Joël — Le jour de l’Éternel

Le jour de l’Éternel est mentionné cinq fois dans ce court livre : Joël 1:15 ; 2:1, 11, 31 ; 3:14. Dans l’Ancien Testament, il s’agit du jour terrible de la colère de l’Éternel (És. 13:9 ; Soph. 2:2, 3), quand il combattra contre ses ennemis (Ézéch. 13:5). Le jour de l’Éternel est souvent désigné comme étant proche (És. 13:6 ; Ézéch. 30:3 ; Abdias 15 ; Soph. 1:7, 14). Mais auparavant, le prophète Élie doit apparaître encore une fois (Mal. 4:5 ; comp. Luc 1:17 ; Marc 9:11-13).

Dans le Nouveau Testament, le jour de l’Éternel est appelé le jour du Seigneur (1 Thess. 5:2 ; 2 Thess. 2:2 ; 2 Pierre3:10). Il désigne la période qui commence avec l’apparition de Christ en gloire avec les siens. Le Seigneur vient alors pour exercer le jugement sur les nations et établir son glorieux règne de paix (Matt. 25:31 et suiv. ; Apoc. 19:1 l et suiv.). Par 2 Thessaloniciens 2:2 et suiv., nous savons que le jour du Seigneur est précédé par l’apostasie totale de la chrétienté et la venue de l’Antichrist, l’homme de péché. Le jour du Seigneur et les jugements qui l’accompagnent surprendront alors les hommes comme un voleur dans la nuit (1 Thess. 5:2, 4 ; 2 Pierre 3:10).

Il convient donc de ne pas confondre le jour du Seigneur avec la venue du Seigneur pour enlever les croyants à la fin de la présente économie de la grâce (Jean 14:3 ; 1 Cor. 15:51 et suiv. ; 1 Thess. 4:15 et suiv.). Cette venue est l’objet de l’attente des croyants de la période actuelle (1 Thess. 1:10 ; Apoc. 3:11 ; 22:7, 12, 20).

tiré de « Vue d'ensemble de l'Ancien Testament », de A.Remmers, sur Joël.