Que dit l’ÉCRITURE ? (Rom. 4:3)

Réponse (par W.J.Lowe puis Élie Périer) à des questions posées par les lecteurs du périodique « le Salut de Dieu » entre 1873 et 1917


 « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » Jean 5:39

 « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre » 2 Timothée 3:16, 17

« Et ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Écritures pour voir si les choses étaient ainsi » Actes 17:11

Sommaire

7. Lév. 14. Purification du lépreux. Symbolisme des éléments employés


7 - Quelle est la signification des deux oiseaux, du bois de cèdre, de l’écarlate et de l’hysope, employés dans la purification du lépreux (Lévitique 14:3-7, 49-53) ?

La lèpre, comme type, représente cette activité de notre nature déchue qui manifeste un homme pécheur, devant Dieu, mais aussi dans une mesure aux yeux des autres. Dieu voit le coeur, les hommes ne peuvent juger que des actes extérieurs, fruits des intentions du coeur. Le lépreux était tenu de rester en dehors du camp jusqu’au moment où le sacrificateur pouvait constater sa guérison. La guérison correspond au jugement du péché, qui nous prépare pour le relèvement et la jouissance de notre relation avec Dieu découlant de l’oeuvre parfaite du Sauveur. Mais il convient que ce jugement de nous-mêmes soit profond et bien senti, et que l’âme soit saisie par la valeur du sang de Christ, qui seul purifie de tout péché. C’est ce qui est représenté par l’oiseau vivant trempé dans le sang de l’autre oiseau mis à mort. Les deux oiseaux pris ensemble indiquent la mort et la résurrection du Christ. L’eau vive fait penser à l’énergie du Saint Esprit selon laquelle Christ s’est présenté à Dieu comme sacrifice pour le péché (Hébreux 9:14). Le cèdre et l’hysope sont ce qu’il y a de plus grand et ce qu’il y a de plus petit dans la création envisagée comme une chose qui attire les regards ou l’admiration de l’homme (1 Rois 4:33). L’écarlate, employée souvent comme signe de la royauté, fait penser à la gloire de l’homme. Ainsi tout ce qui est propre à élever le coeur du pécheur et à le détourner de la vraie humilité et de la repentance selon Dieu doit être jugé en même temps, — trempé dans le sang versé pour la purification du pécheur et dont celui-ci est aspergé.