Briem Christian
Antworten auf Fragen zu biblischen Themen p.471
« Portez les charges les uns des autres, et
accomplissez ainsi la loi du Christ »
(Gal. 6:2).
« Car chacun portera son propre fardeau »
(Gal. 6:5).
Dans ces deux versets de Galates 6, deux mots grecs différents sont traduits par ‘charges’ ou ‘fardeau’.
Le mot du verset 2 est ‘baros’
, qui dérive de l’adjectif
qualificatif ‘barys’
qui signifie ‘lourd’. Ce mot désigne toujours une
charge lourde ou pesante. Voici quelques passages où ce mot est utilisé :
« Ces derniers (ouvriers) n’ont travaillé qu’une
heure, et
tu les as faits égaux à nous, qui avons porté le poids
du jour et de la
chaleur » (Matt. 20:12) ;
« Nous aurions pu vous être à charge
comme apôtres de
Christ » (1 Thes. 2:6) ;
« Il a semblé bon au Saint Esprit et à nous de ne mettre sur vous
aucun autre charge plus lourde
[fardeau
selon JND en français] que
ces choses qui sont nécessaires » (Actes 15:28) ;
« Notre légère tribulation d’un moment opère pour nous, en mesure
surabondante, un poids
éternel de gloire » (2 Corinthiens 4:17).
Le mot utilisé en Gal. 6:5 (traduit par ‘fardeau’ en français
JND) est ‘phortíon’
, dérivé de ‘phéro’
qui signifie ‘porter’. Il
désigne simplement quelque chose qui doit être porté, que ce soit léger ou
lourd. Les scribes et les pharisiens imposaient aux autres des fardeaux
qui étaient lourds à porter (Matt. 23:4 « fardeaux pesants et difficiles à
porter » ; Luc 11:46 « fardeaux difficiles à porter »).
Mais le Seigneur Jésus pouvait dire : « Car mon joug est aisé, et mon fardeau
léger » (Matt. 11:30).
Galates 6:2 nous exhorte donc, dans l’énergie de l’amour actif, à être prêts à participer aux charges des autres, sous lesquelles ils gémissent, peut-être, et qu’ils ont de la peine à porter, et à les faire nôtres. Combien de charges et de fatigues il y a dans ce monde mauvais ! Quel vaste champ d’activité trouve ici l’amour chrétien !
Galates 6:5 nous montre un autre principe pratique du vrai
christianisme : la responsabilité personnelle. « Chacun portera son propre fardeau
».
Chacun de nous doit se tenir pour lui-même, devant Dieu, dans ce qu’il fait (il
ne s’agit évidemment pas, ici, de la question de nos péchés), mais ce fardeau n’est
pas un fardeau lourd à porter. C’est pourquoi on trouve ici l’autre mot pour ‘fardeau’
(phortíon
). Le chrétien croyant reconnaît de tout cœur que, puisqu’il a
été placé dans une relation si merveilleuse avec Dieu et avec les Siens, il est
responsable de correspondre à cette relation dans sa vie pratique. Mais puisque
nous sommes sous la grâce et que la grâce de Dieu nous aide, la pensée de notre
responsabilité devant Dieu n’est pas un fardeau écrasant pour nous. En effet,
Son joug est aisé et Son fardeau est léger !