Eric Berney
Table des matières :
1 - Le don de prophète — 1 Cor. 14.1-3
2 - Marie, sœur de Moïse — Exode 15.20-21
3 - Debora, juge en Israël — Jug 4.3-9
4 - Hulda, de Jérusalem — 2 Chr. 34.14-23
5 - Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser — Luc 2.36-38
6 - Les quatre filles de Philippe l’évangéliste — Actes 21.8-9
Quant aux choses matérielles et temporelles, nous sommes enjoints à être contents de ce que nous avons présentement, Héb. 13.5, 1 Tim. 6.8. Mais dans le domaine spirituel, nous sommes invités à désirer avec ardeur des dons de grâce plus grands, 1 Cor. 12.31, et tout spécialement de prophétiser.
Dans le contexte de 1 Cor. 14, ce don de prophète, hautement souhaitable, est exercé en public, par des frères, pour l’édification de l’assemblée, 1 Cor. 14.4. Est-ce à dire que la manifestation de ce don est limitée à ce cadre ? La Parole nous montre que cette activité est exercée aussi en dehors des réunions d’assemblée. Agabus en Actes 21.11 paraît s’être exprimé dans le particulier. Le don de prophète fait partie de ceux donnés aux membres du corps de Christ pour le bien de tout le corps, Rom 12.4-8.
Par ailleurs, les sœurs ne sont pas exclues du privilège de le posséder. Certes dans l’assemblée, ce don de grâce se limite pour elles aux chants des cantiques et aux « amen » aux prières, 1 Cor. 11.5. Mais dans le particulier, il peut s’exercer par elles avec profit, pour la bénédiction de la famille et des frères et sœurs, et en conséquence pour la bénédiction de toute l’assemblée.
La Parole donne plusieurs exemples de femmes prophétesses, en particulier, trois dans l’Ancien Testament et deux dans le Nouveau Testament. Ces exemples illustrent les conditions requises pour exercer un tel don et ce qu’il comporte, dans le cadre approuvé de Dieu. Les sœurs sont ainsi sollicitées, elles aussi, à désirer avec ardeur le don de prophétiser.
Les cinq prophétesses citées dans la Parole sont présentées ci-dessous.
Le peuple venait de passer par une grande délivrance. Le Pharaon et toute son armée avaient été engloutis dans la mer Rouge, image pour nous de la délivrance de Satan.
Pour la première fois dans son histoire, le peuple chante. Moïse et les fils d’Israël exaltent l’Éternel, car il s’est hautement élevé, il a précipité dans la mer le cheval et celui qui le montait, Exode 15.1. C’est dans ce contexte, qu’intervient Marie, sœur d’Aaron et de Moïse.
Ce qui caractérise Marie se
déduit de la signification de son nom : Marie (= « exalté
, amer
»).
Il y avait ces deux aspects dans sa personnalité et c’est bien sûr le premier
qui est mis en évidence dans cette scène. Elle est enthousiaste, heureuse,
motivée, cette délivrance extraordinaire la remplit de joie, elle exulte.
Ainsi, elle sort avec un tambourin et entraîne toutes les autres femmes à sa
suite. Sur la base des mêmes paroles que celles de Moïse, Exode 15.1, elle
improvise et les souligne par des répons et des chœurs, avec les femmes, à la
louange de l’Éternel. Le cantique des uns est prolongé par celui des autres
dans une parfaite harmonie. Quel spectacle !
L’exemple que nous donne Marie, la prophétesse, est de stimuler et d’entraîner à la louange. Quelle heureuse influence ! Que cet aspect du don de prophète soit désiré par des sœurs, remplies de joie dans le Seigneur. Elles pourront à leur tour inciter et pousser à la louange ceux et celles qu’elles côtoient dans le particulier de sorte que, dans l’assemblée, cette louange préparée dans les cœurs, monte spontanément et avec ferveur, conduite par le Saint Esprit, pour la gloire de la grâce de Dieu.
Dans ce temps des Juges, le peuple faisait tellement ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, qu’Il fut obligé de les châtier sévèrement. La faiblesse était grande et l’Éternel ne trouva pas un seul homme pour être juge sur ce peuple, comme Il le déclare en Éz. 22.30. Alors dans sa grâce ; Il suscita une femme, Debora, vers qui le peuple en détresse venait pour être jugé.
Mais qui était Debora ? Son nom, qui signifie « abeille
»,
est évocateur. Une abeille est toujours en activité, pour le bien de la ruche.
Sans cesse, elle butine de fleur en fleur, en apporte le nectar et le pollen
pour en faire du miel. Ainsi Debora était toujours
active, pour le bien du peuple. Le miel par ailleurs, dans la Parole,
représente souvent le sens positif des affections dans les relations humaines.
En Prov. 16.24, le miel est comparé à des paroles agréables, douceur pour l’âme
et santé pour les os. Debora savait répondre aux
besoins de ceux qui venaient vers elle, par des paroles encourageantes et
pleines de sagesse.
Le nom de son mari apporte un
élément de plus à son caractère. Lappidoth (= « torche
,
flambeau
, lampe des splendeurs
»). Elle vivait dans la
proximité et dans l’intimité de celui qui représente le Seigneur, Lui qui est
la lumière.
C’est bien le secret d’une vie utile et remplie, que de vivre continuellement dans l’intimité du Seigneur.
Debora vivait sous son palmier. Le palmier est un arbre particulier, dont le mode de croissance est plein de signification. Ses feuilles, appelées palmes, poussent à partir du centre de la tige, nommée stipe en botanique. Les premières palmes forment une rosette à ras le sol. Les suivantes poussent depuis le centre de la tige au-dessus des premières, et ainsi de suite. Elles forment une frondaison qui s’élève peu à peu au-dessus du sol. Les anciennes palmes sèchent avec le temps, se cassent et tombent, laissant ainsi la tige nue, surmontée d’une couronne des palmes les plus récentes.
Le feuillage est une image du témoignage personnel. Au fur et à mesure que le croyant grandit, son témoignage devient plus visible à son entourage, il s’élève au-dessus des choses de la terre et se rapproche des choses du ciel. Son témoignage vient de l’intérieur, du cœur, comme les palmes ; il exprime ce qu’il vit et expérimente dans sa vie intime avec le Seigneur.
Le long de la tige du palmier, la marque des anciennes feuilles restent toujours visibles, comme des cicatrices. De même, la vie du croyant ne se déroule pas sans peine, il y a des marques, des cicatrices que le temps efface à peine… Mais le feuillage est au-dessus de tous ces regrets, ces blessures, ces défaites parfois, c’est en haut, vers le ciel, que la vraie vie du croyant s’épanouit et qu’il rend témoignage. Oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant… Phil. 3.14. La croissance du palmier est comparée à celle du juste, Ps 92.12. Les lacunes de notre témoignage, qui pourraient être des motifs d’accusation contre nous, n’enlèvent rien à l’appréciation de Dieu, c’est Lui qui justifie, Rom. 8.33.
Debora, vivant sous son palmier, évoque ainsi le caractère de juste, et en rendait un témoignage visible aux yeux de son voisinage et du peuple qui venait vers elle.
Pour compléter les
caractéristiques de Debora, la Parole ajoute qu’elle
habitait entre Rama (= « hauteur
»), et Béthel (= « maison
de Dieu
»). Elle vivait dans un environnement qui lui permettait de s’élever
au-dessus des circonstances pour voir les choses depuis en haut, comme Dieu les
voit, et dans la proximité immédiate du lieu de l’habitation de Dieu, celui qu’elle
servait. Enfin, dernier détail, elle habitait dans la montagne d’Éphraïm (=
« doublement fécond
»). Le témoignage de Debora,
la prophétesse, produisait beaucoup de fruits pour la gloire de Dieu, Jean
14.7-8.
C’est ainsi que Debora est employée par l’Éternel pour appeler Barak pour délivrer le peuple. La forme avec laquelle elle l’interpelle « L’Éternel ne l’a-t-il pas commandé… ? » est un peu surprenante : Barak avait-il déjà été appelé auparavant et n’avait pas obéi ? En tout cas, il est indécis, manifeste une grande crainte, il a peur de s’engager. Il est si peu courageux qu’il demande à Debora de l’accompagner : si tu vas avec moi, j’irai… sinon je n’irai pas ! Debora, tant désireuse du bien du peuple, accepte de l’accompagner, en l’avertissant néanmoins des conséquences.
Debora, la prophétesse, est employée pour soutenir et encourager Barak. Elle est un exemple pour les sœurs parce qu’il y a beaucoup de « Barak » parmi les frères, qui ont besoin d’être encouragés. Ils ont une fonction exposée dans l’assemblée. Ils peuvent être appelés à se lever pour la prière ou pour présenter la Parole. Ils se sentent souvent si faibles, si craintifs, qu’il faut toute la force du Seigneur pour passer par-dessus les hésitations. Il y a la timidité, la crainte de s’exprimer en public. Il y a la peur de mal communiquer, de dire quelque chose qui n’était pas ce qu’on voulait dire, de ne pas être compris, d’être critiqué… bref, les obstacles sont nombreux et les raisons de rester assis, rassurantes, en comptant plutôt sur les autres ! Que les sœurs demandent avec instance de prophétiser pour remplir dans le particulier ce service d’encouragement, de soutien et d’accompagnement des frères. Qu’ils puissent remplir courageusement leur fonction dans l’assemblée et accomplir le service parfois difficile qui leur est confié, pour la bénédiction du corps de Christ.
Le règne du roi Josias est caractérisé par la piété, en contraste avec ceux qui avaient précédé, des rois dont il est dit « il fit ce qui était mauvais aux yeux de l’Éternel », 2 Chr. 33.2,22.
Dès le début de son règne, Josias applique son cœur à faire ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, 2 Chr. 34.2. Il purifie le pays des idoles érigées par ses prédécesseurs. Il démolit, il abat, il brise les autels et les colonnes idolâtres dans tout le pays d’Israël. Après cela, il lui tient à cœur de réparer la maison de l’Éternel. C’est alors que Hilkija le grand sacrificateur trouve le livre de la loi de l’Éternel. Conscient de l’importance de ce livre, il le fait parvenir au roi. Shaphan, le scribe, lui, ne semble pas avoir la même appréciation. C’est seulement après qu’il ait fait le compte rendu de l’avancement des travaux de réfection du temple qu’il déclare : Hilkija m’a donné un livre ! Connaissait-il la valeur de ce livre ? Le roi Josias lui demande d’en faire la lecture.
En entendant les paroles de la loi de l’Éternel, le roi est consterné, il déchire ses vêtements en signe de profonde humiliation.
Josias prend conscience que tout ce qu’il avait fait jusqu’ici n’avait pas de valeur face à l’outrage fait à Dieu, ses pères n’ayant pas gardé la parole de l’Éternel pour faire selon tout ce qui est écrit dans ce livre. Sa détresse est grande : « Allez, consultez l’Éternel pour moi et pour ce qui est de reste de mon peuple », s’écrie-t-il.
Ce n’est pas vers Hilkija, pourtant grand sacrificateur, que l’on recherche la parole de l’Éternel. Son état spirituel ne le qualifiait pas pour ce service. Le prophète Sophonie qui vivait en ce temps là, Soph. 1.1, n’est pas non plus recherché. Avait-il en ce moment une autre mission ? On se tourne vers Hulda, la prophétesse, que l’Éternel dans sa grâce avait préparé pour ce service.
Qui était Hulda ?
Hulda signifie « belette
». La
belette est un petit mustélidé, très discret, vivant de nuit. Son comportement
est caractéristique. Souvent elle s’asseye sur ses pattes arrières et se dresse
verticalement pour observer tout ce qui est autour d’elle en tournant la tête
de tout côté. Ainsi Hulda était discrète, elle ne se
mettait pas en avant. Elle était toujours attentive pour discerner dans tout ce
qu’elle voyait quelle était la pensée de Dieu, comment Dieu lui parlait.
Son mari s’appelait Shallum (= « rétribution
»). Elle vivait
unie et dans l’intimité de celui de qui seul elle attendait l’approbation, son
mari, image de Christ. Elle ressemblait en ceci à Moïse, qui avait renoncé aux
richesses de l’Égypte pour être plutôt dans l’affliction avec le peuple de
Dieu, car il regardait à la rémunération. Elle faisait toute chose dans la
pensée que le plus important est d’être approuvée de son Seigneur et que tout
sera mis en lumière en son temps, selon Rom. 14.12 et 1 Cor. 5.10.
Elle était associée, de plus,
au nom de Thokehath (= « force
»). Hulda était ainsi caractérisée par cette force intérieure,
qui l’apparente à la femme vertueuse dont il est dit qu’elle ceint ses reins de
force, et fortifie son bras, Prov. 31.17 ; elle est vêtue de force et de
dignité et elle se rit du jour à venir, Prov. 31.25.
Enfin, le nom de Hasra (= « pauvreté, splendeur
»),
complète la description du caractère de Hulda. Elle n’était
pas riche quant au monde mais riche quant à Dieu. Son apparence pouvait être
pauvre, elle n’était ni parée d’or ni habillée de beaux vêtements, mais c’était
l’homme caché du cœur qui la rendait belle, splendide, 1 Pierre 3.3-4, —
la personne du Seigneur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible
qui est d’un grand prix devant Dieu.
Hulda avait la garde des vêtements. C’était une activité régulière, peut-être pas très valorisante ni très variée, mais, toujours au service des autres. On pouvait lui confier les habits les plus riches, elle les gardait avec soin, on pouvait lui faire entièrement confiance. L’exercice de son métier témoignait de sa fidélité et de sa probité.
Elle habitait à Jérusalem, au cœur du pays. Elle vivait ainsi au milieu de son peuple ce qui évoque l’assemblée. Elle vivait les exercices, les peines et les joies de l’assemblée, non pas comme visiteuse occasionnelle, mais comme habitante de ce lieu. Son intérêt pour le peuple de Dieu était manifeste. Elle n’occupait pas une position en vue, elle habitait dans le second quartier de la ville, au second plan.
Pour résumer, Hulda est présentée comme étant discrète, toujours à l’écoute, attentive pour discerner comment l’Éternel voulait lui parler, pour saisir la pensée de Dieu. Elle recherchait son approbation dans tous ses faits et gestes. Elle possédait une force intérieure qui la caractérisait comme une digne femme vertueuse. Sa beauté ne résidait pas en son apparence extérieure mais par le rayonnement de celui qui vivait caché dans son cœur, Christ, qui la rendait splendide. Son humble métier la mettait au service des autres, qui lui accordaient une totale confiance. Elle était fidèle. Elle vivait au milieu de son peuple, partageant ses peines et ses joies, gardant une place de second rang. C’est là que les envoyés du roi viennent la trouver.
Lorsque Hilkija et les gens du roi lui exposent la situation, Hulda, la prophétesse, saisit immédiatement la pensée de Dieu et leur dit sans attendre un instant : « Ainsi dit l’Éternel ! » Elle sait quelle réponse donner. Elle ne demande pas un délai de réflexion de quelques jours, ni même d’une nuit, elle donne spontanément la réponse de l’Éternel.
Hulda, la prophétesse, était prête et disponible pour communiquer la réponse de Dieu à la situation de crise vécue à ce moment. Qu’il y ait ainsi des sœurs dans l’assemblée, revêtues des caractères de Hulda, qualifiées pour apporter la réponse attendue en un temps de détresse, étant préparées, prêtes et disponibles pour donner ce que le Seigneur a à dire par leur moyen.
Anne (= « grâce »
[de l’Éternel]),
était très âgée, elle était veuve depuis environ 84 ans. Elle avait, par le nom
de son père, Phanuel (= « face de Dieu
»),
appris à vivre devant Dieu. La tribu d’Aser (« heureux
»),
dont elle était issue, caractérisait son état, elle était joyeuse.
Elle avait renoncé aux joies terrestres du mariage et de la famille, pour consacrer sa vie au Seigneur en réalisant combien elle était un objet de sa grâce. Elle servait continuellement Dieu en jeûnes et en prières et ne quittait pas le temple.
Anne, la prophétesse, avait son cœur rempli de la personne du Seigneur qu’elle attendait avec ferveur. Elle parlait de lui à tous ceux qui, comme elle, attendaient la délivrance. Elle évangélisait, annonçant la bonne nouvelle de la venue du Seigneur.
De même, que des sœurs soient ainsi revêtues de cet aspect du don de prophète, heureuses, conscientes de la grâce dont elles sont l’objet, vivant dans la communion avec le Seigneur, remplies de lui et parlant de lui et de son prochain retour à tous ceux qu’elles côtoient.
Rien ne nous est dit concernant leur activité de prophétesse. Ce ne sont pas elles qui sont appelées à avertir l’apôtre Paul qu’il allait être lié à Jérusalem, mais Agabus qui descend tout spécialement de Judée pour cela, Actes 21.10.
Ce que nous savons, c’est que leur père était Philippe. Cet homme remarquable pour sa piété, plein de l’Esprit Saint et de sagesse… avait été choisi avec les sept pour remplir une mission délicate, Actes 6.1-6. Le témoignage qu’il rendait l’avait fait remarquer parmi les frères. Il avait été envoyé spécialement par un ange vers l’eunuque d’Éthiopie, intendant de la reine Candace, pour lui annoncer Jésus. Il évangélisait toutes les villes qu’il traversait, Actes 8.26-40.
Les filles de Philippe, dans leur fonction de prophète, entretenaient dans leur famille un climat d’harmonie et de paix, qui sans doute a été en bénédiction pour leur père. Philippe bénéficiait de cette atmosphère de piété, de joie dans le Seigneur ; il en était imprégné et son témoignage le démontrait.
Si la Parole ne donne aucun détail sur le service de ces femmes, elle en montre les résultats. Cela souligne leur humilité et leur discrétion et confirme la position de la femme qui ne doit pas user d’autorité sur l’homme, selon 1 Tim 2.11-12. Et certainement elles ne désobéissaient pas non plus à l’instruction de 1 Cor. 14:34 quant à la place des femmes dans l’assemblée.
Quelle belle activité de prophète pour des sœurs, faire régner dans leur foyer une atmosphère de piété heureuse, pour encourager leur mari et tous ceux qui habitent dans cette maison à remplir leur propre fonction dans l’assemblée et ailleurs, pour la bénédiction de tous. Oui, qu’elles désirent avec ardeur de prophétiser comme les filles de Philippe.
Désirer avec ardeur des dons spirituels et spécialement de prophétiser est aussi la part des sœurs.
Les exemples de prophétesses cités dans la Parole illustrent les conditions personnelles requises et permettent de mieux comprendre ce que comporte ce don de prophète et son domaine d’action.
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