Pensées sur 2 Timothée

Leslie M. Grant


Calendrier « The Lord is near », 1984, 1997, 2000,



1 - 2 Timothée 1:7

Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens.

2 juillet 1984

L’Esprit de Dieu, qui communique des dons à tous les croyants, n’est pas un esprit de crainte ou de lâcheté. Donc, si nous nous laissons aller à nos propres craintes, nous ne marchons alors pas dans l’Esprit, car en Lui se trouvent puissance, amour, et conseil.

Remarquez la relation entre la puissance et l’amour : il n’y a pas de faiblesse dans l’Esprit de Dieu, mais l’amour est l’énergie même par laquelle Sa puissance s’exerce. « L’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Romains 5:5). Plus le cœur, de manière positive et entière, sera ouvert avec amour envers les autres, plus la liberté et la puissance de l’Esprit seront mises en évidence, avec le courage tranquille de la foi.

Et l’Esprit est aussi un Esprit de sobre bon sens, car c’est Lui qui amène toutes choses à leur niveau normal et convenable – qui fait que toutes choses soient bien équilibrées entre elles. Si nos esprits ne sont pas ainsi, c’est parce que nous ne permettons pas à l’Esprit d’avoir son autorité normale sur nous.

Bien entendu, la chair est encore dans un croyant, et il se peut que quelqu’un ne soit pas équilibré mentalement, mais cela provient de la vieille nature, non pas de la nouvelle. L’Esprit est cependant encore l’Esprit de sobre bon sens ; et dans certains sujets où il est question de la connaissance de Christ, cela sera visible même chez un croyant qui, dans d’autres domaines, souffre peut-être d’aberrations mentales. On a souvent observé que, alors que le cerveau peut être grandement affecté par l’infirmité et la décadence physiques, un croyant cependant, en contraste, aura l’esprit tout à fait clair dans les choses qui concernent le Seigneur.



2 - 2 Timothée 1:7-8

Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens. N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile.

21 juin 1997

Dans un monde où le mal prospère, et où beaucoup de croyants se relâchent et deviennent indifférents à la valeur de la vérité de Dieu, comme il peut bien arriver que même un enfant de Dieu pieux se décourage ! Paul savait que Timothée, à cause de son naturel timide, avait un peu subi cette pression. C’est pourquoi Paul lui dit de ranimer le don de grâce qu’il avait reçu de Dieu (verset 6). Timothée ressentait-il que son ministère n’avait pas de résultats ? Combien de croyants, après lui, se sont posé de telles questions, ce qui amenait l’énergie de leur foi à s’affaiblir au point qu’ils ne rendaient plus qu’un témoignage bien faible. Aurons-nous honte du témoignage de notre Seigneur ?

Non ! Quelque grande que puisse être l’opposition à la pure vérité de la Parole de Dieu, cette Parole demeure avec son autorité et sa puissance absolues, avec autant de vitalité que lorsqu’elle accomplissait des œuvres de puissance au commencement de la dispensation de la grâce.

Paul avait vu des résultats puissants, mais maintenant il était en prison, et il ne s’accomplissait plus de grandes choses. Ceux qui avaient été convertis par le moyen de Paul, en Asie mineure, s’étaient détournés de lui (verset 15). Ils ne s’étaient pas détournés du Seigneur, mais du ministère particulier que le Seigneur avait donné à Paul relativement à la vérité de l’Église de Dieu, concernant sa séparation du monde et son caractère céleste. Aujourd’hui, beaucoup marchent dans la même voie : ils peuvent être zélés pour l’évangile et pour les vérités élémentaires du salut, et cependant se mêler avec ceux qui ont leurs pensées aux choses de la terre, croyant qu’ils peuvent mélanger les avantages et les plaisirs terrestres avec les choses célestes. Un tel compromis a conduit à un affaiblissement du témoignage à tous égards. Puissions-nous être d’autant plus stimulés à montrer une diligence sans relâche pour faire usage de tout ce que le Seigneur nous a confié.



3 - 2 Timothée 1:8

N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu.

14 juillet 1984

Aucun croyant véritable n’a, de façon réelle, honte du Seigneur Jésus Lui-même ; mais le danger est là, qu’il ait honte de Son témoignage, ou qu’il ait honte d’être reconnu comme quelqu’un qui souffre pour le nom du Seigneur. Timothée avait donc, comme tout croyant, besoin d’être encouragé à prendre part « aux souffrances de l’évangile ». Paul souffrait pour la cause de l’évangile : donc la communion avec Paul était la communion avec le pur évangile de Dieu. Comme il vaut la peine de souffrir pour cela ! Nous devrions chasser absolument la crainte, car la honte n’a pas sa place quand nous avons un tel Seigneur et un tel évangile.

Cela doit être aussi « selon la puissance de Dieu ». Quelquefois, même des chrétiens sont trop facilement trompés par ce qui paraît être de grandes manifestations de puissance ; et beaucoup désirent ces choses comme étant la preuve que Dieu travaille. Mais Satan en trompe plus d’un par ce genre de choses. Cette énergie triomphante qui déplace tout devant elle n’est pas du tout pour le croyant de Dieu aujourd’hui ; car ce n’est pas ce que l’on voit dans le sentier du Seigneur sur la terre. La véritable puissance morale, la puissance de Dieu, se voit dans la soumission du cœur de celui qui prend sa place aux côtés du témoignage méprisé de Dieu. L’évangile fidèle souffre aujourd’hui, bien qu’il amène, de manière merveilleuse, de précieuses âmes à Dieu ; et accepter de souffrir, avec une foi humble, aux côtés de l’évangile, est une attitude de prix, dans laquelle la puissance de Dieu est confiée au croyant individuellement, pour le rendre capable de tout supporter pour l’amour de Christ.



4 - 2 Timothée 1:13

Aie un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et dans l’amour qui est dans le christ Jésus.

20 juillet 1984

Du fait que la Parole de Dieu est tellement parfaite dans son unité, il était très important que Timothée (et tous les croyants individuellement) aient un modèle, un schéma, clair des saines paroles. Paul avait communiqué ces choses à Timothée, mais il ne devait pas les prendre comme une collection de mots exacts mais isolés et sans relation entre eux. Les retenir dans l’âme, sous une forme ordonnée, comme étant des mots constituant un ensemble cohérent, a une grande importance. Car la vérité de Dieu est une. Il est vrai qu’un croyant peut voir ces choses liées entre elles d’une manière différente qu’un autre croyant ; et ce n’est pas ici un credo formel qui est recommandé pour être accepté par tout le monde - mais un exercice individuel, afin d’avoir les saines paroles retenues dans l’âme de juste manière dans un ensemble cohérent avec toute la Parole de Dieu.

Cette jouissance et cette compréhension personnelles de la Parole sont comparées, ensemble, à un rayon de miel. La Parole elle-même est plus douce « que le miel, et que ce qui distille des rayons de miel » (Psaume 19:10). Le miel est le symbole du ministère de la Parole ; et le rayon de miel parlerait donc de ce ministère mis en réserve pour être employé de manière ordonnée, exactement ce qu’il est ici enjoint à Timothée de faire.

Toutefois, le sain enseignement ne doit pas être sec ou froid, mais mêlé libéralement avec la foi et l’amour qui sont en Jésus Christ. La foi aura pour effet d’éviter la sécheresse ; et l’amour, la chaleur d’une réelle affection, est le contraire de la froideur. Et ces choses étant « dans le Christ Jésus » sont élevées aussi haut que le ciel l’est au-dessus de la terre, apportant ces choses de prix : équilibre et consistance, une plénitude sans faille.



5 - 2 Timothée 2:2

Les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins, commets-les à des hommes fidèles qui soient capables d’instruire aussi les autres.

28 juin 1997

Timothée, un jeune homme particulièrement cher au cœur de Paul, avait besoin d’être encouragé et stimulé. C’était quelqu’un qui, visiblement, était profondément soucieux de l’état des enfants de Dieu, car Paul écrit, à propos de lui : « Je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude à l’égard de ce qui vous concerne » (Philippiens 2:20). Son nom signifie : honorant Dieu, et il était fidèle au sens de son nom. Il y en a beaucoup qui désirent sincèrement honorer Dieu, mais qui se trouvent pressés par des circonstances difficiles. Tel était le cas de Timothée, et maintenant que Paul était en prison, Timothée avait dû ressentir la solitude sur son chemin de témoignage.

Le témoignage de Dieu allait-il manquer ? – Jamais ! Timothée avait encore avec lui la vérité qu’il avait bien apprise de Paul. Et la vérité de Dieu prospérera en dépit de toute l’opposition de Satan et de l’homme. Paul savait cela ; et en fait, il en avait la preuve même dans sa cellule de prison, où il avait encore l’occasion de communiquer cette vérité à d’autres.

Il dit à Timothée de confier la vérité qu’il avait apprise à des hommes fidèles, qui seraient capables d’en instruire aussi d’autres. Il n’est pas dit à Timothée de commencer un séminaire, ou de donner l’ordination à des hommes pour qu’ils prêchent : ce n’est pas là la méthode de Dieu. Il ne lui est pas dit non plus de confier la vérité à des hommes prééminents ou intellectuels, mais « à des hommes fidèles ». Ce caractère de fidélité sur laquelle on peut compter est indispensable pour que des hommes puissent représenter comme il convient le Dieu de gloire éternelle. Dans l’Église de Dieu, quelques hommes fidèles ont beaucoup plus de valeur que des douzaines d’intellectuels de bonne éducation qui sont dépourvus de cette grâce qu’est la fidélité.

L’influence de ces hommes fidèles s’exercera sur d’autres qui identifieront ce qu’est la fidélité. Car la fidélité est ce caractère qui retiendra la vérité de Dieu en face de toute adversité et qui annoncera Christ de manière conforme à la vérité.



6 - 2 Timothée 2:4

Nul homme qui va à la guerre ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre.

3 août 1984

Il peut nous paraître étrange que rien ne soit dit ici quant aux capacités du soldat pour combattre. Mais en fait le combat n’occupe qu’une très petite partie de son temps, et dans certains cas, un soldat ne voit même pas la bataille. Mais sa formation est en général intensive et rigoureuse. Il doit apprendre à endurer toute sorte d’inconfort, à dormir dehors par n’importe quel temps, à faire de longues marches en terrain accidenté, à supporter la mauvaise humeur de ses camarades, une nourriture insipide, et bien d’autres choses contraires.

Si nous trouvons cela dans le fidèle témoignage de Dieu, acceptons de prendre notre part des souffrances, à quelque moment qu’elles surviennent, et poursuivons avec constance. Le soldat ne jouit pas de toutes les commodités d’une vie normale et aisée. Il est enrôlé pour un but sérieux, et d’abord pour plaire à son supérieur. S’emmêler dans les affaires courantes de la vie ne lui est pas permis.

Il est évidemment bien plus attirant pour l’enfant de Dieu d’accomplir de grands exploits pour Dieu, de porter la bataille dans le territoire ennemi, et de gagner des victoires pour lesquelles les autres l’admireront. Mais nous ne gagnerons pas de victoires réelles pour Dieu sans avoir appris à endurer les souffrances. On ne pousse pas immédiatement un soldat au front de la bataille au moment où il est engagé : il doit apprendre d’abord à être sous la discipline de son supérieur, et accepter la formation que son supérieur lui désigne. Et nous, avant toute chose, nous devons apprendre à plaire au Seigneur dans une pleine obéissance envers Lui.



7 - 2 Timothée 2:15

Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité.

18 août 1984

Obéir à ce verset ne sera pas la chose la plus facile ; car les forces du pouvoir satanique combattront contre tout effort fait dans ce sens. Ce genre d’étude, d’effort, exigera de la concentration et de la persévérance qui ne se relâche pas. Mais remarquons toutefois soigneusement que cela ne doit pas être fait dans le but d’obtenir de la connaissance, mais de se présenter « approuvé à Dieu ». Connaître la Parole de Dieu et agir en conséquence est la chose essentielle.

Mais il faut apporter toute diligence à discerner l’application exacte de ce qu’on lit, et prendre soin de tracer les lignes comme le fait la Parole. Il faut distinguer les différentes dispensations et ce qui s’applique à l’une ou à l’autre. Le caractère particulier de chaque livre de la Parole doit être compris, afin que son message ne soit pas confondu sans discernement avec celui d’autres livres. La relation qui existe entre les différents livres a aussi son importance. Cette étude exigera du temps, de la patience, du jugement de soi-même, et de l’humilité dans la réflexion, en même temps qu’un travail laborieux et persévérant. Mais nous avons besoin de cela pour ne pas être rendus honteux.

Quand nous considérons une portion de l’Écriture, quelle qu’elle soit, il est de la plus grande importance de discerner le but premier de chaque passage, et d’appliquer les détails conformément à ce but. Dieu veut dire quelque chose de particulier quand Il parle, et ce sont Ses propres pensées au sujet d’un passage que nous devons avoir à cœur de connaître.



8 - 2 Timothée 2:19

Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et : Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur.

14 novembre 1997

À la fin de cette merveilleuse dispensation de la grâce, nous sommes attristés de voir le témoignage de l’Église sur la terre réduit à un tel effondrement qu’il est difficile de la reconnaître comme étant la même Église qui débuta avec une grande puissance et une grande bénédiction dans le livre des Actes. Alors qu’il est bon de savoir qu’au milieu de toute cette ruine, Dieu travaille par Son Esprit pour sauver des âmes précieuses, cependant les nombreuses séparations, les nombreuses dénominations, sont toutes un témoignage de la honte pour nous devant Dieu, d’avoir manqué à maintenir l’unité de l’Esprit de Dieu compatible avec la vérité du seul corps de Christ.

Dieu a-t-Il une réponse à cela ? Certains estiment que nous ne pouvons pas savoir avec certitude où aller, et pensent donc que nous devrions simplement aller à l’endroit que nous préférons. Mais cela est un triste manque de foi dans le Dieu vivant. Car Dieu a une réponse. « Le solide fondement de Dieu demeure ». Il n’est pas question d’aller où cela nous plaît, mais d’être certains que nous nous tenons à Son fondement, qui ne peut changer. Christ, dans tout ce qui est en relation avec Lui, est le fondement sur lequel est édifiée l’Église.

Ce fondement a un double sceau. Premièrement : « Le Seigneur connaît ceux qui sont siens ». Ce n’est pas du tout nous qui décidons de cela : c’est le côté de ce sceau qui appartient à Dieu. Mais l’autre côté nous concerne : « Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur ». Cette iniquité, cela est sous-entendu, c’est en particulier de nier la résurrection. Un croyant doit quitter toute place où sont tolérés, soit de fausses doctrines fondamentales, soit du péché dans la pratique.

D’autre part, dans une grande maison (c’est la condition de l’Église en ruines), il y a des vases de bois et de terre aussi bien que des vases d’or et d’argent, c’est-à-dire à la fois des croyants et des incrédules mélangés les uns avec les autres. Si quelqu’un se purifie en se séparant de ces derniers, il sera « un vase à honneur, sanctifié, utile au maître » (verset 21).



9 - 2 Timothée 2:22

Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.

3 septembre 1984

Si quelqu’un s’est purifié en se séparant des vases à déshonneur, et qu’il a échappé aux dangers du mal spirituel, il ne doit pas s’installer dans la suffisance de l’autosatisfaction. Non, il doit plutôt appliquer le jugement de soi le plus sévère, en fuyant les convoitises de la jeunesse, afin de faire preuve d’une maturité en harmonie avec son état spirituel. Vient ensuite la recherche positive de la justice, le désir d’avoir toutes choses de manière correcte dans toutes les relations. La foi personnelle doit aussi être cultivée, une confiance et une dépendance réelles dans le Dieu vivant. Et l’amour est la sollicitude active pour la bénédiction des autres. La paix vient en dernier, car elle n’est pas le résultat des autres éléments, mais en est le précieux complément.

La séparation ne doit toutefois pas être de l’isolement, car on doit poursuivre ces choses « avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ». C’est là une définition simple de notre communion, qui ne sera pas élargie : elle ne peut pas se réaliser avec tous les chrétiens, car ils ne se sont pas tous purifiés des mélanges et du mal. Ceux « qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur » sont ceux qui, dans la dépendance du Seigneur, crient à Lui et reconnaissent Sa fidèle autorité. Un cœur pur n’est pas un cœur sans péché, mais un cœur non partagé, dont Christ est le seul Objet. Ce n’est pas Christ et quelques théories préférées, ou une dénomination, ou une entreprise ; mais Christ, l’Objet suprême du cœur. Qu’elle est agréable pour Dieu, cette simplicité de cœur qui regarde uniquement au Seigneur Jésus, avec le propos arrêté de L’honorer !



10 - 2 Timothée 3:1

Or sache ceci, que dans les derniers jours, il surviendra des temps fâcheux.

11 mai 2000

Nous sommes arrivés aux derniers jours de l’histoire de l’Église de Dieu sur la terre. Les tristes traits de caractère des personnes sont énumérés dans les versets suivant celui-ci. Cette liste ressemble beaucoup à celle de Romains 1, mais en Romains 1, le Seigneur décrit les caractères des barbares (les peuples de l’époque, étrangers à Israël) qui ignorent tout de Dieu, tandis qu’en 2 Timothée 3, la liste décrit des gens qui ont une forme de piété mais qui en ont renié la puissance (verset 5). Ils aimeraient être pris pour des chrétiens, mais leur caractère même est contraire au christianisme.

Comment pouvons-nous atteindre de telles personnes avec l’évangile de la grâce de Dieu ? Ils nous disent qu’ils sont tout aussi religieux que nous et qu’ils n’ont pas besoin de ce que nous avons à leur donner. Ils se joignent à des églises qui ne font pas de différences entre ceux qu’elles reçoivent. Ils atteignent à des positions qui leur donnent une forte influence dans les églises, de sorte que celles-ci sont infestées de beaucoup de choses dangereuses et délétères. Ainsi les barrières sont abaissées, et bientôt les homosexuels sont bien accueillis, et ils sont souvent tellement insensibles aux avertissements de leur conscience qu’ils exigent d’être pasteurs dans les églises. Et un tel péché est même maintenant approuvé par un grand nombre de gens.

Parce que nous nous opposons à de telles choses, on nous dit que nous sommes vieux jeu, durs et légalistes. Cela est dur à supporter, et difficile à gérer, mais qui est suffisant pour ces choses ? - « Notre capacité vient de Dieu » (2 Corinthiens 3:5). En vivant dans la dépendance du Seigneur, nous serons protégés, et rendus capables d’être des témoins fidèles, tout en désirant avec ardeur Son retour.



11 - 2 Timothée. 3:15

Dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus.

28 septembre 1984

Les conditions de l’enfance de Timothée avaient une valeur inestimable : il avait connu les Saintes Lettres depuis son enfance – l’Ancien Testament, bien entendu. Il ne fait pas de doute que cela l’avait préparé à recevoir le précieux évangile de la grâce de Dieu en Jésus Christ, quand Paul le lui a présenté. Il est certain qu’une étude fidèle de l’Ancien Testament aurait préparé quelqu’un à recevoir le message du Nouveau Testament. Même ces Écritures de l’Ancien Testament peuvent rendre quelqu’un « sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus ».

Lorsque Christ a été reçu dans le cœur, Il est Lui-même la lumière qui rend magnifiquement clair le message de l’évangile contenu dans ces Écritures consignées longtemps avant Sa venue. Comme les disciples ont dû étudier de tout leur cœur ces Écrits bénis après que Christ ait été ressuscité d’entre les morts, chaque page étant vivement éclairée par cette merveilleuse lumière ! Le salut était pleinement prophétisé dans la Loi et dans les Prophètes ; et les types et les prophéties qui s’y trouvent nous fourniront une abondance de sujets d’étude et de méditation.

Mais qu’en est-il des jeunes gens maintenant, qui ont été enseignés dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments ? Quel privilège extraordinaire cela a été ! Pourtant on ne prendra jamais conscience de la grandeur de cette bénédiction jusqu’à ce que l’âme ait été amenée à mettre réellement sa foi en Jésus Christ. Alors seulement la merveille et la douceur du message de grâce et de vérité de la Parole devient vital et précieux pour le cœur. Mais puisqu’il en est ainsi, comme nous devrions sonder, avec diligence et joie, sa vérité vivante et sainte !



12 - 2 Timothée. 3:16

Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice.

18 octobre 1984

Ce verset exprime une affirmation absolue et sans compromis, une exigence d’une ampleur extraordinaire. Si ce verset n’était pas la véracité même, alors Paul et ses écrits ne mériteraient que le plus profond mépris ; mais du fait qu’il dit vrai, les écrits de Paul, et toute l’Écriture, imposent le respect et la soumission les plus absolus : la Parole est donnée par l’inspiration de Dieu.

Il n’est pas dit que toute l’Écriture soit une révélation ; mais plutôt, qu’elle est donnée comme inspirée directement de Dieu, Dieu Lui-même donnant à chaque auteur les mots inspirés. L’Ecclésiaste, par exemple, n’est pas du tout une révélation de Dieu, mais Dieu a inspiré Salomon pour qu’il écrive exactement ce qu’il avait expérimenté en faisant l’essai de tout ce qui est « sous le soleil », et en concluant que « tout est vanité et poursuite du vent » (Ecclésiaste 1:14 et de nombreux autres versets). Le but et le point de vue du livre dans son ensemble doivent être pris en considération dans l’étude de chaque livre de l’Écriture : mais l’Écriture elle-même est un tout complet, chaque partie étant parfaite à sa place, pure dans sa vérité, ne comportant aucune incompatibilité entre toutes ses parties, et telle qu’elle a été donnée dans les langues originales.

Toute l’Écriture est profitable, même les généalogies, les noms de villes, etc. Si je n’y ai pas trouvé de profit, cela est dû à mon manque de discernement spirituel. Mais un enseignement de valeur essentielle et éternelle se trouve là. Elle convainc aussi en ce qui concerne toute pratique qui ne peut supporter sa lumière précieuse et pénétrante ; et avec la conviction, elle donne la puissance pour corriger - ce qui devrait être très bien accueilli - et l’instruction dans la justice. Nulle part ailleurs nous ne pouvons trouver ce qu’est réellement la justice ; mais l’Écriture ne permet pas de la mettre en question d’aucune manière. Que ce trésor, confié entre nos mains, est magnifique !