AVORTEMENT

y compris les méthodes de contraception à processus abortif

Table des matières :

1 - La vie commence avant la naissance, dès la conception :

2 - L’avortement aux yeux de Dieu :

3 - Les contradictions (ou la mauvaise foi) des pensées des hommes

4 - L’endurcissement des consciences et des coeurs

5 - La multiplication de meurtres d’enfants :

6 - La colère de Dieu


1 - La vie commence avant la naissance, dès la conception :

Luc 1:15, l’enfant [Jean-Baptiste] est rempli de l’Esprit Saint dès le ventre de sa mère.
Luc 1:35 à 43, le petit enfant [d’Élisabeth] tressaillit de joie dans son ventre.

Le psalmiste s’exprime ainsi (Ps.139:13-16) : « Tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’ont point été cachés lorsque j’ai été fait dans le secret, façonné comme une broderie dans les lieux bas de la terre. Tes yeux ont vu ma substance informe, et dans ton livre mes membres étaient tous écrits ; de jour en jour ils se formaient, lorsqu’il n’y en avait encore aucun ».

Job 3:11 : « Pourquoi ne suis-je pas mort dès la matrice, n’ai-je pas expiré quand je sortis du ventre »

Job 3:16 : « … comme les petits enfants qui n’ont pas vu la lumière »

« Avant que je t'aie formé dans le ventre de ta mère, je t'ai connu, et avant que tu sois sorti de son sein, je t'ai sanctifié, je t'ai établi prophète pour les nations » (Jérémie 1:5)

«... Dieu qui m'a mis à part dès le ventre de ma mère...» (Gal. 1:15)

Il ressort à l’évidence de ces passages de la Parole de Dieu, que la vie commence avant la naissance, dès la conception ; l’enfant est capable de sentiments avant même la naissance (Luc 1:44).


2 - L’avortement aux yeux de Dieu :

L’avortement est donc un acte criminel, une violation de la loi de Dieu : « tu ne tueras point ». Et la loi de Dieu le condamne (1 Timothée 1:9).

Le fait de tuer les enfants est abominable pour Dieu (Jérémie 32:35). C'était même une caractéristique des nations païennes (Deut. 12:31).

Le péché de sacrifier les enfants aux idoles (à ses passions) est châtié par Dieu avec la plus grande sévérité (Lévitique 20:1-5 ; 18:21).

Le péché principal pour lequel, autrefois, Dieu n’a pas pardonné à Israël (et a détruit Jérusalem et son temple, et envoyé le peuple en déportation pendant 70 ans à Babylone) est le sang innocent versé à profusion dans Jérusalem (2 Rois 21:16 + 23:26 + 24:4).

Que les hommes n’y voient pas de mal, ne change pas le caractère de ces actes devant Dieu (Ps. 94:7-11).


3 - Les contradictions (ou la mauvaise foi) des pensées des hommes

a) On soutient plus qu’autrefois les droits de l’enfant et la protection de l’enfant. L’enfant à naître ne mérite-t-il aucune protection ?


b) On soutient plus qu’autrefois un caractère « sacré » de la vie humaine au point de supprimer la peine de mort, même pour les pires criminels. Pourquoi l’enfant à naître est-il considéré comme tuable librement ?


c) On argumente que la femme a le droit de disposer de son propre corps. Mais cet argument ne répond pas à la question des droits à la vie de l’enfant à naître. Et puis, en serait-on à soutenir qu’un intérêt personnel particulier serait si fort qu’il surpasserait ce droit de vivre de l’enfant à naître ?


d) On déclare que la femme est propriétaire de son propre corps, et qu’en conséquence elle peut en disposer comme elle veut. Réponse : 1. 1 Corinthiens 7:4 dit justement que chacun des époux ne dispose pas de son propre corps. 2. Depuis quand un propriétaire a le droit de tuer les gens qui sont chez lui ? 3. Le corps de l'enfant n'est pas le propre corps de la femme.


4 - L’endurcissement des consciences et des cœurs — La tromperie des discours

On est frappé par l’évolution permanente du sujet et des lois, l’avancement constant vers la permissivité et la destruction des barrières morales les unes après les autres. En outre, il y a de moins en moins de protestations.


La première fois, la loi a été faite à titre expérimental pour 5 ans.

Puis l’avortement a été considéré comme un droit fondamental.

Puis on prolonge de plus en plus la durée pendant laquelle l’avortement est autorisé.

Puis, le fait de naître avec un handicap a été reconnu (par la Cour suprême = Cour de Cassation) comme susceptible de donner lieu à dommages ; on s’oriente donc vers une obligation de l’avortement (ou de procéder à des avortements pour certains professionnels) dans certains cas.

On repère les défauts des foetus, ce qui permet d’éliminer ceux qu’on ne veut pas. C’est aller directement vers l’eugénisme, de manière évidente. Néanmoins on proteste, affirmant que dire cela serait porter atteinte à la dignité des femmes.


Cette évolution permanente dans un éloignement de Dieu toujours plus grand est annoncé par l’apôtre Paul en Romains 1. Il est dû à ce qu’on ne tient pas compte de Dieu (Rom. 1:21). Dans un tel état, on ne reste pas stationnaire, mais on s’enfonce toujours plus dans l’endurcissement.


5 - La multiplication de meurtres d’enfants :

Cette multiplication a caractérisé, autrefois, les périodes de déclin extrême parmi le peuple de Dieu (2 Rois 17:17 ; Ésaïe 57:5 ; Éz. 16:21 : 20:26 ; 23:39) et l’une des activités marquantes d’un roi fidèle a été, non seulement de faire cesser ces offrandes d’enfants aux idoles, mais d’agir en sorte qu’elles ne recommencent pas (2 Rois 23:10).

Les meurtres d’enfants en grandes séries ont caractérisé la période précédant la venue du Christ sur la terre (Matthieu 2:16-18). Ils paraissent recommencer avec ampleur, peu avant la seconde venue de Christ sur la terre.


6 - La colère de Dieu

L’apôtre Paul (Rom. 1:18, 28, 29) dit que la colère de Dieu est maintenant manifestée contre toute impiété et toute iniquité des hommes, y compris ceux qui sont animés par un esprit réprouvé qui les amène à pratiquer des choses qui ne conviennent pas, notamment des meurtres.


À celui qui se repent, une porte est toujours ouverte, par la grâce de Dieu, pour retrouver la bénédiction. L’exemple de Manassé (2 Chron. 33:12-16) est, à cet égard, d’autant plus significatif que c’est lui qui avait versé le sang innocent à profusion (2 Rois 24:3-4). Mais malheur à celui qui ne se repent pas ! (voir Amon, fils de Manassé — 2 Chron. 33:23).