Josaphat et le problème des mauvaises associations
2 Chr. 17 & 18 + 2 Rois 3

Christian Rosenthal

Ed. Ernst Paulus Verlag

Table des matières :

1 - Un bon départ

2 - Fortifier les villes

3 - Marcher sur les traces de David

4 - Enseigner avec le livre de la loi

5 - Une liaison fautive dans le domaine de la famille

6 - Un début « anodin »

7 - Liaisons fautives dans les domaines économiques et professionnels

7.1 - Une chose peut être bonne en soi…

7.2 - … et être exécutée de manière fautive

8 - Dans le temps actuel

9 - Liaison fautive dans un conflit contre Moab

10 - Fin du culte de Baal, mais association mauvaise quand même

11 - Purification par séparation

12 - Souillure par association

13 - Perte de la clarté sur la volonté de Dieu

14 - Une belle perspective


Josaphat était un homme et un roi qui avait la crainte de Dieu. Il a fait ce qui était droit aux yeux de l’Éternel. Telle est l’évaluation de sa vie par Dieu lui-même dans Sa Parole (1 Rois 22:43). Cependant, il y a, dans la vie de Josaphat, une chose dans laquelle il est tombé à plusieurs reprises : il a fait de mauvaises associations. Au temps d’aujourd’hui, un temps de prétendue tolérance et de mixité, c’est une question d’actualité qui mérite réflexion et autocritique.


1 - Un bon départ

Josaphat prit un très bon départ au début de son règne (2 Chr 17:1 et suiv.). Il se montra fort contre la nation-sœur d’Israël, contre le royaume du nord, celui des dix tribus. Ce faisant, il ne se battit pas contre ses frères, mais il défendit son propre pays en plaçant des garnisons dans les villes, les fortifiant ainsi contre d’éventuelles attaques. Il modela son comportement sur ce que son père David avait fait. Il n’agit pas comme les rois d’Israël et rejeta l’idolâtrie. Avec une telle conduite, il fit l’expérience des riches bénédictions de Dieu.


2 - Fortifier les villes

Si nous appliquons cela à notre époque, nous tirons des leçons importantes pour notre comportement au sein de la chrétienté. Il ne nous appartient pas de combattre les autres chrétiens, mais il nous incombe clairement de défendre les biens spirituels que Dieu nous a donnés afin qu’ils ne soient pas perdus.

Qu’il s’agisse des vérités du Nouveau Testament sur l’éternelle sécurité du salut, sur les bénédictions spirituelles, ou sur Christ et Son Assemblée, on est toujours en danger d’en perdre la connaissance et la réalisation pratique ! C’est pourquoi nous devons nous en occuper afin de connaître ces vérités, d’en avoir une ferme conviction, afin de pouvoir aussi les vivre et les défendre quand elles sont attaquées.


3 - Marcher sur les traces de David

En ce qui concerne notre chemin personnel et commun, nous apprenons de Josaphat à ne pas suivre l’idolâtrie, mais à nous orienter vers ce que Dieu a communiqué dans sa Parole depuis le début. Le roi Achab, qui régnait en Israël à l’époque de Josaphat, servait Baal. C’était le dieu principal des Cananéens. Mais ce n’est pas ainsi que tout a commencé !

Après la scission du peuple, les rois d’Israël avaient d’abord voulu sacrifier à l’Éternel. Mais ils voulaient le faire aux endroits établis par eux et sur l’autel construit par eux. C’était l’idolâtrie selon leurs propres pensées et leur propre volonté. C’est par-là que commença la déviation.

Josaphat voulut au contraire rester dans les voies de l’Éternel, comme son père David avait fait. Nous aussi nous voulons, comme les premiers chrétiens des Actes, rester dans l’enseignement des apôtres (Actes 2:42).

Les pensées et les principes de Dieu ne changent pas, et il n’est pas nécessaire de les adapter à la situation d’aujourd’hui. Bien sûr, il y a des choses dans nos vies qui sont sujettes à changement. Qu’il s’agisse de l’usage de la langue, de la mode ou des outils techniques que nous utilisons, beaucoup de choses changent. Néanmoins, les principes de Dieu demeurent immuables. Notre langage doit être approprié (Éph. 5:3, 4), nous devons nous habiller décemment (1 Tim. 2:9) et l’impureté et la convoitise doivent être jugées (Col. 3:5).

Les principes du rassemblement des croyants ne changent pas non plus. Il est encore nécessaire de garder l’unité de l’Esprit dans le lien de la paix (Éph. 4,3). Comme auparavant, le Saint-Esprit doit conduire et guider (1 Thes. 5:19). Comme auparavant, les femmes doivent garder le silence dans les réunions (1 Cor. 14:34). Lorsqu’il s’agit de se réunir, il n’y a pas lieu de créer quelque chose de nouveau, mais de garder et pratiquer de manière vivante ce que Dieu a établi il y a longtemps. En cela aussi, le bon début de Josaphat est un stimulant pour nous.


4 - Enseigner avec le livre de la loi

Dans ces circonstances, Josaphat s’appuyait sur la loi de l’Éternel. Il envoya ses chefs et les lévites dans tout le pays pour enseigner le peuple avec le livre de la loi de l’Éternel. Ce livre était la base de l’enseignement.

Pour nous, toute la Parole de Dieu est la base de notre conduite et de notre vie. Si nous nous occupons beaucoup de la Parole de Dieu, nous connaîtrons Ses pensées et il nous sera d’autant plus facile de discerner Sa volonté pour notre vie.

Réalisons à nouveau qu’il est de notre responsabilité de pouvoir justifier par nous-mêmes, à partir de la Parole de Dieu, ce que nous faisons et comment nous le faisons. Et reconnaissons aussi notre responsabilité, comment et où nous en transmettons quelque chose !


5 - Une liaison fautive dans le domaine de la famille

Au cours de ce bon commencement, Josaphat fit l’expérience de l’aide et de la bénédiction de Dieu. Mais quand il eut acquis beaucoup de richesse et d’honneur, il s’allia à Achab par un lien de parenté. Son fils Joram épousa une fille d’Achab, le méchant roi d’Israël (2 Chr. 21:6).

Achab était un homme très impie, marié à une femme encore plus impie, Jésabel. Comment est-ce possible de s’allier à un tel homme ? Peut-on vraiment dire qu’il faut suivre l’amour là où il nous mène ? Jamais !

La lumière et les ténèbres n’ont rien à faire l’une avec l’autre. Un croyant et un incroyant n’ont pas de part en commun (2 Cor. 6:14, 15). Il faut que ce soit une conviction fondamentale pour nous ! Si nous n’y réfléchissons que lorsque nous sommes tombés amoureux, il est généralement trop tard.


6 - Un début « anodin »

Du côté de Josaphat, tout sembla bien se passer au début. Mais après quelques années, il accepta une invitation d’Achab. Il y eut une grande fête — Achab tua du petit bétail et du gros bétail en quantité. Lors de cette fête, Achab l’impie incita Josaphat à se joindre à lui pour aller dans une bataille. Comment se fait-il que Josaphat ait pu dire : « Je suis comme toi, et mon peuple comme ton peuple » (2 Chr. 18:3) ? Cela peut-il bien tourner ?

La suite des événements montre clairement que, dans une telle alliance, il devient extrêmement difficile de discerner la volonté de Dieu. Josaphat finit par perdre complètement son identité. Il est pris pour le roi d’Israël (2 Chr. 18:31) ! Il manqua de peu de périr dans la bataille.

Par la grâce de Dieu, il fut préservé, mais Dieu dut le réprimander sérieusement (2 Chr. 19:2). Josaphat reconnut son erreur et revint à l’Éternel. Mais son fils Joram, qui avait pris pour femme la fille d’Achab, abandonna son Dieu, et fit ce qui est mauvais (2 Chr. 21:6). Voilà le triste résultat d’une liaison fautive !

Quelle leçon en tirons-nous pour nous-mêmes et pour nos relations personnelles ? Il n’est pas nécessaire qu’il s’agisse directement d’un mariage. Les amitiés que nous entretenons sont aussi des liaisons qui ont forcément de l’influence.

Certes, nous devons agir avec sagesse et tenir compte de l’environnement dans lequel nous vivons. Mais nous ne devons pas perdre de vue les dangers fondamentaux !

Ces dangers sont mis clairement en évidence par l’histoire de Josaphat :


Prenons très au sérieux l’avertissement de l’histoire de Josaphat ! Qu’il s’agisse de nos liaisons ou associations dans le monde ou dans la chrétienté — il faut toujours nous demander si la liaison que nous établissons est selon la pensée de Dieu. Il faut toujours nous demander si, par cette liaison, nous nous rapprochons ou non du Seigneur Jésus.

Dans notre vie de foi, nous sommes la cible de Satan. Il veut nous faire tomber, et pour le faire, il aime utiliser les liaisons dans lesquelles nous nous engageons. Nous avons besoin de stabilité, et de rester inébranlable. C’est pourquoi, évitons soigneusement tout ce qui pourrait devenir dangereux pour nous !


7 - Liaisons fautives dans les domaines économiques et professionnels

Malgré ses fâcheuses expériences, Josaphat répéta malheureusement deux fois encore la grave erreur de s’engager dans des mauvaises relations. Ce n’est pas avec le méchant roi Achab qu’il reprit contact, mais avec le fils de ce dernier, Achazia, qui lui succéda comme roi d’Israël. Lui aussi agit de manière impie (2 Chr. 20:35). Néanmoins, Josaphat fit une affaire en commun avec Achazia. Ils démarrèrent un projet de construction de navires et construisirent une flotte à Tarsis pour aller chercher de l’or à Ophir.

Le récit biblique ne précise pas clairement qui eut cette initiative. Mais la Bible indique clairement ce que Dieu pense de cette entreprise et quelle en fut l’issue : Dieu condamne la liaison fautive et détruisit l’ouvrage, de sorte qu’aucun navire ne put prendre le départ pour aller chercher l’or à Ophir. Les navires furent brisés et ne purent pas se rendre à Tarsis (2 Chr. 20:35-37).


7.1 - Une chose peut être bonne en soi…

En soi, l’idée d’aller à Tarsis et de partir chercher de l’or à Ophir n’était pas du tout répréhensible. Salomon avait déjà disposé de l’or d’Ophir pour construire le magnifique temple et ses ustensiles (1 Chr. 29:4). Car l’or d’Ophir était connu pour sa bonne qualité (Gen. 2:11,12 à relier avec 10:29).

Malheureusement, l’or d’Ophir fut aussi pour le malheur de Salomon, car il l’accumula en grande quantité, contrairement aux instructions de Dieu (1 Rois 10:22 et Deut. 17:17). Le psaume 45 montre pourtant clairement qu’aller chercher de l’or d’Ophir pouvait être une bonne chose si cela était mis en route selon les pensées de Dieu.

Dans ce psaume, nous lisons quelque chose de la gloire de la reine. Elle se tient à la droite du roi, parée d’or d’Ophir (Ps. 45:9). Cela s’accomplira pleinement au temps du règne millénaire, lorsque l’épouse terrestre, le résidu d’Israël, sera comme une reine parée « d’or d’Ophir », à l’honneur et à la gloire du Seigneur Jésus, le vrai Roi !


7.2 - … et être exécutée de manière fautive

Mais il ne suffit pas de faire une bonne chose en soi. Cela dépend aussi de la manière dont on la fait. Dans les tâches terrestres comme dans les tâches spirituelles, la fin bonne ou l’intention juste ne sanctifient jamais les moyens mis en œuvre !

Dans le cas de Josaphat, c’est la liaison fautive que Dieu a dû blâmer (2 Chr. 20:37). Dans ces conditions, Dieu ne pouvait accorder ni bénédiction ni réussite. C’est un avertissement sérieux aussi pour nous, et il a d’autant plus de poids que Josaphat avait auparavant fait l’expérience de ce que Dieu l’avait béni sur le bon chemin de la fidélité et de la séparation.


8 - Dans le temps actuel

Lorsque nous pensons à nos obligations à l’école, en formation et au travail, nous nous rendons compte que nous sommes toujours dans le monde. C’est là que sont nos tâches et nos contacts. Nous ne pouvons ni ne devons sortir du monde, mais nous avons à suivre fidèlement notre chemin dans l’environnement où le Seigneur Jésus nous a placés. Être chrétien ne change pas en premier lieu notre situation terrestre, mais en Christ nous avons la force et la joie de vivre pour Sa gloire dans chaque situation.

Nous devons accomplir nos tâches et pour cela nous dépendons de nos contacts dans le monde. Nous avons des professeurs, des camarades de classe, des collègues de travail et beaucoup d’autres personnes avec lesquelles il faut travailler. C’est justement dans ces contacts que nous pouvons être témoins du Seigneur Jésus.

Mais il y a des limites ! Si d’un côté nous sommes encore dans le monde, d’un autre côté nous ne sommes pas du monde (Jean 17:11, 14). Et nous ne devons jamais être sous un « joug mal assorti » avec les non-croyants (*). Cela nous est clairement expliqué en 2 Corinthiens 6:14.


(*) Il y a « joug mal assorti », par exemple, lorsqu’un croyant et un non-croyant lancent ensemble une entreprise commune.


Les objectifs, les principes et les orientations du croyant et de l’incroyant sont bien trop différents. C’est pourquoi le jugement de Dieu à notre époque est tout aussi clair qu’au temps de Josaphat. Et Il nous aidera à tracer les frontières au bon endroit ! Qu’il nous empêche de faire un pas trop loin ! C’est justement là que réside le danger dans le monde d’aujourd’hui.


9 - Liaison fautive dans un conflit contre Moab

Malgré la double réprimande de Dieu et les fâcheuses expériences de Josaphat, il recommence à commettre la même erreur de s’engager dans une liaison fautive. Nous ne condamnons pas Josaphat, mais nous sommes sensibilisés par son histoire à nos propres faiblesses et inclinations.

Cette fois, il s’agit d’une liaison ou association avec Joram, un autre fils d’Achab, qui succéda à son frère Achazia sur le trône royal. Achazia ne régna que peu de temps, et ensuite c’est son frère Joram qui devint roi. Il n’était pas aussi mauvais que son père Achab, la Bible le dit explicitement (2 Rois 3:2). Il ne servit pas Baal, et ôta les statues érigées à son image. Mais il s’attacha aux péchés de Jéroboam, aux cultes de Dieu et des idoles, faits à son idée et qui avaient commencé avec Jéroboam.


10 - Fin du culte de Baal, mais association mauvaise quand même

Même si Joram ne continua plus à marcher dans les terribles péchés de son père Achab, le jugement de Dieu déclare que ce qu’il faisait était mauvais à Ses yeux (2 Chr. 3:2). Une campagne de guerre en commun avec lui était donc hors de question aux yeux de Dieu.

En appliquant cela à notre époque et à la situation de la chrétienté, il faut être très prudents. En aucun cas, nous ne pouvons comparer le roi Joram à des chrétiens fidèles qui ignorent certaines vérités bibliques.

C’est donc avec la prudence qu’il faut, que nous prenons la répétition de la liaison fautive de Josaphat comme point de départ pour apprendre une leçon importante pour la lutte en commun, pour le service en commun pour le Seigneur à notre époque.

Il peut y avoir dans la chrétienté des personnes qui rejettent un faux évangile et s’en écartent — et qui tiennent ferme aux vérités fondamentales du Nouveau Testament, telles que l’impossibilité de perdre le salut, ou le Seigneur Jésus comme seul Sauveur. Mais ils sont dans des organisations ou communautés chrétiennes établies par des hommes, et ils ne veulent pas les quitter. Peut-être soutiennent-ils consciemment l’idée que l’église locale peut décider et agir de manière indépendante et autonome, et en cela ils sont en contradiction avec la Parole de Dieu.

Alors nous ne pouvons pas aller au combat ensemble. Alors une affaire en commun dans un service ou ministère pour le Seigneur n’est pas possible. Le service commun exige un accord complet sur les buts visés dans l’œuvre (Éph. 4:4, 11-13) et ce n’est possible que sur la base de toute la Bible (2 Cor. 6:4, 7).


11 - Purification par séparation

La Parole de Dieu indique clairement qu’il est nécessaire de se tenir à l’écart de l’injustice et de se purifier des vases à déshonneur si nous voulons être un vase utile à l’honneur du maître de maison (2 Tim. 2:19-21). Cette purification par la séparation doit nécessairement aller de pair avec la sanctification personnelle (2 Tim. 2:22). Or sans cette pureté dans nos relations, nous ne pouvons pas compter sur l’approbation de Dieu.

Josaphat aurait pu mettre en avant bien des arguments logiques. Il aurait pu faire remarquer que Joram n’était pas aussi mauvais que son père, qu’il avait déjà pris ses distances d’avec le culte de Baal. Il aurait pu faire valoir qu’il pouvait avoir une bonne influence sur Joram et l’aider à progresser. Il aurait pu souligner le bon objectif de l’affaire ou le fait qu’il n’y avait aucun autre moyen de combattre Moab. Mais tout cela n’aurait rien changé au fait que la liaison était fautive !

Aujourd’hui encore, bien des arguments du même ordre sont mis en avant. Ces arguments ne manquent pas de logique humaine, mais ils manquent de fondement biblique. Lorsque Dieu nous dit dans sa Parole que nous ne pouvons être des vases sanctifiés et utiles que lorsque nous renonçons à l’injustice et que nous nous séparons des vases à déshonneur, alors il faut en tenir compte — non pas que nous soyons meilleurs que les autres chrétiens, mais parce que nous avons trouvé dans la Parole de Dieu la vérité de la souillure par association, et que nous voulons vivre et servir en conséquence !


12 - Souillure par association

Dans une grande partie de la chrétienté, ce point est méconnu. Pourtant, c’est une vérité qui traverse toute la Bible. Déjà dans le récit de la création, nous trouvons que Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres (Gen. 1:4). Dans la loi du sacrifice de prospérités, il est clairement démontré que seuls ceux qui étaient purs pouvaient manger de la chair du sacrifice. Celui qui était personnellement impur ne pouvait pas en manger. Et aussi celui qui est devenu impur à cause d’un contact n’avait pas le droit d’en manger (Lév. 7:19-21). L’association avec le mal souille et la conséquence nécessaire est le besoin de purification par la séparation !


13 - Perte de la clarté sur la volonté de Dieu

Dans l’histoire de Josaphat et de cette association fautive avec Joram, nous trouvons mentionné soudainement un troisième partenaire d’alliance. Le chemin que suivaient Josaphat et Joram passait à travers le désert d’Édom, et le roi d’Édom les rejoignit soudain et se joignit à l’alliance. Cela nous montre à quelle vitesse les choses dévient quand un premier pas est fait dans une mauvaise association. Tout d’un coup, on ne peut plus contrôler avec qui on fait encore cause commune.

Nous réalisons alors à quel point il était devenu difficile pour Josaphat de discerner la volonté de Dieu. Dans la suite de l’affaire, il est fait appel au prophète Élisée, mais il y a besoin d’un joueur de musique avant que la main de l’Éternel puisse venir sur lui.

Dans notre cas aussi, les associations fautives conduisent à ce qu’on n’a plus de clarté sur la volonté de Dieu et qu’il est de plus en plus difficile de discerner Ses pensées. C’est un avertissement solennel pour nous, de ne pas nous engager, ne serait que par un seul premier pas, dans une liaison mauvaise !


14 - Une belle perspective

Enfin, rappelons que la Bible rapporte également (2 Chr. 20) un événement de la vie de Josaphat où il a fait entièrement confiance à Dieu. Malgré une grande multitude d’ennemis qui voulait le combattre, il ne fit pas de liaison fautive dans le processus. Josaphat fit entièrement confiance à Dieu et remporta une grande victoire.

Il n’eut même pas à combattre ! Dieu est intervenu en sa faveur. En fin de compte, Josaphat ne s’est pas seulement enrichi grâce au grand butin qu’il a pu faire dans la bataille, mais il s’est aussi enrichi d’une expérience précieuse : Celui qui se confie en Dieu et ne s’engage pas dans des liaisons fautives, — Dieu vient à son secours avec puissance et lui accorde Sa victoire.