
foi
. Si quelqu’un
venait à lui avec foi et mangeait ainsi de ce pain de vie, il trouverait en lui
sa profonde satisfaction pour toujours et n’aurait plus jamais faim ni soif.
Quelle pensée précieuse nous est présentée ici ! En Christ habite toute la plénitude de la déité corporellement (Col. 2:9), et jouir de lui comme de Celui qui manifeste parfaitement Dieu signifie la plus profonde satisfaction pour l’âme. C’est là, dans son essence, la vie éternelle (Jean 17:3) ; et quiconque croit au Fils, en qui la vie éternelle est descendue du ciel sur la terre, la possède (6:47). Quel fait merveilleux !
Mais
l’homme doit venir
. Venir
à Christ ne signifie rien d’autre que croire
en Christ. Cela ressort
clairement du verset 35, comme de l’évangile selon Jean d’une manière générale.
Sous cet aspect, « venir » et « croire » sont synonymes.
Seul le point de vue diffère un peu. « Venir » désigne le mouvement
de l’âme vers Christ et « croire » indique la confiance qu’elle place
en lui.
Au verset 48, le Seigneur reprend la pensée de la manne et enseigne de manière plus approfondie ce que signifie le « manger » Lui comme pain de vie.
« Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts ; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51).
Les Juifs avaient rappelé au Seigneur la manne que leurs pères avaient mangée au désert, mais maintenant, dans un certain contraste, le Seigneur Jésus se présente comme le « pain vivant ». Nous pouvons aussi dire : Il montre comment lui, dans sa personne, surpassait infiniment le type. Les pères avaient effectivement mangé la manne, mais ils étaient néanmoins tous morts. Il en allait tout autrement de celui qui mangerait de ce pain vivant. Christ était descendu du ciel et habitait sur cette terre dans l’humilité, parfaitement accessible à tout homme. Telle est la grande vérité présentée ici : Le Fils de Dieu est devenu homme (Jean 1:14) ; la vie qui était auprès du Père nous a été manifestée (1 Jean 1:2).
Si donc quelqu’un mangeait de ce « pain », il ne mourrait pas, mais vivrait éternellement. Malgré la manne, leurs pères, pour la majorité d’entre eux, étaient non seulement morts physiquement — « à cause de l’incrédulité » (Héb. 3:19), comme nous l’avons déjà rappelé —, mais spirituellement ils avaient aussi été morts. En revanche, celui qui mangeait du pain descendu du ciel ne mourrait pas spirituellement, quoi qu’il puisse advenir de son corps.
Rappelons ici encore une fois ce que signifie « manger » et « boire » dans ce contexte. Quand nous mangeons ou buvons quelque chose, nous en faisons usage pour notre bien, nous nous l’approprions, nous nous identifions si étroitement avec l’aliment que nous consommons qu’il devient une partie de nous-mêmes. C’est exactement ce que fait aussi la foi. Elle s’empare des choses spirituelles, les « savoure » et les adopte.
Se nourrir du Seigneur Jésus comme du véritable pain signifie donc faire usage par la foi de la « Parole » faite chair, en qui est la vie, se l’approprier par la foi. La vie éternelle est liée à cela, dit le Fils de Dieu.
Mais
ensuite, le Seigneur ne laisse subsister aucun doute sur le fait qu’il est
devenu homme afin de mourir
ici-bas. Personne ne pouvait être sauvé
autrement.
« Or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:51b).
Si, dans
la première partie du verset, le Seigneur a parlé de son incarnation
,
maintenant, par les mots « donner ma chair », il indique sa mort
expiatoire.
Il anticipe la
croix. Là il subirait la mort pour le « monde » ou en faveur de tous,
comme nous pouvons aussi l’exprimer. Pour avoir la vie éternelle, il fallait
s’identifier personnellement au Fils de l’homme et à Sa mort comme sacrifice.
Pourtant, quelle grâce parfaite ces paroles du Seigneur manifestent aussi ! Il a voulu prendre la place que nous avions méritée. Et nous savons qu’il l’a effectivement prise.
À Lui la louange, la reconnaissance et l’adoration dès maintenant et pour toute l’éternité ! — À l’objection des Juifs, incrédules : « Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ? » le
Seigneur répond d’une manière plus détaillée encore :
« En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage » (Jean 6:53-55).
Plusieurs
ont pensé que le Seigneur fait allusion à la Cène
, lorsqu’il parle de
manger sa chair et de boire son sang. La nuit où il fut livré, après avoir pris
un pain et rendu grâces, il avait dit à ses disciples : « Ceci est
mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même il
prit la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la
nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la
boirez, en mémoire de moi. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que
vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne »
(1 Cor. 11:24-26 ; comp. Luc 22:19 et suiv.).
Mais il y
a plusieurs raisons qui permettent de dire qu’en Jean 6, le Seigneur ne
parle pas
de son repas. Nous en mentionnerons brièvement quelques-unes
ici. D’abord, l’apôtre Jean n’avait pas le mandat d’écrire sur des sujets et
institutions « ecclésiastiques » tels que le baptême et la cène. La
mission de présenter les privilèges et les devoirs de l’Assemblée de Dieu a été
confiée principalement à l’apôtre Paul. Aussi se désigne-t-il comme
« serviteur de l’assemblée » (Col. 1:24). L’apôtre Jean ne parle
nulle part dans ses écrits de la communion ecclésiastique. Il voit l’ensemble
des croyants non pas comme l’assemblée du Dieu vivant ou le corps de Christ,
mais comme la famille de Dieu
. Tel est le point de vue que Dieu nous a donné par lui. Et
lorsque le Seigneur Jésus dit, en Jean 3, qu’il faut être « né d’eau et de
l’Esprit », il ne pensait pas plus au baptême
qu’il n’évoque la cène
quand il parle de
manger sa chair et de boire son sang.
Et puis,
la citation de 1 Corinthiens 11 montre
clairement qu’il n’est absolument pas question là de manger la
« chair » et de boire le « sang » de Christ. Lors de la
cène du Seigneur, les croyants mangent le « pain » et boivent la
« coupe ». Une transformation des éléments en chair et sang est
totalement étrangère à l’enseignement des Saintes Écritures. En 1 Corinthiens 10
également, où l’apôtre
Paul mentionne la même institution, mais sous l’angle de la « table du
Seigneur », il parle du « pain » que nous rompons et de la
« coupe » de bénédiction que nous bénissons (1 Cor. 10:16), et ajoute
dans le verset qui suit : « car nous participons tous à un seul et
même pain
».
En outre, faire dépendre la réception de la vie éternelle de la participation à la cène du Seigneur serait une pensée incompréhensible et insupportable. Non seulement cela ouvrirait toute grande la porte au formalisme et à la superstition, mais de nombreux croyants qui ont été empêchés, par les circonstances les plus diverses de la vie, de prendre la cène, par exemple parce qu’ils ne se sont convertis que sur leur lit de mort, seraient perdus.
Ce
passage ne présente plus de difficulté, lorsque nous avons compris ce que le
Seigneur veut dire en Jean 6 par manger et boire, à savoir s’identifier
avec Lui comme Celui qui peut
véritablement satisfaire le cœur de l’homme et lui donner la vie éternelle.
« Manger sa chair » et « boire son sang » ne sont que des
expressions imagées exprimant que quelqu’un s’identifie par la foi à un Christ
mort. Et de nouveau, cela signifie uniquement que le croyant est conduit par la
grâce de Dieu à reconnaître son propre état dans la mort de Christ. Celui qui
le fait a la vie éternelle ; celui qui ne le fait pas n’a pas la vie en
lui-même.
Plus
simplement, nous pouvons dire que ces versets nous présentent ce qui, dans
d’autres passages du Nouveau Testament, est appelé le « salut ». Mais
ce salut dépend de la foi dans un Sauveur mort
, de la foi en son sang
(Rom. 3:25). La connaissance d’un Christ vivant, à
laquelle beaucoup veulent se limiter, ne conduit pas à la vie éternelle. De
nombreuses personnes seraient toutes prêtes à prendre la vie de Christ comme
modèle, mais s’offusquent de sa mort.
Aussi le Seigneur passe-t-il sans transition du « pain » aux expressions « ma chair » et « mon sang ». Celui qui croit véritablement en sa Personne croit au miracle de son incarnation aussi bien qu’à celui de sa mort. Seule une telle foi est liée à la vie éternelle.
L’ordre
dans lequel nous comprenons ces choses est l’inverse de la suite historique. Il
est évident que le Seigneur Jésus a d’abord dû devenir homme pour pouvoir
mourir ensuite. Pourtant, nous commençons par manger sa chair et par boire son
sang — pour rester dans l’image employée ici —, et seulement après, nous
mangeons le pain. Nous devons avoir compris d’abord la signification de sa mort
pour être à même de nous réjouir de la signification de sa vie merveilleuse —
une vie d’humilité, d’abaissement et de consécration à son Dieu. Ce sujet béni
va nous occuper maintenant.
Quand le Seigneur Jésus dit au verset 51 : « Si quelqu’un mange de ce pain », et au verset 53 : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang », il parle d’un acte unique, achevé, il décrit la chose en elle-même. Les formes verbales employées en grec pour « manger » et « boire » le montrent clairement.
Comme nous l’avons vu, il s’agit de l’identification fondamentale avec Christ et sa mort, à laquelle, dans la grâce de Dieu, est liée la vie éternelle. Par la foi, l’individu participe aux conséquences bénies de la mort expiatoire du Seigneur. Sans cela, il n’y a pas de vie éternelle.
Cet acte de foi intervient au début du chemin chrétien et porte un caractère unique. On ne peut se convertir qu’une seule fois.
Mais dans les versets 54 et 56, le Seigneur emploie une autre forme verbale, qui exprime un processus de plus longue durée ou une action répétée :
« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour… Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jean 6:54-56).
Littéralement,
il est dit : « Le mangeant ma chair et le buvant mon sang ».
« Le mangeant » et « le buvant » — voilà comment le
Seigneur désigne le croyant individuel qui se nourrit continuellement
ou de
façon répétée
de lui
et de sa mort.
Nous
apprenons ici quelque chose de très important : La vie éternelle ne peut
pas être séparée de sa source. Nous ne l’avons pas indépendamment
de Lui, mais la possédons
seulement « dans
son
Fils » ; et « celui qui a le Fils a la vie » (1 Jean 5:11,
12).
« Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez », a dit le Seigneur dans un autre passage (Jean 14:19).
Aussi
est-il nécessaire pour le croyant de toujours manger de la chair du Seigneur et
boire de son sang. La vie éternelle que nous possédons doit être nourrie en
permanence, et elle l’est par le souvenir vivant en nous de Son amour jusqu’à
la mort et la joie que nous y trouvons. Pourrions-nous nous contenter de
l’avoir fait une
fois ? Et pourtant, nous avons souvent tout lieu
d’éprouver une honte profonde à cet égard. Nous sommes si peu occupés, au cours
de nos journées, de l’amour qu’Il a manifesté dans le don de sa vie ! Tant
l’auteur de ces lignes que le lecteur ont bien des motifs de s’examiner à ce
sujet, car une grande partie de la faiblesse et de l’indifférence parmi nous
provient sans aucun doute du fait que cet amour occupe trop peu nos cœurs. Un
bel exemple à suivre nous est donné dans l’apôtre Paul. Il pouvait dire :
« Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au
Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Gal.
2:20).
Considérons
aussi les précieux résultats découlant du fait de « manger » et de
« boire ». Nous avons déjà vu que, dans un sens général, le salut
et, dans un sens spécial, la vie
éternelle
y sont liés (Jean 6:51, 53).
Mais au
verset 54, le Seigneur ajoute encore un autre résultat : Il le ressusciterait
au dernier jour. Lorsque le jour de l’homme aura pris fin, le Seigneur fera
participer à sa résurrection tous ceux qui ont cru en lui. Le « dernier
jour », souvent mentionné dans l’évangile selon Jean, commence par la
résurrection et l’enlèvement des croyants (comp. Jean
6:39 et suiv. ; 11:24) et se termine par le
jugement de ceux qui n’ont pas accepté Christ (Jean 12:48). Il comprend la
période intermédiaire du Millénium. Ce « dernier jour » ne désigne
pas la fin du monde, mais indique la dernière époque
en rapport avec la
responsabilité de l’homme envers Dieu. La vie éternelle que les croyants
possèdent en Christ serait inconciliable avec le fait que leurs corps restent
dans le tombeau.
Mais
ensuite, Jean 6:56, le Seigneur indique encore un résultat : « Celui
qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure
en moi et moi en lui ».
Il s’agit ici de la communion
. Par le fait de manger et de boire, nous devenons un avec
lui et il devient un avec nous. C’est l’union avec le Seigneur Jésus dans la
vie qu’il nous donne par grâce. « Demeurer » signifie aussi
« habiter », et qui peut comprendre l’immensité d’une telle
bénédiction ? La patrie de notre âme est en Christ et Christ voit en nous
son habitation !
Mais la
tournure « lui en moi et moi en lui », souvent répétée dans
l’évangile selon Jean, n’est pas un simple jeu de mots. Il semble aussi
qu’elle n’a pas exactement le même sens dans tous les cas. Selon le contexte,
l’un ou l’autre de ses aspects est mis en évidence. Toutefois, nous pouvons
dire d’une manière générale : Quand le croyant est vu en Christ
, la
position
chrétienne dans laquelle il est devant Dieu est soulignée. La
responsabilité de répondre à cette position par la dépendance
s’y relie.
Lorsqu’il est dit que Christ est dans le croyant
, la manifestation
que Christ donne de lui dans le croyant est indiquée. À cela se rattache la
responsabilité d’avoir Christ comme modèle pour notre marche
et de le
manifester devant les hommes.
Quand nous considérons tout ce que le Seigneur a dit de lui comme le pain de vie dans ce chapitre, nous sommes tout disposés à confirmer ses paroles : « Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage » (Jean 6:55). Et nous éprouvons le désir de jouir davantage de lui, dans sa personne et dans son œuvre — pour notre bénédiction et pour sa gloire.