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Table des matières :
1 - Selon la Parole de Dieu, il n’y a que deux sources de pensées :
1.1 - Premièrement ceux qui sont « dans la chair »
1.2 - Ceux qui sont « dans le Christ Jésus » ou « dans l’Esprit »
2.1 - Il n’y a pas de pensées neutres selon la Parole de Dieu
2.3 - Une délivrance préalable des soucis et des inquiétudes
2.4.3 - Les pensées aux choses de la terre : ce qui est naturel
2.4.4 - Les pensées aux choses terrestres : ce dont il faut se garder — Phil. 3:18-19
2.4.5 - Problème du jugement du mal
L’enseignement que donne Romains 8:1-9 montre qu’aux yeux de Dieu il n’existe que deux conditions chez l’homme :
L’homme dans la chair est l’homme naturel devant Dieu, inconverti.
Cet homme ne peut se comporter que « selon la chair », avec les pensées et les actes de la chair.
Qu’est ce qui caractérise les pensées de l’homme
inconverti ? Ce sont les passions, les convoitises, les péchés et la
mort ; c’est la pensée de la chair
(Romains 8:6) selon l’expression
de l’apôtre Paul, et cet homme ne peut pas plaire à Dieu.
Lire aussi Genèse 6:5 ; Éph. 2:1-3 ; 2 Cor. 4:4 ; Matt. 15:19 ; Marc 7:20-23
Le croyant n’est plus dans la chair (il a changé de condition) : il est « dans le Christ Jésus » (Rom. 8:1, 9 ; Éph. 2:13)
Sa conduite normale est d’être « selon l’Esprit » (Rom.
8:5) avec les pensées et les actes qui Lui sont propres et en découlent. Ce qui
est vrai, juste et pur, et ainsi vie et paix (Rom. 8:6) caractérise la
pensée de l’Esprit
.
Le Saint Esprit habite désormais dans le croyant (1 Cor. 6:19), éternellement. Il donne au chrétien authentique la force de vaincre la chair qui est toujours présente en lui, ce qui est nécessaire pour avoir une vie sainte.
La chair est toujours dans le croyant (il possède deux natures, opposées l’une à l’autre), il peut lui arriver de se laisser aller et agir « selon la chair ».
Le croyant (chrétien) possède en lui que deux sources de pensées : une mauvaise (la chair) et une bonne (la nature divine, nommée aussi la « semence de Dieu », 1 Jean 3:9).
Il doit veiller dans sa vie à penser de manière à avoir de
saines pensées
(Rom. 12:3), c’est à dire des pensées approuvées par Dieu.
L’apôtre Paul établit ainsi clairement qu’il n’y a pas de
pensées « neutres »
ou de pensées qui soient à la fois bonnes et
mauvaises. Les pensées sont bonnes ou elles sont mauvaises, elles sont sanctifiées
ou elles ne le sont pas (2 Cor. 7:1).
Nous pouvons avoir des difficultés avec la maîtrise de nos pensées qui vagabondent, et avoir même des pensées mauvaises ou impures. Amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ est un combat spirituel (2 Cor. 10:5). N’oublions pas que le diable, par ruse, cherche à corrompre et à détourner nos pensées de la simplicité quant au Christ (2 Cor. 11:3). Il nous faut veiller à ce que nos pensées soient les pensées renouvelées selon Dieu (l’entendement qui est toute la manière de penser, Rom. 12:3).
Nos pensées sont formées par ce que nous lisons, ce que nous regardons et ce que nous entendons : si ces choses sont mauvaises, impures ou fausses, elles auront une influence déterminante sur notre vie. Quels dommages découlent de ne pas tenir compte de tels avertissements !
Nous pouvons aussi être influencés par les distractions de ce
monde
: c’est un danger qui menace nos pensées, faisant qu’elles ne
sont pas « des pensées dans le Christ Jésus ». Le monde assaille de
tous côtés le chrétien aujourd’hui. Les moyens techniques modernes le font
entrer dans nos maisons, avec tous ses mensonges, son impiété, ses impuretés et
ses péchés, souvent même sous un aspect attrayant voire décent. — N’oublions
pas les exigences divines mentionnées dans la Parole de Dieu pour repousser ce
qui ne convient pas. Mettons un « portier » devant les portes de nos
esprits et de nos cœurs.
L’apôtre Paul nous dit que le cœur doit, en préalable, être délivré du fardeau de l’inquiétude et des soucis qui peuvent nous assaillir. Les soucis sont un moyen puissant pour détourner de Christ nos pensées et notre cœur. Ils se manifestent le plus souvent en relation avec des choses pourtant légitimes (notre famille, nos enfants, des obligations, le travail). Dieu connaît très bien cette tendance du cœur de ses enfants. Sa Parole est pleine d’encouragements appropriés. Philippiens 4 nous dit comment en être débarrassé : « ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces » (Phil. 4:4-7).
C’est à la condition de ce qui vient d’être vu que nos pensées sont disponibles pour les choses dont Dieu fait ses délices (Phil. 4:8-9). À quoi et comment occuper nos pensées ? À ce qui est bien, nous devons aimer et choisir le bien ; nos pensées gouvernées par Dieu sont occupées des choses excellentes et vues en Christ en perfection (Phil. 4:8-9 ; 2:5).
Christ « lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1Pierre1:8) :
Dieu veuille que nos esprits soient ainsi occupés chaque jour de sa Personne
Occupons nous des choses :
Nous sommes exhortés à fixer nos pensées sur les choses qui sont en haut, non pas sur celles de la terre (Col. 3:2). L’apôtre ne parle pas de ce qui est dans le monde, mais de ce qui est sur la terre. Il désire nous dire qu’il y a des choses naturelles, qui, à leur place, ne sont pas mauvaises ; pourtant si nos esprits en sont exagérément occupés, elles nous feront perdre le goût pour les choses célestes.
Nous devons nous souvenir constamment que notre appel est
céleste
. L’apôtre Paul ne quittait jamais des yeux ce but glorieux. Il nous
exhorte à ne pas avoir nos pensées aux choses terrestres. Nous pouvons être facilement
emportés par la folie de ce monde et oublier que nous avons la meilleure des
espérances. N’ambitionnons aucun honneur dans ce monde, ni l’accroissement de
nos possessions terrestres ou d’autres choses semblables. Avec de tels
objectifs, nous n’aurons plus de temps ni de force pour le Seigneur. Quelle
perte ce serait !
Si nous devons rejeter le mal, le juger (1 Cor. 11:28, 31) et le confesser (1 Jean 1:9), nous ne devons pas nous y appesantir et nous y attarder ; mais rester au contraire occupé du bien. Nous avons besoin particulièrement de cette injonction, car si nos pensées s’attardent sur le mal, nous sommes souillés, notre communion avec le Seigneur en est entachée et notre énergie spirituelle abaissée.
La vertu (Phil. 4:8b) ou énergie spirituelle est nécessaire (2 Pierre 1:5, 8) pour ces choses en contraste avec la tendance à céder aux convoitises, au laisser-aller.
Non seulement la paix de Dieu gardera nos cœurs et nos pensées dans le christ Jésus (Phil. 4:7), mais aussi le Dieu de paix sera avec nous (Phil. 4:9).
« Sonde-moi ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées » (Ps. 139:23).
« Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! » (Ps. 19:14)
« Car comme il a pensé dans son âme, tel il est » (Proverbes 23:7).