La Pandémie est-elle un mauvais coup du sort inéluctable ?

Bibliquest


Lire 2 Pierre 2:6-9 + Éz. 14:12-21


Réponse biblique : Le Seigneur SAIT délivrer de la tentation les hommes pieux (2 Pierre 2:9).


Table des matières :

1 - Les cas, les circonstances subies

2 - Y a-t-il des réchappés ?

3 - Les hommes pieux

4 - La délivrance

5 - Dieu SAIT délivrer

6 - Les familles

7 - Conclusion


1 - Les cas, les circonstances subies

Trois cas sont présentés en 2 Pierre et quatre en Éz. 14.

2 Pierre parle de jugement et de destruction (2:3) venant à la suite de l’action de faux prophètes et de faux docteurs qui ont refusé l’autorité du Seigneur et ont amené à ce qu’on blasphème la voie de la vérité.

Éz.14 parle de ceux qui ont élevé des idoles dans leur cœur et ont péché contre l’Éternel et sur lesquels Il envoie ses « jugements désastreux » (14:21), à savoir la famine (14:13), les bêtes mauvaises ou sauvages (14:15 ; ça peut être des vraies bêtes, mais ce peut aussi être une image, des terroristes ou des foules en émeutes, 1 Cor. 15:32), l’épée (14:17), la peste (= pandémie ; 14:19).

Les jugements désastreux se sont produits dans le passé, au temps d’Ézéchiel, ils se produisent aujourd'hui, ils se reproduiront après l’enlèvement de l’Église selon Apoc. 6 : épée ↔ 2ème sceau ; famine ↔ 3ème sceau ; bêtes sauvages et peste ↔ 4ème sceau. Le caractère actuel de ces passages de la Parole de Dieu est évident. Même si la promesse est donnée que le déluge ne sera pas répété (Gen. 8:21-22), les actions de Dieu en jugement ou gouvernement s’exercent et s’exerceront encore. L’homme doit apprendre qu’il a des comptes à rendre à Dieu : on trouve dans Ézéchiel, 22 fois « ils sauront que je suis l’Éternel » et 22 fois « vous saurez que je suis l’Éternel ».

Les manières d’opérer de Dieu subsistent, et les problèmes que traversent les enfants de Dieu se reproduisent, mais aussi les remèdes de Dieu. Il est important d’écouter ce que Dieu dit dans Sa Parole.


2 - Y a-t-il des réchappés ?

Les cas évoqués dans le passé par Ézéchiel sont sévères, mais pas totalement destructeurs ; en effet des réchappés sont mentionnés (Éz. 14:22).

En 2 Pierre, personne n’a échappé dans le cas des anges ; ceux-ci sont seulement mis sous garde « dans l’abime », le jugement n’est pas encore intervenu, il est futur. Dans les autres cas il y a anéantissement (déluge, Sodome et Gomorrhe). Les réchappés sont un « prédicateur de justice » (Noé) et un juste (Lot), regroupés sous la dénomination d’« hommes pieux » (2 Pierre 2:9).

Le livre de la Genèse montre qu’il y a eu des réchappés dans les familles, mais cela n’est pas évoqué en 2 Pierre car c’est un autre sujet.


3 - Les hommes pieux

La promesse de délivrance des hommes pieux en 2 Pierre 2:9 est merveilleuse en ce que les pires calamités ne sont pas un obstacle pour Dieu pour prendre soin des Siens.

Quatre exemples d’hommes pieux sont donnés. Noé à la fois en Ézéchiel et en 2 Pierre. Daniel et Job en Ézéchiel, Lot en 2 Pierre. Éz. 14 mentionne brièvement des réchappés (14:22), mais le passage se borne à montrer qu’il y de rares exceptions au jugement, et que cela montre l’iniquité des autres, à quel point le jugement était mérité.



Le cas de Lot fait aussi ressortir combien Dieu sait distinguer entre les personnes ; il n’y a aucune confusion entre Lot et son entourage, le monde impie. La seule distinction qui nous soit rapportée résidait dans les tourments d’âme de Lot au sujet de cet entourage (2 Pierre 2:8). On ne voit même pas d’action spéciale de sa part.


Noé, Job et Lot ne faisaient pas partie d’Israël, le peuple de Dieu. Daniel en faisait partie, mais dans un temps où le peuple était dispersé et Jérusalem détruite. Les époques où ces divers hommes pieux ont vécu sont très éloignées les unes des autres.

Ainsi on note les soins de Dieu et Sa grâce en dehors d’Israël et de la Loi, pour les Gentils et de tout temps, quand il y a la piété.


4 - La délivrance

La délivrance des hommes pieux se vérifie ainsi toujours, même dans les pires situations : pour Noé, destruction du monde ; pour Daniel, destruction de l’héritage de l’Éternel ; pour Job destruction de tout son bien, sa famille, sa santé.

La délivrance est complète, mais amène à des conditions de vie toutes nouvelles.


La délivrance n’est donc pas une fin finale, mais un nouveau départ vers de nouveaux exercices où la crainte de Dieu et la confiance en Dieu sont de nouveau mises à l’épreuve, mais de façons différentes de précédemment.

Cela fait éclater à quel point Dieu n’est pas surmonté par le mal, mais Il donne des issues plus excellentes que ce que les fidèles auraient pu imaginer, et ces issues entrent dans le cadre de propos ou conseils que Dieu a pour le monde entier, à long terme dans les siècles à venir.


Pour les anges qui ont péché (2 Pierre 2:4 ; Gen. 6), il n’y a pas de délivrance ni de réchappé, mais le cas n’est pas comparable avec le sort des hommes. 2 Pierre n’en parle que pour montrer que le mal ne reste pas impuni.


5 - Dieu SAIT délivrer

On a vu combien les circonstances où il y a besoin de délivrance sont variées ; les moyens de délivrance sont aussi extraordinairement variés : pour Noé, un bateau qui a nécessité 120 ans pour sa construction sur la terre sèche ; pour Daniel, le miracle de Dieu fermant la gueule des lions ; pour Job, la confession de son état profond ; pour Lot, des anges qui vont le chercher et le tirer par la main.

Dieu SAIT quand et comment il faut opérer Ses délivrances.


Dieu SAIT aussi très bien distinguer les hommes pieux (délivrés) d’avec les impies (non délivrés). La gravité du jugement désastreux ou tentation ne gêne pas la délivrance. Par contre si l’individu est sauvé, ses biens ne le sont pas nécessairement. Lot s’est retrouvé seulement dans une caverne.


6 - Les familles

Dieu prend soin des familles : « toi et ta maison » est un principe qu’on retrouve souvent dans la Parole de Dieu, comme dans la promesse de salut faite au geôlier de Philippes (Actes 16:31).


2 Pierre 2 ne dit rien sur la délivrance des familles, mais la grâce surabondante de Dieu s’en est chargée sans le préciser.


7 - Conclusion

Redisons ce qu’on a déjà vu :


La place du croyant est toujours la piété (crainte de Dieu et confiance en Dieu) dans l’obéissance à Sa Parole.