Pensées sur les Psaumes

Leslie M. Grant

Calendrier « The Lord is near » 1984 à 2018

1 - Livre premier :

2 - Livre second :

3 - Livre troisième :

4 - Livre quatrième :

5 - Livre cinquième :


Livre premier

Psaume 2:7

Je raconterai le décret : l’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui, je t’ai engendré.

5 janvier 2003

Celui qui parle ici, c’est le Seigneur Jésus, le Fils du Père en vérité et en amour. Il déclare le décret de la bouche même de l’Éternel. « Tu es mon fils ». Ceci est absolument distinct de la déclaration suivante, car cela se rapporte au Seigneur Jésus tel qu’il a été depuis toute éternité, le Fils de Dieu. Cela nous rappelle le moment où les cieux se sont ouverts lors de son baptême, et où la voix du Père a déclaré : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir » (Luc 3:22), et à l’annonce semblable à l’occasion de la transfiguration (Luc 9:35).

Mais la déclaration suivante est tout aussi merveilleuse : « aujourd’hui je t’ai engendré ». Car, alors que la première affirme sa gloire comme le Fils éternel de Dieu, la seconde le montre comme ayant, à un certain moment, été engendré par Dieu. Ceci se rapporte évidemment au moment où il est venu comme Homme, et c’est donc une prophétie concernant sa naissance à Béthléhem. Comme Fils unique de Dieu, il n’avait pas de commencement, mais sa condition d’homme a eu un commencement.

Au moment de sa naissance, il a été clairement annoncé : « Car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2:11). De nombreux trompeurs ont prétendu être Christ, mais ils le faisaient seulement lorsqu’ils étaient arrivés à l’âge où ils pouvaient pratiquer une telle supercherie — mais aucun d’eux n’a été annoncé ainsi à sa naissance. Toutefois, aucun Israélite n’aurait pu être trompé par de tels hommes, car la Parole de Dieu précisait clairement qu’en un jour donné il serait annoncé que Christ était né.

Depuis ce moment-là, il y eut de nombreuses preuves qu’il était véritablement le Christ, par exemple au moment où il avait 12 ans. Il n’est cependant pas venu en se réclamant de son titre. Cela n’était pas nécessaire, car c’était évident.



Psaume 4:8

Je me coucherai, et aussi je dormirai en paix ; car toi seul, ô Éternel ! tu me fais habiter en sécurité.

25 janvier 2003

David a fait de nombreuses expériences dans lesquelles il a même craint pour sa vie, et quand il a exprimé cette crainte, il se trouvait dans des circonstances inquiétantes et humiliantes. Cependant dans toutes ces choses, Dieu demeurait celui qui le protégeait. Et il est finalement mort dans son lit, à un âge avancé. Il pouvait bien dire que c’est en paix qu’il se coucherait et dormirait. Pourquoi cela ? Parce qu’il savait que l’Éternel le ferait habiter en sécurité.

Comme croyants, pouvons-nous avoir la même confiance inébranlable qu’avait David à cet égard ? Nous entendons parler tous les jours de gens attaqués et tués, même chez eux, et beaucoup de gens disent qu’aujourd’hui personne n’est en sécurité. Les croyants doivent-ils avoir une telle crainte ? — Non. Ce n’est pas qu’ils soient meilleurs que d’autres gens, mais que leur Seigneur est le Maître de l’univers, et que lui-même assure leur sécurité.

Au sujet du Seigneur Jésus, la Parole affirme : « Il en tombera mille à ton côté, et dix mille à ta droite ; — toi, tu ne seras pas atteint » (Psaume 91:7). C’est seulement parce que nous sommes à Christ que nous sommes autorisés à avoir la même confiance. Et si, comme cela arrive, il y a des cas où un croyant est tué, ce n’est pas une raison pour avoir peur, car ce croyant est amené dans la présence du Seigneur. En fait, bien que l’ennemi n’ait pas pu attenter à la vie du Seigneur Jésus pendant sa vie de bonté sur la terre, cependant, lorsque le temps fut venu pour lui de s’offrir en sacrifice, il n’a pas été protégé contre cela, mais il l’a volontairement enduré pour la gloire de Dieu et pour la bénédiction éternelle d’innombrables rachetés.

Le Seigneur a-t-il dormi pendant la nuit qui a précédé sa crucifixion ? — Non, car il a été l’objet de la violente persécution des pharisiens et des principaux sacrificateurs puis, au matin, livré au gouverneur romain pour être injustement condamné à la crucifixion. Mais il est demeuré dans une paix parfaite.



Psaume 8:3, 4

Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as disposées : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, que tu le visites ?

5 avril 2003

Quoique David ait écrit cela bien longtemps avant les découvertes actuelles de la science quant aux milliards d’étoiles de l’univers, il était pourtant profondément impressionné par les merveilles de l’immensité de la création de Dieu. Si nous considérons seulement le système planétaire dont la terre fait partie, sa parfaite symétrie, son ordre parfait, où chaque planète conserve sa place exacte tout en tournant autour du soleil, nous en sommes confondus.

Une puissance et une sagesse aussi impressionnantes de la part du Créateur touchaient profondément David. Cela l’a poussé à poser la question : « Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? » En contraste avec la grandeur énorme du soleil, de la lune et des autres planètes — et nous pouvons ajouter, des milliards d’étoiles de dimensions encore supérieures, l’homme n’est qu’une poussière infinitésimale sur une planète insignifiante. Pourquoi Dieu lui témoignerait-il le moindre intérêt ?

Mais en réalité le fait que Dieu porte un si grand intérêt à une créature aussi insignifiante ne fait que rehausser sa grandeur. L’homme (Adam), à l’origine, a été fait pour dominer sur la terre, mais le Fils de l’homme (non pas Adam, mais Christ) était destiné à ce que tout soit placé en-dessous de lui, les choses qui sont dans les cieux, sur la terre, et sous la terre (les êtres infernaux).

Combien il est merveilleux au-delà de toute expression que l’Éternel, le grand Dieu, ait jugé à propos de se révéler dans la Personne de l’Homme humble, Jésus Christ, dans un endroit aussi inconnu que la terre, et qu’il Lui ait donné une place de dignité, non seulement au-dessus des autres hommes, mais au-dessus des anges ! C’est bien à-propos qu’un auteur a donné à son livre le titre : La terre, théâtre de l’univers.



Psaume 1:3

Si les fondements sont détruits, que fera le juste ?

12 avril 2003

Dans l’Ancien Testament, comme ici, nous trouvons les fondements, tandis que dans le Nouveau Testament, il nous est dit que « le solide fondement de Dieu demeure » (2 Timothée 2:19). Et à ce propos, nous lisons en 1 Corinthiens 3. 11, que « personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ ». C’est le seul et unique fondement qui soit solide, et il est certain que personne ne peut le détruire. L’Église de Dieu est édifiée sur ce fondement et, ni le fondement, ni l’édifice (qui est la maison de Dieu) ne pourront jamais être détruits.

Quels sont donc les fondements dont parle l’Ancien Testament ? — Ce sont les principes de base que Dieu a posés dans sa création, tels que la vérité, l’honnêteté, la fidélité, les relations dans le mariage et la famille. Tout comme dans les jours de David, ces principes sont attaqués par des ennemis déclarés de Dieu. Certains poussent même à l’homosexualité, et certains sont assez insensés pour exiger un changement de sexe. La fausseté et la cupidité sont présentées comme une obligation devant les yeux des personnes non averties.

En face de cela, que peuvent faire les justes ? Sont-ils condamnés à ne rien faire ? — Non ! car le verset 4 affirme : « L’Éternel est dans le palais de sa sainteté, l’Éternel a son trône dans les cieux ; ses yeux voient, ses paupières sondent les fils des hommes ». Combien cela est réconfortant ! Il suffit aux justes de lever les yeux, de voir leur Dieu sur son trône. Il voit plus de choses que nous, et ses paupières sondent les fils des hommes. Si quelqu’un échoue au cours de cette épreuve, il est mis de côté, mais le Seigneur continue à mettre le juste à l’épreuve (verset 5), car ceci est l’épreuve de la foi, qui est « bien plus précieuse que celle de l’or qui périt » (1 Pierre 1:7). C’est la foi qui en appelle à Dieu, qui n’est pas vaincue par les mensonges de l’ennemi.



Psaume 12:6

Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois.

6 juin 2003

Quelle multitude de paroles remplissent l’atmosphère aujourd’hui, prononcées par des hommes qui pensent que, par un flot d’expressions fortes, affirmées, arrogantes, ils fermeront la bouche à toute opposition. N’est-il pas merveilleusement réconfortant de se détourner de ceux-là pour écouter des paroles de vérité et de pureté absolues, venant de la bouche du Dieu vivant ? David, dans ce psaume, était accablé en voyant le nombre inquiétant de ceux qui disent des paroles mensongères, y compris ceux dont les paroles flatteuses sont également de la fausseté.

La Bible seule est la Parole de Dieu. Certains ont dit, ce qui est insensé, que la Bible contient seulement la Parole de Dieu, alors qu’elle est la Parole de Dieu. Telle qu’elle est donnée dans les langues originelles, elle est, de manière absolue, la Parole de Dieu. Elle n’a pas besoin d’être purifiée, car elle est semblable à l’argent déjà coulé sept fois, c’est-à-dire complètement purifié, exempt de toute contamination.

Dans le cas où certaines expressions employées dans les traductions pourraient être erronées, elles peuvent être contrôlées par l’usage de dictionnaires de l’hébreu et du grec, de sorte que même le lecteur ordinaire peut être protégé contre les erreurs. Combien cela diffère en effet des paroles des hommes — en particulier de celles qui ne sont pas soigneusement réfléchies avant d’être prononcées. Car les hommes diront tout ce qui leur vient à l’esprit, et en parlant fort et d’un ton assuré, ils espèrent persuader les autres de se ranger à leurs opinions.

Que les croyants se souviennent de ne dire que des choses pesées avec soin. À la différence de Dieu, nous avons besoin de ce processus de purification de nos paroles. Est-ce trop de les peser et de les purifier sept fois ? Il ne fait pas de doute que nous avons tous fait la triste expérience de dire des choses que nous aurions ensuite souhaité ne pas avoir prononcées. Le moyen de nous protéger de telles bévues, c’est d’être bien instruits dans la Parole de Dieu.



Psaume 16:5

L’Éternel est la portion de mon héritage et de ma coupe. Tu maintiens mon lot.

23 juin 1985

Ce psaume est le langage du Seigneur Jésus, l’Homme fidèle et dépendant, dévoué entièrement au plaisir et à la gloire de Dieu. Rien ne pouvait, dans la moindre mesure, détourner Son esprit et Son cœur de Son sentier de foi constante et inébranlable. En tout cela Il est certainement l’offrande de gâteau dans toute sa pureté, où chaque partie infime du grain moulu représentait l’un des détails de Sa vie sur la terre, sans tache et de grand prix, Ses pensées, Ses paroles, Ses actions, Sa marche. Tout ce qui Le concernait était pur délice pour le cœur de Son Dieu et Père.

Mais plus que cela, Il jouissait de manière pure et inexprimable de donner à Son Père le plaisir de Son dévouement. Car Il dit : « L’Éternel est la portion de mon héritage », c’est-à-dire que, comme l’Homme Christ Jésus, Il a un héritage éternel qui ne se mesure que par la grandeur et la gloire de l’Éternel Lui-même. Et quelle mesure, en vérité ! Comme tout Son plaisir pouvait bien être en Lui !

Et il en est bien ainsi : car il n’y a pas de différence, à cet égard, entre Son héritage et Sa coupe. Car la coupe parle de ce qu’Il perçoit et dont Il jouit personnellement. Il est donc merveilleux que la mesure de Sa coupe soit identique à celle de Son héritage. Quant à nous, s’il est vrai que le Seigneur est aussi la portion de notre héritage, cependant la portion de notre coupe (de ce dont nous jouissons) est beaucoup moins étendue. Mais qu’il est bon de considérer Celui dont le plaisir en Dieu ne connaît pas de variations.

Et Dieu maintient Son lot. Cet Homme béni et dévoué dépend entièrement de Dieu, et Dieu Lui répond avec fidélité et vérités parfaites, maintenant pour Lui tout ce dont Il L’a béni. Quel exemple pour nous, de foi et de dévouement.



Psaume 16:10- 11

Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours.

7 octobre 1984

C’est là une récompense bénie et appropriée donnée au Seigneur Jésus par Son Père, à la suite de Son œuvre si grande de souffrances et de mort, même jusqu’à « la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Son âme, qui a été une fois une offrande pour le péché, ne serait pas laissée dans le shéol, le lieu invisible de la séparation d’avec Son corps.

Et Son corps saint ne verrait pas non plus la corruption. L’âme et le corps seraient unis à nouveau dans la vie de résurrection, une vie de grand prix qui ne pourra jamais plus être touchée par la mort.

Dans ce glorieux chemin de la vie, le Fils de l’Homme, autrefois rejeté, maintenant exalté, est introduit dans la présence bénie du Père. Pour Lui la face de Son Père est une plénitude de joie, car elle exulte de délices, à la fois dans la Personne de cet Homme béni, et dans la perfection de Son œuvre accomplie. La place du Fils est maintenant à la droite de la majesté dans les hauts lieux, où il y a en vérité des plaisirs pour toujours.

Si le Fils est l’Objet des délices du cœur de Dieu, Dieu, certainement, désire aussi que nous nous réjouissions de voir Celui qui a souffert pour nous, couronné maintenant de gloire et d’honneur. Inclinons-nous joyeusement dans nos cœurs devant Lui, notre Seigneur bien-aimé, dans une louange et une adoration, profondes. Car en Lui nous aussi trouvons une plénitude de joie dans la face du Père, et des plaisirs à toujours en vertu de Son exaltation à la droite de Dieu.



Psaume 16:11

Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours.

26 septembre 1993

C’est la voix du Seigneur Jésus qui parle dans ce psaume. Il est le fidèle Serviteur de Dieu, qui ne recherchait que la volonté de son Père, bien que cette volonté l’ait appelé à aller dans les profondeurs de la mort comme le seul sacrifice pour le péché et pour la culpabilité de nos péchés. Il est allé de plein gré dans le chemin qui conduisait à la mort, mais dans la confiance que Dieu lui ferait connaître le chemin de la vie. Ce chemin est entièrement au-delà de la mort et de tout le pouvoir de la mort. C’est la vie dans sa beauté éternelle et magnifique en résurrection. Le Seigneur Jésus a été élevé par la puissance de Dieu dans une scène où la mort ne pourra jamais entrer.

Dans ce lieu, la face de Dieu est un rassasiement de joie. Ceci est en contraste avec les angoisses et les souffrances les plus profondes que notre Sauveur béni a supportées, seul dans les ténèbres de la croix. Combien il est merveilleux de penser à lui maintenant, contemplant la face de son Père avec une joie parfaite, et la joie du Père en lui, tout aussi pleine et débordante. Le Seigneur Jésus est à la droite de Dieu, où il y a des plaisirs pour toujours.

Toutefois, cet Homme unique est en même temps le fidèle Représentant de l’humanité devant la face du Père. Les croyants entrent dans les mêmes bénédictions merveilleuses qui sont les siennes. À nous aussi il est montré le chemin de la vie en résurrection avec lui. À cause de sa grande œuvre au Calvaire, nous aussi nous trouvons une plénitude de joie dans la face du Père ; et en voyant notre Seigneur bien-aimé glorifié à la droite de Dieu, nous aussi goûtons des plaisirs pour toujours. Merveilleuse est la gloire que le Seigneur Jésus partage avec le Père, et merveilleux sont les résultats de sa grande œuvre qu’il partage avec ses bien-aimés rachetés.



Psaume 17:15

Moi, je verrai ta face en justice ; quand je serai réveillé, je serai rassasié de ton image.

27 juillet 2003

Il est très encourageant de considérer que ces paroles viennent d’abord de la bouche du Seigneur Jésus – comme il en est de ce psaume tout entier, et de beaucoup d’autres. En fait, si nous sommes conscients que c’est le Seigneur lui-même qui parle, il est d’autant plus précieux pour nous de pouvoir employer le même langage.

Le Seigneur Jésus est « le chef et le consommateur de la foi » (le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement). Il est venu sur la terre pour traverser des circonstances de peines et d’épreuves telles que celles auxquelles les croyants sont souvent exposés. Mais, beaucoup plus que cela, sa douleur a été telle qu’aucune autre ne peut lui être comparée, car il a, volontairement, été fait une offrande pour le péché, sur la terrible croix du Calvaire. Là il a enduré des souffrances qui dépassent toute compréhension, pour satisfaire à la justice absolue de Dieu, et pour nous libérer de l’esclavage et de la culpabilité de nos péchés.

Mais il s’est réveillé du profond sommeil de la mort et, Dieu en soit loué, il est ressuscité en la ressemblance de Dieu. Bien qu’il ait enduré la mort par la culpabilité de l’homme, la justice de Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, de sorte qu’il contemple la face de Dieu en justice. Quelle pure satisfaction est la sienne maintenant !

Sa place est mise en contraste avec les hommes du monde, qui ont leur portion dans cette vie. Ils essaient de se satisfaire en accumulant tout ce qu’ils peuvent des biens de ce monde. Mais ils pourraient bien faire écho à ces paroles d’un multimillionnaire, bien connu dans le monde il y a quelques années, qui disait : Je crois que je suis le pauvre diable le plus misérable de toute la terre. Tandis que — contraste merveilleux — le psalmiste peut dire, comme étant les paroles du Seigneur : « Je serai rassasié ».

Et les croyants peuvent, avec joie, faire écho à ces paroles du Seigneur Jésus, tout en se réjouissant à l’avance de la venue du Seigneur.



Psaume 18:16-17

D’en haut il étendit sa main, il me prit, il me tira des grandes eaux. Il me délivra de mon puissant ennemi et de ceux qui me haïssaient ; car ils étaient plus forts que moi.

14 août 1988

Ce psaume contemple le Seigneur Jésus descendant dans les eaux profondes des souffrances et de la mort du Calvaire, entouré d’ennemis qui ne connaissaient rien de la raison merveilleuse de cette humble soumission à une telle mort. Ils n’avaient en conséquence aucun égard pour le sacrifice merveilleux qu’Il accomplissait au moment même où les hommes s’unissaient contre Lui, dans la moquerie et le mépris.

Satan et les hommes faisaient tout ce qu’ils pouvaient dans leur opposition amère envers Lui. Plus que cela, Dieu, avec une justice absolue, L’abandonna pour qu’Il souffre dans une agonie solitaire, portant le péché et la culpabilité des péchés d’un grand nombre. Et cependant, dans le même temps, le cœur du Père trouvait ses délices dans ce sacrifice précieux et parfait, L’aimant parce qu’Il laissait Sa vie (cf. Jean 10. 17).

Lorsque tout fut fini, l’ennemi se vanta d’avoir eu la victoire, et les hommes scellèrent la tombe pour rendre cette victoire aussi certaine qu’ils le pouvaient.

Mais ils avaient oublié Dieu ! Christ fut crucifié en faiblesse, et ceux qui étaient forts dans leur orgueil charnel crurent qu’ils avaient triomphé. Mais Dieu, d’en haut, étendit Sa main et Le tira des grandes eaux, Le délivrant de Son puissant ennemi. Alors la force de la chair devint misérable faiblesse. Les soldats, au tombeau, furent terrifiés et sans force ; les gouverneurs, à l’ouïe de la nouvelle, furent frappés et effrayés, et eurent recours à un grossier mensonge comme alibi. Dieu L’avait ressuscité d’entre les morts ! Celui qui avait souffert était le Vainqueur ! Il n’y a plus de doute que tout genou se ploiera et que toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. Si les ennemis tremblent, les croyants se réjouissent et apportent leur franche adoration au Père et au Fils.



Psaume 18:16-19

D’en haut il étendit sa main, il me prit, il me tira des grandes eaux ; il me délivra de mon puissant ennemi et de ceux qui me haïssaient ; car ils étaient plus forts que moi. Ils m’avaient surpris au jour de ma calamité, mais l’Éternel fut mon appui. Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu’il prenait son plaisir en moi.

20 avril 2003

Le Seigneur Jésus, ici, parle en tant qu’Homme parfaitement dépendant, dont la confiance absolue en Dieu a été merveilleusement récompensée. Au moment où Dieu, dans sa souveraineté, a permis aux hommes de faire tout ce qu’ils pouvaient pour lui causer des peines et de l’angoisse, lorsqu’ils l’ont soumis à un simulacre de jugement, lui ont craché au visage, lui ont lacéré le dos avec un fouet aux pointes de fer, lui ont arraché le poil, l’ont battu de verges, puis l’ont mis sur une croix, lui clouant les mains et les pieds — dans ces moments-là, il s’est confié en Dieu plutôt que de combattre les hommes.

C’est seulement après que cette grande œuvre de la rédemption a été parfaitement accomplie sur cette croix, que Dieu est intervenu dans son pouvoir souverain. Il ne l’a pas préservé de la mort, mais il l’a sauvé hors de la mort. Dieu l’a tiré des « grandes eaux », les eaux du terrible jugement de Dieu à cause du péché de l’homme. Dieu l’a aussi délivré de son puissant ennemi, le diable. Le dessein de Satan, de détruire le bien-aimé Fils de Dieu, n’a eu pour résultat que d’accomplir le propos de Dieu : amener une grande bénédiction à travers des souffrances et des angoisses du Seigneur Jésus.

Dieu pouvait bien alors faire « sortir au large » son Fils bien-aimé — dans la sphère de la nouvelle création, dont il est le chef haut élevé.



Psaume 18:19-20

Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu’il prenait son plaisir en moi. L’Éternel m’a récompensé selon ma justice, il m’a rendu selon la pureté de mes mains.

23 mars 1986

Ces paroles ne peuvent être que le langage de l’Homme de douleurs, béni et dévoué, de Celui qui fait les purs délices du cœur du Père. Et en fait, avant cette grande délivrance, le psaume parle de Lui dans Sa profonde détresse, endurant le débordement des grandes eaux, l’agonie indescriptible de Ses souffrances de la croix, les cordeaux du shéol L’entourant, les cordes de la mort L’environnant.

Les grands cris et les larmes de notre Seigneur furent entendus par Celui qui pouvait Le sauver hors de la mort. La terre fut ébranlée et tressaillit, les fondements des montagnes tremblèrent. Car le grand Dieu de gloire Lui répondit avec une puissance magnifique et terrible. Il descendit et Le tira hors des grandes eaux. La puissance de l’ennemi fut totalement brisée, lorsque le Seigneur Jésus, le Béni, sortit victorieux hors du tombeau.

Le Seigneur est amené dans un endroit spacieux, étant le Chef béni d’une grande création nouvelle qui ne pourra jamais décliner et disparaître comme il en est de la première création. Le Seigneur a été délivré. Pourquoi cela ? Parce que Dieu trouvait Ses délices en Lui. Il trouve Son plaisir en Lui, premièrement à cause de ce qu’Il est ; mais aussi pour les bénédictions qui découlent de Sa grande œuvre en sacrifice, de ce qu’Il a volontairement mis Sa vie. Le Seigneur Jésus reçoit en retour cette place de grande gloire, à cause de Sa justice parfaite qui trouvait son plaisir à accomplir la volonté de Son Père. Ses mains pures ont accompli une œuvre de valeur pure et éternelle, qui remplira l’éternité de Ses louanges, et qui remplira le cœur de tout croyant jusqu’à le faire sans cesse déborder. Si cela doit être le cas pour l’éternité, anticipons alors ce jour dès à présent, en rendant adoration et louange à Son nom sans prix.



Psaume 18:35

Et tu m’as donné le bouclier de ton salut, et ta droite m’a soutenu, et ta débonnaireté m’a agrandi.

29 septembre 1991

Bien que ce soit David qui ait écrit ce psaume, son langage est celui d’un bien plus grand que David. David, sans aucun doute, ressentait beaucoup de choses telles qu’il les exprime dans ce psaume, mais elles n’étaient vraies de lui que d’une manière très limitée. Dans leur sens complet, elles sont vraies du Seigneur Jésus, Celui qui est venu comme le Serviteur parfait, dévoué à Dieu, pour accomplir la volonté de Dieu dans un monde qui a, non seulement ignoré, mais rejeté sa volonté souveraine.

En faisant la volonté de Dieu, le Seigneur Jésus s’en remettait complètement à la main protectrice de Dieu. Dieu lui donnait le bouclier de son salut, c’est-à-dire sa protection contre les nombreux pièges que l’ennemi mettait devant ses pas. Dieu, également, le soutenait par sa main puissante. Quand ses disciples lui firent défaut, il ne chancela pas, car Dieu ne l’abandonna pas.

Puis sa bouche exprime des paroles particulièrement remarquables : « Ta débonnaireté m’a agrandi ». On ne voit jamais rien de semblable dans la manière dont les hommes du monde sont agrandis. Habituellement, les hommes deviennent grands par la force de leur volonté et par leur détermination à assujettir les autres à eux-mêmes. Le Seigneur Jésus a été « agrandi » par la débonnaireté de Dieu, en ce que Dieu a donné son Fils bien-aimé pour être un Serviteur doux, humble et fidèle en faveur de l’humanité. Le Seigneur Jésus n’a pas recherché une grande place pour lui-même lorsqu’il était sur la terre ; en fait, il a refusé d’être fait roi quand les hommes ont voulu le pousser à cela. Il a choisi un chemin d’humble service qui l’a conduit à l’humiliation suprême qu’on n’ait jamais connue, la mort de la croix. Mais cela même a eu pour résultat que tous ceux qui avaient une pensée juste ont reconnu en lui une grandeur plus merveilleuse que celle qu’aucun autre homme n’ait jamais possédée, une grandeur qui est éternelle.



Psaume 19:1, 2

Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains. Un jour en proclame la parole à l’autre jour, et une nuit la fait connaître à l’autre nuit.

14 juin 2003

David était profondément impressionné par tout ce qu’il voyait du soleil, de la lune et des étoiles, quoique ce qui pouvait se voir n’ait été qu’une infime portion du nombre ahurissant des étoiles et des galaxies que la science s’est vantée de découvrir par le télescope et le spectroscope. Les étoiles qui sont visibles à l’œil nu déclarent bien certainement la gloire de Dieu, et celles qui ne sont pas visibles magnifient infiniment cette gloire. L’ordre parfait, dans la régularité des orbites du soleil, de la lune, et des planètes, suffit à nous émerveiller devant une organisation aussi complexe et d’un ordre aussi invariable. Regardez, en contraste, le monde autour de nous, et nos propres vies ! Ce sont des chefs-d’œuvre de confusion plutôt que d’ordre !

On nous dit que le plus loin que nous puissions voir à l’œil nu, c’est la nébuleuse Andromède, qui nous apparaît comme une tache de lumière, parce que celle-ci ne provient pas d’une seule étoile, mais de la lumière combinée de milliards d’étoiles. Dans un planétarium, un physicien nous a dit que si nous commencions à compter les étoiles de cette nébuleuse, au rythme de 100 par minute, sans nous arrêter ni pour manger ni pour dormir, nous n’aurions pas fini de compter dans cent ans ! Comment ces choses pourraient-elles exister sans la puissance et la sagesse d’un Dieu suprême ?

Il y a des gens qui nous diraient : c’est la Mère Nature. Mais qui est-elle ? Si elle existe, pourquoi ne se révèle-t-elle pas ? Dieu s’est révélé lui-même en nous donnant sa Parole qui nous parle de l’origine et de l’existence de toute la création, et Il s’est révélé en envoyant son Fils bien-aimé vivre une vie de perfection sans tache sur la terre, et souffrir et mourir sur la croix du Calvaire, en parfait sacrifice pour nos péchés. Dieu, dans sa Parole, nous dit que les cieux déclarent sa gloire. Eh bien, donnons-lui gloire en retour.



Psaume 19:4-6

En eux il a mis une tente pour le soleil. Il sort comme un époux de sa chambre nuptiale ; comme un homme vaillant, il se réjouit de courir sa carrière. Sa sortie est d’un bout des cieux et son tour jusqu’à l’autre bout ; et rien n’est caché à sa chaleur.

29 juillet 1990

Parce que le soleil a donné de si grandes bénédictions sur la terre, les hommes ont été assez insensés pour devenir des adorateurs du soleil. Mais le grand Créateur du soleil lui a donné une place dans laquelle il doit se déplacer seulement comme Lui le dirige.

Les scientifiques nous disent que la relation du soleil avec la terre fait de celle-ci un lieu idéal pour l’habitation de l’homme, et que la rotation de la terre autour de son axe et sa rotation autour du soleil procurent à la terre la plus grande bénédiction pour le bien de l’homme. Ils disent que, si le soleil était brusquement retiré, une glaciation tellement intense surviendrait sur la terre que, en l’espace de deux jours, tout tournerait en blocs de glace, y compris les océans et toute la vie en-dessous de la surface de la terre. Le soleil est donc absolument vital pour l’existence de la vie naturelle sur la terre.

Dieu a destiné le soleil à être un symbole remarquable du Seigneur Jésus Christ, sans Qui la création ne peut exister. Dans cet Astre glorieux se trouve la puissance d’une vie active, la lumière éclatante et rayonnante, le bien-être d’une chaleur intense. Cela ne nous enseigne-t-il pas que Christ est la manifestation de la gloire de Dieu ?

En Christ se trouve la vie — essentielle, active, débordante, mystérieusement puissante, et cela beaucoup plus que la vie naturelle. En Lui est la lumière, non seulement la lumière naturelle, mais la lumière spirituelle, la vérité qui révèle chaque chose telle qu’elle est, même Dieu tel qu’Il est. En Christ il y a une chaleur beaucoup plus élevée que la chaleur de l’amour selon la nature — l’amour de Dieu, pur, sublime, sans faux-semblant.

Si nous sommes attirés par le soleil, soyons attirés vers Celui dont il parle !



Psaume 19:12-13

Qui est-ce qui comprend ses erreurs ? Purifie-moi de mes fautes cachées. Garde aussi ton serviteur des péchés commis avec fierté ; qu’ils ne dominent pas sur moi : alors je serai irréprochable, et je serai innocent de la grande transgression.

4 août 1990

Le psalmiste, dans les versets 7 à 11 de ce psaume, trouvait sa joie dans la Parole de Dieu. Il se juge ensuite lui-même de cette manière convenable. Nous n’identifions pas de par nous-mêmes nos propres erreurs. C’est seulement la Parole de Dieu qui les met en lumière de juste manière. Mais le psalmiste, à l’égard de toute faute cachée, secrète, commise par négligence, désire en être pleinement purifié, plutôt qu’excusé. Si nous prions habituellement de cette manière, nous ne serons pas autant troublés non plus à cause de péchés « commis avec fierté ».

Nous sommes beaucoup plus souvent troublés par des péchés de cette nature que par des péchés par négligence. Nous cédons à la tentation alors que nous savons que c’est mal. Telle est la terrible tromperie de nos cœurs pécheurs. Il peut même nous arriver quelquefois d’oser faire le mal délibérément en comptant sur la miséricorde de Dieu pour qu’Il le supporte ! C’est une terrible insulte à la grâce de Dieu dans le Christ Jésus, à la grâce qui a sauvé tout croyant de la terrible culpabilité de ses péchés, à la grâce qui l’élève au-dessus du pouvoir du péché qui habite en lui et lui permet de vivre sobrement, justement, et pieusement dans le monde présent (cf. Tite 2:12).

Nous pouvons bien faire écho à cette prière fervente de David, c’est-à-dire que Dieu nous garde des « péchés commis avec fierté » ; car nous n’avons pas la capacité de nous garder nous-mêmes. Si, au lieu d’être dans une communion avec Dieu par la prière, nous nous permettons de céder à la tentation quant à de telles choses, nous risquons à la fin de trouver que le mal domine en pratique sur nous. Cependant, « le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:14) Restons donc dépendants de la pure grâce de Dieu.



Psaume 19:14

Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur !

2 août 2003

Ce passage est certainement la conclusion qui convient après qu’aient été considérées, premièrement la gloire de Dieu manifestée dans l’ordre merveilleux des cieux (versets 1 à 6), et deuxièmement la perfection de la Parole de Dieu révélée pour la plus grande bénédiction des hommes (versets 7 à 11). Ses paroles sont infiniment pures et vraies, il n’est donc que juste que nous ayons, en retour, le réel désir et le but constant que nos paroles soient, dans la plus large mesure possible, conformes aux siennes.

En fait, la méditation de nos cœurs est la source des paroles de nos lèvres. Ici toutefois, il est d’abord fait mention de nos paroles, parce que le psalmiste a parlé de la manifestation de la gloire de Dieu dans la création et dans sa Parole, et en conséquence, la réponse que nous lui donnons est notée avant la méditation de nos cœurs.

Combien nous pourrions bien désirer que nos paroles soient acceptables devant le regard de Dieu, et pas seulement acceptables pour les autres ; bien que nous devions bien considérer, avant de parler, de quelle manière nos paroles affecteront les autres, selon ce qu’a dit le Seigneur Jésus : « car d’après tes paroles tu seras justifié, et d’après tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:37).

Mais la méditation de nos cœurs est une chose plus profonde, comme cela est indiqué en Matthieu 12:34 : « Car de l’abondance du cœur, la bouche parle ». Si nous voulons avoir une abondance de la nature souhaitable, nous devons méditer sur les choses appropriées. Est-ce que l’objet de nos méditations, c’est le Seigneur Jésus, sa venue comme Homme sur la terre, sa marche ici-bas de dévouement à Dieu, son parfait sacrifice sur la croix, sa résurrection, sa gloire actuelle dans le ciel, son retour proche, et sa grandeur qui sera déployée dans son royaume à venir ? Une telle méditation est parfaitement acceptable aux yeux de Dieu.



Psaume 19:14 (2)

Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur !

22 août 2018

David commence ce psaume en parlant de la grandeur majestueuse des cieux créés, qui racontent la gloire de Dieu. Il parle du soleil comme d’un « époux sortant de sa chambre », beau type de Christ dans Sa splendeur royale, éclairant la terre entière, ayant en vue la bénédiction de toute l’humanité.

Plus loin dans ce psaume, David exprime le plus haut respect pour la Parole de Dieu révélée. Il parle de la loi de l’Éternel, du témoignage de l’Éternel, et des jugements de l’Éternel, en disant de ces derniers : « Ils sont plus précieux que l’or et que beaucoup d’or fin, et plus doux que le miel et que ce qui distille des rayons de miel » (verset 10). Le témoignage imposant de la création avait l’effet désirable sur l’âme du psalmiste, car il l’amenait à accorder plus de valeur à la précieuse Parole de Dieu.

Nous voyons le résultat final de manière très belle au verset 14. Quel enfant de Dieu n’est pas attiré par ces mots ? Ne prions-nous pas pour que nos propres paroles se forment d’une telle manière qu’elles puissent être agréées par ce grand Dieu de gloire majestueuse ? Prenons-nous garde à ne pas dire des mots inconvenants ou des paroles inutiles ? Nous devons beaucoup prier pour que nos paroles soient acceptables pour Dieu.

Qu’en est-il de la méditation de nos cœurs dans le secret ? Ces méditations influenceront profondément ce qui sort de nos bouches. Matthieu 12:34 nous rappelle : « De l’abondance du cœur la bouche parle ». Si nous prions avec le désir sincère que Dieu dirige les méditations de notre cœur d’une manière qui Lui soit acceptable, ne répondra-t-Il pas à notre demande ? Non seulement cela Lui sera agréable, mais ce sera une grande bénédiction pour notre âme. « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Psaume 139:23-24).



Psaume 20:6

Maintenant je sais que l’Éternel sauve son oint ; il lui répondra des cieux de sa sainteté, par les actes puissants du salut de sa droite.

28 avril 1985

Bien longtemps avant que David prenne le trône pour régner sur Israël, Samuel l’avait oint comme le roi selon Dieu. Mais David apprit en souffrant comme un hors-la-loi, pourchassé dans les montagnes, échappant de peu à la mort en mainte occasion. Était-il possible qu’il soit tué et ne règne jamais ? Absolument pas ! Dieu savait ce qu’Il faisait quand Il l’avait oint. Il devait régner. Aussi David apprit par l’expérience que Jéhovah sauve Son oint.

Mais ce qui brille de manière très belle à travers ce verset, c’est le soin fidèle protégeant le Roi oint qui est beaucoup plus grand que David. Quand Jésus Christ est né, était-il possible qu’Hérode réussisse à Le détruire, comme il essayait de le faire ? Certainement pas (voyez Matthieu 2:13-17). Quand les hommes de Nazareth décidèrent de Le jeter en bas de la falaise, purent-ils le faire ? (Luc 4:29-30). Quand des hommes prirent des pierres pour Le lapider, purent-ils mener à bout leur funeste dessein ? (Jean 8:59) – Non, Dieu sauva Son Oint de tout cela.

Mais Christ ne fut pas sauvé de l’agonie des souffrances de la croix, ni de mourir seul, totalement rejeté par Son peuple. En fait, en cela Il accomplissait parfaitement la volonté de Dieu. C’est dans ce but qu’Il était venu à cette heure (Jean 12:27). Dieu avait-Il manqué envers Lui à cette heure-là ? Loin de là !

La réponse de Dieu, depuis les cieux, est merveilleuse au-delà de toute expression. Car lorsque Christ Le pria, Lui qui pouvait Le sauver hors de la mort, Il a été entendu.

Dieu était capable de Le sauver, et Il le fit, hors de la mort. Ce Roi saint, oint selon le choix de Dieu, fut sauvé hors de la mort en ce que Dieu Le ressuscita d’entre les morts par la puissance de la main droite de Dieu, en salut ; et Sa place maintenant, c’est à la droite de Dieu.



Psaume 21:1, 2

Éternel ! le roi se réjouira en ta force, et combien s’égayera-t-il en ton salut ! Tu lui as donné le désir de son cœur, et tu ne lui as pas refusé la requête de ses lèvres. Sélah.

26 mai 1991

Ces paroles de David s’appliquent, cela est certain, à un Roi bien plus grand que lui-même. Tandis que David avait des raisons de se réjouir dans la grande bonté de Dieu envers lui, cependant le roi dont il parle est Celui dont tout le désir du cœur était tourné vers Dieu. Le Seigneur Jésus, en se donnant en sacrifice pour la gloire de Dieu, a tellement réjoui le cœur du Père, que le Père, maintenant, ne peut rien refuser de ce qu’il demande. Le Seigneur Jésus ne recevait pas de réponse lorsqu’il traversait l’angoisse d’être abandonné de Dieu pour nos péchés ; mais ayant terminé cette grande œuvre, il reçoit maintenant, en récompense, de la part de Dieu, d’être exaucé dans toutes ses requêtes.

Il se réjouit dans la force de l’Éternel, cette force magnifique par laquelle il a été ressuscité d’entre les morts. Il trouve une grande joie dans le salut de Dieu, de Dieu qui l’a sauvé hors de la mort, un salut qui n’a pas été accompli seulement à son égard, mais au bénéfice d’innombrables millions qui ont part aux merveilleux résultats de sa mort et de sa résurrection. Cela fait les délices de son cœur. Car le désir de son cœur n’était pas seulement sa propre bénédiction, mais le fait que tout croyant puisse être béni avec lui éternellement.

Il y avait deux raisons pour que Dieu ne puisse penser à refuser une réponse de grâce à une telle requête : d’abord, parce que la sainte Personne de son Fils est infiniment précieuse au cœur du Père ; ensuite, à cause de la perfection et de la valeur de la grande œuvre de la rédemption que son Fils a accomplie.

Combien cela est bon pour nous aussi, si nous trouvons nos joies les plus pures à contempler les joies du cœur de notre Sauveur.



Psaume 21:2, 3

Tu lui as donné le désir de son cœur, et tu ne lui as pas refusé la requête de ses lèvres. Sélah. Car tu l’as prévenu par des bénédictions excellentes. Tu as mis sur sa tête une couronne d’or fin.

10 août 2003

Ces déclarations ne peuvent être vraies qu’à l’égard d’une seule personne, le Roi choisi par Dieu. David, qui a écrit le psaume, ne pouvait pas en être l’objet, car les désirs de son cœur étaient loin d’atteindre ce qui plaît à Dieu. Le Seigneur Jésus, par contre, dans tous les détails de sa vie et de son caractère, était agréable à Dieu. Mais il n’a été répondu au désir de son cœur qu’après son parfait sacrifice sur le mont Calvaire. Quel était ce désir ? — Celui-ci, en tout premier : « Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie » (Jean 17:1). Sa gloire comporte beaucoup de choses merveilleuses. Le Seigneur Jésus a dit aussi : « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire » (Jean 17:24). D’autre part, le Père a dit à son Fils : « Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et, pour ta possession, les bouts de la terre » (Psaume 2:8).

L’accomplissement de ces deux versets est encore futur, mais ce verset 2 du psaume 21 est prophétique, et considère la chose comme déjà accomplie. Déjà maintenant, nous voyons le Seigneur Jésus « couronné de gloire et d’honneur » (Hébreux 2:9), bien qu’il n’ait pas encore pris possession de son royaume sur lequel ce psaume porte son regard ; alors Dieu mettra sur sa tête une couronne d’or pur.

Pour le présent, le Seigneur Jésus est assis sur le trône du Père (Apocalypse 3:21). Qui pourrait partager le trône du Père sinon Celui qui est parfaitement égal au Père ? Mais son trône est celui du Fils de l’homme, et il le partagera avec les croyants qui sont les fruits de son grand sacrifice, et eux régneront avec lui (Apocalypse 20:6 et 22:5). C’est là une grâce merveilleuse ; mais c’est parce qu’il est devenu Homme qu’il partagera ce trône royal avec nous comme Homme.



Psaume 22:4-6

Nos pères se sont confiés en toi ; ils se sont confiés, et tu les as délivrés. Ils ont crié vers toi, et ils ont été sauvés ; ils se sont confiés en toi, et ils n’ont point été confus. Mais moi, je suis un ver, et non point un homme ; l’opprobre des hommes, et le méprisé du peuple.

4 mai 2003

Tout au long de l’histoire il s’est avéré que les croyants qui invoquaient le nom de l’Éternel avaient obtenu une réponse, car Dieu est un Dieu d’une grâce merveilleuse. Mais ici c’est le Seigneur Jésus qui parle, Lui qui en fait est le seul Homme qu’il n’y ait jamais eu, qui ait été parfaitement digne de l’approbation de Dieu, parfaitement digne que Dieu lui réponde. Mais dans ces heures sur la croix, quand il souffrait comme jamais aucun autre n’a jamais pu souffrir, il était abandonné de Dieu, dans les ténèbres d’une solitude absolue, supportant l’agonie du jugement de Dieu pour nos péchés. Lui qui jouissait en permanence de la douceur d’une communion parfaite avec son Père, de la lumière de la faveur inaltérable de Dieu, était maintenant, non seulement privé de cela, mais soumis à l’angoisse de porter la terrible culpabilité du péché de l’humanité.

Nous pourrions être tentés de penser que, parce que Jésus est Dieu, il pouvait alléger le poids des souffrances qu’il endurait. Mais c’est une pensée erronée. Bien plutôt, parce qu’il est Dieu, et que dans son Humanité il est totalement sans péché, c’est selon sa nature même qu’il ait ressenti l’horreur du péché beaucoup plus profondément que nous ne le ferions, car nous sommes accoutumés au péché. Il nous est impossible de jamais souffrir comme lui, ni de jamais comprendre les profondeurs de ses souffrances.

Les profondeurs de l’amour du Seigneur Jésus pour nous ne peuvent se mesurer qu’aux profondeurs de ses souffrances, mais c’est une mesure qui dépasse notre capacité à en jouir et même à la comprendre. Puissions-nous toujours méditer sur les merveilles de son amour et sur les inexprimables souffrances qu’il a endurées pour la gloire de Dieu et pour notre salut !



Psaume 22:6

Mais moi, je suis un ver, et non point un homme ; l’opprobre des hommes, et le méprisé du peuple.

11 novembre1988

Quelles paroles étonnantes qui puissent sortir de la bouche du Fils de Dieu, saint et béni ! Le ver est l’image même de la plus profonde humiliation. Tout pécheur descendant de la race d’Adam pourrait à juste titre parler ainsi de lui-même, car le péché a ôté à l’humanité sa propre dignité, et nous méritons d’être humiliés jusque dans la poussière. Mais ici, Celui qui parle est le Fils de Dieu, absolument unique et sans péché.

Mais dans ce psaume Il parle de Lui-même comme étant le grand sacrifice pour le péché, se donnant Lui-même volontairement, en grâce, comme sacrifice, pour supporter le jugement dû à l’horrible fléau du péché, pour prendre la place des coupables, et pour porter seul ce terrible fardeau. On a fait la remarque que ce mot ver s’applique en particulier à la cochenille, à partir de laquelle on obtenait la teinture écarlate du tabernacle, bien entendu, après sa mort (source : Bible numérique). Comme cela s’applique bien au sacrifice du Seigneur Jésus. Personne n’a jamais pris une place d’humiliation aussi basse que Celui qui est digne de la place la plus haute dans l’univers.

Penser à la merveille de ce sacrifice volontaire devrait remplir les hommes du respect et de l’admiration les plus profonds. Et cependant, au moment même où Il se donnait Lui-même pour l’humanité, les hommes L’attaquaient sans merci, et le peuple, dans son ensemble, Le méprisait. Quelles honteuses injures ils amassaient sur Celui qui, humble et plein de grâce, supportait en silence les crachats, les paroles insultantes, comme un agneau muet devant ceux qui le tondent.

Si les hommes de ce monde L’ont traité de cette façon, comme cela devrait parler à Ses rachetés ! Que cela les pousse, devant ce triste déshonneur, à l’adoration la plus profonde, et à entonner le chant de louange qui résonnera sans fin dans l’éternité



Psaume 22:22

J’annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation.

11 mai 2003

Dans la première partie de ce Psaume, le Seigneur Jésus est vu comme étant absolument seul, abandonné de Dieu, et méprisé par le peuple. Pourquoi cela ? — Parce que, dans sa pure grâce il portait le péché de l’humanité, souffrant une agonie au-delà de toute compréhension humaine.

Mais, Dieu en soit béni, cette agonie est passée pour toujours ; de sorte que, dans le verset ci-dessus, le Seigneur Jésus est vu, non pas seul, mais au milieu de la congrégation — non plus criant dans son angoisse, mais louant Dieu. Car il est vu maintenant comme ressuscité d’entre les morts. Son grand sacrifice a parfaitement glorifié et satisfait Dieu, et Dieu trouve ses délices à le recevoir à nouveau dans la gloire. Mais encore avant son ascension, il donna à Marie de Magdala un message merveilleux : « Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20:17). Dans la résurrection, il trouve son plaisir à avoir des « frères » qui lui sont identifiés, de sorte qu’il n’est vraiment plus seul. Bien qu’il soit maintenant monté au ciel, ce qu’il dit est cependant parfaitement réel : « Au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges » (Hébreux 2:12). Car, comme il le dit en Matthieu 18:20 : « Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux ». Ceci est vrai dans une réunion de prières, et de la même manière dans une réunion pour la fraction du pain. Faire l’expérience que le Seigneur Jésus est présent au milieu des siens pour conduire la louange est vraiment merveilleux.

Mais nous ne devons jamais oublier qu’une bénédiction aussi grande repose sur la valeur du grand sacrifice que le Seigneur Jésus a accompli sur la croix. En Apocalypse 5:6, il est vu comme un agneau immolé, ce qui indique certainement que, durant l’éternité, nous nous souviendrons toujours de lui comme si son sacrifice venait d’avoir lieu. Combien il est digne de notre adoration !



Psaume 22:24

Il n’a pas méprisé ni rejeté l’affliction de l’affligé, et n’a point caché sa face de lui ; mais quand il a crié vers lui, il l’a écouté.

11 février 1990

Nous ne considérons peut-être pas assez la sympathie et la compassion profondes que notre grand Dieu et Père a pour ceux qui passent par l’affliction. Nous lisons en Ésaïe 63:9 que « dans toutes leurs détresses, il a été en détresse ». Lui qui a donné aux hommes une nature qui montre souvent un soin plein de tendresse pour ceux qui souffrent, Celui-là a certainement une nature semblable. Nous pouvons nous étonner de ne pas voir plus de manifestations de cela dans le monde autour de nous ; mais nous sommes dans un jour où Dieu permet aux hommes, dans une large mesure, d’agir à leur guise, sans intervenir. Cependant, Il prend pleinement tout cela en compte, et nous verrons à l’avenir tous Ses sentiments à cet égard révélés.

Le psaume 22 parle des souffrances de Son propre Fils, le Seigneur Jésus, qui était, dans le plein sens du terme, « l’affligé ». Dans le moment où Il était l’objet du mépris et des souffrances les plus injustes, par la main d’hommes méchants, Dieu n’est pas intervenu. En fait, lorsqu’Il porta le péché à cause de nous sur la croix, Dieu L’a abandonné. Dieu ignorait-Il en quelque sorte cette affliction, la plus terrible de toutes ? — Pas du tout. Dieu n’a pas méprisé son affliction, et ne L’a pas eu en horreur, comme le font beaucoup de gens dans le monde aujourd’hui. Qu’ils sont nombreux, ceux qui pensent avec légèreté à ce que le Seigneur Jésus a supporté en leur faveur sur la croix !

Lorsque Dieu L’a abandonné, et qu’Il criait dans Son agonie, Il n’était pas écouté (verset 2), car Il savait qu’Il devait souffrir cette angoisse pour le salut des pécheurs, et afin d’ôter le péché. Cependant, dans ce même temps, nous savons que le cœur du Père ressentait profondément ce qu’Il supportait ; et finalement Il a été entendu, car Dieu Lui a répondu en Le ressuscitant d’entre les morts et en L’exaltant à Sa droite même. Quelle joie doit remplir le cœur du Père, de L’avoir là maintenant.



Psaume 23:4

Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent.

16 août 2003

On a dit avec raison que le psaume 22 pouvait être vu comme une montagne — le mont Calvaire — avec ses souffrances inexprimables, tandis que le psaume 24 serait vu aussi comme une montagne — la montagne de la sainteté de Dieu, avec sa bénédiction suprême sur un monde renouvelé, dans un proche avenir. Mais entre les deux, le psaume 23 nous parle de « la vallée de l’ombre de la mort ». C’est donc un psaume bien approprié pour les expériences des croyants dans le jour actuel. Le Seigneur n’est pas encore venu nous délivrer de ce « présent siècle mauvais » (Galates 1:4), et nous sommes laissés ici-bas pour expérimenter quelque chose des peines, des détresses et des épreuves, en attendant le jour où nous serons dans la gloire avec le Seigneur.

La « vallée de l’ombre de la mort » n’est pas la mort elle-même, mais le monde qui gît sous l’ombre de la mort, car les circonstances d’ici-bas nous rappellent continuellement que la mort est imminente. En présence de cela, quelle est la réponse du croyant : « Je ne craindrai aucun mal ».

À mesure que nous nous rapprochons du jour de la venue du Seigneur, il nous est constamment rappelé par les informations des media que les hommes ont le cœur étreint par la peur, exactement comme le Seigneur l’annonçait en Luc 21:26. Les gens essaient désespérément d’enrayer la vague d’agressions, d’assassinats multiples par des étudiants dans des écoles, d’insurrections et d’exécutions sommaires. Et il y a des gens qui nous disent que personne n’est naturellement mauvais, que tout le monde est bon, et qu’ils ont juste besoin d’être un peu encouragés pour agir comme il faut ! Leurs efforts ont-ils réussi jusqu’ici ? Il y a aussi des gens, d’autre part, qui s’alarment et se découragent à cause de la situation qui ne fait que s’aggraver.

Mais le croyant, quoiqu’il ne doive pas considérer le mal avec légèreté, n’a pas de raison de craindre le mal. Car le Seigneur est avec lui.



Psaume 23:5

Tu dresses devant moi une table, en présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d’huile, ma coupe est comble.

16 septembre 1984

Ceci sera le langage du résidu pieux d’Israël quand les Israélites connaîtront, dans un jour à venir, la grâce merveilleuse de l’Éternel en restauration. Cependant les croyants peuvent entrer maintenant dans ces choses d’une manière bien plus haute et plus spirituelle. Car nous participons à la table du Seigneur (1 Corinthiens 10:21), qui est une provision abondante de grâce comme résultat de la valeur immense de Son sacrifice sur la croix. C’est Lui qui nous a préparé cela par Sa mort, pour laquelle nous Le bénissons, et tous les croyants ont part à cette table.

En pratique, nous pouvons exprimer cela en nous souvenant de Lui dans la Cène. Quel privilège précieux ! Mais c’est plus qu’un privilège ; c’est Lui donner en retour la louange et l’adoration de nos cœurs. Et pour cela Il a oint notre tête de l’huile du Saint Esprit de Dieu. L’Esprit dirige nos cœurs et nos pensées pour que nous nous souvenions du Seigneur Jésus. L’Esprit désire que nous pensions au Seigneur Jésus dans la beauté et la gloire de Sa Personne — Fils de Dieu, Fils de l’Homme. Il aimerait que nous pensions à Lui comme étant venu de la gloire magnifique pour être Celui qui a souffert sur la terre, plein de grâce et de vérité. L’Esprit nous rappelle que Christ S’est offert Lui-même volontairement en sacrifice pour nos péchés, sur la croix où Il a glorifié éternellement Son Dieu et Père, qu’Il a été ressuscité, et qu’Il est maintenant glorifié à la droite de Dieu Son Père.

Cette onction vivante de l’Esprit est la puissance de grande valeur qui fait déborder notre coupe : elle en contient plus que pour nous-mêmes, de sorte qu’elle déborde en louange et en adoration à l’adresse du nom béni de notre Seigneur.



Psaume 24:7

Portes, élevez vos têtes ! et élevez-vous, portails éternels ; et le roi de gloire entrera.

8 septembre 2003

Il a été observé bien à propos que, si le Psaume 22 présente le Seigneur Jésus comme le Bon Berger, et le Psaume 23 comme le Grand Berger, le Psaume 24, lui, répond à l’expression de 1 Pierre 5:4 : « quand le souverain Pasteur sera manifesté ». Ceci porte le regard en avant, au-delà de la présence de l’Église de Dieu sur la terre, au-delà du retour du Seigneur pour prendre ses saints avec lui dans la gloire (l’enlèvement) — jusqu’au grand jour de la gloire milléniale, quand il sera manifesté que « À l’Éternel est la terre et tout ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent » (verset 1 de ce psaume).

Bien que le monde en tant que tel (Israël et les nations) ait refusé pendant des siècles de reconnaître le Seigneur Jésus comme Seigneur sur tous, le jour approche rapidement où il viendra en puissance et en gloire pour réclamer sa juste place comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Il est ordonné aux portes et aux portails éternels d’élever leurs têtes ; Les portes de Jérusalem ont été bien fermées, pendant tous ces siècles, contre Celui qui, de droit, est leur Roi, mais elles seront ouvertes toutes grandes pour le recevoir au temps de sa gloire et de sa majesté. Mais ces portes et ces portails éternels, au-delà de leur sens littéral, ont certainement un sens plus élevé. Les portes des cœurs des hommes s’ouvriront dans ce jour, et les portails éternels impliquent que plus jamais, durant l’éternité, il ne sera refusé au Seigneur Jésus la permission d’entrer et de régner avec une parfaite justice.

« Qui est ce roi de gloire ? » (verset 8). C’est évidemment le Seigneur Jésus Christ, le Roi choisi par Dieu. Mais, plus que cela, le psalmiste répond : « L’Éternel fort et puissant, l’Éternel puissant dans la bataille » (même verset). Quelle déclaration claire que le Seigneur Jésus, Lui-même, n’est rien de moins que l’Éternel, le Dieu d’Israël et de toute la création.



Psaume 24:9-10

Portes, élevez vos têtes ! Et élevez-vous, portails éternels, et le roi de gloire entrera. Qui est-il, ce roi de gloire ? L’Éternel des armées, lui, est le roi de gloire.

14 janvier 1990

Lorsque le temps est venu, pour le Berger d’Israël, de venir en grâce dans Sa propre bergerie, Il est entré par la porte, le portier lui ayant ouvert la porte (Jean 10:3). Il est venu alors en grâce, reconnu seulement par Ses propres brebis qu’Il a appelées hors de la bergerie d’Israël, pour commencer à former Son troupeau, l’Église de Dieu. Pendant des siècles depuis ce temps-là, la nation d’Israël a été désolée, sans berger, car ils L’ont rejeté.

Mais le jour viendra où les portes et les portails de ce peuple si longtemps malheureux s’ouvriront pour faire un accueil enthousiaste à ce même Jésus. Quand ils auront été abaissés à un état de désarroi et d’abandon complets, entourés d’ennemis avides et prêts à effacer leur nom même de dessous les cieux, ils crieront, dans leur désespoir, au Dieu de leurs pères, Le suppliant de leur envoyer le Messie qu’ils ont attendu si longtemps. Dieu leur répondra.

Quelle est Sa réponse ? — « Portes, élevez vos têtes ». Les portes sont les grandes entrées publiques d’une ville. Leur signification, ici, est proche de celle de la porte en Jean 10. Ce sont les portes des Écrits prophétiques qui annoncent les gloires multiples de Celui qui est digne d’entrer comme le véritable Roi selon Dieu. Mais elles parlent aussi d’une entrée publique avec magnificence, toutes les portes de Jérusalem étant grandes ouvertes pour Lui.

Et que sont les portails éternels ? Non seulement une seule porte, comme dans la bergerie, car cela montre qu’Il est pleinement accepté dans la ville entière, la porte de chaque maison étant largement ouverte pour accepter en permanence le Roi de gloire.

Qui est-Il ? Celui-là même qu’ils ont crucifié parce qu’Il a dit qu’Il était le Fils de Dieu. Il est l’Éternel des armées, le Roi de gloire !



Psaume 25:5

Fais-moi marcher dans ta vérité, et enseigne-moi, car tu es le Dieu de mon salut ; c’est à toi que je m’attends tout le jour.

15 septembre 2003

Le psalmiste, ici, sait qu’il est d’une importance vitale pour le croyant de marcher dans la vérité de Dieu, mais il reconnaît aussi qu’il ne pourrait pas se fier à sa propre décision ou à ses propres forces pour accomplir une chose aussi exigeante. Il demande donc à Dieu de le lui faire faire. Nous devons tous apprendre que toute chose faite pour Dieu doit être faite par Dieu. « Car c’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13). C’est par conséquent l’œuvre de Dieu qui nous rend disposés à agir, et c’est son œuvre qui nous pousse à faire les choses qui lui plaisent. Combien nous sommes entièrement dépendants de sa grâce toute pure.

« Et enseigne-moi ». Lorsque nous étudions la Parole de Dieu, nous souvenons-nous que nous ne pouvons pas dépendre de notre intellect pour cela ? L’apôtre Paul priait afin que le Père de gloire nous donne « l’esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance » (celle de Jésus Christ) (Éphésiens 1:17). Bien que tous les croyants possèdent individuellement l’Esprit de Dieu, ils ont toutefois besoin d’une attitude spirituelle de sagesse (non pas la simple sagesse humaine) pour apprendre d’une juste manière de la Parole de Dieu. Une telle attitude nous amène à reconnaître que Dieu nous parle par « révélation », c’est-à-dire qu’il nous fait comprendre le sens de sa Parole, indépendamment de ce que nous pouvons avoir appris auparavant. Cela ne permet pas des interprétations fantaisistes, mais est toujours en harmonie avec la vérité telle qu’elle est en Jésus.

« Car tu es le Dieu de mon salut ; c’est à toi que je m’attends tout le jour ». Combien il est bon que chacun de nous garde les yeux fixés sur le Dieu de notre salut, car cela nous protège de tout ce qui pourrait détourner notre attention au point de nous empêcher de jouir de lui. Appliquons-nous à nous attendre à lui vingt-quatre heures par jour.



Psaume 26:8

Éternel ! j’ai aimé l’habitation de ta maison, et le lieu de la demeure de ta gloire.

6 octobre 2003

Bien que Dieu n’ait pas permis à David de construire le temple, comme il aurait désiré le faire, David pouvait dire cependant, et certainement de tout son cœur, qu’il aimait l’habitation de la maison de Dieu. Car le tabernacle existait encore alors, et Dieu avait promis qu’il y habiterait. Ce qui attirait le cœur de David, ce n’était pas la magnificence de l’édifice, mais la douceur sainte de la présence de Dieu lui-même.

Quand les disciples du Seigneur Jésus attirèrent son attention sur la grandeur des bâtiments du temple, il leur répondit : « Il ne sera pas laissé ici pierre sur pierre qui ne soit jetée à terre » (Matthieu 24:2). Pourquoi en était-il ainsi ? — Parce qu’Israël avait tellement dégénéré que le bâtiment avait plus de valeur pour eux que Celui qui demeurait dans le temple.

Dieu a-t-il une maison maintenant ? — Oui, en vérité, toutefois ce n’est pas un édifice matériel, mais spirituel (1 Pierre 2:5). Sa maison est l’Église de Dieu, qui embrasse tous les vrais croyants où qu’ils soient sur la terre. Dieu demeure dans l’Église de manière tout aussi vitale qu’il le faisait dans le temple de jadis.

Est-ce que nous aimons l’habitation de sa maison ? Il peut nous arriver de passer sans nous arrêter devant des maisons très belles et imposantes, pour entrer ensuite dans une humble demeure à cause de la personne qui y habite. Désirons-nous être près du Seigneur ? Nous ne pouvons compter bien le connaître que si nous vivons dans sa proximité, et Lui-même aime demeurer au milieu des louanges de son peuple. En conséquence, est-ce que nous aimons l’Assemblée ? Répondons-nous volontiers à son amour en nous trouvant au milieu de ses bien-aimés ? S’ils se rassemblent selon les principes de sa maison (non pas d’une dénomination), c’est là la place où demeure sa gloire. Puissions-nous être trouvés, nous réjouissant profondément de ce que nous connaissons sa présence bénie au milieu de ses chers rachetés.



Psaume 26:8 (2)

Éternel ! J’ai aimé l’habitation de ta maison, et le lieu de la demeure de ta gloire.

14 mars 1990

Dieu n’a pas permis à David de construire le temple, bien qu’il en ait eu le désir, et il ne l’a pas vu non plus, car Salomon l’a bâti après la mort de son père. Cependant, après avoir, au travers d’expériences éprouvantes, appris à connaître Dieu Lui-même, David pouvait dire, avec conviction, qu’il aimait habiter la maison de Dieu. Cela nous rappelle Jacob, en Genèse 28:19, qui nomme un endroit dans le désert Béthel (la maison de Dieu) parce qu’il avait rencontré Dieu là.

Nous pouvons, avec joie, accueillir le Seigneur dans notre maison, comme un Invité d’honneur ; mais c’est dans Sa propre maison que nous apprenons à bien Le connaître. Là, tout est de Lui — le mobilier, l’ordre — rien de nous-mêmes ne peut y avoir une place. Que tous les détails de Sa maison sont meilleurs que ceux de la nôtre ! Cette place remplit-elle nos cœurs d’admiration et de joie ? Aimons-nous, comme David, l’habitation de la maison de Dieu ?

Qu’est-ce qui est la maison de Dieu aujourd’hui ? — Ce sont les croyants qui composent cette maison, comme il nous est dit en 1 Pierre 2:5 : « Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ ».

Dieu a certainement Sa maison bien ordonnée. Il a placé chacun des Siens à la place qu’Il désire, et Il s’attend donc à ce que chacun se soumette avec joie à Son ordre.

En conséquence, lorsque nous nous rassemblons, nous devons le faire conformément aux principes de la maison de Dieu, qui s’appliquent partout. Nous n’avons pas la liberté de choisir pour nous-mêmes quel genre d’ordre nous paraît le plus commode, mais nous devons plutôt nous soumettre à l’ordre de choses qui est inscrit dans la Parole de Dieu. Car nous devons toujours garder à l’esprit que ce n’est pas seulement un endroit où nous trouvons la communion et la joie chrétiennes, mais, comme le dit David, c’est la place où demeure la gloire de Dieu.



Psaume 31:19

Oh ! que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent, et dont tu uses devant les fils des hommes envers ceux qui se confient en toi !

13 octobre 2003

Combien les gens pensent peu, en général, à la bonté de Dieu ! Bien que nous soyons entourés d’innombrables bienfaits dans la création, qui sont des témoignages de la bonté de Dieu, cependant, au lieu d’en être reconnaissants, nous nous plaignons violemment dès que la moindre chose nous cause un désagrément. Il est bien plus à la mode pour les gens de s’unir pour créer un groupe de protestation plutôt que d’appréciation ! Est-ce que nous prenons le temps de nous rendre compte que nos plaintes sont en fait des plaintes contre Dieu ? — car c’est comme si nous blâmions Dieu de ce qu’il permet qu’arrivent des choses que nous n’aimons pas. Car il est certain qu’il aurait pu les empêcher de se produire s’il l’avait voulu.

Mais même les choses pénibles que Dieu permet sont le fait de sa bonté. Par exemple, c’est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance (Romains 2:4), et habituellement il doit nous envoyer des épreuves pour que nous revenions à nous-mêmes et nous rendions compte en quoi nous avons péché, et que nous retournions à lui.

Il y a une grande bonté mise en réserve pour ceux qui craignent Dieu. Nous en prendrons connaissance à son moment à Lui, et nous serons étonnés de la grandeur de cette bonté, mais nous avons déjà des raisons de le faire maintenant, en voyant la bonté dont Dieu a usé envers ceux qui se confient en lui devant les fils des hommes. Si quelqu’un ne se confie pas en lui, il sera aveugle devant la bonté de Dieu, bien qu’il soit au bénéfice de cette bonté tous les jours de sa vie.

Le croyant prendra pleinement conscience de cette bonté quand sa confiance dans le Seigneur sera montrée ouvertement devant les autres. Nous savons aujourd’hui que Dieu peut agir avec une telle bonté en vertu du grand sacrifice du Seigneur Jésus pour nous sur la croix. Pourquoi donc aurions-nous honte de faire connaître cela ouvertement devant le monde ?



Psaume 32:2

Bienheureux l’homme à qui l’Éternel ne compte pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude.

9 août 2014

David ne dit pas : Bienheureux l’homme qui n’est pas coupable d’iniquité, car il n’aurait pu avoir aucune part à une telle bénédiction. Il s’était rendu coupable, de façon tragique, d’une iniquité préméditée horrible. Comment pouvait-il se faire que l’iniquité ne lui soit pas imputée ? Il n’y a à cela qu’une réponse exacte : c’était absolument et uniquement à cause de la valeur parfaite du sacrifice de Christ en faveur du pécheur. Bien que la mort de Christ, alors, ait été encore un fait à venir, Dieu pouvait déjà prendre en compte la valeur de cette mort en faveur du pécheur manifestant une repentance sincère. David, sans aucun doute, comprenait peu cela, mais sa foi reposait sur Celui qui comprend. Il avait la confiance que Dieu pouvait faire cela, même s’il n’avait peut-être pas la notion de la manière dont Dieu pouvait le faire.

C’est là la justification, une œuvre merveilleuse accomplie pour le pécheur croyant, par laquelle il est rendu juste devant Dieu. Il ne peut désormais lui être fait aucune accusation, parce que Christ a répondu pour lui à toutes les accusations par son propre sang qui a été versé sur la croix.

Mais il doit aussi se faire un travail dans le croyant. David ajoute : « dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ». Cela ne veut assurément pas dire qu’il n’y a pas de péché dans la personne, car « si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes » (1 Jean 1:8). La fraude fait croire qu’il ne se trouve pas de péché. David s’était rendu coupable d’une telle chose pendant un certain temps après son grave péché. Au lieu de le confesser à Dieu, il avait gardé le silence (verset 3), ce qui avait été pour lui la cause d’une grande misère intérieure. C’est seulement quand, le cœur brisé, il fut amené à la repentance, qu’il eût tout confessé à Dieu, et qu’il eût reconnu sincèrement sa culpabilité, qu’on pouvait dire qu’il n’y avait pas de fraude dans son esprit. Mais c’est la bonté de Dieu qui pousse à la repentance (Romains 2:4). Nous n’aurions en nous-mêmes aucune envie de nous repentir. C’est l’œuvre de grâce de Dieu dans le croyant. Combien sa grâce est infinie !



Psaume 32:5

Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité ; j’ai dit : je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché.

20 octobre 2003

Bien que David, après avoir gravement péché contre Dieu, ait essayé de le cacher, Dieu ne lui laissa alors aucun repos dans son âme jusqu’à ce qu’il ait admis et confessé honnêtement sa culpabilité devant Dieu. Il dut en arriver à ne plus l’excuser, ne plus le travestir, ne plus accuser personne que lui-même, mais à mettre son âme à nu devant Dieu. Dans le verset ci-dessus, il parle de son péché, de ses transgressions, et de son iniquité.

Le mot péché est une notion positive, la transgression est comparative, et l’iniquité, superlative. L’Écriture parle de péché par ignorance, mais David ne pouvait pas se disculper ainsi, car son péché était une transgression, c’est-à-dire qu’il était commis contre une loi connue. Il aurait pu agir mieux, car il avait la loi de Dieu pour l’instruire. Nos plus grandes difficultés proviennent certainement de ce que nous faisons des choses que nous savons être mauvaises. Mais le péché de David était aussi de l’iniquité, c’est-à-dire de la perversité, effrontée et flagrante, non seulement condamnée par la loi comme transgression, mais révoltante pour la conscience de tout le monde.

Sous la loi, les péchés commis par ignorance pouvaient être pardonnés quand un sacrifice était fait, mais la loi ne prévoyait rien pour le péché de David : la loi, en fait, le condamnait à mort. C’est pourquoi il n’a pas fait appel à la loi, mais s’en remettait à la grâce de Dieu seule — et Dieu pardonna l’iniquité de son péché.

Sur quelle base Dieu a-t-il pu agir ainsi ? — Seulement sur la base du sacrifice de Christ, son Fils bien-aimé, bien que ce merveilleux sacrifice n’ait pas encore eu lieu. Bien que David ait eu l’assurance que son péché était pardonné, il n’avait cependant pas pu avoir la connaissance, comme nous pouvons l’avoir aujourd’hui, que « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3). Mais David, comme nous-mêmes, sera éternellement reconnaissant pour ce sacrifice sans pareil.



Psaume 32:8, 9

Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi. Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n’ont pas d’intelligence.

20 avril 2015

C’est après avoir péché si gravement contre l’Éternel que David a écrit ce psaume, qui rappelle comment il avait essayé, au début, de couvrir son péché, mais ensuite l’avait confessé sincèrement à l’Éternel, et avait été pardonné.

Dieu donna ensuite à David ce message sérieux, qu’il l’instruirait quant au chemin où il aurait à marcher. David s’était fié à sa propre intelligence et à ses propres désirs, qui l’avaient gravement mis en faute. Maintenant, il devait dépendre de l’Éternel, qui le conseillerait de son regard. L’œil est un instrument extraordinaire. Il nous fait penser au Saint Esprit de Dieu, qui discerne parfaitement tous nos besoins et qui peut nous conduire de manière juste dans les voies du Seigneur. Quelqu’un qui a servi son maître pendant longtemps a appris à observer le regard de son maître pour comprendre ce que désire celui-ci. De la même manière, nous qui sommes des croyants devrions avoir acquis l’habitude de regarder aux yeux de notre Maître pour identifier ce qui est sa volonté dans toutes les circonstances qui se présentent. Cela implique que nous connaissions bien la Parole de Dieu et que nous soyons disposés à faire avec joie sa volonté.

Nous trouvons au verset suivant : « Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n’ont pas d’intelligence ». Le cheval est un animal fort et viril, tendant toujours à foncer, tandis que le mulet est connu pour son entêtement, et son refus d’avancer. Se précipiter avant l’appel du Seigneur, ou traîner en arrière sont tous les deux faux pour un croyant. Le croyant doit être soumis à son Seigneur, avec calme et simplicité. « Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté » (Psaume 33:18).



Psaume 34:18

L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit abattu.

11 juin 1990

À travers des siècles d’une histoire troublée, les fils d’Israël n’ont pas encore appris la leçon la plus importante de toutes pour l’humanité — pas plus d’ailleurs que les autres nations du monde — ni non plus un nombre immense d’humains personnellement. Car le peuple d’Israël n’est qu’un échantillon de l’humanité, avec son orgueil et son arrogance égoïste faisant toujours surface.

Cette nation malheureuse apprendra-t-elle jamais cette leçon humiliante ? — Si, en vérité, mais ce ne sera pas avant qu’elle ait passé par les affres de la plus grande tribulation que la terre ait jamais connue. Réduite, par ses souffrances, à la pauvreté et à l’écrasement, et entourée d’ennemis contre lesquels elle est sans défense, elle criera à Dieu dans la prière pour qu’Il intervienne. Alors le grand Messie d’Israël, le Seigneur Jésus Christ, viendra sur le Mont des Oliviers près de Jérusalem, et ils regarderont vers Celui qu’ils ont percé. Ils prendront conscience que Celui-là, qu’ils ont rejeté pendant des siècles, est Celui qui, dans Son amour, est mort sur la croix pour eux, leur véritable Roi. Le cœur complètement brisé, ils se lamenteront de leur fière arrogance d’autrefois, avec une profonde contrition d’esprit. Œuvre remarquable de grâce divine dans des cœurs autrefois si obstinés et rebelles !

Aujourd’hui Dieu accomplit une telle œuvre dans des milliers d’humains, individuellement, à travers le monde. Notre cœur est par nature si dur et si têtu qu’il refuse d’être brisé. Dieu se sert d’épreuves et souvent de souffrances intenses afin de faire tomber cette résistance impénitente, et Il cherche à présenter à tous les cœurs la vérité des souffrances que Son propre Fils a endurées sur la croix pour nos péchés. Qu’il est bon de voir un cœur être contrit et brisé en voyant la croix. Dieu aime s’approcher d’un tel humain au cœur brisé, et sauver celui qui a ainsi l’esprit abattu !



Psaume 36:6

Ta justice est comme de hautes montagnes ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu sauves l’homme et la bête.

6 mai 1991

Ne sommes-nous pas profondément reconnaissants que le grand Dieu de la création soit absolument, infiniment juste ? S’il n’en était pas ainsi, la création elle-même ne pourrait pas exister. Mais l’ordre sublime dans la création rend témoignage de la fidélité et de la justice permanentes de son Créateur, en contraste avec le triste désordre qui est visible parmi les hommes dans toutes leurs relations, comme aussi dans la manière dont ils ont traité la création de Dieu.

Les hautes montagnes illustrent bien la permanence de la justice de Dieu. Leur profil majestueux est visible à une grande distance, de même que la justice n’est pas une chose cachée et mise hors de vue. Les montagnes sont nettes et visibles pour être reconnues par tous. Elles sont fermes, stables, comme l’est la justice de Dieu — il n’y a ni changement ni vacillement.

Mais ses jugements sont un grand abîme. Ceci implique une part de mystère, certains principes que nous ne pouvons pas comprendre aisément. Pourquoi Dieu agit-il de telle manière en ce qui concerne certaines personnes, permettant peut-être qu’elles endurent de grandes souffrances, alors que dans d’autres cas des gens traversent la vie presque sans souffrir ? La réponse à cette question n’est pas aussi facile à voir que la beauté des sommets des montagnes. Nous devons alors considérer qu’il y a des profondeurs dans la sagesse divine que nous ne pouvons discerner maintenant. Nous devons nous souvenir que Dieu est le Dieu d’éternité, et qu’il ne mesure pas les choses à l’aune de notre courte vie, qui n’est « qu’une vapeur paraissant pour un peu de temps et puis disparaissant » (Jacques 4:14).

Mais parce que nous savons que Dieu est absolument juste, nous pouvons avoir entièrement confiance que ses jugements, dans leur profondeur, se montreront à la fin plus sages et plus merveilleux que nous ne le comprenions. Jusque-là, il préserve non seulement les hommes, mais aussi les bêtes : il a beaucoup plus de soin de toute sa création que nous ne le pensons quelquefois, et il est digne de notre reconnaissance sincère et de toute notre adoration.



Psaume 36:7-9

Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! Aussi les fils des hommes se réfugient sous l’ombre de tes ailes. Ils seront abondamment rassasiés de la graisse de ta maison ; et tu les abreuveras au fleuve de tes délices ; car par devers toi est la source de la vie, en ta lumière nous verrons la lumière.

9 novembre 2003

La bonté de l’Éternel est très grande, mais son affection est précieuse, car cette dernière implique un intérêt personnel, et elle attire les cœurs à lui, pour qu’ils se réfugient sous l’ombre de ses ailes. Cela nous fait penser à une poule rassemblant ses poussins sous ses ailes, un endroit de protection et de sécurité. Le Seigneur Jésus parle de ces tendres soins en s’adressant à Jérusalem : « Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37).

« Ils seront abondamment rassasiés de la graisse de ta maison ». Bien que le psalmiste, sans aucun doute, ait eu à l’esprit l’habitation terrestre de Dieu à Jérusalem, aujourd’hui toutefois, ce sont les croyants qui forment la maison de Dieu, une maison spirituelle, et dans cette compagnie privilégiée, nous trouvons une abondance de nourriture spirituelle, centrée sur la personne bénie de Christ, qui est « le pain vivant », satisfaisant le cœur à le faire déborder. Conjointement à cela est l’eau de la vie, la Parole de Dieu, qui est comme le fleuve des plaisirs de Dieu, dont le flot constant rafraîchit et vivifie l’âme et l’esprit.

Car Christ est la source de la vie, une vie bien supérieure à la vie physique, une vie éternelle, vitale, vibrante au-delà de toute compréhension. De plus, dans la lumière de Dieu nous verrons la lumière, c’est-à-dire que la juste compréhension ne se trouve pas dans la recherche de mystères philosophiques, mais dans la lumière de la présence du Seigneur Jésus. Lorsqu’il était sur la terre, il a dit : « Je suis la lumière du monde » (Jean 8:12). Quiconque s’imagine trouver la lumière en dehors du Seigneur Jésus ou en devançant le moment fixé par lui, ne fera rien d’autre que d’afficher son ignorance.



Psaume 36:8

Ils seront abondamment rassasiés de la graisse de ta maison, et tu les abreuveras au fleuve de tes délices.

16 décembre 1988 et 10 août 2017

Bien que les Israélites, pendant un certain temps, aient couru chacun vers sa propre maison, oubliant la maison de l’Éternel, le jour viendra où leurs yeux seront ouverts pour voir une telle plénitude de provisions dans cette maison qu’ils en seront abondamment satisfaits. L’eau fraîche et pure du fleuve des délices de Dieu rafraîchira également leur cœur et ils en jouiront comme jamais auparavant.

C’est aussi une image de ce qui est vrai aujourd’hui pour tous ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ. Nous n’avons pas à attendre un jour à venir pour jouir de l’abondance de la nourriture spirituelle précieuse dont Dieu a pourvu aujourd’hui Sa maison, l’Église du Dieu vivant. En communion avec tous les bien-aimés de Dieu, rassemblés en conformité avec la vérité de Sa propre maison, nous pouvons partager cette merveilleuse provision : Christ Lui-même dans tous les multiples aspects, à la fois de la beauté et de la gloire de Sa Personne, et de la valeur infinie de Son œuvre, dont Dieu nourrit abondamment nos âmes.

Boire du fleuve de Ses délices met devant nos yeux l’énergie vivante de l’Esprit de Dieu qui donne à la Parole de Dieu son immense valeur pour nos âmes, et également rafraîchissement et profonde joie. L’eau a quelque chose de plus miraculeux que ce que nous considérons habituellement. Elle est composée de deux gaz invisibles, l’hydrogène et l’oxygène, très combustibles et dangereux, mais qui, lorsqu’ils sont combinés, éteignent le feu, et sont indispensables à la vie humaine, ayant un rôle vital pour la purification et pour l’assimilation. Les croyants ont le privilège de jouir des eaux pures et non polluées du ministère de l’Esprit de Dieu, pour être rafraîchis et pour se rafraîchir les uns les autres. Puissions-nous avoir faim et soif de la justice, et être remplis de la communion avec notre Seigneur bien-aimé par l’efficace de l’Esprit de Dieu.



Psaume 37:4

Fais tes délices de l’Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur.

4 janvier 2004

Cela n’est-il pas une promesse merveilleuse, de savoir que Dieu nous donnera les demandes de nos cœurs ? Y a-t-il le moindre doute à cet égard ? Non, car c’est la Parole de Dieu qui l’affirme.

Toutefois, il y a une condition, et une seule, qui rend cette promesse absolument ferme, c’est celle-ci : c’est qu’on fasse ses délices de l’Éternel. Qui est l’Éternel ? C’est le Dieu vivant, le Créateur des cieux et de la terre. D’autres psaumes montrent clairement que ce grand Dieu est parfaitement révélé dans le Seigneur Jésus Christ, qui est Lui-même appelé l’Éternel dans de nombreux psaumes. Le nom de Jéhovah (traduit souvent par « l’Éternel ») signifie JE SUIS – « JE SUIS CELUI QUI SUIS » (Exode 3:14) — Celui qui existe éternellement.

Trouvons-nous réellement nos délices en Lui ? Il est certain que nous avons d’innombrables raisons de trouver une joie profonde en contemplant cette Personne infiniment grande et bénie. Méditons sur toutes ces merveilles : sa naissance d’une vierge dans une ville obscure d’Israël ; sa vie de pureté parfaite dès sa naissance, une vie toute de bonté envers les autres, marquée par ses nombreux miracles en grâce et en compassion ; son acceptation d’aller jusqu’à la croix du Calvaire malgré la haine féroce de ses propres créatures ; son calme et sa soumission pour supporter toutes les attaques indignes des hommes ; ensuite cette agonie de souffrances lorsque, abandonné de Dieu, il portait le jugement sur nos péchés ; mais après cela, sa résurrection et son ascension pour s’asseoir à la droite de Dieu, où il est maintenant. Est-il difficile de trouver toute notre joie dans un tel Sauveur et Seigneur ?

Si nous nous réjouissons ainsi continuellement en Jésus, il est certain que le désir de notre cœur, ce sera qu’il soit honoré au-dessus de tout. Nos souhaits ne seront ni mauvais, ni égoïstes. En conséquence, nos désirs pourront être exaucés, parce que notre Seigneur sera honoré pour toujours.



Psaume 40:7, 8

Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles.

21 décembre 2003

Après que tous les hommes sur la terre aient démontré leur faillite complète — car aucun d’entre eux n’a réellement fait la volonté de Dieu — alors, au temps fixé par Dieu, le Seigneur Jésus, le Fils éternel de Dieu, a prononcé ces paroles merveilleuses : « Voici, je viens ». Longtemps auparavant, les Écritures avaient annoncé de manière prophétique ce grand événement qui, nous le savons, eut lieu dans la ville de Bethléem, quand la vierge Marie mit au monde Celui dont « les origines ont été d’ancienneté, dès les jours d’éternité » (Michée 5:2). Quel autre aurait jamais pu dire : « Je viens », avant même d’être né ? Jésus seul pouvait être qualifié pour cet avènement dans le monde.

Dans quel but est-il venu ? Tous ceux qui, de tout temps, sont nés dans ce monde n’avaient préalablement aucun but pour cela : ils n’avaient pas d’autre choix que de naître ! — et ils sont en grand nombre, ceux qui se demandent pourquoi ils sont nés. Mais le Seigneur Jésus est venu avec le grand et unique objet d’accomplir le bon plaisir de Dieu. Et cela, en vérité, faisait ses délices, et nous savons qu’il a accompli le bon plaisir de Dieu avec une absolue perfection, en contraste complet avec tous ceux qui étaient venus avant lui.

En fait, exactement comme les tables de la loi étaient placées dans l’arche du tabernacle en Exode, de la même façon la loi était dans son cœur, car l’arche est un symbole du Seigneur Jésus. Elle était faite de bois de sittim, image de la réalité de son humanité, et recouverte d’or, ce qui parle de sa divinité comme étant le Fils de Dieu.

Ainsi, la loi de Dieu n’était pas simplement écrite sur la pierre mais elle était réellement écrite dans le cœur du Seigneur Jésus, puisqu’il n’était pas possible qu’il s’en écarte en quoi que ce soit. Que notre Seigneur est merveilleux !



Psaume 40:7, 8

Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles.

24 janvier 1991

Toute l’humanité, comme telle, avait été mise à l’épreuve et trouvée sans valeur. Dieu avait montré à Israël que toutes leurs formes et leurs cérémonies, y compris tous leurs sacrifices, étaient loin de lui plaire. Alors enfin on entendit les paroles de Quelqu’un entièrement différent de tous ceux qui étaient passés avant lui : « Voici, je viens ». Le rouleau du livre, toutes les prophéties de l’Ancien Testament, avaient parlé de Celui-là comme étant le seul qui accomplirait le bon plaisir de Dieu. Personne, auparavant, n’avait accompli la volonté de Dieu dans le monde, mais le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, est venu, dans la plénitude des temps, pour accomplir le bon plaisir de Dieu dans un monde qui s’était complètement éloigné de lui.

Les paroles du Seigneur Jésus, dans ce psaume, montrent qu’il est l’accomplissement de tout ce qu’enseigne l’holocauste. Car l’holocauste était entièrement offert à Dieu, montant tout entier dans le feu afin d’être une odeur agréable pour Dieu.

Pour nous, il est précieux que le Seigneur Jésus soit le sacrifice pour le péché, qui a satisfait pleinement la justice absolue de Dieu lors du jugement du péché sur la croix — qu’il soit aussi le sacrifice pour le délit, portant la coulpe de nos nombreux péchés pour nous racheter pour Dieu — et qu’il soit également le sacrifice de prospérités (de paix), amenant les rachetés dans la communion avec Dieu par la valeur de ce sacrifice sans égal. Cependant, l’aspect du sacrifice du Seigneur Jésus, vu comme holocauste, est le plus important de tous, car il nous enseigne que la grande œuvre de la croix était en premier lieu pour Dieu, et que Dieu a été glorifié par-dessus tout dans ce que le Seigneur a fait. Il a accompli le bon plaisir de Dieu. Fait précieux et merveilleux !

Mais ce n’était pas par un simple sens du devoir que le Seigneur a fait cela. La loi de Dieu n’était pas pour lui une question d’obligation ; bien plutôt, cette loi était dans son cœur. Un amour pur, un entier dévouement l’ont conduit à ce sacrifice suprême. Précieux Sauveur ! Précieux Seigneur !



Psaume 40:7-8 (c)

Alors j’ai dit : Voici je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles.

21 juin 1987

Ce psaume a été appelé, bien à propos, le psaume de l’holocauste. Alors que toutes les offrandes et tous les sacrifices, au cours de tout l’Ancien Testament, avaient complètement manqué à donner un plaisir véritable au cœur de Dieu, que ces paroles de calme décision, sortant des lèvres du Fils béni du Père, sont douces et rafraîchissantes ! Alors que personne d’autre ne pouvait en aucune manière accomplir le bon plaisir de Dieu, il y en avait Un qui pouvait parler de cette façon merveilleuse, sans qu’il soit possible que Ses paroles faillissent en aucune façon. Il est venu dans une grâce sans égale, pour accomplir parfaitement tout ce qui avait été écrit de Lui dans toute l’Écriture.

Non seulement Il ferait ce qui était le bon plaisir de Dieu, mais c’était pour Lui des délices de faire cela. Mais quelle affirmation en vérité, quand Il était pleinement conscient que cela impliquerait beaucoup plus que la perfection d’un service dévoué envers son Dieu dans un monde hostile — beaucoup plus que de la bonté constante et infatigable envers les hommes, qui ne lui rendaient que le mal pour Sa bonté. Car Il était venu pour S’offrir Lui-même en sacrifice volontaire en faveur de Ses ennemis, mais — ce qui est encore plus important — pour la gloire éternelle de Dieu. Les souffrances et l’agonie de cette grande offrande sont infiniment au-delà de ce que nos esprits sont capables de discerner et d’apprécier.

Il ne pouvait certainement pas trouver ses délices dans les souffrances d’une telle mort : mais Il irait volontairement jusque-là parce qu’Il trouvait Ses délices, par-dessus tout, à faire la volonté de Son Père. C’est le caractère précieux de l’holocauste, qui, comme nous le voyons en Lévitique 1, était brûlé entièrement, tout montant vers Dieu dans la flamme. Si nous voyons là Ses délices de faire la volonté du Père, comme nous devons aussi véritablement voir les délices du Père dans la valeur de ce sacrifice précieux et incomparable. « À cause de ceci le Père m’aime, c’est que je laisse ma vie » (Jean 10:17).



Psaume 40:12

Car des maux sans nombre m’ont entouré ; mes iniquités m’ont atteint, et je ne puis les regarder : elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, et mon cœur m’a abandonné.

29 septembre 1985

Si les pensées et les œuvres de Dieu sont innombrables, envers Christ et tous les Siens avec Lui, comme nous le voyons au verset 5 : « Tu as multiplié, toi Éternel, mon Dieu, tes œuvres merveilleuses et tes pensées envers nous », dans le verset ci-dessus il est question de maux sans nombre entourant ce Seigneur de gloire béni. Quel contraste ! Dans le Psaume 69 il nous est dit que Ses ennemis sont plus nombreux que les cheveux de Sa tête, ce qui était évidemment une profonde détresse pour Son âme. Mais ici Il dit (et combien cela est plus angoissant) que Ses iniquités L’ont atteint, et qu’elles sont plus nombreuses que les cheveux de Sa tête !

C’est avec une sainte solennité que nous devons considérer de telles paroles venant d’une telle bouche ! Car, afin de glorifier Dieu pleinement dans Sa mort, Il prend la pleine responsabilité des péchés innombrables d’autres personnes, les nommant Siens, bien que Lui-même soit le seul Homme pur et sans péché. Il les ressentit et les porta comme s’ils avaient été les Siens. Quelle agonie cela devait être pour Lui ! Nous ne pouvons pas nous en faire une idée, car nous sommes accoutumés au péché, alors qu’Il ne l’était pas. Et le poids, non seulement des péchés d’une personne, mais de ceux d’une multitude de pécheurs, l’écrasait dans une horreur indicible ; ou comme les flèches d’une flamme fulgurante, ils Le saisissaient, de sorte que même Sa vue en était profondément affectée.

C’était l’angoisse de porter les péchés, avec toute son intensité concentrée pesant sur Lui pendant les trois heures terribles des ténèbres sur la croix. Rien, absolument rien, ne peut se comparer à cela, et nos esprits et nos cœurs ne peuvent pas non plus se représenter la profondeur des souffrances qui Lui ont fait pousser ce cri amer : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

En contemplant cela, nos cœurs ne peuvent que s’incliner dans l’adoration.



Livre deuxième

Psaume 43:3, 4

Envoie ta lumière et ta vérité : elles me conduiront, et elles m’amèneront à ta montagne sainte et à tes demeures. Et je viendrai à l’autel de Dieu, au Dieu de l’allégresse de ma joie ; et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu.

23 novembre 2003 idem 8 novembre 2014

Dieu doit être, et il est, à l’origine de tout ce qui est bon. Pour que quelqu’un soit dirigé dans le droit chemin, il faut que Dieu envoie sa lumière et sa vérité qui le conduisent dans sa voie de sagesse à Lui. La vérité ne me laisse pas le choix de décider par moi-même quel est le meilleur chemin ou je dois être conduit. Si je reçois la vérité de Dieu, elle me conduira sans erreur jusqu’à la sainte montagne de Dieu et à ses demeures. Sa montagne est haut élevée au-dessus de notre niveau, comme cela est exprimé en Éphésiens 1:3 : « bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ».

Plus que cela, le croyant est amené par la vérité de Dieu à la sainte habitation de Dieu, la place où Dieu demeure dans la Personne de son Fils bien-aimé. Où se trouve cette habitation aujourd’hui ? C’est dans la maison de Dieu, l’Église du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité (1 Timothée 3:15). Ce n’est pas une maison matérielle, mais un édifice spirituel, dans lequel nous pouvons offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus Christ (1 Pierre 2:5).

Nous pouvons bien, en retour, nous réjouir avec des chants de joie devant l’autel de Dieu (l’autel nous parle de Christ lui-même), le célébrer avec la harpe (qui a toute la portée musicale), louer Celui que nous connaissons comme « Dieu, mon Dieu ». Qui est ce Dieu ? — C’est Dieu révélé dans la Personne bénie de son Fils, le Seigneur Jésus, qui est digne d’une louange et d’une adoration éternelles.

« Louez Jah ! car c’est une chose bonne. Chantez les louanges de notre Dieu ! car c’est une chose agréable. La louange est bienséante… Chantez à l’Éternel avec actions de grâces, psalmodiez sur la harpe à notre Dieu » (Psaume 147:1, 7). « La bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l’action de grâce, et l’honneur, et la puissance, et la force, à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 7:12).



Psaume 43:4 (a)

Et je viendrai à l’autel de Dieu, au Dieu de l’allégresse de ma joie ; et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !

9 février 2003

L’autel de Dieu sur la terre était en relation avec le tabernacle, et plus tard, avec le temple à Jérusalem, qui était pour Dieu le centre d’Israël. Mais aujourd’hui, le centre, pour Dieu n’est pas sur la terre. Christ, ressuscité d’entre les morts, et assis à la droite de Dieu, est le centre de notre adoration. Plus que cela, il est aussi l’autel — l’autel étant le lieu où étaient faits les sacrifices. « Nous avons un autel dont ceux qui font le service du tabernacle n’ont pas le droit de manger » (Hébreux 13:10). C’est-à-dire que ceux qui sont encore sous la loi n’ont pas de part en Christ. L’autel parle de la Personne de Christ, qui a plus d’importance que le don qui est sur l’autel, de la même manière qu’il est Lui-même plus grand que le sacrifice merveilleux qu’il a fait pour nous et pour la gloire de Dieu.

Ainsi nous allons à lui, non pas à un autel terrestre, mais « au Dieu de l’allégresse de ma joie ». Car le Seigneur Jésus est le Dieu vivant, digne d’être adoré sur une harpe à dix cordes. Ceci aussi a un sens symbolique, bien plus élevé que celui d’un instrument de musique, car il parle de tous les éléments de l’adoration. Ses notes basses et ses notes élevées se complètent en une mélodie de louange envers Celui qui est descendu des hauteurs suprêmes de la gloire — la place de la majesté éternelle et de la parfaite communion avec son Père — jusqu’à la place la plus basse d’humiliation volontaire, même jusqu’à la mort de la croix, pour souffrir pour nos péchés.

Mais maintenant, les notes basses sont remplacées par les notes hautes, car il est ressuscité d’entre les morts, glorifié à la droite de Dieu, il a reçu un nom au-dessus de tout nom, et il est destiné à dominer en justice sur tout l’univers. Est-ce que nous ne faisons pas écho avec joie aux sentiments du psalmiste, en proclamant que Christ est vraiment le « Dieu de l’allégresse de ma joie » ?



Psaume 43:4 (b)

Et je viendrai à l’autel de Dieu, au Dieu de l’allégresse de ma joie ; et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu.

9 septembre 2012

Le nom de Dieu est cité dix fois dans ce psaume, dont quatre fois dans ce verset, ce qui fait un contraste magnifique avec les épreuves de l’oppression de l’ennemi au dehors et des pensées d’inquiétude et de dépression au-dedans. Mais l’arrière-plan sombre des peines de la tribulation et de l’affliction du résidu pieux d’Israël au temps de la détresse de Jacob ne sert qu’à rendre plus brillante, en comparaison, la douceur de la joie d’aller enfin à l’autel de Dieu, le Dieu de l’allégresse de leur joie. Cet autel n’est autre que la Personne du Seigneur Jésus, Lui qui est aussi le sacrifice sur l’autel. Ils le reconnaissent, Lui et sa grande œuvre de la rédemption.

Quelle joie ineffable en vérité pour Israël quand leurs yeux seront ouverts pour prendre conscience que le Seigneur Jésus n’est pas seulement l’Homme parfait sur la croix du Calvaire, mais « le Dieu de l’allégresse de ma joie ». La gloire et la dignité insignes de cette Personne bénie, le Fils de Dieu, ils les verront alors comme étant ce qui donne une valeur infinie à l’œuvre de rédemption si précieuse qu’il a accomplie longtemps auparavant sur la croix.

Sur la harpe, avec ses notes variées de sentiments profonds et de la plus haute joie, ils loueront Celui qu’ils appellent « Dieu, mon Dieu », de même que Thomas s’est exclamé quand il a vu le Seigneur après sa résurrection : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20:28).

Mais tout enfant de Dieu aujourd’hui a le privilège d’anticiper ce moment en rendant à Celui qui est le Fils éternel de Dieu, la louange et le culte d’un cœur qui l’adore.



Psaume 43:4 (c)

Et je viendrai à l’autel de Dieu, au Dieu de l’allégresse de ma joie ; et je te célèbrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !

29 mai 1987

Quand les fils d’Israël, dans un jour à venir, seront délivrés de leur longue histoire de souffrances et de honte, de tous leurs ennemis du dehors, et surtout de l’ennemi du dedans — « l’homme trompeur et inique » (verset 1), l’antichrist — il y aura un heureux changement dans toute leur condition et leur attitude extérieures. « Et je viendrai à l’autel de Dieu ». Leur cœur sera attiré, dans un profond désir d’offrir le sacrifice de la louange à Dieu, « au Dieu de l’allégresse de ma joie ».

Qu’est-ce qui est exactement sous-entendu dans cette belle expression ? C’est qu’ils verront Dieu d’une manière dont ils ne l’avaient jamais fait auparavant. Pendant des siècles, les fils d’Israël n’avaient pas une notion juste de ce que Dieu est, parce qu’ils ont rejeté et crucifié le Fils de Dieu, Celui seul qui pouvait leur donner une juste représentation du véritable Dieu d’Israël. Quelle transformation extraordinaire aura lieu quand ils prendront conscience que ce même Jésus qu’ils avaient crucifié est leur véritable Messie, qui est Lui-même « le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jean 5:20). Il sera alors pour eux le « Dieu de l’allégresse de ma joie ». Leurs siècles de souffrances feront place à une allégresse de joie vibrante, centrée sur ce Dieu d’une grâce infinie.

L’autel leur rappellera la Personne de Christ comme étant le fondement parfait d’un sacrifice parfait, accompli longtemps auparavant pour eux sur la croix. Cela réveillera aussi la douce musique de la harpe, avec toutes ses notes, des plus élevées aux plus basses, se combinant dans une mélodie d’adoration envers Lui, qu’ils trouveront maintenant tout leur plaisir à appeler « Dieu, mon Dieu ».

Nous nous réjouirons avec eux lorsque nous verrons le Seigneur ainsi honoré parmi eux ; cependant, avant ce jour-là, c’est notre joie maintenant de L’honorer comme nous honorons le Père.



Psaume 44:3

Car ce n’est point par leur épée qu’ils ont possédé le pays, et ce n’est pas leur bras qui les a sauvés ; car c’est ta droite et ton bras et la lumière de ta face, parce que tu avais pris ton plaisir en eux.

12 janvier 2004

Il était nécessaire de faire souvenir à Israël toujours à nouveau de ces faits simples et clairs. Dans ce psaume, les Israélites rappellent ces choses comme leur ayant été données par leurs pères. Ils en avaient besoin plus qu’ils ne s’en rendaient compte eux-mêmes, tout comme les croyants aujourd’hui ont besoin qu’on leur rappelle continuellement que toute bénédiction qui leur a été accordée depuis toujours l’a été en vertu de l’intervention de Dieu en grâce et en puissance. Rien d’eux-mêmes ne s’y mêlait. Leur force n’était que faiblesse misérable. Mais le bras de Dieu, la puissance de la main droite de Dieu, et la lumière de la face de Dieu, ont tout fait pour eux, parce qu’il trouvait ses délices en eux comme objets de sa miséricorde et de sa bonté toutes pures.

Mais dans ce même psaume, les fils d’Israël, dans la peine, se plaignent d’être dans une grande détresse, rejetés et rendus confus, en scandale pour leurs proches, et un sujet de moquerie et de dérision pour les nations environnantes. Ils ne peuvent comprendre cela, car ils disent : « En Dieu nous nous glorifierons tout le jour ». Et après avoir parlé des nombreuses épreuves qui les ont atteints, ils disent : « Tout cela nous est arrivé, et nous ne t’avons pas oublié, et nous n’avons pas été infidèles à ton alliance » (verset 17).

N’y avait-il pas de raison pour tout cela ? Si, la raison en est évidente, mais ils ne la discernaient pas. Du fait qu’ils avaient été tellement bénis de Dieu, ils avaient conçu de l’orgueil de cela, et de leur fidélité, ce qui les avait rendus aveugles quant au fait que ce n’était pas leur piété qui était la raison de la bénédiction de Dieu envers eux. Nous pouvons facilement, aujourd’hui, avoir le même orgueil et nous considérer un peu meilleurs que d’autres. Dieu doit alors nous rabaisser par une discipline sévère. Dieu avait dû sanctionner Israël pour un tel orgueil, car ils se croyaient meilleurs que les nations. Nous ne sommes tous que des objets de grâce.



Psaume 45:1, 2 (a)

Mon cœur bouillonne d’une bonne parole ; je dis ce que j’ai composé au sujet du roi ; ma langue est le style d’un écrivain habile. Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres ; c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours.

9 décembre 2012

Le psalmiste, ici, était loin de répéter simplement les choses qu’il avait entendues. Son cœur débordait, toute son âme se délectant de contempler le Roi : c’est pourquoi il parle de ce que lui-même a composé à son sujet, sa langue étant comme la plume de quelqu’un qui écrit spontanément avec aisance. Car ce n’était pas qu’il essayait de composer quelque chose, mais plutôt que son cœur débordait lorsqu’il pensait au Roi.

Il est évident que le Roi est le Messie d’Israël, dont tout Juif pieux attendait la venue avec une grande impatience — Celui qui gouvernerait en gloire avec justice et majesté.

Mais combien plus de raisons nous avons aujourd’hui pour adorer spontanément cette Personne bénie ! Car pour nous il est plus qu’un roi. Il est notre Seigneur, le Fils éternel de Dieu, le précieux Fils de l’homme, notre Sauveur. Il a accompli une rédemption éternelle pour nos âmes par son sacrifice sans égal, dans des douleurs indicibles, en révélant l’amour pur et sans limites du Père. Combien il est plus beau que tous les fils des hommes ! Nous avons vu et reconnu cela dans le déroulement sublime de sa vie et de sa mort, d’une manière que le psalmiste n’a jamais connue. La grâce est répandue sur ses lèvres, répandue sur nous maintenant comme résultat de ce sacrifice béni. Et Dieu l’a béni à toujours, lui donnant comme récompense d’être élevé et assis à sa droite. Quelle raison pour nos cœurs de déborder en reconnaissance et en louanges !



Psaume 45:1, 2 (b)

Mon cœur bouillonne d’une bonne parole ; je dis ce que j’ai composé au sujet du roi ; ma langue est le style d’un écrivain habile. Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres ; c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours.

16 février 2003

Comme il est beau de voir ce bouillonnement spontané du cœur du psalmiste. Ce n’était certainement pas la loi qui l’y obligeait, mais c’était plutôt le résultat du fait qu’il avait contemplé le Roi, qui, évidemment, est le Seigneur Jésus, bien qu’il n’ait pas encore été révélé à ce moment-là. Nous pouvons être certains que Dieu avait donné au psalmiste une merveilleuse anticipation de la gloire du Messie d’Israël qui allait venir, de sorte que son cœur en était profondément remué. Ainsi, ce qu’il a composé vient de son propre fonds, ce qui, sûrement, nous enseigne que tout croyant, aujourd’hui, pourrait composer un cantique à la gloire du Fils bien-aimé de Dieu. En fait, une telle louange spontanée devrait certainement s’élever de tous les cœurs, en particulier quand nous nous rassemblons pour nous souvenir du Seigneur Jésus lors de la fraction du pain.

« Tu es plus beau que les fils des hommes » est certainement vrai, mais c’est en-dessous de la réalité, car le Seigneur Jésus est infiniment au-dessus de toute comparaison avec les hommes. Il forme plutôt un contraste avec eux, car il est le seul réellement beau.

Pendant les trente-trois ans de la vie de Jésus sur la terre, il était merveilleusement vrai que la grâce était répondue sur ses lèvres. Il a bien été dit : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7:46). De même, à Nazareth « Tous lui rendaient témoignage ; ils s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Cette même grâce avec laquelle il parlait l’a conduit à aller volontairement à la croix du Calvaire, pour y souffrir pour nos péchés.

« C’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours ». Bien qu’il ne nous soit pas dit ici en quoi consistait cette bénédiction, nous savons maintenant que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la place de la gloire éternelle à sa droite. Louons-le donc de tout notre cœur.



Psaume 45:2

Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres : c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours.

4 mai 1986

Dans un jour à venir, les fils d’Israël répéteront ce psaume, encore et encore, en adorant, émerveillés, Jésus, leur Messie, qu’ils reconnaîtront alors comme étant Jéhovah, le Dieu d’Israël et de toute la terre. Cependant, avant le temps de la bénédiction d’Israël, c’est le privilège de tout croyant de la période présente, de trouver une grande joie à contempler la beauté exquise de notre Seigneur saint.

Nous avons connu l’histoire de notre Seigneur sur la terre, d’abaissement, d’humilité, de grâce et de vérité, éclipsant tout homme, quel qu’il soit, qui n’ait jamais vécu. En ce temps-là, les fils d’Israël ne voyaient aucune beauté en Lui, car ils recherchaient un homme pompeux et de grandes cérémonies. Il ne leur donna rien de cela, mais Sa perfection morale, de fidélité et de douceur, était telle qu’elle amenait tout cœur honnête à se courber à Ses pieds dans l’adoration. Ses œuvres de bonté et de vérité, Ses miracles de puissance et de miséricorde envers les hommes, étaient si extraordinaires qu’elles auraient dû éveiller un intérêt admiratif et un écho chez toute la nation.

Mais il y a plus que cela. « La grâce est répandue sur tes lèvres ». Personne ne parla jamais comme Lui, ce dont Ses ennemis même rendaient témoignage. Moïse avait donné la loi à Israël, mais les paroles du Seigneur Jésus dépassaient celles de la loi autant que le ciel est élevé au-dessus de la terre. Parce qu’Il avait le cœur rempli de grâce, la grâce découlait de Ses lèvres. Les hommes « s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de Sa bouche » (Luc 4:22). Mais pourtant ils Le rejetaient encore, et la même grâce sans prix de Son cœur Le conduisit à Se soumettre volontairement aux terribles souffrances de la croix, afin que les hommes puissent recevoir le pardon de leurs péchés.

« C’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours ». Dieu Lui a donné en retour de Le faire asseoir sur le trône de Sa gloire. Que tous les cœurs répondent en adorant le Fils béni de Dieu !



Psaume 45:6,7

Ton trône, ô Dieu, est pour toujours et à perpétuité ; c’est un sceptre de droiture que le sceptre de ton règne. Tu as aimé la justice et tu as haï la méchanceté ; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons.

18 janvier 2004

Ces deux versets s’adressent à la même Personne — même si les Israélites, lorsqu’ils lisaient l’Ancien Testament, ne s’en rendaient certainement pas compte. Nous trouvons en Hébreux 1. 8 que Dieu dit à son Fils : « Ton trône, ô Dieu, est aux siècles des siècles ». C’est au Seigneur Jésus que cette parole s’adresse, car il est Dieu, et il aura un trône éternel.

Mais le verset 7 du psaume 45 nous montre que, parce qu’il a aimé la justice et haï la méchanceté, comme conséquence, Dieu, son Dieu, l’a oint d’une huile de joie au-dessus de ses compagnons. Comme cela établit clairement que Christ est véritablement homme, l’Homme que son Dieu a oint d’une huile de joie. Sa vie terrestre tout entière a prouvé qu’il était le Juste parfait, ce qui n’était vrai de nul autre que lui. Dans sa forme d’Homme, il reconnaissait Dieu comme son Dieu. Mais bien que, comme homme, il ait eu des compagnons — dont font partie tous ceux qui le reconnaissent comme Sauveur — cependant il est exalté au-dessus d’eux.

Ainsi, déjà même l’Ancien Testament témoigne de façon claire et complète que le Messie d’Israël est à la fois Dieu et Homme dans une même Personne bénie. Le témoignage du Nouveau Testament rendu à sa gloire divine et à sa perfection humaine est également aussi complet et merveilleux qu’un cœur sensible puisse le désirer.



Psaume 45:10, 11

Écoute fille ! et vois, et incline ton oreille ; et oublie ton peuple et la maison de ton père ; et le roi désirera ta beauté ; car il est ton Seigneur : adore-le.

22 septembre 2003

Les relations naturelles, toutes bonnes qu’elles puissent être, ne sont pas à comparer avec la relation merveilleuse du croyant avec le Seigneur Jésus. Ceci est illustré dans le fait qu’une jeune fille, à cause de son amour pour son futur mari, est d’accord de quitter son père et sa mère pour être unie à celui qu’elle aime.

Ainsi, il est dit ici à la future épouse d’oublier son peuple et la maison de son père. Lorsque les parents de Rebecca lui ont demandé : « Iras-tu avec cet homme ? », elle a immédiatement répondu : « J’irai » (Genèse 24:58). Elle devait partir dans un autre pays, et quitter sa famille. Dans le cadre de cette nouvelle relation, elle oublierait son propre peuple et la maison de son père. Combien plus précieuse est la relation de l’Église de Dieu avec son Époux bien-aimé, le Seigneur Jésus.

Il désire la beauté d’un dévouement entier pour lui seul, et ceci est le résultat de son propre travail en grâce dans le cœur de l’épouse. Et cela est vrai de tous les croyants, par la foi en lui. « Que la gratuité (ou beauté) du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous » (Psaume 90:17). Soyons donc, comme une épouse fidèle à son mari, attachés de tout notre cœur au Seigneur Jésus.

Mais plus que cela, l’épouse du Seigneur Jésus est appelée à faire ce qu’aucune autre épouse ne doit jamais faire : « Il est ton Seigneur : adore-le ». Car cette relation est bien supérieure à toutes relations humaines. Il était interdit aux hommes d’adorer qui que ce soit sauf le Seigneur Dieu, mais Christ est l’entière manifestation du Dieu vivant, « car en lui habite toute la plénitude de la Déité corporellement » (Colossiens 2:9). Qu’il est merveilleux que nous soyons unis à un tel Époux !



Psaume 45:11

Et le roi désirera ta beauté, car il est ton seigneur : adore-le.

9 décembre 1984

Lorsque, dans un jour à venir, le résidu pieux d’Israël sera présenté au Messie comme l’épouse terrestre qu’Il a achetée, il sera dit à celle-ci d’oublier son propre peuple et la maison de son père — c’est-à-dire que ses relations naturelles antérieures seront remplacées par quelque chose de plus élevé, de plus précieux, de plus vital, l’identification avec le glorieux Roi des rois. Et cela donnera au Roi un grand désir pour la beauté de cette épouse, car ce sera la beauté d’une dévotion entièrement pour Lui. Et il est dit à celle-ci : « Il est ton seigneur : adore-le ».

Mais qu’en est-il maintenant de ceux d’entre nous qui connaissons la grâce du Seigneur Jésus en salut ? Qu’en est-il de l’Église de Dieu, Son épouse céleste qui sera avec Lui dans la gloire pour l’éternité ? Alors que nous savons qu’Il est notre Seigneur, et digne de notre adoration profonde, il ne nous est cependant pas dit simplement de L’adorer. Mais Il nous a de plus laissé un saint repas en mémoire de Lui, la fraction du pain et la coupe, pour nous faire souvenir de Son grand sacrifice d’amour et de grâce. Et Il a dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). Il dirige nos cœurs vers Lui-même plutôt que sur l’adoration. Car Il sait bien que, si nous nous souvenons de Lui, spontanément nous l’adorerons. Qu’il est précieux de se souvenir et de méditer beaucoup sur Sa gloire élevée, sur Son chemin d’humilité et de souffrances, et sur Son sacrifice de la croix, de suprême bénédiction.



Psaume 46:4

Il y a un fleuve dont les ruisseaux réjouissent la ville de Dieu, le saint lieu des demeures du Très-haut.

10 janvier 2010

Avant de parler de ce fleuve, le psalmiste décrit les eaux mugissantes de la mer (versets 2-3) qui ébranlent même les montagnes. C’est une illustration vivante des grands troubles de la période à venir de la grande tribulation, quand les nations (représentées par ces eaux écumantes) se déchaîneront, amenant sur Israël la plus grande détresse de son histoire. « Les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se tenir tranquille » (Ésaïe 57:20)

Mais dans cette période d’accablement, Dieu élève les regards d’Israël au-dessus de la tourmente pour qu’ils voient un fleuve descendant des hauteurs, dont l’eau n’est ni salée ni impropre à être consommée — un fleuve qui n’est pas perpétuellement agité, mais un fleuve d’eau vive et fraîche, qui coule calmement comme s’il provenait du cœur même de Dieu, apportant la bénédiction et le réconfort à un peuple altéré.

Ainsi Israël, après avoir enduré les bouleversements tumultueux de la grande tribulation, sera conduit au Seigneur Jésus pour découvrir, en contraste absolu, la tendresse de son amour et de sa bonté qui répondra à la soif de son peuple et les amènera à la cité de Dieu. Cette ville, c’est Jérusalem, telle qu’elle sera quand Israël se tournera vers le Seigneur : « le saint lieu des demeures du Très-haut ». Quel soulagement merveilleux ! Quel réconfort merveilleux pour ce peuple secoué par la tempête !

Mais un sanctuaire plus élevé a été donné aux croyants d’aujourd’hui, à ceux qui ont été amenés au Seigneur Jésus hors de la confusion d’un monde hostile, pour le connaître comme Celui qui a été ressuscité d’entre les morts et a été glorifié au ciel. C’est un sanctuaire de joie pure, qu’il trouve son plaisir à partager avec nous.



Psaume 46:10

Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre.

24 janvier 2004

Dans ce psaume, le nom de « Dieu » apparaît sept fois. Lorsque les Juifs, pendant la période de l’Ancien Testament, lisaient ce psaume, ils ne se rendaient certainement pas compte de ce que cela signifiait comme ils le feront lorsque, au travers de la grande tribulation, ils apprendront que le Dieu dont il est parlé ici n’est autre que le Seigneur Jésus Christ. Quant à nous, Dieu désire que nous l’apprenions maintenant.

Il est dit, au verset 5, que Dieu est au milieu de la ville de Dieu, car cela se réfère au temps où le Seigneur Jésus viendra établir son royaume sur Israël et les nations. De la même manière il nous dit aujourd’hui : « Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18:20).

Dans le jour à venir, Israël dira : « L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » (verset 7). Ce sera lorsque le Seigneur Jésus viendra à eux dans sa majesté et sa grande puissance. Quel changement se fera alors dans leurs pensées quant à Celui qu’ils ont autrefois refusé comme le Fils bien-aimé de Dieu !

Il n’est pas étonnant qu’il leur soit dit au verset 10 : « Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu ». Qui est Dieu ? — Le Seigneur Jésus est Dieu. Au lieu de l’accabler de paroles amères comme le fit Israël lorsqu’il était sur la croix, ils doivent maintenant se taire et rester tranquilles. Dans une calme et paisible soumission, ils seront alors persuadés que Jésus est véritablement Jéhovah, l’Éternel, le Dieu d’Israël.

Mais ce n’est pas tout. Il sera exalté, non seulement « sur la terre », ou « dans le pays », ce qui se réfère à Israël, mais aussi parmi toutes les nations. Car tel est le décret divin. Tout genou se ploiera, toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (cf. Philippiens 2:10, 11).



Psaume 47:5

Dieu est monté avec un chant de triomphe, l’Éternel avec la voix de la trompette.

15 avril 1988

Ce verset a dû beaucoup intriguer les fils d’Israël. Si Dieu est monté, c’est qu’Il doit d’abord être descendu ; mais de quelle manière le grand Dieu de la création est-Il jamais descendu ? Il n’y a qu’une réponse : c’est dans la Personne de Son Fils bien-aimé. Éphésiens 4:9 nous dit : « Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? » Le Christ béni de Dieu est d’abord descendu en grâce et en humilité, puis Il est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir toutes choses.

Cependant, ce verset du Psaume 47 ne se réfère pas à l’ascension du Seigneur. Il dirige plutôt nos regards vers un jour encore à venir. Car le Psaume 46 déclare les merveilles de Sa venue vers le peuple d’Israël pendant leur grande tribulation, Sa venue avec puissance et une grande gloire pour délivrer la nation souffrant de l’oppression cruelle des nations non-juives. Il nous est dit que, à ce moment-là « il a fait entendre sa voix : la terre s’est fondue » (Psaume 46:6). Alors s’élève de la bouche des Israélites ce cri de foi et d’exultation : « L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite » (verset 7). Qui est l’Éternel des armées ? Qui est ce Dieu de Jacob ? — Le même Jésus qu’ils avaient autrefois méprisé, rejeté, et crucifié, l’Homme de douleurs, mais qui vient maintenant en gloire magnifique. Quel spectacle devant leurs yeux ! Leur cœur se fondra : ils ressentiront profondément la culpabilité de leur incrédulité d’autrefois, mais seront toutefois remplis d’une joie inexprimable à la pensée de Son immense grâce envers eux. Ils se tiendront tranquilles, et sauront que Lui, Jésus, est Dieu (cf. verset 10). Révélation extraordinaire.

Il établira la paix dans leur pays, faisant cesser les guerres, et forçant les ennemis à se soumettre à Son autorité suprême. Il se lèvera alors au milieu des acclamations, du son de la trompette de la glorieuse victoire. Toute la création se courbera et confessera que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Quelle anticipation magnifique !



Psaume 47:5-7

Dieu est monté avec un chant de triomphe, l’Éternel avec la voix de la trompette. Chantez Dieu, chantez ; chantez à notre roi, chantez ; car Dieu est le roi de toute la terre ; chantez avec intelligence.

15 décembre 1991

Ce psaume est une belle prophétie de la victoire magnifique du Seigneur Jésus sur toute la terre, et de son retour au ciel dans un triomphe glorieux après être venu en majesté et en gloire à la fin de la grande tribulation. Le psaume précédent Le montre lorsqu’Il apparaît soudain au milieu de la ville de Jérusalem pour défendre Israël contre ses puissants ennemis en un temps où « les nations s’agitent tumultueusement, les royaumes sont ébranlés ». Il fera entendre sa voix et la terre se fondra, ce qui indique certainement que les cœurs se fondront, alors qu’ils avaient été si longtemps endurcis contre le Seigneur lui-même, et qu’ils sont maintenant touchés profondément et prennent conscience que ce Jésus qu’ils ont crucifié est leur véritable et fidèle Messie. Avec des cœurs qui débordent, les fils d’Israël s’écrieront : « L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite ».

Après avoir apporté une paix merveilleuse à cette nation troublée, le Seigneur retournera dans la gloire avec un chant de triomphe et la voix de la trompette. Remarquez qu’il n’est pas seulement dit que le Messie est monté, mais que « Dieu est monté ». Maintenant ils comprennent pleinement que ce Roi d’Israël béni est l’Éternel lui-même, le Dieu de Jacob, le Dieu de la création. Ils pourront bien alors ouvrir leurs bouches pour chanter des psaumes d’une joie intense : « Car Dieu est le roi de toute la terre ; chantez avec intelligence ». Cela n’est-il pas dit dans un but précis ? Car, pendant des siècles, Israël a refusé d’accepter cette vérité, que Jésus, qu’ils ont crucifié, est le Fils de Dieu. Alors ils le reconnaîtront comme étant leur propre Messie plein de grâce, et auront l’intelligence précieuse et vitale qu’il n’est rien de moins que Dieu sur toutes choses, béni éternellement.



Psaume 48:10

Ô Dieu ! Comme ton nom, ainsi est ta louange, jusqu’aux bouts de la terre ; ta droite est pleine de justice.

31 janvier 2004

Ce psaume ne parle pas de l’état de choses actuel, mais c’est plutôt une prophétie concernant ce qui sera vrai quand le Seigneur Jésus prendra la place qui lui revient comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Aujourd’hui, seuls les croyants sont conscients que Dieu a donné au Seigneur Jésus un nom qui est au-dessus de tout nom, afin que tout genou se ploie et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Mais bien que son nom soit si grand déjà maintenant, sa louange n’est pas encore à la hauteur de son nom. Au lieu de louer le Seigneur Jésus, les hommes méprisent et rejettent encore le Seigneur de gloire, citant son nom avec le plus grand dédain. Triste exemple de la dureté et de l’ignorance du cœur humain.

Mais Dieu ne changera pas de pensée. Bien qu’Israël, et les nations avec lui, aient rejeté le nom du Seigneur Jésus comme une chose sans valeur, le jour vient où il sera révélé dans sa majesté glorieuse. Le peuple d’Israël changera de pensée, dans une profonde repentance, et les nations seront également humiliées, pour reconnaître le nom merveilleux qui est au-dessus de tout nom.

Alors sa louange, comme son nom, sera « jusqu’aux bouts de la terre ». La terre entière sera remplie de sa gloire. Alors on verra aussi cette chose merveilleuse, que sa main droite est pleine de justice. Un monde qui a été tellement déchiré par l’injuste méchanceté de nombreux dirigeants jouira de l’éclatante lumière d’un gouvernement parfaitement juste. Merveilleuse anticipation !



Psaume 48:10

Ô Dieu ! Comme ton nom, ainsi est ta louange, jusqu’aux bouts de la terre ; ta droite est pleine de justice.

30 novembre 2003

Ce psaume est une prophétie, qui ne sera réalisée que lorsque le Seigneur Jésus s’assiéra sur son trône de majesté souveraine. Car actuellement il n’est pas sur son propre trône, mais sur le trône de son Père (Apocalypse 3:21).

Pour le moment, combien sa louange est loin d’être à l’égal de son nom ! Combien peu de personnes sont conscientes de la gloire du nom de Dieu et de son Fils bien-aimé, de manière à le louer de tout leur cœur ! Son nom est digne d’une louange bien plus haute que celle qui ne lui ait jamais été donnée par des êtres humains.

Mais plus tard sa louange sera selon son nom, et atteindra les extrémités de la terre. Quand le Seigneur Jésus reviendra en puissance et en gloire pour établir son royaume, tout ce qui s’y oppose sera éradiqué. Il recevra alors la louange dont il est digne, non seulement en Israël, mais jusqu’aux bouts de la terre, les nations se courbant toutes sous son autorité souveraine et pleine de grâce.

« Ta droite est pleine de justice ». La main droite parle de sa puissance ; le Seigneur Jésus aura donc la puissance, non seulement pour administrer avec justice toutes les nations, mais pour appliquer cette justice. Pendant des siècles les gens ont réclamé la justice de la part des autorités, mais ils n’ont jamais eu satisfaction avec aucun gouvernement. En général ils conçoivent la justice comme ce qui leur donnera satisfaction, mais Dieu a une notion de la justice qui est perfection absolue, sans aucun favoritisme.

Mais ce même Seigneur qui domine est Celui qui a, comme Homme, donné les preuves d’une grâce merveilleuse, et cette grâce sera, de manière admirable, jointe à la justice au jour de sa gloire, de sorte que ses sujets auront toutes raisons d’éprouver une joie inexprimable et glorieuse, exactement comme les croyants ont le privilège de le faire dès maintenant.



Psaume 49:11, 12

Leur pensée intérieure est que leurs maisons durent à toujours, et leurs demeures de génération en génération ; ils appellent les terres de leur propre nom. Pourtant l’homme qui est en honneur ne dure pas ; il est semblable aux bêtes qui périssent.

7 février 2004

Quel réconfort cela donnera-t-il à un homme qui se trouvera éternellement dans « l’étang de feu et de soufre », de se souvenir que ses terres étaient appelées selon son nom ? Évidemment, en donnant son nom à sa propriété, il avait l’intention d’impressionner les générations suivantes par la dignité matérielle à laquelle il avait atteint dans le monde ou, s’il ne l’avait pas obtenue de son vivant, d’essayer de l’obtenir après sa mort !

Il arrive quelquefois que quelqu’un réussisse à impressionner tellement les gens qu’on l’idolâtre presque par les honneurs qu’on lui rend après sa mort. On lui fera peut-être des funérailles grandioses avec des éloges flatteurs. Cela lui apportera-t-il du réconfort si, comme l’homme riche de Luc 16:22-24, il souffre les tourments du feu dans sa mort ?

Combien est fausse la flatterie qui renforce l’orgueil de l’homme ! Il y a trop de personnes qui se glorifient dans les honneurs que le monde peut leur donner à foison, et qui croient vraiment aux flatteries qui les rendent si importants, alors qu’on devrait reconnaître honnêtement qu’ils ne sont que des créatures pécheresses. Dieu dit qu’ils sont « semblables aux bêtes qui périssent ». La bête n’a pas la notion de Dieu, pas de conscience envers Dieu, mais quand l’homme lui devient semblable, il perd complètement son caractère, car Dieu a créé l’homme pour qu’il se tienne debout, non pas pour qu’il regarde en bas vers la terre comme le fait la bête. Les deux personnages qui sont appelées « bêtes » dans Apocalypse 13:1 et 11, sont des hommes d’un caractère bestial, et qui réussissent pourtant à être très en honneur aux yeux du monde, mais seulement pour périr dans leur propre corruption. Méditez les paroles du Seigneur Jésus : « Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l’un de l’autre et qui ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul » (Jean 5:44).



Psaume 50:22, 23

Considérez donc cela, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire, et qu’il n’y ait personne qui délivre. Celui qui sacrifie la louange me glorifie ; et à celui qui règle sa voie je ferai voir le salut de Dieu.

25 octobre 2003

Dieu adresse ces paroles solennelles, non pas à ceux qui s’opposent à lui, mais à ceux qui l’oublient. Est-il possible que le fait d’oublier soit une excuse plausible dans un tel cas ? — Non, ce n’est pas du tout une excuse, car les gens n’oublient pas qu’ils ont été mis au monde, ils n’oublient pas que dans le ciel au-dessus d’eux, il y a le soleil, la lune et les étoiles innombrables qui gravitent sur leurs orbites avec un ordre parfait ; ils n’oublient pas qu’ils ont besoin de nourriture et de boisson pour se maintenir en vie ; ils n’oublient pas que la vie peut se terminer par une mort subite ; ils n’oublient pas que les tremblements de terre, les inondations, les ouragans et les éruptions de volcans causent des morts rapides en grand nombre.

Mais s’ils s’arrêtent sérieusement sur toutes ces choses, ils ne peuvent pas échapper à la pensée qu’il y a un Dieu suprême dont les actions ne peuvent être niées, bien qu’il soit invisible. Donc, s’ils oublient Dieu, c’est volontairement. Oublier son propre Créateur ! C’est là un péché inexcusable qui, si l’on s’y maintient, entraînera un jugement plus terrible que ce que les gens peuvent imaginer, un jugement décrit par ces expressions incisives : « de peur que je ne déchire, et qu’il n’y ait personne qui délivre ».

Toutes ces choses magnifiques qui sont l’œuvre de Dieu devraient amener tout être humain à louer Dieu de tout son cœur. Ce n’est que juste et convenable, car cela rend gloire à Celui qui en est seul et éternellement digne. Si votre cœur n’est pas porté à rendre gloire à Dieu, alors réglez dès maintenant votre voie et votre vie en recevant le Seigneur Jésus comme Sauveur, et c’est avec joie qu’il vous montrera le salut de Dieu, comme il le promet dans ce passage. Ayez donc la sagesse de recevoir dans votre cœur le Fils éternel de Dieu, qui est fidèle à ses promesses, lui qui autrefois a souffert et a enduré la mort de la croix pour expier vos péchés.



Psaume 51:4

Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait ce qui est mauvais à tes yeux ; afin que tu sois justifié quand tu parles, trouvé pur quand tu juges.

14 février 2004

David avait gravement péché, et il est probable que d’autres auraient considéré son péché comme étant, non contre Dieu, mais contre Bath-Shéba et son mari ; car il avait commis adultère avec Bath-Shéba, et s’était ensuite rendu coupable d’avoir comploté pour le meurtre d’Urie.

Mais il devait apprendre que son péché était en premier lieu contre l’Éternel, car et Bath-Shéba et Urie étaient des créatures de Dieu. Dieu envoya le prophète Nathan vers David, pour faire comprendre à ce roi coupable l’énormité de son péché, et il fut amené à prendre conscience qu’il devait avant tout l’estimer dans la présence solennelle de Dieu. C’est pourquoi il pria dans le sens de ce passage. Il ne voulait certainement pas dire, par cette prière, qu’il n’était pas responsable de son adultère avec Bath-Shéba ni de son meurtre d’Urie. Il les avait traités de la manière la plus cruelle, mais il ne pouvait pas effacer ce qu’il avait fait à Urie, en lui présentant des excuses (puisqu’il était mort …), ni supprimer le tort fait à Bath-Shéba, qu’il était maintenant responsable de traiter comme une épouse.

Mais il devait maintenant avoir à faire avec Dieu, chose combien plus solennelle et terrible que de traiter avec des créatures. Il devait regarder les faits en face, tels qu’ils étaient réellement, afin que Dieu soit justifié dans ses paroles, et qu’il soit reconnu clairement dans la question du jugement du mal.

Mais, dans la présence de Dieu, David devait aller plus loin que de simplement confesser ses actions de péché. Au verset 5, il dit : « Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu ». Cela ne signifie pas qu’il y ait eu quoi que ce soit de mauvais dans la naissance de David, mais qu’il avait hérité de sa mère sa nature pécheresse, de la même manière que nous le faisons tous par notre naissance physique — et que nous devons nous juger nous-mêmes sans ménagements devant Dieu.



Psaume 51:5

Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu.

9 décembre 1988

David ne parle pas ainsi en raison d’un péché spécial impliqué dans sa naissance. Ce qu’il dit est vrai de toute naissance qui ait jamais eu lieu, excepté celle du Seigneur Jésus, qui a été conçu dans le ventre de Marie par la puissance de l’Esprit de Dieu. Tous les autres étaient des enfants d’Adam, et la race entière a été contaminée par la terrible maladie du péché. Cette nature pécheresse ne peut rien communiquer d’autre qu’une réplique d’elle-même.

C’est pourquoi, lorsque David s’était rendu coupable de commettre le péché horrible, à la fois d’un honteux adultère et d’un assassinat planifié, il lui est fait ressouvenir, non seulement de l’horreur de ce qu’il avait fait, mais du fait d’avoir volontairement laissé libre cours à la nature pécheresse qu’il avait héritée.

Nous ne sommes pas responsables d’avoir cette nature, car nous l’avons de naissance ; mais nous sommes responsables lorsque nous la laissons se manifester dans des voies de péché. À la fin, le prophète Nathan vint vers David, après que celui-ci ait longtemps tenté de couvrir son péché sans le confesser franchement à Dieu. Quand Nathan lui dit : « Tu es cet homme », le cœur de David se fondit dans l’humiliation et le jugement de lui-même, et dans la confession de ce qu’il avait fait. Il cria à Dieu pour Lui demander Sa miséricorde, ne se condamnant pas seulement pour la culpabilité de ses actions, mais se jugeant lui-même. Il allait ainsi à la racine du péché, ce qui est d’une importance capitale. Car en fait, nous-mêmes (notre nature pécheresse) sommes pires que les choses les plus mauvaises que nous ayons jamais faites, et nous devons donc nous juger nous-mêmes, afin de ne plus jamais nous confier en nous-mêmes comme nous avons tendance à le faire.

La triste faute de David lui aurait donné une plus grande bénédiction s’il avait appris à ne plus jamais se confier en lui-même, mais dans le Dieu vivant, qui seul peut élever quelqu’un au-dessus de la folie de la nature déchue.



Psaume 51:17

Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié.

27 avril 1992

Lorsque David eut gravement péché, non pas par ignorance, mais sachant très bien que son péché d’adultère et de meurtre était inexcusable devant Dieu, il chercha d’abord à le cacher, espérant que la mémoire s’en s’effacerait. Mais la main de Dieu pesa lourdement sur lui : il ne put pas se débarrasser de la honte et de la culpabilité qui s’attachaient à ce qu’il avait fait. Ce fut seulement quand le prophète Nathan vint directement vers lui et lui dit : « Tu es cet homme ! », qu’il fut brisé et amené à confesser humblement sa faute.

Selon la loi, il n’y avait pas de sacrifice possible pour lui, pour un péché aussi grave. Le sacrifice pour le péché concernait les péchés faits par ignorance, mais lui savait très bien ce qu’il faisait lorsqu’il avait péché. La loi ordonnait qu’il meure. S’il avait voulu s’en référer à la loi, il aurait ordonné sa propre mort.

Que pouvait-il faire ? Il fit appel à la miséricorde de Dieu, et il découvrit que Dieu, en vérité, est beaucoup plus grand que la loi. Il ne savait pas, à ce moment-là, que Dieu avait en vue un sacrifice qui pourrait, avec justice, ôter son péché — le sacrifice de son propre Fils, le Seigneur Jésus Christ.

Mais de la part de David, il n’y avait qu’une attitude convenable par rapport à sa culpabilité : « Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié ». En fait, c’est le travail souverain de Dieu dans un cœur qui l’amène à cette humiliation. Aucun de nous ne s’humilierait s’il n’y avait pas une œuvre de Dieu en nous. Quand nous nous voyons absolument coupables et sans excuse, nous sommes à découvert devant le regard de Dieu. Cependant, si telle est notre attitude, aujourd’hui, nous apprécierons alors profondément le sacrifice parfait de Christ pour nous.



Psaume 52:8

Mais moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier vert. Je me confierai dans la bonté de Dieu, pour toujours et à perpétuité.

28 février 2004

Celui qui a écrit ce verset forme un contraste frappant avec l’homme auquel se rapportent tous les versets précédents : « l’homme qui n’a pas pris Dieu pour sa force, mais qui s’est confié en la multitude de ses richesses, et qui se fortifiait dans son avidité » (verset 7). Il s’agit là de Doëg, l’Édomite, un ennemi rusé de David.

Mais Doëg typifie un homme beaucoup plus formidable et méchant que lui, à savoir « l’inique » (2 Thessaloniciens 2:8), que l’Écriture nomme de différents noms, tels que le « berger insensé » (Zacharie 11:15), « l’homme de péché » (2 Thessaloniciens 2:3), « le fils de perdition » (idem), « l’antichrist » (1 Jean 2:18), « une autre bête montant de la terre » (Apocalypse 13:11), « le faux prophète » (Apocalypse 19:20). D’autres termes lui sont encore appliqués, indiquant toutes les différentes manières par lesquelles la méchanceté est mise en évidence dans son caractère et ses œuvres.

Dieu soit loué de ce qu’il ne sera pas manifesté avant que la véritable Église de Dieu (qui comprend tous les croyants de la période actuelle de la grâce) ait été enlevée au ciel par le Seigneur Jésus. Mais alors, pendant la grande tribulation, cet homme agira avec ruse et tromperie contre le nom même du Seigneur Jésus. Il se fera le champion de la cause de l’impiété, au point d’ériger une image idolâtre destinée au culte de la bête de l’empire romain reconstitué, mais sa fin, qui sera dans l’étang de feu, sera proche.

Par contre, les croyants, comme l’olivier vert, fleuriront et porteront du fruit à la gloire de Dieu. Tout comme l’olive donne l’huile d’olive, de même ils produiront le fruit de l’Esprit de Dieu, dont Galates 5:22, 23 donne la si belle description : « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » — caractéristiques combien précieuses !



Psaume 53:1

L’insensé a dit dans son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, et ils ont rendu abominable la perversité ; il n’y a personne qui fasse le bien.

27 décembre 2003

On raconte qu’un chrétien (le frère Loizeaux) se réfugia une fois dans une grange pour s’abriter d’un terrible orage. Un autre homme s’y trouvait aussi, qui jurait avec colère contre l’orage, citant le nom de Dieu en vain. Le chrétien lui dit avec sérieux que Dieu lui demanderait compte de ces jurons, mais il répondit d’un ton méprisant : Il n’y a point de Dieu.

Vous êtes pire qu’un insensé, lui dit le chrétien, car la Bible dit : « L’insensé a dit dans son cœur : Il n’y a point de Dieu », mais vous, vous l’avez même exprimé ! L’homme n’était pas content qu’on lui parle ainsi, mais allait-il l’oublier ? Nous pouvons espérer qu’il s’est finalement tourné vers le Seigneur pour recevoir le pardon et la vie éternelle.

Pourquoi les gens refusent-ils d’accepter le fait clair et évident qu’il y a un Être suprême, le Créateur de tout l’univers ? — Parce qu’ils choisissent de se corrompre et de commettre des choses abominables et iniques. Ils savent parfaitement que s’il y a un Dieu ils devront lui rendre compte de toute leur vie de péché, et une telle perspective leur déplaît.

Mais Dieu a jugé bon d’exposer au grand jour la culpabilité de l’humanité en nous communiquant sa Parole, la Bible, qui a dépassé en durée tous les livres jamais écrits, qui dure encore, et durera éternellement. Dieu expose-t-il notre péché seulement pour nous condamner ? — Oh non. Il fait bien plutôt cela avec le désir que nous trouvions dans sa Parole le moyen clairement indiqué pour que nos péchés soient pardonnés à jamais. Car il a donné son Fils bien-aimé pour qu’il souffre pour les péchés, le Juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pierre 3:18), de sorte que, simplement par une foi sincère en Jésus Christ, tout pécheur puisse être sauvé (Éphésiens 2:8).



Psaume 55:22

Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé.

6 mars 2004

Ce psaume considère le résidu pieux d’Israël dans les jours à venir de la grande tribulation, lorsqu’ils seront en butte à la persécution amère de leurs ennemis. Pire que tout autre chose sera la persécution sans pitié d’un soi-disant ami, l’Antichrist, qui ira d’abord à la maison de Dieu en compagnie de ceux qui désirent honorer le Dieu d’Israël, avec des paroles « lisses comme le beurre », mais ayant « la guerre dans son cœur » (verset 21). Il se retournera ensuite contre ceux qu’il a trompés, avec une violente inimitié.

Que doivent faire les croyants pieux dans un tel cas ? « Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ». Une variante de la traduction dit : Rejette sur l’Éternel ce qu’il t’a destiné. Comme il est bon de regarder bien au-delà de la cause immédiate de notre détresse — dans ce passage, la méchanceté impitoyable du cœur de l’homme — et de prendre conscience que c’est Dieu qui a envoyé cette épreuve pour des raisons qui seront finalement justifiées. En fait, Dieu nous dit qu’il nous a envoyé cette épreuve afin que nous la rejetions sur lui ! Quand nous agissons de cette manière, avec une foi simple et sincère, le Seigneur nous soutiendra, aussi grande qu’ait pu être la provocation. S’il ne nous retire pas l’épreuve, toutefois, au travers même de cette épreuve, il nous soutiendra et nous connaîtrons la douceur de sa présence.

Si cette consolation merveilleuse peut être la part de ceux qui passeront par la plus grande tribulation que le monde ait jamais connue, alors certainement, dans les épreuves que nous, comme croyants, vivons aujourd’hui — et qui sont légères en comparaison — nous pouvons jouir d’une paix parfaite en rejetant simplement sur le Seigneur ce qu’il a permis pour nous.

« Il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé ». Qu’il est bon d’avoir une telle assurance quant à ses soins qui ne nous manqueront jamais.



Psaume 56:8, 9

Tu comptes mes allées et mes venues ; mets mes larmes dans tes vaisseaux ; ne sont-elles pas dans ton livre ? Alors mes ennemis retourneront en arrière, au jour où je crierai ; je sais cela, car Dieu est pour moi.

13 mars 2004

Le psalmiste insiste sur le mot Tu, car quant à nous, il nous est impossible de compter nos allées et venues. Le Seigneur seul peut faire cela, et le psalmiste désire que chacun de ses pas, dans son sentier, soit nu et découvert aux yeux de Celui auquel nous avons à faire. Les méandres qu’il suit ne sont pas nécessairement des péchés délibérés, mais des manquements parce qu’il n’a pas assez veillé. Combien en faisons-nous nous-mêmes ? Le frère J.N. Darby l’exprime ainsi dans un cantique : Les plaisirs changeants d’un enfant ne sont rien comparés aux vagabondages de mon esprit.

Mais même si ces vagabondages ne sont pas de graves péchés, ils amèneront sûrement un cœur honnête à les regretter, et même à pleurer sur eux. Aussi David, qui a écrit ce psaume, demande à l’Éternel « Mets mes larmes dans tes vaisseaux », en s’enquérant « Ne sont-elles pas dans ton livre ? » Ce n’est pas qu’il souhaite que Dieu se souvienne de ses défaillances, mais plutôt des larmes qu’il a versées à cause d’elles. Il ne fait pas de doute que Dieu tient de tels registres, mais ils n’ont rien à faire avec ceux d’Apocalypse 20:12, où « des livres » sont ouverts, et où les morts sont jugés d’après les choses qui y sont écrites, selon leurs œuvres.

Dans le livre du psaume 56 ne sont pas enregistrées les « œuvres » des incrédules, mais les larmes des croyants.

Et bien que le croyant ait des « ennemis » — non pas des personnes, mais les « puissances spirituelles de méchanceté » — Dieu les mettra complètement en fuite quand il considère les larmes de son peuple, à la fois en confession de leurs infidélités, et en prière pour être délivrés de leur ennemi. Et David ajoute : « je sais cela, car Dieu est pour moi ». Ainsi, lorsque ces bien-aimés de l’Éternel sont dans l’humiliation devant lui, versant des larmes de jugement de soi-même et de foi, Dieu ne les laissera pas douter un instant qu’il est pour eux.



Psaume 57:3

Il a envoyé des cieux et m’a sauvé ; il a couvert de honte celui qui veut m’engloutir. Sélah. Dieu a envoyé sa bonté et sa vérité.

20 mars 2004

C’est en premier lieu les hommes pieux en Israël qui parlent ainsi, et David est leur porte-parole. Quand ils sont critiqués et qu’ils souffrent, il est important qu’ils soient conscients que leur seul refuge est en Dieu. David s’enfuyait de devant Saül. Celui-ci, étant du peuple d’Israël, est une figure de l’Antichrist dans sa persécution de ses compatriotes, le résidu fidèle d’Israël. David s’attendait-il à recevoir une aide terrestre quelconque ? Certainement pas. Il avait plutôt la confiance que Dieu interviendrait du ciel pour le délivrer.

Cela ne nous rappelle-t-il pas que Dieu est réellement intervenu du ciel parce qu’il prenait en peine la détresse dont souffrait l’humanité sous les attaques du diable ? Dieu a envoyé son Fils unique depuis la gloire suprême du ciel, en profonde compassion, dans son amour envers le monde, « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ».

Lorsque Israël, pendant la période de la grande tribulation, endurera de terribles souffrances de la part de ses ennemis, c’est-à-dire de l’oppression des nations au-dehors, et de la trahison de l’Antichrist au-dedans, Dieu enverra à nouveau du ciel son Fils bien-aimé — ce sera, à ce moment-là, pour faire tomber un jugement terrible sur tous ses ennemis. Et ainsi, au lieu de disparaître, le résidu pieux d’Israël triomphera de l’opposition de Satan et de ses émissaires, « par notre Seigneur Jésus Christ ».

Alors Israël pourra dire, comme les croyants d’aujourd’hui peuvent déjà le faire : « Dieu a envoyé sa bonté et sa vérité ». Dans le passé, ils avaient déjà reconnu la vérité dans la loi qu’ils professaient garder, mais ce sera seulement dans ce jour à venir qu’ils seront réellement conscients des merveilles de sa bonté.



Psaume 59:16

Et moi je chanterai ta force, et, dès le matin, je célébrerai avec joie ta bonté ; car tu m’as été une haute retraite et un refuge au jour où j’étais dans la détresse.

27 mars 2004

Des hommes agissaient avec une inimitié amère envers David, c’est pourquoi, dans ce psaume, il crie à Dieu pour être délivré des ouvriers d’iniquité. David n’a jamais parlé de cette manière à propos de Saül, bien qu’il ait demandé à ce dernier si d’autres personnes l’avaient poussé à en vouloir à sa vie. Mais à nouveau, ce psaume sera le langage du résidu pieux d’Israël pendant la grande tribulation, lorsqu’ils seront persécutés, dans leur propre pays, par leurs compatriotes eux-mêmes, les juifs, qui auront l’Antichrist à leur tête, et quand les hommes des nations s’assembleront pour combattre contre le Seigneur Jésus.

Cependant, quoi que puissent être les autres et quoi qu’ils puissent faire, il est réconfortant d’entendre David dire : « Et moi, je chanterai ta force ». Il n’est pas déprimé, mais se met à chanter avec joie, d’abord la force de l’Éternel, car il ressentait sa propre faiblesse en face de l’ennemi. Puis aussi il célébrerait la bonté de Dieu dès le matin. C’est là en effet le précieux refuge de la foi, en particulier au début du jour, afin que la journée entière en soit empreinte depuis le matin.

Il pouvait bien en être ainsi pour lui, car il avait fait l’expérience que Dieu est une « haute retraite » au moment où il était exposé à de grands dangers. David pouvait ainsi trouver son plaisir à chanter, même dans ses moments de grande détresse.

Pendant la grande tribulation, ceux qui seront exposés aux angoisses et aux épreuves de la période la plus terrible que le monde ait jamais connue seront trouvés chantant à haute voix au Seigneur Jésus. Qu’en est-il alors de nous aujourd’hui, qui ne connaissons rien de semblable à cette terrible tribulation ? Nous pouvons certainement surmonter les épreuves que nous traversons pour chanter et apporter la louange, de notre cœur, au Seigneur (Éphésiens 5:19).



Psaume 60:3, 4

Tu as fait voir à ton peuple des choses dures ; tu nous as donné à boire un vin d’étourdissement. Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité.

3 avril 2004

Si nous pensons que le Seigneur a permis que nous fassions des expériences pénibles, il est bon alors que nous considérions combien dures ont été les expériences faites par Israël au cours des siècles. David, en son temps, trouvait que ces choses étaient bien dures, mais au cours de l’histoire des rois qui ont suivi, de telles choses dures se sont multipliées, en particulier à cause de la mauvaise influence de nombre de ces rois.

Mais l’histoire de ces rois s’est terminée lorsqu’Israël et Juda ont été emmenés en captivité chez les nations, où ils ont enduré toujours plus de choses dures. Juda a finalement été délivré de sa captivité (après 70 ans), et a été ramené dans son pays, où ils ont reçu l’immense bénédiction de la venue de leur Messie, le Seigneur Jésus. Cependant, dans leur incrédulité honteuse, ils se sont rendus coupables de rejeter et de crucifier ce Seigneur de gloire bien-aimé. Alors les choses dures ont repris pour eux avec une extrême rigueur. Leur ville, Jérusalem, a été prise, leur temple démoli, et le peuple expulsé, et dispersé parmi les nations. Dans ces pays, ils ont continué à souffrir continuellement des choses dures.

Mais la grande tribulation, qui éclatera bientôt sur le monde, augmentera les choses dures d’Israël au-delà de tout ce qu’ils n’ont jamais souffert auparavant. S’ils sont étourdis maintenant, combien plus alors ! Toutefois, un soulagement remarquable interviendra quand ils seront amenés à recevoir le Seigneur Jésus avec la foi et la repentance, au jour de son pouvoir. Sa victoire est vue ainsi, lorsqu’il donne une bannière à ceux qui le craignent. Sous sa bannière, tous les siens seront rassemblés dans une unité qui ne sera jamais troublée par des choses dures. Toute la création se réjouira quand Israël sera béni de cette manière.



Psaume 61:5, 6

Car toi, ô Dieu ! tu as entendu mes vœux, tu m’as donné l’héritage de ceux qui craignent ton nom. Tu ajouteras des jours aux jours du roi ; ses années seront comme des générations et des générations.

11 avril 2004

Bien que ce soit David qui ait écrit ce psaume, ces paroles ne peuvent pas lui être appliquées.

D’une part, ses années n’étaient pas comme « des générations et des générations ». Ces choses ne peuvent être vraies que du Seigneur Jésus, le Roi choisi par Dieu. « Tu as entendu mes vœux », dit-il. Il est le seul Homme dont les vœux soient dignes de confiance. En fait, il n’a pas donné aux croyants la permission de faire des vœux (Matthieu 5:33-37), car on ne peut pas compter sur eux pour qu’ils les gardent. Mais Lui-même a affirmé : « Voici, je viens — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10:7). Il a parfaitement accompli la volonté de Dieu, en particulier dans sa grande œuvre de rédemption de la croix ; et à cause de cela, Dieu lui a donné en héritage ceux qui craignent son nom. Et à ce sujet, il peut dire : « Un bel héritage m’est échu » (Psaume 16:6). Il trouve une joie profonde dans ceux qu’il a sauvés par sa grâce.

Dieu, également, « ajoutera des jours aux jours du roi ». En vérité, ses jours sur la terre ont été courts avant sa crucifixion. Mais il est ressuscité d’entre les morts, et beaucoup de jours lui sont ajoutés. Combien de jours ? — « des générations et des générations ». En fait, ceci est même en-dessous de la pensée complète, car nous lisons aussi, au sujet de ce Roi du choix de Dieu : « Ton trône, ô Dieu, est pour toujours et à perpétuité » et « Je rappellerai ton nom dans toutes les générations ; c’est pourquoi les peuples te célébreront à toujours et à perpétuité » (Psaume 16:6, 17).

Ceci sera vrai de manière merveilleuse quand le Seigneur Jésus s’assiéra sur son trône de gloire au-dessus de toute la terre ; mais l’Église, aujourd’hui, a le privilège béni d’anticiper ce jour, en trouvant son plaisir à louer et à adorer Celui qui est le Vivant, qui a été mort mais qui est vivant pour toujours.



Psaume 62:5

Mais toi, mon âme, repose-toi paisiblement sur Dieu ; car mon attente est en lui.

11 février 1988

Si nous laissons les choses ou les gens prendre, à quelque degré que ce soit, la prééminence dans nos esprits, si nous laissons nos cœurs être influencés d’une manière ou d’une autre par les circonstances ou par les hommes, nous ne jouirons pas d’un repos réellement paisible. Il se peut que nous soyons influencés parce que nous avons une personne en grande estime, ou que nous pensions que des circonstances favorables sont nécessaires pour que notre chemin soit clair. Ou bien nous pouvons être douloureusement influencés par l’opposition des hommes ou par les difficultés de nos circonstances, pour y trouver une excuse à nous laisser aller et à manquer d’obéir simplement et sérieusement à la volonté de Dieu. Dans tous les cas, nos regards sont détournés du Dieu vivant, et nous ne pouvons pas nous étonner si nous tombons dans un état de malaise et de détresse.

Si nous avons toujours le Seigneur devant nous, notre sentier ressemblera beaucoup plus à celui du Seigneur Jésus sur la terre, un sentier de paix intérieure et de tranquillité, de joie et de confiance constantes. Beaucoup souhaitent avoir ce caractère précieux de paix intérieure constante et non troublée, et cependant ils comprennent peu comment l’obtenir. Si nous en faisons notre but, nous ne la connaîtrons jamais réellement. Si toutefois nous donnons au Seigneur Sa place de suprématie absolue, ne laissant rien d’autre, ni personne d’autre, prendre Sa place dans nos vies ; si nous nous donnons pour seul but de Lui obéir de tout notre cœur, que les autres nous approuvent ou pas ; si nous abandonnons honnêtement la question de nos circonstances dans Ses mains pour qu’Il en prenne soin — autrement dit, si nous nous reposons entièrement sur Dieu, alors nous goûterons vraiment la paix.

Quand des problèmes surgissent qui sont trop grands pour nous, est-ce une raison pour être abattus ou découragés ? — Non, à moins que nos attentes soient sur les hommes ou sur les choses. Si nous nous attendons à Dieu, se pourrait-il qu’Il manque à notre attente ? — Jamais ! Cela, nous le savons, et cependant, trop souvent nous attendons des réponses de la part de ceux qui ne peuvent pas nous les donner, car ils ne sont pas Dieu. Si d’autres nous aident, ce sera seulement dans la mesure où ils dirigeront nos cœurs à s’attendre à Dieu pour toute réponse fidèle.



Psaume 62:7, 8

Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu. Peuples — confiez-vous en lui en tout temps, répandez votre cœur devant lui : Dieu est notre refuge. Sélah.

17 avril 2004

L’auteur de ce psaume est David, le roi qui avait appris par son expérience personnelle, non seulement que Dieu l’avait sauvé, mais que Dieu était son salut, expression semblable à celle du vieillard Siméon lorsqu’il prit dans ses bras le Seigneur Jésus enfant, et qu’il dit : « Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:29, 30). L’Ancien Testament nous dit que Dieu est le salut, et le Nouveau Testament, que Christ est le salut, ce qui constitue l’un des nombreux témoignages attestant que Christ est Dieu. David peut bien se glorifier en lui, et affirmer qu’il est aussi son Rocher et son Refuge — le solide fondement pour ses pieds, et la protection tout autour de lui.

Ses bénédictions personnelles étant si grandes, David, comme un roi fidèle à l’égard de son peuple, leur enjoint : « Confiez-vous en lui en tout temps, répandez votre cœur devant lui : Dieu est notre refuge ». David, comme roi sur Israël, désirait ainsi que son peuple partage avec lui la bénédiction ineffable de se confier dans le Dieu vivant. Il voulait que, tous ensembles, ils répandent leur cœur devant lui, et qu’ainsi, ils ne cachent rien aux regards de Dieu. Car, dit-il, Dieu est notre refuge, non seulement son refuge à lui.

Si David avait un tel désir d’unité en Israël sous le regard de Dieu, combien plus le Seigneur Jésus, aujourd’hui, désire-t-il cette unité entre ses rachetés. Car il n’est pas dit qu’il soit le roi de l’Église, mais qu’il a une relation beaucoup plus proche avec elle, comme Chef du corps, de l’assemblée. Ne désirerons-nous pas, dans la vraie unité de l’Esprit, répandre nos cœurs devant lui, dans le désir profond que sa joie puisse être accomplie dans ses chers rachetés ?



Psaume 63:1

Ô Dieu, tu es mon Dieu ; je te cherche au point du jour ; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride et altérée, sans eau.

5 septembre 2017

David a écrit ce psaume dans le désert de Juda, une région sèche et peu attrayante, qui n’offrait aucun rafraîchissement tel que celui auquel le cœur de l’homme aspire. Ses expériences solitaires dans des endroits aussi dépourvus de confort et de prospérité devaient, dans l’intention de Dieu, enseigner à David que le monde entier est, spirituellement parlant, un désert stérile. Dans le monde, on ne peut trouver aucune bénédiction véritable pour réconforter le cœur de celui qui a connu la douceur de la grâce de Dieu. Celui-là doit rechercher de l’encouragement en dehors du monde, dans le Dieu vivant.

En traversant de telles choses, le croyant apprend que Dieu n’est pas loin comme s’Il n’était simplement qu’un Créateur impersonnel de l’univers, ne prenant que peu d’intérêt à ceux qu’Il a créés. Il apprend à connaître Dieu comme étant son Dieu, et son cœur est poussé à Le rechercher de bonne heure et sans retard. Le moment même où la privation est ressentie est celui où la douceur de la présence de Dieu doit être recherchée. Dans de telles occasions, où l’on est seul avec Dieu, l’âme assoiffée trouvera beaucoup de bonheur dans le réconfort de la communion avec Lui.

Les croyants, trop fréquemment, se laissent aller au découragement et à l’abattement par la vie dans le désert. Il se peut qu’ils ressentent un manque de communion avec d’autres qui aiment le Seigneur, ou bien peut-être pensent-ils qu’il ont besoin de l’excitation d’expériences passionnantes. Et pourtant le Seigneur les a peut-être placés dans des circonstances complètement différentes dans l’intention qu’ils apprennent le besoin qu’ils ont de la communion précieuse de Son amour et de Sa bonté à Lui.

Si, avec foi, nous crions au Dieu vivant, languissant après Lui dans une terre aride, altérée et sans eau, le résultat sera bien supérieur à ce que ne nous aurions jamais espéré. Notre être intérieur sera rafraîchi et rempli de bonté. « Mon âme est rassasiée comme de moelle et de graisse » (Psaume 63:5).



Psaume 63:1, 2

Ô Dieu ! tu es mon Dieu ; je te cherche au point du jour ; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride et altérée, sans eau, pour voir ta force et ta gloire, comme je t’ai contemplé dans le lieu saint.

24 avril 2004

Qu’il est merveilleux, au-delà de toute expression, qu’il nous soit permis de nous adresser au grand Dieu de la création, à Celui qui est tellement élevé au-dessus de nous qu’il ne peut être vu par les yeux des mortels, comme « mon Dieu » ! Dans la civilisation des hommes, les dignités et les autorités sont considérées comme étant tellement élevées que le commun peuple doit garder ses distances avec elles, et ne les connaît donc pas du tout.

Mais Dieu a placé dans le cœur de chaque humain la conscience qu’il n’a besoin de rien de moins que du Dieu vivant pour satisfaire la soif de son cœur. Sous la loi, Dieu avait permis que Moïse soit un médiateur, mais Moïse ne pouvait satisfaire cette soif, pas plus que ne le peuvent les conducteurs religieux en grand nombre qui attirent les hommes après eux. Mais Dieu, bien qu’invisible, s’est révélé en perfection dans la Personne de son Fils bien-aimé, qui est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Il a dit à la femme, au puits de Sichar, « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, toi, tu lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jean 4:10).Cette femme était assoiffée dans son âme et ce jour-là elle a accepté, du Seigneur Jésus, l’eau de la vie qui a parfaitement satisfait sa soif.

Il y avait là Quelqu’un qui était absolument accessible pour une pauvre femme pécheresse. Et il l’est de même aujourd’hui pour toute âme qui voudra mettre sa confiance en lui.

Cependant, bien que, d’une manière très réelle, le croyant n’aura plus jamais soif, en ce qui concerne le salut, il peut tout de même, dans l’expérience pratique journalière, ressentir l’aridité du désert qui lui donne d’autant plus soif pour le Dieu vivant. Nous devons être continuellement en communion avec le Seigneur Jésus pour satisfaire cette soif-là.



Psaume 64:9, 10

Et tous les hommes craindront, et ils raconteront les actes de Dieu, et considéreront son œuvre. Le juste se réjouira en l’Éternel et se confiera en lui, et tous ceux qui sont droits de cœur se glorifieront.

2 juin 2004

Comme ce serait magnifique si ce passage était vrai maintenant ! Mais ce n’est pas le cas. Ces versets, cela est clair, sont une prophétie concernant l’avenir, lorsque tous craindront et révéreront Dieu. Il y a peu de gens, aujourd’hui, qui déclarent fidèlement les œuvres de Dieu. Nous avons pourtant une merveilleuse raison de raconter ce que Dieu a fait. Il a envoyé son Fils bien-aimé dans le monde, vivre une vie de vérité et d’amour parfaits, et mourir en sacrifice pour le salut des pécheurs. Dieu a élevé son Fils et l’a exalté à sa droite dans la gloire ; c’est pourquoi, à tous ceux qui le reçoivent, il est fait don du pardon et de la vie éternelle.

Dans ce jour à venir auquel s’applique ce psaume, tous les hommes « considéreront son œuvre ». Mais trouverions-nous une excuse aujourd’hui pour ne pas avoir cette sagesse déjà maintenant ? Au contraire, Dieu avertit l’humanité : « Et maintenant, ô rois, soyez intelligents ; vous, juges de la terre, recevez instruction » (Psaume 2:10). Car les rois et les juges devraient user de leur influence avec sagesse pour le bien de tous ceux qu’ils représentent. Mais même s’ils ne le font pas, chacun est, individuellement, responsable d’avoir de la sagesse pour soi-même, car « le juste se réjouira en l’Éternel et se confiera en lui, et tous ceux qui sont droits de cœur se glorifieront ».



Psaume 65:4

Bienheureux celui que tu as choisi et que tu fais approcher : il habitera tes parvis. Nous serons rassasiés du bien de ta maison, de ton saint temple.

9 juin 2004

En Israël c’était une grande dignité et un grand privilège, pour les sacrificateurs, d’être désignés suivant le choix de Dieu pour servir dans le parvis de l’Éternel, d’entrer dans le temple pour offrir des sacrifices et de l’encens. Cela sera encore plus marqué lorsqu’Israël sera ramené à Dieu à la fin de la grande tribulation. Alors le Seigneur Jésus viendra avec puissance et gloire pour amener toute la nation à une profonde repentance et à la foi en Lui, Celui qu’ils avaient autrefois rejeté. Le service du temple reprendra, et Dieu choisira « les sacrificateurs, les lévites, fils de Tsadok, qui ont fait l’acquit de la charge de mon sanctuaire, quand les fils d’Israël se sont égarés d’auprès de moi » (Ézéchiel 44:15).Quel honneur d’être ainsi choisis par Dieu pour approcher et demeurer dans ses parvis ! Mais la bénédiction n’est pas limitée à un seul homme : « Nous serons rassasiés du bien de ta maison, de ton saint temple ».

Cependant, bien que cela représente une bénédiction merveilleuse pour Israël, les croyants, aujourd’hui, ont l’honneur de jouir d’une bénédiction encore plus grande que celle-là. Dieu a destiné à une dignité remarquable chacun de ceux qui croient au Seigneur Jésus. Nous avons été « élus en lui avant la fondation du monde », et Dieu nous « a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Éphésiens 1:4, 3). Cela comprend certainement la dignité d’être « une maison spirituelle — un saint sacerdoce — pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pierre 2:5).

Où ces sacrifices sont-ils offerts ? Le passage d’Hébreux 10:19-22 nous enseigne que nous avons à nous approcher avec hardiesse pour entrer dans les lieux saints. Attachons-nous de la valeur à ce privilège, de jouir, dans la compagnie de chers enfants de Dieu, de nous trouver véritablement chez nous et d’adorer dans la maison de Dieu, qui est l’Assemblée du Dieu vivant ?



Psaume 66:3

Dites à Dieu : Que tes œuvres sont terribles ! Tes ennemis se soumettent à toi, à cause de la grandeur de ta force.

16 juin 2004

Ce Psaume porte les regards en avant, vers la joie retentissante d’Israël quand le Seigneur Jésus viendra avec puissance et une grande gloire pour juger le monde en justice à la fin de la grande tribulation. Bien qu’Israël ait connu de nombreuses occasions d’épreuves et de peines terribles, y compris l’Holocauste de 1940, la tribulation à venir sera bien pire que toutes celles-là. Ce sera un temps de troubles pires que ce que le monde n’ait jamais connu. En fait, dans tout le pays d’Israël, « deux parties y seront retranchées et expireront ; mais un tiers y demeurera de reste » (Zacharie 13:8). Ce tiers sera, en figure, affiné au feu comme l’or ou l’argent sont affinés.

En 2001, la population d’Israël était estimée à près de six millions, ce qui voudrait dire que, probablement, près de 4 millions de personnes mourront en Israël pendant cette tribulation, sans parler des nombreux millions qui mourront parmi les autres nations.

Les œuvres de l’Éternel sont réellement terribles, car il devra nécessairement intervenir contre l’inimitié et la rage amères des hommes impies par un jugement qui leur mettra la terreur dans le cœur. Afin d’instaurer la paix que Lui seul peut apporter, il fera ressentir à l’humanité les résultats douloureux de leurs longues années de rébellion.

D’autre part, quoiqu’il y ait eu tant de morts, il y aura des ennemis qui viendront vers le Seigneur Jésus avec une fausse humilité. Que leur attitude d’inimitié change, ou non, tout au moins ils ploieront le genou devant le Roi institué par Dieu. Le psaume 18: 44 parle aussi d’« étrangers » qui entendront parler de Christ et se soumettront à lui « en dissimulant ». Ceux-là n’étaient peut-être pas des ennemis, mais de simples étrangers. Mais Dieu discerne les pensées des cœurs.



Psaume 68:5, 6

Dieu, dans sa demeure sainte, est le père des orphelins et le juge des veuves. Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls ; il fait sortir ceux qui étaient enchaînés, pour qu’ils jouissent de l’abondance ; mais les rebelles demeurent dans une terre aride.

23 juin 2004

Pour recevoir du profit des bénédictions de Dieu, combien il est important que nous le recherchions où Il est, c’est-à-dire dans sa demeure sainte. Sachant quelle grâce et quelle tendresse le Seigneur Jésus montrait quand il était sur la terre, connaissant ses nombreuses œuvres de compassion envers ceux qui étaient dans les difficultés, nous pouvons désirer jouir du réconfort et de la bénédiction de ce qu’Il donnait alors ; mais nous devons être conscients qu’Il n’est plus sur la terre, mais qu’Il a été ressuscité et est glorifié dans le ciel ; c’est pourquoi il nous est dit de « chercher les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1).

Il est certain que le Seigneur a la même puissance maintenant que celle qu’il avait sur la terre. Si les orphelins ont conscience qu’il est au ciel, et regardent à lui là-haut, ils seront élevés dans leur esprit bien au-dessus du chagrin d’avoir perdu leur père terrestre. Ils trouveront en Dieu un véritable Père révélé en Christ, qui prend soin d’eux de manière plus parfaite qu’aucun père terrestre ne le pourrait.

La veuve également trouvera qu’il est parfaitement pourvu aux besoins de son veuvage par le Dieu vivant révélé dans la personne de son Fils — son Fils qui vit maintenant dans la gloire pour intercéder en faveur de tous les croyants individuellement.

Combien il est aussi merveilleusement vrai que, pour beaucoup de ceux qui sont seuls et souffrent de cette solitude, Dieu donne une famille, non seulement des personnes avec qui avoir des contacts sociaux, mais des croyants rachetés par le précieux sang de Christ, qui se manifestent comme étant de fidèles frères et sœurs dans le Seigneur. Une telle communion apporte du rafraîchissement, de la force et de l’encouragement, car elle attire le cœur vers le Seigneur lui-même plutôt que simplement vers les personnes. Notre Père fait ainsi sortir ceux qui étaient dans la solitude pour les amener dans l’abondance de la bénédiction, où le Seigneur Jésus est leur objet.



Psaume 68:16

Pourquoi, montagnes à plusieurs sommets, regardez-vous avec jalousie la montagne que Dieu a désirée pour y habiter ? Oui, l’Éternel y demeurera pour toujours.

30 avril 1990

Le seul endroit sur la terre où Dieu ait choisi d’habiter, c’est la montagne de Sion. Les montagnes, au sens littéral, ne sont pas jalouses, mais le sens spirituel de ce passage est très instructif. Les montagnes sont le symbole des autorités gouvernementales. Sion veut dire ensoleillé et nous rappelle la parole de Dieu à Israël : « Pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes » (Malachie 4:2). Ce soleil de justice, c’est le Seigneur Jésus venant avec une grande puissance et une gloire magnifique pour introduire Son règne de mille ans. C’est à Lui que revient le droit de régner.

Qu’en est-il des montagnes à plusieurs sommets ? Il est bien connu que les dirigeants humains sont couramment jaloux pour leur propre réputation et leur honneur. Ils veulent obtenir toute l’autorité possible. Pratiquement tous ceux qui gouverneront le monde seront envieux à l’égard du Seigneur Jésus quand Il prendra toute l’autorité dans Ses mains pleines de sagesse et de justice. Nous le voyons au Psaume 2:2-3 : « Les rois de la terre se lèvent, et les princes consultent ensemble contre l’Éternel et contre son Oint : Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes ».

L’histoire a donné la preuve de l’échec de tous les gouvernements des hommes, leur injustice criante, leur oppression, de sorte que tous les souverains deviennent (et souvent avec raison) l’objet de critiques amères. Quand ce grand Roi du choix de Dieu est présenté comme le Souverain de vérité et de justice parfaites, de grande bonté et de fidélité absolue, apportant une merveilleuse bénédiction à tous les humains, comment les hommes osent-ils être envieux à son égard ? Pourquoi, comme l’avait fait Jonathan, ne pas se soumettre à Lui lorsqu’Il réclame l’honneur et l’autorité dont Il est digne ? (cf. 1 Samuel 18:3-4). Tous ceux qui manqueront à faire cela périront.



Psaume 69:4 (a)

Ceux qui me haïssent sans cause sont plus nombreux que les cheveux de ma tête ; ceux qui voudraient me perdre, qui sont à tort mes ennemis, sont puissants ; ce que je n’avais pas ravi, je l’ai alors rendu.

29 mars 1991

Bien que ce soit David qui ait écrit ce psaume, il n’est pas littéralement et entièrement vrai de David, mais seulement de Celui qui est infiniment plus grand que David, le Seigneur Jésus Christ. Certains haïssaient David à cause de ses manquements et de ses péchés, mais un nombre incalculable de gens ont haï le Seigneur Jésus absolument sans cause. Cela semble stupéfiant ; mais le péché a tellement pris possession de la race humaine que les hommes haïssent leur Créateur au point d’être décidés à le bannir de sa propre création !

Cela a été démontré sans équivoque lorsque le Fils de Dieu, lui qui a révélé la grâce de Dieu, le cœur du Père, a été manifesté sur la terre, dans l’humilité, en grâce et en bonté. L’amour, la vérité et la bienveillance sans faille de toute sa vie étaient évidentes pour tous ceux qui étaient, en quelque manière, en contact avec lui. Il leur donnait toutes raisons de l’aimer en retour. Mais sans qu’il leur en ait donné la moindre raison, les hommes étaient poussés par l’orgueil, l’envie et la haine de leur propre cœur pour réclamer à grands cris sa crucifixion. Cette grande foule à Jérusalem n’était qu’une petite partie de la multitude de gens, à travers le monde, avant comme après cet acte ignoble, qui — plus nombreux que les cheveux de sa tête — ont haï sans cause le Seigneur Jésus.

Cependant, cet Homme de douleurs ajoute, de manière admirable, ces précieuses paroles : « Ce que je n’avais pas ravi, je l’ai alors rendu ». Au lieu d’agir avec les hommes comme ils agissaient avec lui, Il s’est courbé pour endurer les souffrances terribles de la croix du Calvaire. Dans un amour sincère et sans trace d’égoïsme pour l’humanité, il a rendu à Dieu l’obéissance qu’Adam lui avait refusée. En fait, cette restauration implique plus que cela, car le Seigneur Jésus a été le parfait sacrifice pour le délit, qui a fait beaucoup plus que de réparer la brèche qui séparait l’homme de Dieu. Par son sacrifice il a donné une plus grande gloire à Dieu et une plus grande bénédiction à l’homme. Quelle réponse touchante à la haine cruelle de l’homme !



Psaume 69:4 (b)

Ceux qui me haïssent sans cause sont plus nombreux que les cheveux de ma tête ; ceux qui voudraient me perdre, qui sont à tort mes ennemis, sont puissants ; ce que je n’avais pas ravi, je l’ai alors rendu.

27 septembre 1987

Les paroles de ce psaume profondément touchant ne peuvent sortir que de la bouche du Seigneur Jésus Christ. Bien que ce soit David qui l’ait écrit, la pleine signification de ses expressions dépasse de beaucoup ce dont il fit réellement l’expérience ou qu’il aurait pu connaître. Les ennemis de David étaient nombreux, mais toutefois pas, pratiquement, plus nombreux que ses cheveux. Les ennemis du Seigneur étaient innombrables, et Il ne pouvait pas ne pas en ressentir de la peine. David ne pouvait pas dire, de manière absolue, qu’il ne donnait aucune raison aux autres pour le haïr, mais cela était parfaitement vrai du Seigneur.

Les ennemis du Seigneur, les autorités au-dessus du peuple, avaient le pouvoir de leur côté, et étaient déterminés à Le détruire. Au milieu de tout cela, nous voyons le Seigneur endurer la contradiction des pécheurs envers Lui-même. Les évangiles parlent de cela, montrant comment, alors que la croix était de plus en plus proche, l’inimitié des hommes augmentait d’intensité. Ils complotèrent d’abord pour Le détruire, puis ils mirent à exécution leurs funestes projets avec l’aide de Judas, le traître, et la permission dernière de Pilate, le gouverneur romain.

Mais il est ajouté une autre expression dans notre verset : « Ce que je n’avais pas ravi, je l’ai alors rendu ». Cela n’est vrai que du Seigneur Jésus, et pas de David. Le psaume 69 est clairement le psaume du sacrifice pour le délit. En Lévitique 5:15-16 nous lisons que celui qui avait « péché par erreur dans les choses saintes » devait restituer ce qu’il avait pris en ajoutant par-dessus un cinquième. Adam et sa race avaient emporté ce qui appartenait à Dieu. Christ, par Son sacrifice béni, a rendu ce qu’Il n’avait pas pris. Il a donné une pleine restitution pour le délit de l’humanité par la perfection de Son sacrifice — et cela au moment même où l’homme déversait sur Lui d’odieuses injures !



Psaume 69:4 (c)

Ceux qui me haïssent sans cause sont plus nombreux que les cheveux de ma tête ; ceux qui voudraient me perdre, qui sont à tort mes ennemis, sont puissants ; ce que je n’avais pas ravi, je l’ai alors rendu.

29 décembre 1985

Bien qu’elles aient été notées prophétiquement longtemps auparavant, ces paroles, dans leur pleine signification, ne peuvent sortir que de la bouche du Seigneur Jésus, en relation avec les souffrances de la croix.

Il ne pouvait pas être dit de David personnellement que ceux qui le haïssaient sans cause étaient plus nombreux que les cheveux de sa tête, bien que, sans aucun doute, il l’ait ressenti ainsi. Mais l’histoire, du commencement à la fin, prouve que des multitudes innombrables ont haï le Fils de Dieu béni, et sans cause aucune. Personne, absolument, sauf Celui qui est digne du respect et de l’adoration les plus profonds de la part de toutes les créatures, n’a jamais été haï plus injustement par tous ceux-là. Constatation solennelle et consternante !

Et la force et le pouvoir cruels de Ses ennemis étaient concentrés sur Lui, le jour de Son simulacre de procès et de Sa crucifixion, alors que Satan, les gouverneurs, les sacrificateurs et le peuple étaient déterminés à faire triompher leur haine sur Sa grâce et Sa vérité sans limites.

En fut-il ainsi ? Il semblait que oui quand Il fut mis à mort par crucifixion. Cependant, bien qu’Il ait ressenti de façon poignante l’amertume de leur persécution, avec quelle dignité calme et sublime Il supporta tout cela ! Car Sa mort était celle d’un sacrifice suprême, où Il supportait le jugement de Dieu sans atténuation, dans le but de rendre ce qu’Il n’avait pas ravi. Il était le sacrifice pour le délit, rendant à Dieu ce que le péché de l’homme avait ravi, et beaucoup plus. Miracle sans égal de la grâce envers les coupables, dont nous faisions partie autrefois. C’était le grand triomphe pour Lui, plutôt que pour Ses ennemis.



Psaume 69:8, 9

Je suis devenu un étranger à mes frères, et un inconnu aux fils de ma mère ; car le zèle de ta maison m’a dévoré, et les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi.

25 août 1991

Ces paroles décrivent, comme venant de la bouche du Seigneur Jésus, la peine profonde qui oppressait son âme quand Il approchait de la croix. Il était devenu un étranger pour ses frères qu’Il aimait, les enfants d’Israël ; et plus près encore, les propres fils de sa mère le regardaient comme un inconnu, un étranger sans lien avec eux.

Nous pouvons être certains que déjà dans sa jeunesse le chemin n’était pas aisé pour le Seigneur Jésus dans la vie de famille. Après sa naissance, sa mère, Marie, donna naissance à quatre fils, dont les noms sont mentionnés en Matthieu 13:55, et à trois filles au moins, car il est dit « ses sœurs ne sont-elles pas toutes avec nous ? » (verset 56). Il ne nous est rien dit des premières années de Jésus dans sa famille. Mais si les frères de Joseph ne pouvaient pas lui parler paisiblement (Genèse 37:4) parce qu’il était différent d’eux — quoiqu’il fût un pécheur comme eux-mêmes — quelle a dû être l’attitude des frères du Seigneur envers lui, dont le caractère de perfection devait irriter désagréablement leurs consciences ?

Plus tard, lorsque le Seigneur Jésus a commencé à prêcher la Parole de Dieu, ceux de sa parenté étaient perturbés au point de déclarer qu’Il était hors de sens (Marc 3:21). Encore plus tard, il nous est dit : « Ses frères ne croyaient pas en lui non plus » (Jean 7:5). Il les aimait certainement, mais il n’y avait pas d’écho à cet amour pur, et il est évident que cela a continué jusqu’à ce que notre bien-aimé Sauveur, le Seigneur de gloire, soit crucifié. Combien il a ressenti tout cela profondément.

En fait, ce n’était pas seulement le Seigneur Jésus que l’on refusait. Les hommes se rendaient bien peu compte qu’ils s’opposaient à Dieu, et que ces reproches tombaient sur Celui qui seul représentait Dieu au milieu d’une création souillée. En vérité, quelle solitude a été celle de l’Homme de douleurs dans ses souffrances, et cela pour nous. Qu’il en soit béni !



Psaume 69:14 (a)

Délivre-moi du bourbier, et que je n’y enfonce point ; que je sois délivré de ceux qui me haïssent et des profondeurs des eaux.

30 juin 2004 idem 23 août 2015

En vérité, combien peu nous pouvons entrer dans les profondeurs de souffrances — et encore moins les comprendre — de l’agonie du Seigneur Jésus quand il a volontairement été sacrifice pour le péché sur la croix du Calvaire. Nous ne trouvons pas, dans le Nouveau Testament, de telles expressions d’angoisse au moment de sa crucifixion. Ainsi c’est grâce à ces passages de l’Ancien Testament que nous apprenons quelque chose des souffrances et des angoisses qui ont pesé lourdement sur son âme quand il était l’objet, non seulement des persécutions amères et cruelles des hommes, mais du jugement sans merci de Dieu à cause de nos péchés.

Lorsqu’il crie à Dieu au milieu de ses souffrances, il demande à être délivré hors du bourbier, le bourbier de nos péchés pour lesquels il endurait la mort. Puis il demande aussi à être délivré de ceux qui le haïssent, et des profondeurs des eaux. Il est certain qu’il ressentait la cruauté vicieuse de ses ennemis qui le persécutaient au moment même où Dieu le jugeait pour nos péchés. Car c’est du jugement de Dieu qu’il parle comme des « profondeurs des eaux ».

Lorsqu’il a prié « avec de grands cris et avec larmes » (Hébreux 5:7), il a été entendu à cause de sa piété. Parce qu’il avait mis Dieu en première place, son sacrifice a été parfaitement accepté. Dieu l’a entendu et l’a délivré, en le ressuscitant d’entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans la gloire.

Le bourbier de nos péchés ne pourra plus jamais le toucher, parce qu’il a fait pleinement propitiation pour eux. Ceux qui le haïssent ont essuyé une défaite complète et ne pourront jamais avoir à nouveau un pouvoir quelconque sur lui. Et qu’en est-il de la profondeur des eaux ? Bien que, à un moment donné, il s’y soit enfoncé, portant le poids du jugement inexorable de Dieu, ceci ne pourra jamais se répéter, car il a complètement épuisé ce juste jugement, et qu’il a pour récompense une gloire infiniment plus élevée que qui que ce soit d’autre puisse jamais avoir, et cela pour l’éternité !



Psaume 69:14 (b)

Délivre-moi du bourbier, et que je n’y enfonce point ; que je sois délivré de ceux qui me haïssent et des profondeurs des eaux.

31 mars 1991

David, sans aucun doute, passait par des angoisses de cœur lorsqu’il écrivait ce psaume, et Dieu a permis que ses sentiments s’expriment de cette manière, parce qu’il avait une leçon beaucoup plus importante à nous enseigner par ce moyen. Car, en lisant cela, nous devons entrer beaucoup plus profondément dans les sentiments du Seigneur Jésus Christ, notre Seigneur bien-aimé, lorsqu’il avait devant lui les plus terribles, les plus effrayantes angoisses dont la terre ait jamais été témoin, lorsqu’il se dirigeait volontairement vers la croix du Calvaire.

L’image employée, du bourbier, fait sans doute allusion aux sables mouvants, qui s’opposent à tous les efforts de la victime pour s’en dégager ; et les vagues et les flots qui déferlent sur lui sont les eaux profondes du jugement de Dieu à cause de nos péchés. Cependant, toutes ces choses ne sont que des images. L’angoisse que le Seigneur a réellement vécue était certainement infiniment plus profonde que ce que l’image peut nous en donner à comprendre. Être abandonné par Dieu représentait pour lui une détresse plus terrible que nous ne pourrons jamais l’imaginer, car il avait toujours eu avec lui la communion la plus proche, la plus intime.

Mais de plus, la culpabilité de nos nombreux péchés était placée sur son âme même : il a livré son âme comme sacrifice pour le péché (Ésaïe 53:10). Lui, dont l’âme avait une horreur absolue du péché, « a été fait péché pour nous ».

Il supplie Dieu de le délivrer de ceux qui le persécutent. Les hommes le persécutaient au moment même où il s’offrait lui-même en grâce en leur faveur. Plus encore, il suppliait pour être délivré des « profondeurs des eaux » du jugement de Dieu. Dieu en soit béni, il a été entendu, et a maintenant été délivré hors de la mort, parce que son œuvre était parfaitement opérée. Dieu l’a à la fois délivré et exalté, en lui donnant un nom au-dessus de tout nom », afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou … et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2:10, 11). Combien il nous revient de l’aimer et de l’adorer !



Psaume 69:14 (c)

Délivre-moi du bourbier, et que n’y enfonce point ; que je sois délivré de ceux qui me haïssent et des profondeurs des eaux.

14 octobre 1984

Quelle agonie a connu notre Seigneur Jésus bien-aimé, bien au-delà de notre compréhension, alors qu’Il suppliait « avec de grands cris et avec larmes » (Hébreux 5:7) d’être délivré de la mort ! Il n’y avait pas où prendre pied dans le courant débordant et le profond bourbier du terrible jugement de Dieu. Et pourtant Il était venu là volontairement, dans une obéissance parfaite et dévouée à son Père, et dans un amour pur et sans égal envers nous, pour accomplir une rédemption parfaite et éternelle. Il y a là une grâce et un amour tels qu’ils devraient susciter une admiration fervente dans le cœur de toute créature.

Et cependant, dans le moment où Il était venu pour supporter de plein gré le terrible jugement de Dieu, solennel et sans atténuation, à cause des péchés de l’homme, qu’il est pathétique de voir que les hommes avaient le cœur rempli de haine envers Lui, persécutant amèrement Celui que Dieu punissait à cause de leurs péchés !

Comment aurait-Il pu ne pas ressentir cela ? Quelle angoisse solitaire pour Lui, dont l’amour pour Dieu et pour l’homme était profond, pur et vrai ! Comme Il pouvait bien supplier d’être délivré, à la fois de ceux qui Le haïssaient, et hors des eaux profondes du jugement. Et nous nous réjouissons maintenant de ce que Dieu L’a entendu. La nuit de souffrances à fait place à l’aurore d’une grande joie ; et nous, avec Lui, nous nous réjouissons de ce que Dieu L’a maintenant élevé en haut, exalté à Sa droite même. Mais en même temps, il n’est que juste que nous nous souvenions de Son immense sacrifice, en lui donnant son vrai prix, et dans une profonde reconnaissance — ce sacrifice qui lui a coûté de la peine et des souffrances sans pareilles en notre faveur. Nous pouvons faire cela, non seulement personnellement, mais aussi dans l’unité des chrétiens, dans la fraction du pain, qui a été instituée dans ce but précis.



Psaume 69:20

L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne … et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé.

30 août 2015

Il a été permis que le Seigneur Jésus se sente totalement seul quand ses ennemis déversaient l’opprobre sur lui, lui infligeant une persécution amère, à la fois physiquement et par leurs paroles de mépris et de haine. Devant le souverain sacrificateur, ils l’ont battu de verges, lui ont craché au visage et se sont moqués de lui avec un profond mépris. En plus de cela, devant Pilate, un homme des nations, ils lui ont mis sur la tête une couronne d’épines.

Où étaient ses disciples à ce moment-là ? Où étaient l’un ou l’autre de ses amis ? Ils l’avaient tous abandonné et s’étaient enfuis. Il a recherché de la sympathie, mais il n’y a pas eu même une personne pour lui en donner. Il n’y a eu aucun consolateur qui puisse alléger tant soit peu la peine et le chagrin de ses souffrances. Y a-t-il jamais eu quelqu’un qui soit aussi accablé que Celui qui est fidèle, plein de grâce et saint, le Seigneur de gloire ?

L’opprobre de la part des hommes lui a causé de profondes souffrances. De plus, nous voyons ensuite son angoisse indicible de souffrir sous le jugement de Dieu, quand le soleil a été obscurci pendant trois heures — de midi à trois heures de l’après-midi. C’est ce qui l’a amené à s’écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Cela nous émeut certainement jusqu’au tréfonds de notre cœur, nous remplissant d’adoration devant un amour aussi pur qui a volontairement supporté tout cela pour nous, afin qu’une propitiation complète soit faite pour la culpabilité de nos péchés. Et ainsi, nous qui nous confions en lui comme Sauveur, sommes libérés d’avoir jamais à souffrir des résultats terribles de notre culpabilité.

Le Seigneur Jésus a été laissé absolument seul, sans aucune aide humaine, et en même temps il a été abandonné de Dieu afin que ne soyons jamais laissés seuls pour souffrir le jugement que nous méritions. Nos cœurs peuvent bien, en réponse, lui rendre la reconnaissance et l’adoration, à Lui dont l’amour et la grâce ont été révélées de façon si merveilleuse envers d’indignes pécheurs !



Psaume 69:20

L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne … et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé.

4 juillet 2004 presque identique 30 août 2015

Le Seigneur Jésus a dû connaître un sentiment de solitude totale quand ses ennemis déversaient l’opprobre sur lui, le soumettant à une persécution sans pitié, à la fois physiquement et dans leurs paroles de mépris et de haine. Devant le sacrificateur, il a enduré d’être battu de verges par eux, il a supporté qu’ils lui crachent au visage, qu’ils se moquent de lui avec mépris. En plus de cela, ils lui ont mis sur la tête une couronne d’épines quand il était devant Pilate, le gouverneur romain.

Où ses disciples étaient-ils alors ? Quels amis avait-Il auprès de lui ? Ils l’avaient tous abandonné et s’étaient enfuis. Il rechercha de la sympathie, mais il n’y avait personne pour lui en témoigner, point de consolateur pour alléger tant soit peu sa peine et sa douleur, pour rendre ses souffrances un peu plus supportables. Y a-t-il quelqu’un qui n’ait jamais été aussi accablé que le Seigneur de gloire, fidèle, saint et plein de grâce ?

Cet opprobre de la part des hommes lui a causé une peine profonde. Mais ensuite nous voyons s’y ajouter l’angoisse de souffrir sous le jugement de Dieu quand le soleil a été obscurci pendant trois heures, depuis midi jusqu’à trois heures de l’après-midi. Et cela l’a poussé à s’écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Nous sommes certainement émus jusqu’au plus profond de nos cœurs, poussés à une adoration fervente devant cet amour pur qui a supporté tout cela volontairement à cause de nous, afin que propitiation entière soit faite pour la culpabilité de nos péchés — afin que, en vérité, tous ceux qui se confient en Lui comme Sauveur n’aient jamais à souffrir les terribles résultats de leur culpabilité.

Le Seigneur Jésus a été laissé totalement seul, sans aucun secours humain, et en même temps abandonné par Dieu, afin que nous ne soyons jamais laissés seuls à souffrir le jugement que nous méritions. Combien nos cœurs peuvent répondre par la reconnaissance et l’adoration envers Celui dont l’amour et la grâce ont été déployés de façon si merveilleuse envers d’indignes pécheurs !



Psaume 69:20

L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne … et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé.

27 avril 2003

Combien infiniment profonde a été la douleur du Seigneur Jésus lorsqu’il a souffert l’agonie de la croix du Calvaire ! Déjà avant la croix, quand il a été arrêté par les soldats du temple, il est dit au sujet de ses disciples : « Alors tous l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Marc 14:50). Judas l’avait trahi, et plus tard Pierre a nié le connaître (Marc 14:67-72). Le Seigneur Jésus a été seul pour affronter la persécution cruelle du concile juif ; seul pour endurer l’amertume d’un simulacre de jugement devant Pilate, le gouverneur romain ; seul lorsqu’il a été mené à Golgotha pour y être cloué sur la croix, « pendu au bois ».

Il a recherché de la sympathie et n’en a pas trouvé. Ses disciples étaient certainement remplis de tristesse en le voyant être l’objet de la persécution cruelle d’hommes méchants ; mais que pouvaient-ils faire pour le réconforter ? Cela leur était impossible. Ainsi, cette absolue solitude du Seigneur Jésus s’ajoutait à l’agonie de ses souffrances.

Mais qu’était-ce pour Lui que d’être abandonné de Dieu ? C’était une solitude que personne d’autre n’a jamais vécue. Si des croyants sont laissés quelque temps seuls dans des moments de souffrance, ils en éprouvent sûrement une grande peine ; mais ils peuvent élever leur regard vers Dieu avec une parfaite confiance dans sa proximité et ses consolations, et cela est un refuge vraiment merveilleux ! Tandis que le Seigneur Jésus n’a pas seulement été laissé seul par ses amis terrestres, mais a été abandonné de Dieu. Combien nos cœurs devraient être attirés vers lui, et en particulier maintenant que nous savons que ces souffrances étaient endurées pour nos péchés et que, comme croyants, nous sommes sauvés pour l’éternité par le moyen de ce sacrifice parfait. Notre Sauveur est vraiment merveilleux !



Psaume 69:20 (d)

L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne, … et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé.

17 décembre 1989

La profondeur de sentiments, dans le cœur du Seigneur Jésus, lorsqu’Il était appelé à voir la croix devant Lui, dépasse la capacité de compréhension de nos cœurs. Dans une faible mesure, nous pouvons en prendre connaissance et méditer dessus ; mais de nombreux passages des Écritures sont nécessaires pour nous en donner une description correcte.

Au milieu des hommes, ce bien-aimé Seigneur souffrant trouva-t-Il de la sympathie ? — Il n’y en avait pas ! — Où étaient les consolateurs ? — Il n’en a pas trouvé ! Lorsque, dans le jardin de Gethsémané, avant la croix, Il était courbé dans la peine et l’angoisse en anticipant les souffrances qui étaient devant Lui, même les trois de Ses disciples les plus dévoués étaient endormis, indifférents aux angoisses de Son âme sainte. Mais qui pouvait comprendre les profondeurs de souffrance qui Le firent s’écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Il est certain qu’il n’y avait personne alors pour sympathiser avec Lui, personne pour lui offrir du réconfort. Non seulement personne n’était préparé à faire cela, mais personne n’était capable de le faire devant une agonie tellement plus grande que l’homme n’a la capacité de la comprendre.

L’opprobre Lui a brisé le cœur. Non pas qu’Il soit mort de cela, mais l’opposition cruelle, concertée, des méchants était ressentie par Lui dans les profondeurs de Son âme. Mais encore plus que cela, Il dit : « Je suis accablé ». Lorsqu’Il supportait le jugement de Dieu, Il enfonçait dans une boue profonde où il n’y avait pas où prendre pied. Là les eaux débordaient, ce que personne autre que Lui n’aurait pu supporter. Il souffrait seul, sans soutien, sans personne qui Lui montre de la sympathie.

Mais nous nous réjouissons de savoir que la mesure de Son angoisse est la mesure merveilleuse de Son amour grand et pur envers nous qui sommes rachetés par Son sang précieux !



Psaume 69:34, 36

Les cieux et la terre le loueront, les mers et tout ce qui se meut en elles. Car Dieu sauvera Sion, et bâtira les villes de Juda ; et on y habitera, et on la possédera ; et la semence de ses serviteurs l’héritera, et ceux qui aiment son nom y demeureront.

14 juillet 1991

Cette prophétie magnifique concernant Israël est la conclusion d’un psaume de peine profonde, la peine du Seigneur Jésus dont la voix, prophétiquement, est entendue presque tout au long de ce psaume. Les souffrances de la croix, sous leur aspect de sacrifice pour le délit, sont remarquablement mises en relief, lorsque Christ ressent profondément le poids effrayant de nos péchés comme s’ils étaient les siens, puisqu’Il en avait volontairement pris la responsabilité.

Les souffrances de notre Sauveur étaient incomparablement terribles, mais les résultats en sont incomparablement merveilleux. Nous, qui avons été sauvés, savons cela dès aujourd’hui, et les fils d’Israël le sauront lorsqu’enfin leurs cœurs se seront tournés vers leur Seigneur pour le reconnaître, lui le grand Messie, le Fils éternel de Dieu. Le ciel et la terre loueront le Seigneur. Nous, qui serons au ciel, nous nous joindrons à l’adoration qui montera des cœurs des Israélites rachetés sur la terre. Les mers aussi, et en elles tout être vivant (ce qui parle des nations, les Gentils, et de tous ceux qui seront en relation avec elles) s’uniront pour chanter les louanges de Celui dont le sacrifice unique du Calvaire a apporté une bénédiction sans bornes à ses créatures.

Sion (Jérusalem) sera sauvé, et les villes de Juda seront rebâties, et ceux qui y habiteront en auront la possession permanente, un héritage de bonheur profond, parce qu’ils auront appris à aimer le nom du Seigneur Jésus.

Toute cette grande bénédiction de la période du millénium, dans le ciel comme sur la terre, sera le fruit précieux de la mort, sacrifice sans égal, de notre Sauveur et Seigneur adorable.



Psaume 71:3

Sois pour moi un rocher d’habitation, afin que j’y entre continuellement ; tu as donné commandement de me sauver, car tu es mon rocher et mon lieu fort.

8 juin 1992

Le désir précis du psalmiste dans ce passage est basé sur une vérité qui est un fondement solide. Ce fait, c’est : « tu es mon rocher et mon lieu fort ». Ce fondement n’est pas du tout mis en question. En Deutéronome 32:4, il est dit que Dieu est le Rocher : il y a en lui une stabilité éternelle, immuable. Puis 1 Corinthiens 10:4 ajoute cette merveilleuse affirmation : « le rocher était le Christ ». Tout ce qui est vrai de Dieu est tout aussi absolument vrai de Christ car, comme le Seigneur le dit : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10. 30). En conséquence, le croyant connaît et le Fils et le Père comme fondement solide sur lequel il se tient et sur lequel il édifie. Christ est aussi véritablement notre forteresse, la protection de tout enfant de Dieu.

Puisque cela est vrai, le désir de nos cœurs peut être alors à juste titre que le Seigneur soit pour nous un rocher d’habitation car, bien que le fait demeure vrai de façon absolue, nous risquons ne pas nous l’approprier et en jouir de façon effective comme nous avons le droit de le faire. Il en est de même de beaucoup de vérités de l’Écriture : elles demeurent parfaitement vraies, même si nous ne les comprenons et les apprécions qu’insuffisamment. Mais parce que nous ne les apprécions pas assez, nous n’en retirons pas autant de bénéfice que nous le devrions. Nous devrions toujours nous tenir sur ce rocher d’habitation, nous devrions constamment nous y trouver.

Nous pourrions donc bien prier avec le psalmiste, afin que le Seigneur rende cette vérité réelle dans notre expérience journalière, de sorte que nous soyons toujours conscients de la ferme stabilité de notre Rocher, comme sûr fondement sous nos pieds, et que nous vivions pratiquement en l’ayant comme notre forteresse qui en tout temps nous protège de l’ennemi. C’est une chose merveilleuse que la vérité de Dieu nous ait été donnée dans son autorité et sa valeur absolues. Vivons-là donc continuellement dans notre expérience pratique.



Psaume 71:20

Toi qui nous as fait voir de nombreuses et amères détresses, tu nous redonneras la vie, et tu nous feras remonter hors des profondeurs de la terre.

21 juillet 1992

Nous avons de la difficulté à apprendre, dans la réalité de la foi, que Dieu est la source de tout. En premier lieu, Dieu était la source de toutes les bénédictions qu’Israël a reçues en étant retiré hors d’Égypte, conduit à travers le désert et amené dans le pays de la promesse. Toute son histoire est éclairée par la lumière de la puissance et de la grâce de Dieu. Mais parce que les fils d’Israël ne reconnurent pas comme telle la source de ces bénédictions, et que leurs pensées s’abaissèrent au point de se confier dans leur propre cœur, Dieu devint alors pour eux la source d’épreuves nombreuses et pénibles qui les atteignirent dans leur état d’orgueil et de satisfaction de soi.

Pouvaient-ils se rétablir eux-mêmes ? Non ! En fait, nous-mêmes ne sommes pas plus capables de nous restaurer quand nous nous sommes écartés que nous ne l’étions au début pour nous affranchir de la terrible culpabilité de nos péchés. Le psalmiste, du moins, reconnaît qu’il est inutile d’en appeler à Israël pour qu’il se restaure lui-même. Il n’en aurait ni l’envie ni la capacité. De nouveau, cela doit être l’œuvre souveraine de Dieu. C’est lui qui est la source de la restauration tout comme il est la source du salut. Le psalmiste regarde à Dieu seul, dans la confiance qu’il leur redonnera la vie et les fera remonter des profondeurs de la terre. Il accomplira en Israël ce qu’eux ne pourraient jamais faire : cette nation, cela est certain, reprendra vie. L’expression « hors des profondeurs de la terre » est évidemment une image. Les fils d’Israël ont été pratiquement cachés dans la terre, souvent dans un abîme de désespoir et de misère parce qu’ils n’ont pas voulu admettre cette vérité, que Dieu est la source de tout. Ils ont, au contraire, rejeté le Fils de Dieu quand Dieu le leur a envoyé dans sa merveilleuse grâce, et ils en ont souffert les conséquences terriblement dures.

Quel changement merveilleux ce sera quand le Seigneur Jésus leur apparaîtra et qu’ils seront élevés hors de ces profondeurs de peine ! C’est Lui, la source de toutes leurs bénédictions ! Ils lui rendront hommage.



Psaume 71:20, 21

Toi qui nous as fait voir de nombreuses et amères détresses, tu nous redonneras la vie et tu nous feras remonter hors des profondeurs de la terre. Tu multiplieras ma grandeur, et tu te tourneras, tu me consoleras.

11 juillet 2004

Pendant des siècles, Dieu a agi envers son peuple Israël en le faisant passer par des détresses nombreuses et amères. Il se peut qu’ils n’en comprennent pas la raison maintenant, mais la Parole de Dieu nous montre clairement que c’est seulement à cause de leur désobéissance à Dieu qu’ils ont dû souffrir de cette manière. Ils avaient vu bien des détresses amères au temps où le psalmiste écrivait, mais combien elles se sont multipliées depuis lors, en particulier parce qu’Israël a rejeté son Messie, le Seigneur Jésus, et depuis deux mille ans leurs détresses ont augmenté.

Cependant, ce psaume est une prophétie. Dieu fera revivre cette nation, et fera remonter ses sujets hors des profondeurs de la terre. Pourquoi cette expression : les profondeurs de la terre ? Parce qu’ils sont devenus si intensément attachés aux choses de la terre qu’ils négligent de lever les yeux vers les cieux pour reconnaître que Dieu y a haut élevé son Fils bien-aimé.

Cependant, le verset 21 ajoute : « Tu multiplieras ma grandeur, et tu te tourneras, tu me consoleras ». Pourquoi le psalmiste passe-t-il du pluriel au singulier ? C’est certainement pour nous indiquer qu’il y en a Un qui prendra la cause d’Israël, et que Dieu élèvera. C’est le Fils même de Dieu qui intercédera pour Israël dans ce jour proche, et qui seul est digne d’une grandeur excellente. Il s’est donné lui-même autrefois sur le mont Calvaire, en sacrifice pour le péché, et il restaurera Israël à une place de merveilleuse bénédiction. Il sera lui-même consolé par la restauration et la bénédiction futures de son peuple.



Psaume 72:4

Il fera justice aux affligés du peuple, il sauvera les fils du pauvre, et il brisera l’oppresseur.

18 juillet 2004

De toutes parts aujourd’hui, que de cris contre l’injustice, que de rassemblements pour protester contre ce qui est considéré comme une infraction aux droits des citoyens, combien de procès sont faits à cause d’occasions, réelles ou imaginaires, d’erreurs de justice.

N’y aura-t-il pas de fin à cela ? Si, cela se terminera, mais non pas de la manière que l’homme voudrait. Car ce n’est en général pas la justice que l’homme désire, mais il veut plutôt la satisfaction de sn égoïsme. C’est cet égoïsme qu’il considère comme étant la justice !

À qui faire confiance pour rendre véritablement la justice ? Seulement à Celui que Dieu a institué Gouverneur sur tout, le Seigneur Jésus Christ. Dieu soit béni de ce que le Seigneur régnera ! Les « affligés du peuple », qui ont été pendant longtemps mis à l’écart par l’égoïsme de dirigeants sans principes, bénéficieront merveilleusement de la justice absolue de Celui qui a été autrefois l’objet de la plus abjecte injustice que le monde ait jamais connue, qui a été crucifié par des gouverneurs insensibles. Dieu a décrété que Lui, le Seigneur Jésus, maintenant élevé et glorifié, aura la place de Seigneur sur tous. Lorsqu’il aura le pouvoir dans sa main, de quelle façon différente il en usera par rapport à tous les dirigeants précédents ! Il ne se laissera pas induire à agir injustement, comme d’autres l’ont fait, mais avec une parfaite justice, « il sauvera les fils du pauvre, et il brisera l’oppresseur ».



Psaume 72:17

Son nom sera pour toujours ; son nom se perpétuera devant le soleil, et on se bénira en lui : toutes les nations le diront bienheureux.

9 décembre 1990

Ce n’est qu’au Seigneur Jésus qu’on ait jamais pu rendre un tel témoignage. Les hommes de pouvoir et d’habileté se démènent pour accéder à des places très en vue, dont ils jouissent pendant peu de temps. Ils en sont vite délogés : leur nom n’est plus connu. À l’inverse, le Seigneur Jésus ne S’est pas affirmé, n’a pas crié, n’a pas élevé Sa voix dans les rues : on n’a pas parlé de Lui dans une campagne politique. Il n’a pas recherché pour Lui-même un grand nom sur la terre, et a été en fait rejeté de la terre par la haine cruelle, même de Sa propre nation, Israël, qui a trouvé des complices dévoués parmi les Gentils, les gens des autres nations. Le monde a cru que c’en était fini avec Jésus Christ.

Mais Dieu L’a ressuscité d’entre les morts, L’a haut élevé, Lui a donné un nom au-dessus de tout nom. C’est l’inverse de ce qui se passe habituellement dans le monde. Les souverains sont d’abord adulés, et ensuite abaissés. Christ a pris volontairement la place la plus basse, jusqu’à la mort de la croix ; maintenant Il est exalté, non seulement pour un temps, mais « Son nom sera pour toujours ».

Israël, qui l’avait autrefois rejeté, « se bénira en lui ». Parce que les fils d’Israël ont refusé de Le reconnaître, ils ont souffert pendant des siècles depuis qu’ils ont crucifié Christ, L’estiment digne seulement de leur langage impie et de leurs malédictions — ils L’appelleront alors « bienheureux ». Quel changement extraordinaire dans le monde entier, quand les Juifs et toutes les autres nations donneront la place d’exaltation suprême au nom du Seigneur Jésus, et quelle bénédiction merveilleuse il en résultera pour eux tous !



Livre troisième

Psaume 73:3-5

Car j’ai porté envie aux arrogants, en voyant la prospérité des méchants. Car il n’y a pas de tourments dans leur mort, et leur corps est gras ; ils n’ont point de part aux peines des humains, et ils ne sont pas frappés avec les hommes.

24 juillet 2004

De même que beaucoup d’entre nous, Asaph ne pouvait pas comprendre pourquoi les méchants prospèrent apparemment pendant toute leur vie, étant bien nourris, et n’endurant même pas, lors de leur mort, des souffrances comme beaucoup d’autres en ont. Il dit, en fait, qu’il les avait enviés. « Ils augmentent leurs richesses », note Asaph, et il dit en contraste : « Certainement c’est en vain que j’ai purifié mon cœur, et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence : j’ai été battu tout le jour, et mon châtiment revenait chaque matin » (versets 12-14).

Il y a quelques années, un homme, rendant visite à un forgeron, lui demanda comment il se faisait qu’avant que celui-ci ait confessé Jésus comme Seigneur, tout allait bien pour lui, mais que, depuis qu’il était chrétien, il avait des ennuis de toute sorte. Le forgeron lui répondit, en lui montrant un morceau de fer dont il voulait faire un soc de charrue. Il lui dit qu’il allait le mettre dans le feu jusqu’à ce qu’il soit chauffé à blanc, puis le martèlerait, le remettrait au feu et le martèlerait de nouveau. Si le fer n’arrivait pas à se tremper, il le jetterait sur le tas de ferraille ; mais s’il se trempait, il continuerait à le chauffer et à le marteler jusqu’à ce qu’il ait la forme désirée. Il dit alors à son visiteur que c’était ce que Dieu était en train de faire avec lui, le mettre au feu et le battre. Mais il ajouta qu’il remerciait Dieu de ce qu’il ne le jetait pas sur le tas de ferraille !

Asaph apprit un peu cette leçon, car il a écrit que cela avait été un « travail pénible » d’arriver à comprendre pourquoi les méchants prospéraient ainsi — « jusqu’à ce que je fusse entré dans les sanctuaires de Dieu … j’ai compris leur fin » (verset 17). Leur fin, c’était d’être jetés sur le tas de ferraille, tandis que les hommes pieux passeraient peut-être par de profondes épreuves de foi, afin que Dieu les forme comme Il le désire.



Psaume 75:6, 7

Car ce n’est ni du levant, ni du couchant, ni du midi, que vient l’élévation. Car c’est Dieu qui juge ; il abaisse l’un, et élève l’autre.

31 juillet 2004

Ce psaume se rapporte au temps où Israël sera attaqué par des ennemis arrogants, pendant la période de la grande tribulation. Ils n’auront aucune aide, ni des nations de l’est ni de celles de l’ouest, quoiqu’ils dépendront beaucoup de l’aide de l’ouest ; et le sud ne leur apportera pas plus de secours. Du fait que le nord n’est pas mentionné ici, certains ont pensé que le secours pour Israël viendra du nord, mais ce n’est certainement pas le cas. En fait, s’il n’est pas question du nord ici, c’est parce que les grands maux à ce moment-là, pour Israël, seront précisément causés par le roi du nord, l’Assyrien, qui arrivera comme un ouragan pour désoler tout le pays d’Israël.

Naturellement, les fils d’Israël tourneront leurs regards de tous côtés pour chercher de l’aide, mais en vain. Quoique les nations, depuis l’est et depuis le sud, se concentreront pour converger sur Israël, ils n’apporteront aucun soulagement à cette situation pénible. Venant de l’ouest, la bête romaine et ses armées arriveront à Armaguédon, au nord d’Israël, dans le but de sauver Israël du roi du nord, mais le Seigneur les arrêtera soudain lorsqu’il apparaîtra du ciel avec ses armées sur des chevaux blancs, pour détruire ces éventuels protecteurs d’Israël.

La réponse ne se trouve ni dans l’est, ni dans l’ouest, ni dans le sud. « Car c’est Dieu qui juge ; il abaisse l’un, et élève l’autre ». Après que le Seigneur Jésus (le Dieu vivant) aura jugé les nations de l’ouest, il apparaîtra aux Juifs à Jérusalem, qui se courberont complètement sous son autorité suprême ; ensuite, il ira juger le roi du nord et ses armées qui encercleront les murs de Jérusalem. Il écrasera l’ennemi et exaltera son peuple Israël. Triomphe magnifique de la grâce et de la vérité !



Psaume 77:7, 9

Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? et ne montrera-t-il plus sa faveur ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin de génération en génération ? Dieu a-t-il oublié d’user de grâce ? A-t-il enfermé ses miséricordes dans la colère ? Sélah.

21 septembre 1991

Lorsque Dieu trouve à propos de permettre qu’une succession de coups durs s’abattent sur l’un des siens, comme il le fit pour Job, et que la détresse et les souffrances se poursuivent pendant un certain temps, on pourrait être gravement tenté de poser des questions comme celles de ces versets. Tout semble sans espoir pour ce qui est de notre existence présente : tout apparaît sombre, sans même la trace d’une rai de lumière qui puisse donner de l’encouragement.

Mais Asaph, l’auteur de ce psaume, après avoir posé de telles questions, rentre en lui-même et dit : « C’est ici mon infirmité » (verset 10), et il fait une pause pour se souvenir « des années de la droite du Très-Haut ». Les années d’expérience de Dieu sont beaucoup plus fiables que l’esprit questionneur d’Asaph.

Est-ce que nous traversons une véritable épreuve de foi ? Alors, posons-nous ces questions, l’une après l’autre : « Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? ». Le croyant répond immédiatement : Absolument pas : Dieu m’a sauvé pour l’éternité. « Ne montrera-t-il plus sa faveur ? ». La foi répond : Dieu m’a déjà reçu dans sa faveur, dans le Bien-aimé. Il ne peut pas changer cela. « Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? ». L’expérience même nous enseigne qu’il n’en est pas ainsi, car nous éprouvons sa bonté dans des temps de grande détresse. « Sa parole a-t-elle pris fin ? ». Oh ! non : nous savons que « la parole de notre Dieu demeure à toujours » (Ésaïe 40:8). « Dieu a-t-il oublié d’user de grâce ? ». Non pas, car sa grâce brille même à travers les temps sombres et tristes. « A-t-il enfermé ses miséricordes dans la colère ? ». Non, même s’il semble qu’il en soit ainsi, cependant il veille avec tendresse au-dessus de chaque épreuve, prêt à déverser sa miséricorde quand l’épreuve a produit son résultat.



Psaume 77:13, 19

Ô Dieu ! ta voie est dans le lieu saint. Où y a-t-il un dieu grand comme Dieu ? …. Ta voie est dans la mer, et tes sentiers dans les grandes eaux ; et tes traces ne sont pas connues.

7 août 2004

Asaph, l’auteur de ce Psaume, était profondément troublé, bouleversé dans son âme, de sorte qu’il ne pouvait pas dormir ni être consolé. Il savait qu’il devait reconnaître que Dieu avait à faire avec lui, mais cela faisait surgir des questions dans son esprit, de sorte qu’il demande (verset 7 à 9) : « Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? et ne montrera-t-il plus sa faveur ? Sa bonté a-t-elle cessé pour toujours ? Sa parole a-t-elle pris fin de génération en génération ? Dieu a-t-il oublié d’user de grâce ? A-t-il enfermé ses miséricordes dans la colère ? Sélah ».

Si nous avons traversé des expériences semblables, il est bon pour nous de nous rendre compte, comme Asaph, que de telles questions résultent seulement de notre propre infirmité (verset 10), car nous considérons les choses du point de vue de notre brève existence personnelle, alors qu’il y a « des années de la droite du Très-haut ». C’est là un sous-entendu, mais qui nous fait comprendre que Dieu a plus d’expérience que nous. C’est pourquoi nous devons être conscients que la voie de Dieu est « dans le sanctuaire ». Nous ne pouvons connaître sa voie qu’en étant dans une communion intime avec lui.

D’autre part, si nous n’apprenons pas et ne comprenons pas les voies de Dieu de manière sage, en entrant dans sa présence, nous devrons les apprendre d’une autre manière, c’est-à-dire « dans la mer » ou « dans les grandes eaux », où ses traces ne sont pas connues. Combien il est meilleur pour nous de les apprendre dans la douceur de la communion avec lui, plutôt que par des expériences douloureuses. Les vagues déferlantes de la mer risquent alors de nous éprouver comme cela est décrit au psaume 107, verset 27 : « Ils tournent et chancellent comme un homme ivre, et toute leur sagesse est venue à néant ». Dans la mer, les traces de Dieu ne sont pas connues, mais Il accomplit sa pensée, que cela nous plaise ou non.



Psaume 78:70-72

Et il choisit David, son serviteur, et le prit des parcs des brebis ; il le fit venir d’auprès des brebis qui allaitent, pour paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage, et il les fit paître selon l’intégrité de son cœur, et les conduisit par l’intelligence de ses mains.

14 août 2004

Nous pourrions penser que Joseph aurait été plus digne que Juda d’être l’ancêtre du roi d’Israël, car la vie de Joseph était, et de loin, plus exemplaire que celle de Juda. Mais Dieu est plus sage que nous. Une chose marquante dans l’histoire de Juda, c’est la confession de péché qu’il fit, le cœur brisé, au sujet du rejet de Joseph (Genèse 44:18-34). Son cœur était pleinement touché. Or c’est de Juda que descendait David, et Dieu avait trouvé en ce dernier un homme selon son cœur. Pourquoi cela ? — David aussi avait gravement péché, mais sa confession, d’un cœur brisé (Psaume 51:1-13), avait du prix pour Dieu. Ainsi David a reçu le privilège sacré d’être le roi d’Israël, représentant évidemment le Seigneur Jésus, qui régnera aux siècles des siècles.

David était d’abord un berger, prenant soin des brebis, car Dieu prend plaisir à avoir un roi qui a à cœur les besoins des brebis. De même que David avait fait paître les brebis, de la même façon il était appelé à nourrir le peuple de Dieu. Le roi choisi par Dieu, n’était donc pas quelqu’un qui cherchait à imposer son autorité, mais celui qui avait un réel souci du bien-être du peuple de Dieu. Saül, quand il avait été appelé pour être oint roi sur Israël, était à la recherche des ânesses de son père, mais ne les avait pas trouvées (1 Samuel 9:3-5). Ce n’était pas un berger, mais quelqu’un qui essayait de soumettre des ânesses têtues, de sorte que, quand il a régné, il a essayé sans succès de soumettre des sujets rebelles.

Au contraire, David paissait Israël selon l’intégrité de son cœur, et les conduisait par l’intelligence de ses mains. Il ne faisait pas cela parfaitement, bien sûr, mais, dans sa mesure, il faisait ce que le Seigneur Jésus fait en perfection.



Psaume 80:17-19

Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le fils de l’homme que tu as fortifié pour toi ; et nous ne nous retirerons pas de toi. Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom. Éternel, Dieu des armées ! ramène-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés.

21 août 2004

C’est là un appel du résidu pieux d’Israël, qui ne recevra une réponse pleine et merveilleuse que dans un jour à venir. Les fils d’Israël prendront alors conscience, comme jamais auparavant, qu’il ne sera pleinement répondu à leurs besoins que lorsque la main de Dieu sera manifestée comme étant sur l’Homme de sa droite, le Fils de l’homme, qu’ils avaient autrefois rejeté et crucifié.

Ils ne demandent pas que la main de Dieu soit sur Israël, car Israël a prouvé qu’il ne méritait pas la moindre grâce de Dieu — mais plutôt sur l’Homme de la droite de Dieu, Celui dans lequel Dieu trouve son plaisir. Quand enfin Israël donnera au Fils de l’homme la place qui lui revient de droit, Celui qui est puissant pour accomplir la volonté de Dieu, quel changement interviendra pour cette nation malheureuse ! C’est lui qui les fera revivre, les faisant sortir de la poussière de leurs longues années d’inimitié, et quand cela sera réalisé, ils n’y retourneront jamais. Ils demandent à être ramenés, et à ce que Dieu fasse briller sa face. Quel est le sens de cela ? Les croyants, aujourd’hui, savent que la gloire de Dieu brille maintenant dans la face de Jésus Christ (2 Corinthiens 4:6). Le résidu pieux d’Israël trouvera que cela se vérifiera pour eux quand ils seront revenus au Dieu vivant dans une repentance sincère et connaîtront la bénédiction ineffable de la lumière du ciel. L’apôtre Paul a expérimenté cela quand il a été arrêté sur le chemin de Damas et qu’il a été interpellé directement par le Seigneur Jésus (Actes 9:3-5). La conversion des fils d’Israël sera aussi extraordinaire que celle de Paul, et elle sera parfaitement durable, au point qu’ils ne verront plus le mal (Sophonie 3:15). Quel changement ce sera par rapport aux siècles de troubles et de peines qu’ils ont connus.



Psaume 80:19

Éternel, Dieu des armées ! ramène-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés.

29 octobre 2014

Asaph, ici, exprime le profond désir des hommes pieux en Israël, afin que Dieu intervienne entre eux et les résultats désolants de leur propre désobéissance. Ils ne pouvaient pas éviter le fait d’être nourris d’un pain de larmes (verset 5), et de souffrir la honte de la moquerie de leurs ennemis (verset 6). Nous aussi, lorsque nous choisissons de suivre notre chemin égoïste en désobéissant à Dieu, nous nous trouverons sans force pour nous remettre des conséquences douloureuses de notre folie.

Il n’y a qu’une ressource. À trois reprises, le psalmiste supplie Dieu de faire luire sa face, la première fois, en s’adressant à lui ainsi : « Ô Dieu » (verset 3), puis « Ô Dieu des armées » (verset 7), et enfin : « Éternel, Dieu des armées » (verset 19). Étant Dieu, il est infiniment élevé en majesté excellente et en suprématie éternelle. Comme le Dieu des armées, il est Celui dont les forces sont merveilleusement grandes en contraste avec la faiblesse du résidu misérablement réduit d’Israël. En tant que l’Éternel, Dieu des armées, cependant, il est Celui qui, dans une grâce sans pareille, s’est identifié, dans une relation d’alliance, avec cette nation qui ne le méritait pas. C’est sur ce précieux fondement qu’est faite la supplication finale.

Il n’y avait pas de manifestation de lumière lorsque Dieu était assis entre les chérubins dans le temple (verset 1). Il demeurait dans l’obscurité profonde. Cependant, pour qu’Israël soit sauvé, il faut que Dieu fasse luire sa face. Il est merveilleux que nous ayons la réponse à cela aujourd’hui : « Car c’est le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres la lumière resplendît, qui a relui dans nos cœurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ » (2 Corinthiens 4:6). C’est Lui le grand Restaurateur, dont la face rayonne aujourd’hui pour tous ceux qui veulent lever les yeux et reconnaître Jésus comme étant l’Éternel, le Dieu des armées.

Lorsque les fils d’Israël traverseront l’horreur de la grande tribulation qui les atteindra, beaucoup d’entre eux auront le cœur réveillé pour crier à l’Éternel, Dieu des armées avec une foi sincère. Eux aussi seront sauvés par la lumière de la face bénie de Jésus venant sur eux.



Psaume 81:13, 16

Oh ! si mon peuple m’avait écouté ! si Israël avait marché dans mes voies ! … Et il les aurait nourris de la mœlle du froment, et je t’aurais rassasié du miel du rocher.

22 février 2004

Avec quelle tendresse et quelle persévérance l’Éternel exprime ses sentiments de bonté envers son peuple Israël, dont les oreilles avaient été fermées à sa Parole, et qui se refusaient à marcher dans ses voies. Ils ne pouvaient, bien sûr, rien espérer d’autre que des résultats douloureux, en refusant ainsi de répondre par de la reconnaissance à Celui qui les aimait d’un si grand amour.

Si seulement ils avaient écouté l’Éternel, il les aurait nourris de la moelle du froment. Le froment parle de Christ en résurrection, bien qu’en ce temps-là cela ait eu encore un sens prophétique. Cependant, le Seigneur Jésus a dit : « Abraham … a vu (mon jour) et s’est réjoui » (Jean 8:56). Abraham se nourrissait déjà de ce froment, et Israël aurait pu faire de même, si la Parole de Dieu leur avait été précieuse.

Ils auraient pu aussi être parfaitement satisfaits en se nourrissant du miel du rocher. Ce n’est pas dans un rocher que nous pourrions nous attendre à trouver du miel. Le sens spirituel est donc ici la chose importante. Le Rocher, c’est Christ (1 Corinthiens 10:4). Il se peut que certains ne s’attendent pas à trouver une douceur merveilleuse en Christ, mais dans la connaissance de sa Personne nous serons toujours bénis au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou penser. Dieu ne nous donne pas toujours ce que nous lui demandons, ou même le désir de nos pensées. Mais parce qu’il a une connaissance infiniment plus élevée que la nôtre, il donne aux croyants ce qui est « infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3:20). Puissions-nous donc toujours trouver notre joie à avoir part à la moelle du froment et au miel du Rocher.



Psaume 82:6-8

Moi, j’ai dit : Vous êtes des dieux, et vous êtes tous fils du Très-haut. Mais vous mourrez comme un homme, et vous tomberez comme un des princes. Lève-toi, ô Dieu ! juge la terre ; car tu hériteras toutes les nations.

28 août 2004

Le Seigneur Jésus a cité ce verset 6 en Jean 10:34, en ajoutant : « Et l’Écriture ne peut être anéantie ». C’est une chose sérieuse, que les gouverneurs en Israël soient appelés « dieux », d’autant plus sérieuse par le fait qu’ils jugeaient injustement et faisaient acception de la personne des méchants (Psaume 82:2). Car s’ils étaient appelés « dieux », c’est parce qu’ils avaient la charge de représenter Dieu devant le peuple. Mais ils en donnaient une représentation fausse. Il est triste de le dire, mais il y en a beaucoup aujourd’hui qui leur ressemblent. Ils prennent la place de serviteurs de Dieu, et donnent aux gens l’impression que Dieu est comme eux — qu’il est injuste et montre de la partialité envers certaines personnes. Quel exemple désastreux !

Bien que les Israélites aient été, extérieurement, « les fils du Très-haut », ils perdraient complètement leur position et mourraient comme des hommes, tombant comme un des princes. De la même manière que Satan avait la place d’un prince et est tombé, les juges injustes d’Israël tomberont.

Mais le verset 8 est une magnifique réponse à l’infidélité de l’homme : « Lève-toi, ô Dieu ! juge la terre ; car tu hériteras toutes les nations ». Il y en a Un sur lequel on peut compter – non pas l’un des dieux mais Dieu, c’est-à-dire le Seigneur Jésus. Dieu soit béni de ce qu’il se lèvera au temps propre pour juger la terre en vérité et en justice absolues. Et si Israël doit être jugé, il s’ensuit que toutes les nations doivent l’être aussi. Ce jugement effacera tout mal, et le Seigneur Jésus héritera de toutes les nations, pour régner avec une parfaite justice.



Psaume 84:3

Le passereau même a trouvé une maison et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits ; … tes autels, ô Éternel des armées ! mon roi et mon Dieu !

12 septembre 2004

Ce Psaume exprime le profond désir du cœur pour se reposer tranquillement dans les tabernacles de l’Éternel. Quel croyant n’a pas éprouvé dans son cœur l’éveil d’un désir semblable ?

Ne sommes-nous pas comme le passereau, le symbole même du peu de valeur (cinq passereaux vendus pour deux sous, Luc 12:6), et cependant un oiseau sociable, qu’on trouve toujours dans les endroits habités, qui recherche la compagnie, de sorte qu’être seul lui est inhabituel (Psaume 102:7). Mais maintenant le passereau a trouvé une maison, c’est-à-dire une place permanente de communion et de repos. Les croyants, aujourd’hui, peuvent trouver cela dans une certaine mesure, dans la communion avec ceux qui sont rassemblés par la puissance de l’Esprit de Dieu, mais de manière combien plus complète quand ils seront dans la présence du Seigneur avec tous les saints.

Et l’hirondelle ? C’est l’oiseau remuant, qui vole à tire-d’aile sans jamais se reposer, semble-t-il. Nos natures agitées ont-elles trouvé un nid ? Chose remarquable, il est dit que ce nid, ce sont les autels de Dieu, ce qui nous rappelle le Seigneur Jésus et son grand sacrifice de la croix. Combien il est merveilleux de se reposer sur la valeur de ce sacrifice, qui dissipe toute agitation, ôte toute confiance dans les œuvres humaines, et nous amène à devenir de vrais adorateurs du Seigneur Jésus.

De plus, l’hirondelle peut mettre ses petits dans un tel nid. Nous pouvons ainsi certainement demander la même place de repos et de bénédiction pour nos enfants. Mais le passage se termine par cette belle attribution d’honneur à celui que le psalmiste appelle « mon roi et mon Dieu ». Nous savons que notre roi, c’est le Seigneur Jésus, et qu’il est Dieu.



Psaume 84:3 (b)

Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits ; tes autels, ô Éternel des armées ! mon roi et mon Dieu.

14 novembre 1987

Qu’il est merveilleux, ce tableau prophétique de la bénédiction à venir de la nation éprouvée d’Israël, après des siècles d’errance. Le passereau nous parle de leur pauvreté spirituelle, car on vendait deux passereaux pour un sou. C’est aussi un oiseau sociable, qu’on trouve normalement en grand nombre dans les zones d’habitation — il est vu ici comme ayant trouvé une maison, un endroit pour la communion souhaitée. D’autre part, Israël est comparé à une hirondelle, un oiseau sans repos, toujours en vol, tel que la nation d’Israël, qui n’avait pas trouvé de place de repos dans toutes ses errances. Elle trouve enfin un nid, déposant ses petits sur les autels de Dieu, ce qui est une allusion précieuse au fait que Christ et Son sacrifice sont le véritable lieu de repos pour la foi, à laquelle Israël aussi aura sa part.

Mais comme sont précieuses ces paroles : « Ô Éternel des armées ! mon roi et mon Dieu », dites par ceux qui, autrefois, ont méprisé, rejeté et crucifié le Seigneur Jésus Christ, leur véritable Messie. Ils s’adressent au Roi Lui-même, au Messie, à l’Oint d’Israël. Il est d’abord appelé l’Éternel des armées, ensuite, mon roi, enfin, mon Dieu.

Comme ils apprécieront de Le connaître sous tous ces caractères, et de lui donner Sa place de dignité et d’honneur suprêmes, après L’avoir autrefois refusé, à la fois comme Roi et comme Dieu.

Toutefois aujourd’hui, ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ ont avec Lui une relation beaucoup plus proche que celle de l’Éternel des armées ou le Roi. Nous pouvons dire avec son disciple Thomas ; « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20:28). Plutôt que de nous adresser à Lui comme Roi, il est bien plus approprié pour nous, qui sommes amenés si proches de Lui, de nous adresser à Lui par les termes : « notre Seigneur Jésus Christ », comme cela se trouve si fréquemment dans les épîtres.



Psaume 84:5-7

Bienheureux l’homme dont la force est en toi, et ceux dans le cœur desquels sont les chemins frayés ! Passant par la vallée de Baca, ils en font une fontaine ; la pluie aussi la couvre de bénédictions. Ils marchent de force en force, ils paraissent devant Dieu en Sion.

18 septembre 2004

Quand nous avons reconnu, par expérience, que nous sommes absolument sans force, et que nous nous tournons vers le Seigneur, qu’il est merveilleux de trouver en lui une force des plus extraordinaires. C’est vraiment une bénédiction, car une telle force nous encourage à marcher dans les « chemins frayés », non pas dans les chemins de traverse. Les chemins frayés nous mènent tout droit vers une destination précise, alors que la peur des ennemis, ou la peur de la vallée de Baca pourrait nous faire dévier dans des chemins détournés. Baca signifie les pleurs, et nous pourrions penser les éviter dans des chemins de traverse, mais la force spirituelle peut nous rendre capables de faire face à quelque adversité que ce soit qui surgisse.

En fait, il se pourrait que, en traversant cette vallée des pleurs, nous la transformions par la foi en une fontaine, une source de véritable rafraîchissement spirituel, exactement comme dans le cas de quelqu’un qui avait acheté une maison qui avait une grande pierre dans la cour d’entrée. Plusieurs personnes avaient acheté la maison avant lui, et avaient essayé en vain de déplacer cette pierre. Le nouveau propriétaire, avec sagesse, fit de cette cour un magnifique jardin de rocaille.

Une telle foi simple nous conduit « de force en force ». Il en sera toujours ainsi quand notre force est dans le Seigneur. L’adversité ne nous découragera pas, mais elle sera employée par Dieu pour augmenter notre force. Le but en vue est ensuite mis devant nos yeux. Si, pour chaque jour, de la force nous est nécessaire, il y a la gloire dans l’avenir. Et cela est vrai de tout croyant : « ils paraissent devant Dieu en Sion ».



Psaume 84:9, 10

Toi, notre bouclier ! — vois, ô Dieu ! et regarde la face de ton oint.

Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille. J’aimerais mieux me tenir sur le seuil dans la maison de mon Dieu, que de demeurer dans les tentes de la méchanceté.

25 septembre 2004

Le psalmiste, ici, comme la bergère du Cantique des Cantiques, emploie des expressions avec sagesse. La bergère dit (chap. 1:6) : « Ne me regardez pas, parce que je suis noire ». Elle a conscience que le berger ne verra en elle aucune beauté, comme c’est le cas pour tout pécheur dans le monde. Mais le psalmiste dit : « Regarde la face de ton oint ». Lorsque Dieu porte son regard sur la face de son Fils bien-aimé, il n’y voit que parfaite beauté. Les croyants sont vus comme étant « en Christ », de sorte que Dieu les voit revêtus de la beauté de Christ. Il n’est pas étonnant alors que Dieu soit leur bouclier, leur protection efficace.

Il n’y a donc pas de difficultés à ce que les croyants soient amenés dans les parvis divins où, dit le psalmiste, un jour vaut mieux que mille — c’est-à-dire, sans aucun doute — mieux que mille partout ailleurs. Il affirme d’ailleurs qu’il préférerait se tenir sur le seuil dans la maison de son Dieu que demeurer dans les tentes de la méchanceté. Se tenir sur le seuil de la maison sous-entend être le portier (ce que donnent certaines versions). Un portier n’est pas toujours apprécié de ceux qui voudraient entrer, s’ils n’ont pas le droit de le faire.

Mais occuper même la position la moins enviable dans la maison de Dieu était, pour le psalmiste, bien préférable à « demeurer dans les tentes de la méchanceté ». Qu’il est triste que les hommes, en général, choisissent ces tentes — quoique la tente ne soit pas une habitation permanente comme l’est la maison de Dieu.



Psaume 84:11

Car l’Éternel est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donnera la grâce et la gloire ; il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité.

5 décembre 2003

L’Éternel, c’est le nom de Dieu qui insiste sur sa grâce dans sa relation d’alliance avec Israël. Élohim, c’est le nom de Dieu insistant sur sa grandeur. L’Éternel est rempli d’une grâce et d’une bonté merveilleuses, ainsi que l’indique le fait de l’appeler « un soleil » — la source de la lumière et de la chaleur. Quand le soleil n’a pas brillé pendant plusieurs jours, et que ses chauds rayons se fraient un passage entre les nuages, combien ils sont bienvenus ! Israël sera béni de façon merveilleuse quand se lèvera le soleil de justice ayant la guérison dans ses ailes (Malachie 4:2) — c’est-à-dire lorsque le Seigneur Jésus viendra délivrer la nation de l’état de froideur et d’obscurité qui a perduré pendant des siècles.

Mais il est dit aussi que l’Éternel est un « bouclier ». Il est le Protecteur de tous ceux qui ont été exposés aux menaces constantes des ennemis. Quel immense soulagement pour eux de savoir que l’ennemi ne prévaudra plus jamais sur eux !

Ces merveilleux privilèges sont, cependant, déjà actuellement le lot de tous les vrais croyants. Cela ne veut pas dire que leurs circonstances temporelles seront changées, mais sur le plan spirituel ils jouissent de la chaleur et de la lumière que leur donne le Seigneur Jésus, et par sa grâce, d’une protection parfaite contre tout mal spirituel.

Quel encouragement cela est donc pour nous de lire : « Il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité ». Cela ne veut pas dire que nous obtiendrons tout ce que nous voulons, car nous sommes souvent bien incapables de discerner ce qui est bon pour nous ; mais ce qu’il sait être bon pour nous, il nous le donnera.



Psaume 85:10, 11

La bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entre-baisées. La vérité germera de la terre, et la justice regardera des cieux.

2 octobre 2004

Ceci a un sens prophétique, car ces affirmations ne se sont jamais réalisées tout au long de l’Ancien Testament. La Loi avait été donnée à Israël, et elle est effectivement la vérité, mais Dieu ne pouvait pas y donner l’expression de sa bonté. La Loi proclamait aussi la justice, mais ne pouvait apporter la paix. Mais lors de la résurrection du Seigneur Jésus, ses premières paroles à ses disciples rassemblés furent : « Paix vous soit » (Luc 24:37). Car à la croix il avait répondu à toutes les exigences de la justice, apportant la paix à ceux qui étaient autrefois injustes ; de sorte que « la justice et la paix se sont entre-baisées ». De la même manière, « la bonté et la vérité se sont rencontrées ». La vérité n’a pas été compromise, et la bonté a eu pleine liberté pour s’exprimer envers ceux qui étaient autrefois coupables mais maintenant sauvés par grâce.

Ceci est vrai pour les croyants aujourd’hui, et le jour vient où cela sera vrai également pour Israël comme nation. Quand ils reconnaîtront que Jésus est le Fils de Dieu, le Sauveur, « la vérité germera de la terre », ou « hors du pays », c’est à dire d’Israël, comme elle ne l’a jamais fait jusque-là. Car Israël, autrefois (sous la loi), n’a fait sortir de son sein que de la rébellion. Alors, quand ils recevront la paix de la part de Celui qu’ils avaient crucifié, et qu’ils se rendront compte de la réalité de sa bonté, leurs regards se tourneront en haut et verront « la justice (qui) regardera des cieux ». Car Christ dans le ciel est la réponse à tous les problèmes auxquels Israël n’ait jamais été confronté. Et maintenant Dieu a ressuscité Christ d’entre les morts et l’a fait asseoir à sa droite. Quelle œuvre vraiment merveilleuse !



Psaume 86:9, 10

Toutes les nations que tu as faites viendront et se prosterneront devant toi, Seigneur ! et elles glorifieront ton nom. Car tu es grand et tu as fait des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul.

9 octobre 2004

Combien ceci sera merveilleux, en contraste avec la condition des nations aujourd’hui ! Les peuples ont presque tous leurs faux dieux, et même les nations dites chrétiennes sont loin d’être chrétiennes de cœur. Le monde entier est un camp armé, qui refuse presque dans sa totalité de croire au Seigneur Jésus comme étant le Fils éternel de Dieu, de sorte qu’il faudra un miracle impressionnant de la part de Dieu pour amener toutes les nations à venir se prosterner aux pieds de Celui qui a été crucifié et qui est ressuscité. Ils seront heureux, à ce moment-là, de glorifier son nom.

Ils auront alors conscience, comme les croyants aujourd’hui le font déjà, que Celui qui a été autrefois rejeté est grand, qu’il fait des choses merveilleuses, que lui seul est Dieu. Ils porteront leurs regards vers ce qu’Il a accompli bien des siècles auparavant, en allant volontairement jusqu’à la croix. Là, Il a souffert pour les péchés, le Juste pour les injustes, œuvre de grâce merveilleuse quoique non reconnue pendant des siècles par l’humanité en général. Alors ils croiront que le Seigneur Jésus a été ressuscité d’entre les morts, et qu’Il est retourné au ciel corporellement — une autre action d’une grandeur et d’une puissance infinies, que le monde presque en entier a refusé de croire depuis longtemps.

Dans ce temps à venir, également, le Seigneur aura enlevé au ciel des millions de croyants avec leur propre corps, chose réellement extraordinaire qui impressionnera le monde entier. Et ensuite, quand le monde souffrira les angoisses terribles de la grande tribulation, le Seigneur interviendra en puissance et en gloire pour le juger. Oui, il est grand.



Psaume 87:2, 3

L’Éternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses sont dites de toi, cité de Dieu. Sélah.

16 octobre 2004

Sion est le nom qui désigne Jérusalem, en particulier quand il s’agit du temps à venir du millénium. Son nom signifie ensoleillé, car il parle du soleil de justice (le Seigneur Jésus) qui se lèvera « avec la guérison dans ses ailes » (Malachie 4:2). Mais pourquoi nous est-il dit que « l’Éternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob » ? — Il y a des murailles autour de Sion aussi bien que des portes ; les murs mettent l’accent sur le fait de laisser dehors ce qui doit rester dehors, et les portes, sur celui de faire entrer ce qui doit être au-dedans. Il est bien certain que les murs sont nécessaires, mais Dieu « aime les portes » parce qu’il aime accueillir ceux qui ont le droit d’être dans la cité. Cette cité sera le centre de la bénédiction de Dieu pour le monde entier. C’est ainsi que « les demeures de Jacob » auront leur place, mais que le centre de Dieu est le plus important.

Aujourd’hui Dieu a aussi un centre, non une cité terrestre, mais Christ glorifié à la droite de Dieu. Il trouve son plaisir à recevoir tous les croyants qui ont le droit de s’approcher de lui. Malheureusement, il y a des croyants qui vivent dans le péché. Ceux-là ne peuvent pas se tenir près de lui, mais quand ils ont jugé le mal en eux ou leurs associations mauvaises, le Seigneur les accueille avec joie.

Si « des choses glorieuses » sont dites de la « cité de Dieu » à venir, qu’en est-il maintenant ?

Bien que l’Église de Dieu soit encore sur la terre, c’est une chose glorieuse qu’elle ait le Seigneur Jésus dans le ciel comme le centre de toute bénédiction et de toute activité. Puissions-nous lui rendre quelque chose de la même gloire qu’il aura lorsqu’il trouvera son plaisir dans les portes de Sion.



Psaume 88:10, 11

Feras-tu des merveilles pour les morts ? ou les trépassés se lèveront-ils pour te célébrer ? Sélah. Racontera-t-on ta bonté dans le sépulcre, ta fidélité dans l’abîme ?

23 octobre 2004

Le psalmiste, qui traversait des circonstances de troubles et d’angoisse, n’avait rien d’autre que la mort en vue. Et cette pensée l’affectait profondément. S’il était amené à connaître la mort, pouvait-il espérer que Dieu fasse des merveilles pour lui ? Les morts se lèveraient-ils pour glorifier Dieu ? Il n’y avait jamais eu d’exemple d’une telle chose dans le passé. De même, dans le sépulcre, la bonté de Dieu pouvait-elle être proclamée, ou sa fidélité être déclarée dans l’abîme ? C’était absolument sans espoir.

Y a-t-il une réponse à de telles questions ? Oui, mais seulement dans le Nouveau Testament. Car le Seigneur Jésus a souffert la mort de la croix et a été enseveli. Mais il est ressuscité le troisième jour et maintenant, en résurrection, il conduit les louanges de son peuple (Hébreux 2:12). Quel miracle de puissance et de grâce !

La bonté de Dieu n’a toutefois pas été racontée dans le sépulcre, mais plutôt par la puissance qui a fait sortir le Seigneur du sépulcre. Les disciples étaient complètement découragés en voyant le Seigneur souffrir, puis être mis dans le tombeau. Mais quelle expérience de triomphe fut la leur quand il leur apparut le premier jour de la semaine ! Ils ont connu alors la bonté du Seigneur, et ont éprouvé une joie pure dans sa fidélité.

C’est pourquoi, quand Dieu permet que nous traversions les plus profondes épreuves, comme croyants nous n’avons pas de raison d’être déprimés. Nous devons seulement élever nos regards en haut, vers Christ maintenant à la droite de Dieu.



Psaume 89:3, 4

J’ai fait alliance avec mon élu, j’ai juré à David, mon serviteur : J’établirai ta semence pour toujours, et j’édifierai ton trône de génération en génération. Sélah.

30 octobre 2004

Bien que Saül ait été le premier roi d’Israël, il est seulement la figure de l’homme dans la chair, qui ne demeure pas, mais qui passe sans retour. David était réellement choisi par Dieu, et il est nommé son « élu », car il est clairement un type du Seigneur Jésus, qui est le Roi du choix de Dieu pour l’éternité.

En conséquence, Christ devait venir comme étant « la semence de David », et il était absolument vital que la généalogie soit pleinement établie. Une telle chose aurait-elle pu se produire si le royaume d’Israël était laissé à une lignée naturelle de successeurs ? Aucune nation sous le ciel n’a été capable de maintenir une succession de rois de la même famille pendant une longue période.

À la mort de Salomon, le fils de David, son fils Roboam a accédé au trône, mais Jéroboam l’a pris à parti et a détaché les dix tribus d’Israël de Juda et Benjamin. Depuis ce temps-là, il n’y a jamais eu un homme de la lignée de David sur le trône des dix tribus.

En dépit des nombreux efforts de Satan pour faire disparaître la lignée de David du trône de Juda, Dieu a jugé bon de la maintenir de manière miraculeuse. Athalie, par exemple, une méchante femme, a tué tous ses petits-enfants, sauf Joas encore petit enfant, qui plus tard a été couronné roi de Juda (2 Rois 11).

Dans le chapitre premier de l’évangile de Matthieu nous est donnée la généalogie officielle du Seigneur Jésus, depuis David jusqu’à Joseph, le père officiel, mais non réel, du Seigneur Jésus. L’évangile de Luc (3:23-33) donne la généalogie de Marie, en passant par David, et jusqu’à Adam — c’est la généalogie réelle. Il est ainsi établi que le Seigneur Jésus a pleinement droit au trône de David, et la promesse de Dieu est donc parfaitement accomplie.



Psaume 89:8-9

Éternel, Dieu des armées, qui est comme toi, puissant Jah ? Et ta fidélité est tout autour de toi. Toi, tu domines l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, toi tu les apaises.

3 septembre 2018

Ces paroles du Psaume 89 sont remarquablement illustrées pour nous en Marc 4:39, quand le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, sur un bateau secoué par la tempête, parla, disant : « Fais silence, tais-toi ! ». Et immédiatement les vagues de la mer en furie firent place à un grand calme. Quelle puissance impressionnante, miraculeuse !

Dans les prophéties de la Parole de Dieu, la mer typifie les nations du monde dans leur agitation et leurs troubles constants, ce qui est confirmé en Apocalypse 17:15. Quand les vagues tumultueuses des douleurs du monde seront-elles maîtrisées et apaisées ? — Ce ne sera que lorsque le Seigneur Jésus, dans Sa grâce et Son pouvoir souverains, prendra l’autorité en mains et régnera. Il soumettra les nations sous Sa domination, et il en résultera une paix merveilleuse.

D’un autre côté, il se peut que le croyant ressente que les circonstances qui l’entourent soient précisément comme la mer troublée qui ne peut s’apaiser. Il lui semble que les choses sont prêtes à l’engloutir dans une confusion désespérante, et qu’il n’y ait pas moyen de s’en sortir. Comme les disciples dans leur barque secouée par les flots, il peut alors crier au Seigneur Jésus et entendre ces paroles : « Fais silence, tais-toi ! ». Peut-être que les circonstances ne changeront pas du tout, mais le croyant est amené à se reposer dans les bras protecteurs du Seigneur. « L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera » (Sophonie 3:17).

Les eaux constamment troublées sont aussi semblables à l’état naturel du croyant. Bien que sauvé par la grâce de Dieu, il peut lui arriver d’être tellement perturbé par les mouvements de la chair en lui qu’il ne trouve pas de paix véritable. Quelle est la réponse ? La seule réponse, c’est le Seigneur Jésus. En regardant à Lui avec foi, et en dépendant de Lui, le croyant trouve un soulagement précieux. La joie calme et paisible de la présence pleine d’amour du Seigneur calme l’agitation du cœur tourmenté.



Psaume 89:9

Toi, tu domines l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, toi tu les apaises.

14 novembre 1990

Ce verset a été illustré de manière magnifique quand le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, étant sur un bateau secoué par la tempête, a parlé en disant : « Fais silence, tais-toi ! », et que les vagues de la mer en furie se sont immédiatement calmées (Marc 4:39). Cela montrait une puissance miraculeuse extraordinaire.

Dans les prophéties de la Parole de Dieu, la mer est le symbole des nations du monde dans leur agitation et leur troubles constants.

Quand sera-ce que les vagues impétueuses du tumulte et des peines du monde se calmeront pour faire place à un état de paix stable ? — Ce sera seulement quand le Seigneur Jésus, dans Sa grâce et Sa puissance souveraines, prendra l’autorité dans Ses mains, et régnera. Il soumettra les nations sous Son autorité, et il en résultera une paix merveilleuse.

D’autre part, il peut arriver que le croyant trouve que les circonstances autour de lui, maintenant, sont comme la mer agitée qui ne peut se calmer, et qu’il ressente que les choses sont près de le submerger dans une confusion sans espoir. Comme les disciples, il peut crier au Seigneur Jésus, et trouver qu’Il est prêt à parler à son cœur, en lui disant : Calme-toi. Et comme par miracle, il est amené dans les bras protecteurs du Seigneur.

D’autre part, les eaux en trouble constant sont semblables à la nature charnelle du croyant. Bien que sauvé par la grâce de Dieu, il peut lui arriver de se trouver tellement perturbé par les efforts de cette mauvaise nature en lui qu’il ne trouve pas de paix réelle. Quelle est la réponse ? — Le Seigneur Jésus seul. En regardant à Lui avec foi, en dépendant de Lui, le croyant trouvera un précieux repos du cœur — la joie calme et tranquille de la présence pleine de grâce du Seigneur, qui ôtera les tourments d’un cœur agité.



Livre quatrième

Psaume 90:16, 17

Que ton œuvre apparaisse à tes serviteurs, et ta majesté à leurs fils. Et que la gratuité du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous ; et établis sur nous l’œuvre de nos mains : oui, l’œuvre de nos mains, établis-la.

6 novembre 2004

Combien l’œuvre de Dieu est plus importante que « l’œuvre de nos mains ». En fait, il n’est pas possible que nos œuvres soient établies avant que l’œuvre de Dieu ne nous soit apparue. Dans ce but le psalmiste a prié pendant de nombreuses années avant que la merveille de l’œuvre de Dieu en salut apparaisse dans la Personne et dans l’œuvre du Seigneur Jésus — cette œuvre qui est la plus extraordinaire et magnifique qui ait jamais été accomplie, plus grande, et de beaucoup, que la création, car elle impliquait le sacrifice volontaire qu’il a fait de lui-même au Calvaire pour racheter des humains coupables. Même nos enfants, s’ils entendent parler de cette œuvre de pure grâce, seront impressionnés par la majesté de la Personne du Seigneur Jésus.

Les croyants, en acceptant le Seigneur Jésus et son œuvre de grâce suprême, reçoivent aussi la réponse à leur prière : « Que la gratuité du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous », car maintenant Dieu voit tout vrai croyant revêtu de la même beauté en grâce que celle de son Fils bien-aimé lui-même. Bien que nous ayons été autrefois enfoncés dans la laideur de nos péchés, nous sommes maintenant, par pure grâce, aimés de Dieu du même amour dont il aime son Fils.

Si nous avons conscience du grand prix de cette merveilleuse œuvre de Dieu, cela ne nous pousse-t-il pas à prier avec ferveur pour que Dieu établisse l’œuvre de nos mains ? Car nous ne pouvons pas faire cela nous-mêmes, mais « nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance » (Éphésiens 2:10). Ainsi, notre œuvre peut être le résultat de son œuvre.



Psaume 91:4

Il te couvrira de ses plumes, et sous ses ailes tu auras un refuge ; sa vérité sera ton bouclier et ta rondache.

13 novembre 2004

Ce psaume s’applique en premier lieu au Seigneur Jésus dans sa vie d’humble dépendance comme « l’Homme de douleurs et sachant ce que c’est que la langueur » (Ésaïe 53:3). Il n’y a jamais eu un moment où il n’ait pas été protégé et réconforté par la communion avec le Père. Ce n’est que lorsqu’il s’est donné volontairement pour porter nos péchés, et qu’il a vécu les souffrances et l’angoisse, seul sur la croix, qu’il a été abandonné de Dieu.

Mais les croyants ont également le droit de se réclamer des bénédictions de ce psaume lorsqu’ils passent par des circonstances qui, dans une certaine mesure, sont semblables à celles que le Seigneur Jésus a connues sur la terre.

Lorsque nous sommes menacés par les attaques de l’ennemi, qu’il est merveilleux pour nous de pouvoir trouver un refuge auprès du Seigneur, « sous ses ailes », comme les poussins sont heureux de se cacher sous les ailes de la poule quand un danger les menace. À travers toute l’Écriture les ailes sont toujours vues comme une protection.

Mais plus que cela, « Il te couvrira de ses plumes ». Cela ne nous parle pas simplement de protection, mais de confort. Le réconfort de la bonté du Seigneur est précieux en complément de ses soins protecteurs.

Cependant, il nous est dit également : « Sa vérité sera ton bouclier et ta rondache ». Ces pièces de l’armure étaient évidemment une protection en cas de guerre. Mais en contraste avec les ailes, qui parlent de la protection constante de Dieu indépendamment de l’énergie du guerrier, le bouclier et la rondache doivent être maniés activement par le combattant. Ainsi, dans la vie pratique active, il est important que nous ayons la vérité de Dieu, sa Parole, pour détourner les assauts de l’ennemi. C’est ce que fit le Seigneur Jésus en présence des tentations de Satan.



Psaume 91:11

Car il commandera à ses anges à ton sujet, de te garder en toutes tes voies.

20 novembre 2004

Le psaume 90 est un psaume de Moïse, et il parle du premier homme — l’homme, par sa nature pécheresse, faible et mortel, et dont les jours sont comptés. En contraste, le psaume 91 est un psaume concernant le second Homme, le Seigneur du ciel. Car, bien que le Seigneur Jésus soit Dieu manifesté en chair, il est toutefois aussi véritablement un Homme, le seul Homme parfait, parfait dans sa fidélité à Dieu, parfait dans sa dépendance de Dieu.

Nous ne pourrions pas nous attendre à ce que le Seigneur Jésus, comme Dieu, ait besoin du ministère des anges mais, comme Homme, ce ministère avait une réelle valeur pour lui. En Marc 1:13 nous lisons que « les anges le servaient ». Non seulement un, mais des anges. De même dans le psaume 91 nous lisons que des anges étaient chargés de le garder dans toutes ses voies. Ainsi, physiquement, le Seigneur était aidé par des anges. En Luc 22:43, il est dit que, dans le jardin de Gethsémané, « un ange du ciel lui apparut, le fortifiant ».

Les anges ont-ils un office envers les croyants ? Oui, d’après le témoignage de Hébreux 1. 14 où il est dit qu’ils sont « envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut ». Ils sont continuellement occupés à prendre soin de notre bien-être temporel, mais non pas de notre état spirituel, car c’est l’Esprit de Dieu qui se charge de cela. L’Écriture ne parle pas toutefois d’un ange gardien pour chaque croyant, comme si chacun d’eux avait son ange particulier, car il pourrait s’élever le danger que nous cherchions à connaître le nom de notre ange personnel et à l’adorer. Nous n’avons pas à être occupés des anges, mais de Christ ; mais malgré tout, les anges servent en notre faveur, et nous pouvons être reconnaissants à Dieu de cela.



Psaume 91:11-13

Car il commandera à ses anges à ton sujet, de te garder en toutes tes voies. Ils te porteront sur leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon.

27 novembre 2004

Satan lui-même savait que ce psaume peut s’appliquer au Seigneur Jésus, et il en cita une partie avec le désir de tenter le Seigneur. Mais en citant le passage ci-dessus, il omit volontairement le membre de phrase « de te garder en toutes tes voies » (cf. Matthieu 4:6). C’est là la tactique de Satan. Le Seigneur ne l’a même pas repris à ce sujet, mais il a cité une autre Écriture qui mettait à nu la folie de Satan. Il est parfaitement vrai que les anges de Dieu garderaient le Seigneur Jésus dans toutes ses voies ; mais ses voies n’étaient pas les voies de Satan. Ses voies, c’était celles qui étaient en parfaite dépendance de la direction de son Père.

Plus que cela, Satan évitait à dessein de citer le verset suivant : « Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon ». Car nous pouvons être certains que Satan savait que le lion, l’aspic, le lionceau et le dragon sont tous des figures s’appliquant à lui, et il ne voulait pas se mettre dans le cas d’être jugé par le Fils de Dieu lui-même.

Comme un lion, le diable « rôde autour de vous, cherchant qui dévorer » (1 Pierre 5:10), et il a une puissance à laquelle on ne peut pas résister par la seule force humaine, mais il est absolument impuissant quand il est devant le Fils de Dieu. Comme l’aspic, c’est un trompeur rusé, qui a été totalement incapable de tromper le Seigneur de gloire, bien qu’il soit continuellement à la recherche de victimes qu’il puisse séduire par ses mensonges empoisonnés. Mais c’est un ennemi vaincu.



Psaume 91:14 (a)

Parce qu’il a mis son affection sur moi, je le délivrerai ; je le mettrai en une haute retraite parce qu’il a connu mon nom.

3 mai 2009

Ce psaume, bien des siècles avant la venue du Seigneur Jésus dans le monde, dépeint de façon admirable son humanité parfaitement dépendante de Dieu. Chaque pas de son chemin sur la terre, chacune des actions de ses mains, chacune des paroles de sa bouche, manifestait avec une évidence exquise qu’Il avait, de manière constante, « mis son affection » sur Dieu le Père. Rien ne le détournerait de ce dévouement si précieux de la foi, dont l’éclat faisait un contraste éclatant avec toutes les autres vies humaines.

De plus, un tel amour pour son Dieu et Père se montrait, non pas dans des circonstances agréables et paisibles, mais au milieu de peines et de souffrances quotidiennes, dans un monde opposé à Dieu et à sa grâce. En face de toute l’adversité et de la persécution cruelle des hommes, son amour pour Dieu se manifestait en ce qu’Il le représentait parfaitement dans sa grâce et sa tendresse et dans sa parfaite vérité.

Mais plus que cela, lorsque la haine des hommes les a poussés à rejeter et à crucifier sans pitié cet Homme de douleurs, notre cher Sauveur, nous voyons en Lui la pureté de l’amour et du dévouement avec lesquels Il a accepté sans un murmure la cruauté de leur persécution. Puis, victime volontaire en sacrifice pour le péché, dans une soumission totale à la volonté de Dieu, Il a porté, au sein de ténèbres solennelles, l’angoisse infinie du jugement que nous méritions.

Dieu répond à cela en des termes précis : « Parce qu’il a mis son affection sur moi, je le délivrerai ». Combien Il mérite en effet cette grande délivrance : être ressuscité par la puissance de Dieu, triomphant du pouvoir de la mort, du péché, et de Satan. Récompense précieuse et juste pour son affection pour Dieu ! De plus, Dieu L’a « élevé en une haute retraite », L’a fait asseoir sur le trône de la Majesté, parce qu’Il a connu le nom de Dieu de manière vivante et réelle, par un dévouement fidèle au travers de l’humiliation et de la souffrance. Combien Il est digne aujourd’hui d’être l’objet constant de notre adoration et de nos louanges !



Psaume 91:14 (b)

Parce qu’il a mis son affection sur moi, je le délivrerai ; je le mettrai en une haute retraite, parce qu’il a connu mon nom.

30 novembre 1987

Un dévouement envers Dieu, fidèle et constant, recevra toujours à la fin toute sa récompense. Le chemin jusqu’au bout sera certainement un sentier de peine, d’épreuve de foi et d’exercices pour l’âme. Cela a été le cas en tout premier lieu pour notre Seigneur Jésus Christ béni. Il mit Son affection sur le Père dans un dévouement calme et constant, qui ne variait pas malgré l’opposition, ou la persécution, ou même, en fait, quand Il a été abandonné de Dieu à cause de la culpabilité de nos nombreux péchés. Dévouement merveilleux et admirable d’une affection sans limites ! Dieu est son objet suprême, et à cause de cela, il ne peut manquer d’en résulter une bénédiction infinie pour les autres.

Mais ce qui est encore plus précieux que toute cette grande bénédiction que nous recevons par Lui, c’est la douceur de savoir que Dieu L’a délivré, avec justice, hors des profondeurs de cette mort en sacrifice suprême, et L’a placé au-dessus de l’univers, bien au-dessus des anges, des principautés et des puissances. Car Il a connu le nom de Dieu, l’a connu en fait d’une manière telle qu’Il donnait à ce Nom, la plus haute place, le plus grand honneur pendant toute Sa vie d’humilité sur la terre, et dans le sacrifice sans égal de Lui-même.

Le nom de Dieu ayant été beaucoup laissé de côté pendant toute Son histoire bénie, Dieu Se réjouit, en conséquence, de Lui donner un nom qui est au-dessus de tout nom. Tout genou devra se ployer devant le nom de Jésus, des êtres célestes, terrestres ou infernaux, et toute langue devra confesser que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Puisque Dieu a ainsi honoré notre Seigneur — et à juste titre — quel honneur donnons-nous à Son nom aujourd’hui, dans un dévouement simple et réel de cœurs qui ne se détournent vers rien d’autre ? Que notre affection soit véritablement tournée vers Lui.



Psaume 91:14-16

Parce qu’il a mis son affection sur moi, je le délivrerai ; je le mettrai en une haute retraite, parce qu’il a connu mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai ; dans la détresse je serai avec lui ; je le délivrerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut.

9 août 1992

Ces choses ne peuvent être dites que d’un seul et unique Homme. Le psaume 90 nous fait voir la faiblesse et la faillite de l’humanité descendant d’Adam. Mais le psaume 91 introduit un Homme d’une qualité différente, le Seigneur du ciel. Dans une perfection d’une pureté absolue Il avait mis son affection sur son Dieu et Père. On voyait cela dans sa vie d’une beauté et d’une perfection sans tache. On le voyait en ce qu’Il se dévouait volontairement à la volonté de son Père, lorsqu’Il est allé à la croix terrible du Calvaire, comme sacrifice sans péché pour l’humanité pécheresse. Ses ennemis n’auraient pas pu le clouer sur la croix s’Il ne leur avait pas permis de le faire. Il y est allé parce qu’Il aimait le Père et qu’Il aimait les âmes des hommes.

Comme le Père le Lui avait promis, il l’a effectivement délivré. Il ne L’a pas délivré en empêchant qu’Il meure, mais Il L’a délivré hors de la mort. Combien cela est plus merveilleux ! Après avoir traversé la mort la plus ignominieuse et honteuse, une mort de souffrances et du terrible abandon de Dieu, Il a été délivré. Mais Dieu ne l’a pas fait seulement sortir de la mort, Il L’a glorifié. Il L’a haut élevé et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. Il est ajouté : « parce qu’il a connu mon nom ». Il connaissait le Père dans la relation la plus proche qui puisse être, une relation essentielle, suprême. Nous pouvons bien trouver notre bonheur en entendant le Père dire : « je le glorifierai ».



Psaume 92:13-15

Ceux qui sont plantés dans la maison de l’Éternel fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront des fruits encore dans la blanche vieillesse, ils seront pleins de sève, et verdoyants, afin d’annoncer que l’Éternel est droit. Il est mon rocher, et il n’y a point d’injustice en lui.

5 septembre 2004

Dans son interprétation la plus complète, ce passage se réfère à la bénédiction de la période du millénium. Il nous présente les croyants plantés de façon permanente dans leur propre habitation, le temple de l’Éternel. Il y a une raison spéciale pour assurer qu’ils porteront du fruit dans un âge avancé, car les croyants alors resteront en vie pendant la période complète des mille années de paix. La vieillesse ne les empêchera pas, par des infirmités ou la maladie, de continuer à porter du fruit.

Mais il y a aussi une application présente d’un tel passage. La vraie habitation des croyants aujourd’hui, c’est dans la maison de Dieu — non pas un édifice matériel, mais une maison spirituelle. Dans cette maison, tous les croyants sont absolument unis par la puissance vivante de l’Esprit de Dieu. Estimons-nous à sa valeur cette merveilleuse vérité ? Dans sa maison, Dieu prend plaisir à maintenir un ordre qui soit en harmonie avec son caractère, et à répandre sa bénédiction pour rafraîchir les cœurs de ses bien-aimés enfants. Si, par sa grâce, nous sommes capables de réaliser pratiquement la vérité de la maison de Dieu et de son assemblée en communion avec quelques-uns des siens, cela nous permettra d’être vigoureux jusque dans l’âge avancé, et de continuer à porter du fruit.

Il y a aussi un but merveilleux en vue dans une telle expérience : « afin d’annoncer que l’Éternel est droit » — un « rocher » d’une stabilité parfaite — et que « il n’y a point d’injustice en lui ». Puissions-nous être profondément exercés à trouver notre joie dans la valeur précieuse de la maison de Dieu, afin qu’un témoignage clair soit rendu à son caractère de grâce et de vérité toutes pures.



Psaume 93:3, 4

Les fleuves ont élevé, ô Éternel ! les fleuves ont élevé leur voix, les fleuves ont élevé leurs flots mugissants. L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer.

4 décembre 2004

Ces « grosses eaux » sont une figure des « eaux » qui « sont des peuples et des foules, et des nations et des langues », mentionnés en Apocalypse 17:15, et ceux-ci élèveront leur voix en particulier au temps de la grande tribulation. Des nations nombreuses se rassembleront à ce moment-là dans les confins d’Israël, certaines d’entre elles avec une violente inimitié à son égard, et d’autres, dans le but de défendre Israël contre ses oppresseurs. Toutes ces nations en tumulte seront comme les vagues mugissantes de la mer, se jetant l’une contre l’autre, au lieu d’avancer comme un fleuve qui suit son cours. Tout sera dans une totale confusion. Quelle image de la condition des nations, même aujourd’hui !

Mais : « l’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer ». Cela est évident, car il est le Créateur, tout est sous son pouvoir absolu. Lorsqu’il élève la voix, il réduit au silence le bruit des grosses eaux. Qui d’autre que le Créateur lui-même pourrait amener à un tel résultat ?

En vérité, ce grand Créateur a déjà donné un exemple de sa puissance suprême quand il était sur la terre il y a bien des siècles. Lorsque ses disciples, remplis d’épouvante, ont réveillé leur Maître à cause de la tempête, il a simplement repris le vent, et dit à la mer « Fais silence, tais-toi ! Et le vent tomba, et il se fit un grand calme » (Marc 4:39). Le Seigneur Jésus peut faire de même aujourd’hui pour quiconque est écrasé par les difficultés ou le chagrin : ceux-ci obéissent encore à son commandement : « Fais silence, tais-toi ! »



Psaume 93:4 (b)

L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer.

30 juillet 1992

Quelle signification merveilleuse aura ce verset quand toutes les nations de la terre s’élèveront comme des flots furieux et tumultueux au moment de la grande tribulation, quand la terre connaîtra la plus grande période de souffrances et de trouble qu’elle n’ait jamais vécue ! Le pays d’Israël sera le centre de l’ouragan, les vagues d’épreuves venant de toutes les directions, « une angoisse des nations … devant le grand bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de peur » (Luc 21:25, 26). De nombreuses nations, fortes et puissantes, se déploieront l’une contre l’autre dans toute la force de leur haine et de leur formidable puissance.

Imaginez-vous la détresse des croyants récemment réveillés lorsqu’ils contempleront « le fléau qui inonde » (Ésaïe 28:15) prêt à les engloutir ! Que pourront-ils faire ? Il n’y en a qu’Un vers lequel ils puissent se tourner mais, Dieu en soit béni, c’est bien à Lui qu’ils doivent s’adresser.

« L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux ». Le Seigneur Jésus est l’Éternel, maintenant exalté très haut après son sacrifice incomparable sur le Calvaire, et tout pouvoir lui est donné dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28:18). Ce pouvoir, il l’emploie maintenant, avec une tendre compassion, à sauver des pécheurs de leurs fautes. Alors, il l’emploiera à triompher avec puissance sur les vagues en furie des nations en guerre. Toutes choses se soumettront à lui aussi facilement que lorsqu’il apaisa la mer par sa parole d’autorité : « Fais silence, tais-toi ! » (Marc 4:39).

Enfant de Dieu, trouvez-vous que les difficultés s’élèvent dans votre vie comme les vagues mugissantes de la mer ? Regardez en haut, au Fils de Dieu exalté dans la gloire. Il est plus puissant que toutes vos épreuves. Et sa tendresse est plus grande que vous ne puissiez l’imaginer. Faites-lui entièrement confiance !



Psaume 93:4 (c)

L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer.

29 décembre 1987

Ceci sera un réconfort merveilleux pour le résidu pieux de la nation juive quand les eaux de la grande tribulation se déverseront sur leur pays plein de troubles. La voix des grosses eaux — les nombreuses nations en guerre hors d’Israël, venant de toutes les directions, rouleront comme un déluge sur tout le pays, du nord au sud, comme les vagues de la mer balayant sans relâche sur un peuple sans aide et non préparé à cela. Car ce ne sera pas simplement comme les vagues naturelles de la marée, mais les vagues d’une animosité amère d’hommes impies contre Israël, et de haine contre le Dieu du ciel et de la terre.

Toutes ces nations se vanteront de leur grande puissance, rivalisant les unes avec les autres pour se montrer la plus puissante. L’orgueil de l’homme, la contestation des langues, l’épée qui dévore : quelle scène de carnage, de souffrances, de peines ! Qui peut calmer ce déferlement des vagues puissantes ?

La foi répond avec une confiance calme et tranquille : « L’Éternel dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer ». Qui est l’Éternel ? Nul autre que le Seigneur Jésus Christ, qui autrefois, sur la terre, dans Son humilité pleine de grâce, a montré la puissance pleine de majesté de Sa parole en amenant à un grand calme une mer déchaînée et en furie. Ses disciples étaient déconcertés quand Il parla calmement à la mer : « Fais silence, tais-toi » (Marc 4:39), et la mer Lui obéit de suite.

Sa venue en puissance et en gloire sera bien différente, quand Il soumettra les nations déchaînées et hostiles, car Il ne sera plus l’humble Homme de douleurs, mais le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Et cependant ce sera les mêmes paroles d’autorité, « l’épée de sa bouche », qui soumet promptement tous les ennemis et apporte la paix à un monde troublé. N’apprendrons-nous donc pas à nous confier en Lui dans toutes les circonstances qui nous exercent ?



Psaume 94:12, 13

Bienheureux l’homme que tu châties, ô Jah ! et que tu enseignes par ta loi ; pour le mettre à l’abri des mauvais jours, jusqu’à ce que la fosse soit creusée pour le méchant.

30 juillet 1991

La bénédiction ou le bonheur réel ne se trouvent pas dans un chemin sans épreuves, mais dans celui de la discipline du Seigneur. Cela n’est pas une punition, mais une éducation qui requiert quelquefois des conditions adverses, tout comme une formation sévère est nécessaire pour un soldat, afin qu’il puisse supporter les expériences dures et nombreuses du combat. Cette discipline, cette éducation, couvre un vaste champ d’application, que ce soit quant aux choses dont nous souffrons par nos propres manquements ou notre relâchement, ou quant à d’autres choses dans lesquelles nous n’avons absolument pas manqué, mais dont nous souffrons pour la justice ou pour Christ.

Dans ce dernier cas, cela produira la joie la plus profonde ; mais dans tous les cas, toutes ces choses nous amèneront à un sain jugement de nous-mêmes, à la conscience que nous ne sommes absolument pas dignes de la moindre des grâces de Dieu. Cependant, derrière ces circonstances se trouve la miséricorde et la tendresse du Seigneur, dont le but final est de nous relever et de nous bénir bien davantage que nous ne l’aurions jamais cru possible.

La discipline et l’enseignement vont de pair, dans le but de donner du repos après les jours d’adversité. Ce qui est également intéressant, c’est qu’il nous est tout de suite rappelé la fosse creusée pour le méchant. Les méchants poursuivent dans le mal, mais leur fin est une fosse horrible ! Combien il est préférable pour nous de connaître l’adversité maintenant, avec la joie qui en résulte, que d’être « condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:32) quand le terrible jugement de Dieu tombera, solennel, irrévocable, définitif !



Psaume 95:3-5

Car l’Éternel est un grand Dieu, et un grand roi au-dessus de tous les dieux. Les lieux profonds de la terre sont en sa main, et les sommets des montagnes sont à lui. À lui est la mer, et lui-même l’a faite ; et le sec, ses mains l’ont formé.

11 décembre 2004

Ceci sera le témoignage, rendu de tout leur cœur, de ceux qui seront grandement bénis dans le temps à venir du millénium. Ils célébreront le nom de l’Éternel (c’est le nom de Dieu dans sa relation d’alliance avec Israël), à la fois comme un grand Dieu et un grand Roi. Car ce Dieu est le grand Roi d’Israël, le Messie, Jésus.

Ils seront alors conscients, comme jamais auparavant, que « les lieux profonds de la terre sont en sa main », des endroits qui semblaient être tellement hors de la vue qu’on ne les remarquait pas. « Les sommets des montagnes » sont aussi dans sa main, les sommets qui sont élevés bien au-dessus des autres, tels que les gouvernements des nations. Mais, du plus bas au plus élevé, notre bien-aimé Seigneur de gloire aura sur tous une autorité absolue. Cela ne nous rappelle-t-il pas le passage de Philippiens 2:10, 11 : « afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » ?

La mer, ensuite, est mentionnée en particulier comme étant sienne, et ayant été créée par lui. Cela, évidement, est vrai au sens propre. Mais la mer est aussi le symbole « des peuples et des foules, et des nations et des langues », mentionnés en Apocalypse 17:15, et sur tous ceux-là, le Seigneur régnera en justice. Pendant des siècles, ces nations ont été en rébellion contre leur Créateur, mais ils plieront alors le genou devant lui. « Et le sec, ses mains l’ont formé ». La terre (« le sec ») est un type d’Israël, qui aura alors la conscience que le Seigneur Jésus a œuvré de façon merveilleuse pour les former pour sa gloire.



Psaume 96:9-11

Adorez l’Éternel en sainte magnificence ; tremblez devant lui, toute la terre. Dites parmi les nations : l’Éternel règne ! Aussi le monde est affermi, il ne sera pas ébranlé. Il exercera le jugement sur les peuples avec droiture. Que les cieux se réjouissent, et que la terre s’égaye ; que la mer bruie, et tout ce qui la remplit.

18 décembre 2004

Ce psaume est évidemment une prophétie du règne millénial du Seigneur Jésus. Jusque-là, le monde entier gémit dans la peine de troubles continuels sous le fardeau de gouvernements injustes, de la pauvreté, de la maladie, de calamités soudaines et d’innombrables détresses. Quand l’Éternel (le Seigneur Jésus) s’assiéra sur le trône de sa gloire, toutes ces choses disparaîtront par merveille, et il sera enjoint à toute la terre d’adorer l’Éternel « en sainte magnificence ». Combien ils auront de raisons de faire ainsi — en fait, des raisons tellement merveilleuses que les peuples trembleront devant un si grand Sauveur.

Toute la terre sera informée que l’Éternel règne, qu’il affermira le monde de telle façon qu’il ne sera jamais éloigné de ce havre de sûreté qu’est la présence du Seigneur. « Il exercera le jugement sur les peuples avec droiture », c’est-à-dire que son jugement sera absolument équitable, tel que le monde ne l’aura jamais connu auparavant.

Le verset 11 parle des trois sphères dans lesquelles le Seigneur agira. Les cieux se réjouiront, cela comprend l’Église, tous les croyants de l’Ancien Testament, et également les martyrs. La terre (le pays), se réjouira, ce qui est une image d’Israël rapatrié après des siècles de misères. Et la mer, figure des nations qui, également pendant des siècles, ont été dans un état d’agitation et de rébellion, « bruira » en se réjouissant dans le Dieu Vivant. Quel changement merveilleux sera introduit par le Seigneur !



Psaume 102:6

Je suis devenu semblable au pélican du désert ; je suis comme le hibou des lieux désolés.

10 novembre 1991

Ce Psaume a pour titre : Prière de l’affligé, quand il est accablé et répand sa plainte devant l’Éternel. C’est le langage du Seigneur Jésus dans l’humiliation volontaire de son humble humanité, lorsqu’Il avait devant lui l’angoisse de la croix, que son cœur était frappé et fané comme l’herbe, sa force affaiblie et ses jours raccourcis. Il ressent profondément la haine de ses ennemis. Mais pire que cela, sa nourriture et son breuvage sont mêlés de pleurs à cause de l’indignation et de la colère de Dieu — et cela parce qu’Il avait volontairement pris sur lui la responsabilité de nos péchés, afin de subir le jugement de Dieu à notre place pendant les heures terribles de ténèbres de la croix.

Le pélican n’est pas normalement un oiseau du désert, mais un oiseau aquatique. Être un pélican dans le désert est donc être hors de son habitat naturel. Le Seigneur de gloire ne ressentait-il pas l’immense contraste entre son abaissement volontaire pour aller jusqu’aux profondeurs des souffrances du Calvaire et les hauteurs de majesté et de dignité avec le Père qui étaient les siennes de toute éternité ? Il est certain qu’Il le ressentait bien au-delà de ce que nous pourrons ne jamais imaginer ! Quitter de son plein gré le lieu d’une abondance de bénédictions et d’une joie indicible pour venir ici-bas dans la sécheresse et la stérilité du désert de ce monde, pour y souffrir les angoisses d’une agonie d’une profondeur infinie, exigeait un amour aussi profond que ces angoisses.

Le hibou — un oiseau de nuit — dans un lieu désolé, avec pour seul chant une note étrange et plaintive, est une image du Seigneur Jésus dans l’état de solitude, d’obscurité et de désolation, causé par l’absence de sympathie et du réconfort de la communion dont l’humanité a besoin. Et de telles souffrances, Il les a endurées pour nous !



Psaume 102:6, 7

Je suis devenu semblable au pélican du désert ; je suis comme le hibou des lieux désolés.

Je veille, et je suis comme un passereau solitaire sur un toit.

8 janvier 2005

Ce langage est celui du Seigneur Jésus dans les jours de sa vie ici-bas. Il était devenu semblable à un pélican dans le désert. Le pélican est évidement un oiseau aquatique, donc pour lui, être dans le désert, c’est être loin de son habitat naturel. Ainsi le Seigneur Jésus, qui avait coutume de goûter une communion précieuse et permanente avec son Père, se trouvait ici-bas dans un pays sec et desséchant, et il le ressentait profondément. Même ses disciples ne pouvaient pas lui donner le réconfort et la joie qu’il goûtait au ciel.

De même, comme un hibou dans des lieux désolés, il ressentait la solitude de son chemin sur la terre infiniment plus que personne ne l’a jamais pu. Un passereau, tout seul sur un toit, est une autre image de la solitude du Seigneur Jésus, mais dans un autre domaine. Le hibou était dans des lieux désolés, où l’on ne peut s’attendre à aucune communion. Mais le passereau est un oiseau totalement différent, car il est sociable de par sa nature même. Les passereaux aiment se rassembler, et la maison parle d’un lieu de relations sociales. Mais ici, sur le toit, où le passereau s’attendrait à avoir de la compagnie, il est seul.

Ainsi, le Seigneur Jésus a désiré la communion avec ses disciples mais, à la veille de sa crucifixion, ils s’étaient endormis ! (Luc 22:40, 46) Nous trouvons également, en Luc 9:18, que « comme il priait à l’écart, … ses disciples étaient avec lui ». Était-il seul alors ? Oui ! Ses disciples n’étaient-ils pas avec lui ? Si, mais, même présents physiquement, ils n’entraient pas dans ses pensées, et ne comprenaient pas sa prière. Quelle solitude !



Psaume 102:7

Je veille, et je suis comme un passereau solitaire sur un toit.

16 mai 1993

Ce Psaume, qui nous touche profondément, exprime quelque chose des sentiments de notre bien-aimé Seigneur Jésus dans son chemin solitaire de souffrances qui le conduisait aux tourments les plus profonds dont personne n’a jamais pu faire l’expérience — l’agonie de la croix. Le verset 7 nous décrit un aspect émouvant de ces souffrances.

Le Seigneur Jésus veillait, pleinement conscient que les efforts des hommes et de Satan se concentraient, avec l’intention déterminée d’abattre la fermeté de sa foi dans le Dieu vivant.

Nous savons que les hommes ont employé tous les moyens qu’ils pouvaient pour forcer le Seigneur, par intimidation, à montrer quelque signe de faiblesse ou de crainte. Mais cela leur fut impossible. Il avait veillé, dans une humble communion avec son Père, « avec de grands cris et avec larmes », bien que ses disciples n’aient pas pu veiller une heure avec lui (Marc 14:37). Il avait veillé, seul, et Il se tenait, seul, dans la calme dignité de la foi, devant l’inimitié conjuguée des hommes et des démons.

L’expression « comme un passereau solitaire sur un toit » est très significative. Le passereau est le symbole même de l’absence de valeur, puisque le Seigneur lui-même a pu dire : « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? » (Matthieu 10:29). C’est à ce niveau que les hommes impies voulaient dégrader le Seigneur de gloire ! Ils voulaient rejeter loin leur Créateur comme indigne de la moindre considération.

Plus que cela, le passereau est un oiseau sociable, qu’on trouve seulement dans les endroits habités, et non pas seul habituellement. De plus, la maison est le lieu de la communion, et dans ce lieu le Seigneur Jésus ne trouva aucun consolateur, personne qui n’ait eu part avec lui au temps de sa peine la plus grande. Il était seul. Quand nous contemplons une telle chose, le Fils de l’homme, humble et fidèle, portant seul le mépris haineux des hommes, et le jugement plus terrible de Dieu pour nos péchés — nous adorons notre Sauveur et Seigneur !


Psaume 102:7 (b)

Je veille, et je suis comme un passereau solitaire sur un toit.

3 juin 1984

Le langage de ce psaume est celui de l’Homme Christ Jésus comme Celui qui S’est sacrifié afin d’apporter la paix à Sion — et également le langage de beaucoup d’autres croyants qui seront assemblés pour servir le Seigneur dans un jour à venir. Mais les croyants aujourd’hui ont reçu cette bénédiction merveilleuse de la paix avec Dieu en vertu de la mort sans prix du Seigneur Jésus. Et ils ont reçu, avec la paix, la douceur de la communion avec Lui pour l’éternité, n’étant plus jamais seuls.

Mais Lui-même, sur la terre, était un Homme de solitude et de peine. Sa solitude, profondément ressentie, à l’approche de la croix, est dépeinte dans ce psaume d’une manière telle qu’elle éveille l’attention de nos cœurs. Il veillait seul. Comme cela s’est réalisé en Gethsémané, quand Ses trois disciples dormaient, bien qu’Il ait profondément désiré qu’ils aient communion avec Lui dans la prière !

Comparé à un passereau, Il est Celui que les hommes considéraient comme de peu de valeur : « Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? » (Luc 12:6). Mais de plus, le passereau est l’oiseau sociable, qu’on trouve souvent en grand nombre, et dans les lieux habités. Notre Sauveur béni, véritable Homme, désirait la communion, et à l’endroit où Il aurait dû la trouver — sur un toit — Il était seul.

Les incrédules, Juifs et Gentils, firent tout ce qui était en leur pouvoir pour qu’Il se sente étranger et solitaire. Et quand Il fut arrêté par les Juifs, Ses propres disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.

Mais combien plus grand fut Son isolement solitaire quand Il s’écria sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Psaume 22:1). C’était une solitude absolue alors qu’Il souffrait l’angoisse et le jugement sans atténuation pour nos péchés — une solitude et une agonie dépassant ce que nous pouvons en comprendre. Nous sommes émerveillés, mais nous L’adorons, car c’était là le seul moyen qui puisse nous donner la paix éternelle avec Dieu.



Psaume 102:23-26

Il a abattu ma force dans le chemin, il a abrégé mes jours. J’ai dit : Mon Dieu ! ne m’enlève pas à la moitié de mes jours ! … Tes années sont de génération en génération ! Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; eux ils périront, mais toi, tu subsisteras ; et ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés.

16 janvier 2005

Ces premiers mots sont des paroles du Seigneur Jésus lorsque, venant dans le monde, « il a été crucifié en infirmité » (2 Corinthiens 13:4). Qu’il est merveilleux qu’une telle Personne ait accepté de son plein gré de devenir un Homme, avec la faiblesse liée à l’état d’homme — et que, avec le cœur profondément troublé, Il ait supplié : « ne m’enlève pas à la moitié de mes jours ! ». Cela exprime certainement les sentiments profonds de son cœur comme étant véritablement un Homme, qui ressentait donc aussi profondément que tout homme le choc de mourir encore jeune. Mais il ne pouvait pas en être autrement pour qu’il puisse accomplir la grande œuvre de la rédemption — et, Dieu en soit béni, nous savons qu’il l’a fait volontairement et parfaitement.

Toutefois, Dieu lui répond immédiatement : « Tes années sont de génération en génération », indiquant par-là que, bien que sa vie lui ait été ôtée au milieu de ses jours sur la terre (c’est-à-dire encore jeune, à l’âge de 33 ans), cela n’empêchait pas le fait qu’Il vit au travers de toutes les générations à venir. Bien entendu, cela inclut le miracle de sa résurrection d’entre les morts.

Plus que cela, Dieu rappelle à son Fils : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ». Non seulement le Seigneur Jésus vivra éternellement, mais il a été vivant de toute éternité. D’autre part, la terre et les cieux qui ont été créés périront, car il les a créés pour un temps limité seulement ; tandis que Lui demeure, car il est le Même. Il ne peut pas changer, tandis que, possédant la suprématie sur l’univers, il a la puissance d’en changer les éléments selon son bon plaisir. Nous nous émerveillons devant une telle grandeur et une telle humilité en grâce et en amour, et nous lui rendons avec joie, l’honneur qui lui revient.



Psaume 103:1-4

Mon âme, bénis l’Éternel ! Et que tout ce qui est au-dedans de moi, bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités, qui rachète ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de compassions.

22 janvier 2005

David, en composant ce psaume, semble avoir été profondément sensible à la grandeur et à la bonté de l’Éternel. Car il n’enjoint pas seulement à ses lèvres de louer l’Éternel, mais aussi à son âme et à tout ce qui est au-dedans de lui. C’est beaucoup plus que d’accomplir simplement des pratiques religieuses, comme cela est courant dans l’usage des livres de prière et d’autres aides que les gens inventent pour les assister dans leur prétendu culte.

David parle d’abord des « bienfaits » de Dieu. Ce n’est pas là la forme la plus élevée de l’adoration, car ce qui est beaucoup plus important, c’est la beauté personnelle du Seigneur Jésus, qui nous est révélée de façon merveilleuse dans le Nouveau Testament. Toutefois, quand nous pensons à ses bienfaits, nous devrions voir dans Christ lui-même beaucoup plus que ce qui apparaît de façon extérieure.

Il est bien compréhensible que le premier des « bienfaits » énumérés ici soit « qui pardonne toutes tes iniquités ». Cela est tout à fait à propos, car la question de nos péchés doit d’abord être réglée pour que nous puissions avoir la moindre relation véritable avec Dieu. Ensuite, « qui guérit toutes tes infirmités ». Cela sera vrai littéralement pour Israël quand il sera revenu à Dieu à la fin de la grande tribulation. Cela est vrai, spirituellement, pour les croyants aujourd’hui, car l’infirmité parle du péché dans tous ses différents effets : aveuglement, aveuglement spirituel ; surdité, surdité spirituelle ; boiterie, marche défectueuse ; paralysie, incapacité provoquée par le péché. Toutes ces choses devraient changer quand quelqu’un est sauvé par la grâce de Dieu, car Dieu peut aussi nous guérir de ces choses.

Dieu rachète aussi notre vie de la fosse. Au lieu de descendre dans la fosse, nous serons couronnés de bonté et de compassions, maintenant et pour l’éternité.



Psaume 103:15-17

L’homme … ses jours sont comme l’herbe ; il fleurit comme la fleur des champs ; car le vent passe dessus, et elle n’est plus, et son lieu ne la reconnaît plus. Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les fils de leurs fils.

29 janvier 2005

Quelle image frappante de la brièveté de la vie humaine que celle de la fleur des champs ! En fait, la fleur parle de l’homme dans son état le meilleur. L’herbe dure plus longtemps, ce qui correspond à l’état d’homme d’une manière générale. La fleur s’épanouit un court moment, de même que certaines personnes sont en vue pendant une période, mais pour combien de temps ? Le vent, même dans des conditions normales, flétrit rapidement la fleur, et la mort vient, qu’on l’attende ou pas. Nous pouvons bien, chacun de nous, prier le Seigneur, comme David : « Fais-moi connaître ma fin, et la mesure de mes jours, ce qu’elle est ; je saurai combien je suis fragile » (Psaume 39:4).

Le fait même que notre temps sur la terre soit si court devrait parler clairement, et persuader chacun qu’il doit y avoir quelque chose après la mort. Mais, ce qui est plus important que ce raisonnement, c’est que Dieu a déclaré qu’il en est ainsi. Quelqu’un oserait-il feindre d’ignorer la déclaration de Dieu, et s’attendre ensuite à une heureuse issue ? Il ne peut pas en être ainsi.

La fin qui est promise à ceux qui craignent Dieu — c’est-à-dire à ceux qui lui reconnaissent sa place absolue d’autorité et de dignité — c’est d’être bénis de « la bonté de l’Éternel … de tout temps et à toujours ». Qui peut juger de la différence entre cette vie brève sur la terre et celle qui durera jusque dans l’éternité ? Il n’y a pas de comparaison possible, mais seulement un contraste.

Serions-nous donc assez insensés pour vivre seulement dans la perspective des quelques années qui nous restent à vivre sur la terre ? Ayons plutôt en vue l’éternité.



Psaume 104:1-4

Mon âme, bénis l’Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté et de magnificence ! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau : il étend les cieux comme une tenture. Il joint les poutres de ses chambres hautes dans les eaux ; il fait des nuées son char ; il se promène sur les ailes du vent. Il fait ses anges des esprits, et ses serviteurs des flammes de feu.

5 février 2005

Ce Psaume va plus loin que le Psaume 103, car au lieu d’insister sur les nombreux bienfaits que Dieu donne aux croyants, il met plutôt l’accent sur la magnificence et la grandeur de Dieu lui-même. Celui qui a bien appris les leçons du psaume 103 sera tout à fait préparé à beaucoup apprécier le psaume 104.

Mais, de nouveau, le psalmiste n’enjoint pas seulement à ses lèvres de bénir l’Éternel, mais à son âme, ce n’est donc pas une simple forme extérieure. Il parle directement à Dieu : « Éternel, mon Dieu », car le Seigneur Jésus est l’Éternel, et il est Dieu. Il est le Créateur, et il est très grand, « revêtu de majesté et de magnificence ». Il ne s’est pas manifesté sous ce caractère quand il était sur la terre, mais cela est vrai de sa gloire divine.

« Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ». La lumière elle-même est un grand mystère, composée de nombreuses couleurs, visibles et invisibles, et se déplaçant, d’après les physiciens, à la vitesse de 300 000 kilomètres par seconde. Mais la lumière naturelle n’est qu’une image de la lumière spirituelle, une lumière tellement brillante que nos yeux physiques ne pourraient jamais l’observer. Et le fait qu’Il « étend les cieux comme une tenture » est une notion qui, à nouveau, dépasse notre imagination. Car l’Écriture parle de trois cieux, qui sont, cela est évident, le ciel atmosphérique, le ciel des étoiles, puis le troisième ciel, qui est au-delà de ce que nous pouvons observer.

De même, qui peut comprendre la signification des affirmations du verset 3 ? Ces choses sont exprimées pour nous faire prendre conscience que la gloire de Dieu est infiniment plus grande que nous ne pouvons le concevoir.



Psaume 104:15

Et le vin qui réjouit le cœur de l’homme, faisant reluire son visage avec l’huile ; et avec le pain il soutient le cœur de l’homme.

24 août 1987

Ce psaume décrit de manière très belle la magnificence de la gloire du Créateur, Sa grande puissance et Sa grande sagesse visibles dans tous les domaines de Sa création impressionnante. Dans ce seul verset, il est pourvu à trois choses de valeur pour la bénédiction temporelle de l’homme, et ces choses ont une signification spirituelle précieuse qui illustre le fait que toute la création est encore plus merveilleuse qu’il n’apparaît extérieurement.

Le vin est un stimulant qui pour un temps peut faire sortir quelqu’un de la dépression : il réjouit le cœur de l’homme. Le Seigneur Jésus a indiqué que le vin est une image de Son propre sang précieux, versé sur la croix (Luc 22:20). Combien plus qu’un soulagement temporaire donne-t-il à une conscience et un cœur, troublés ! « Donnez de la boisson forte à celui qui va périr, et du vin à ceux qui ont l’amertume dans le cœur ; qu’il boive et qu’il oublie sa pauvreté, et ne se souvienne plus de ses peines » (Proverbes 31:6-7). Lorsque quelqu’un a l’âme dans une profonde détresse, accablé par le poids de ses péchés, quel soulagement merveilleux et durable il trouve en se confiant dans le sang de Christ, qui purifie de tout péché. C’est ce qu’apporte l’œuvre de Christ.

Mais notre grand Dieu va encore plus loin pour bénir. Il ajoute le don merveilleux de Son Saint Esprit, l’huile qui fait briller le visage, la puissance qui élève quelqu’un tellement au-dessus des circonstances qu’il comprend les voies de Dieu et vit de manière conséquente avec Lui. C’est ce qui est pourvu par le don du Saint-Esprit.

Ce qui est mentionné en dernier, c’est la nourriture de base de la vie, le pain qui soutient le cœur de l’homme. C’est ce de quoi nous vivons chaque jour, une nourriture ni spectaculaire ni excitante, mais solide et saine, pour nous donner la force d’avancer au cours de chaque journée. Le Seigneur Jésus Lui-même a dit : « Moi, je suis le pain de vie » (Jean 6:35). C’est de Lui personnellement que nous pouvons nous nourrir continuellement, la provision de Dieu, infiniment précieuse de la Personne du Fils de Dieu.



Psaume 104:24, 25

Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel ! tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est pleine de tes richesses. Cette mer, grande et vaste en tous sens ! Là se meuvent sans nombre des animaux, les petites avec les grands.

13 février 2005

Si nous considérons la création de la juste manière, nous serons remplis de révérence et d’émerveillement devant la preuve de la puissance et de la sagesse infinies du grand Créateur. La terre est pleine de ses richesses. Quant à l’humanité, tous les individus sont différents, même les vrais jumeaux ne sont pas rigoureusement identiques. La diversité, chez les animaux, est également étonnante. Les scientifiques (et les photographes !) nous disent aussi qu’on n’a pas trouvé deux flocons de neige semblables. Qui a décidé de ce phénomène ? Mais on nous informe aussi que le poids de la population totale des insectes du monde est supérieur à celui de tous les humains et de tous les animaux terrestres combinés ! Et pourtant, quelle quantité de mouches faut-il pour égaler le poids d’un éléphant ? Un Créateur infiniment grand trouve-t-il donc un intérêt dans de minuscules insectes ?

Le psalmiste nous dit aussi que dans la mer se meuvent des animaux sans nombre. Ce n’est pas par l’observation qu’il a appris cela, mais par une révélation de Dieu. À nouveau, les savants ont conclu récemment que le poids total de toutes les créatures terrestres — hommes, animaux, oiseaux, insectes — est pratiquement négligeable comparé à celui des créatures marines ! Car les créatures terrestres (à part les oiseaux, et les insectes volant à certaines périodes) passent leur existence sur un seul niveau, tandis que les mers sont remplies de créatures à tous les niveaux. Et de plus, la surface des terres émergées représente moins d’un tiers de la surface des océans.

Les œuvres extraordinaires de Dieu en puissance de création ne sont dépassées que par l’œuvre de sa grâce en rédemption.



Psaume 105:17-21

Il envoya un homme devant eux : Joseph fut vendu pour être esclave. On lui serra les pieds dans les ceps, son âme entra dans les fers, jusqu’au temps où arriva ce qu’il avait dit : la parole de l’Éternel l’éprouva. Le roi envoya, et il le mit en liberté ; le dominateur des peuples le relâcha. Il l’établit seigneur sur sa maison, et gouverneur sur toutes ses possessions.

20 février 2005

Dieu a aussi envoyé un Homme devant nous, Celui qui est son propre Fils. Il nous est dit : « Il vint chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:11). De quelle triste manière il a été traité ! Christ a été vendu pour trente pièces d’argent, le prix d’un esclave. Les souffrances de Joseph en prison n’étaient rien, comparées aux souffrances de Christ quand Il a été condamné à la mort sur la croix. Là Il a souffert les injures amères et la persécution de ses propres créatures. Et plus que cela, Il a enduré l’angoisse d’être abandonné par Dieu, lorsqu’Il portait le jugement dû à nos péchés pendant les trois heures de ténèbres complètes. Son âme, en vérité, « entra dans les fers ».

« Jusqu’au jour où arriva ce qu’il avait dit ». Cela est beaucoup plus vrai de Christ que de Joseph. Qu’avait dit le Seigneur Jésus ? « Toutes les choses qui sont écrites par les prophètes touchant le fils de l’homme seront accomplies : car il sera livré aux nations ; on se moquera de lui, et on l’injuriera, et on crachera contre lui ; et après qu’ils l’auront fouetté, ils le mettront à mort ; et le troisième jour il ressuscitera ». (Luc 18:31-34). Le fait merveilleux de la résurrection du Seigneur Jésus d’entre les morts est illustré par ce qui est dit de Joseph : « Le roi envoya et le mit en liberté ». Dieu a délié le Seigneur Jésus des liens de la mort.

Et plus que cela ; car de même que Joseph a été élevé à une haute position en Égypte, le Seigneur Jésus a été exalté, et il lui a été donné un nom qui est au-dessus de tout nom. Combien nous pouvons maintenant lui rendre l’honneur et la gloire dus à son nom !



Psaume 106:12-15

Alors ils crurent à ses paroles, ils chantèrent sa louange. Ils oublièrent vite ses œuvres, ils ne s’attendirent point à son conseil. Et ils furent remplis de convoitise dans le désert, et ils tentèrent Dieu dans le lieu désolé ; et il leur donna ce qu’ils avaient demandé, mais il envoya la consomption dans leurs âmes.

26 février 2005

N’avons-nous pas, nous croyants, beaucoup trop ressemblé aux fils d’Israël dans leur histoire telle qu’elle est rapportée ici ? Quand, par la grâce et la puissance de Dieu, ils ont été délivrés de leur esclavage en Égypte, ils ont cru ses paroles, dont ils avaient douté auparavant, et leur misère a été remplacée par des cantiques à la gloire de Dieu. À nous aussi, aujourd’hui, il a été donné des raisons de nous réjouir grandement et de louer Dieu de ce qu’il nous a donné son Fils bien-aimé, qui a souffert et qui est mort sur le Mont Calvaire, pour ôter la culpabilité de nos péchés et nous bénir en nous donnant la vie éternelle.

Pourtant, très rapidement, lorsque les Israélites manquèrent de nourriture et d’eau, ils oublièrent les œuvres de Dieu, au lieu de dépendre simplement de lui pour qu’Il supplée à leurs besoins présents. Dieu, qui avait pris soin d’eux avec tant de fidélité dans le passé, allait-Il les abandonner si tôt ? Il leur suffisait de faire appel à Lui, et ils auraient reconnu qu’Il est « un secours dans les détresses, toujours facile à trouver » (Psaume 46:1).

Mais leur faim s’est transformée en convoitise, accompagnée de plaintes amères. Ne reconnaissons-nous pas dans notre propre histoire quelque chose qui ressemble à cela ? Souvenons-nous que toutes les plaintes que nous exprimons, quoiqu’elles puissent être en premier lieu contre les autres, ou contre nos circonstances, sont, en définitive contre Dieu. Israël se rendait donc coupable de tenter Dieu.

De quelle manière Dieu a-t-il répondu ? Non pas en montrant de la colère et de l’amertume, mais en leur donnant ce qu’ils avaient demandé, afin qu’ils apprennent à quel point ils étaient insensés de vouloir en faire à leur tête. Que nous puissions tirer les leçons de leur expérience !



Psaume 106:32, 33

Et ils l’irritèrent aux eaux de Meriba, et il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux ; car ils chagrinèrent son esprit, de sorte qu’il parla légèrement de ses lèvres.

5 mars 2005

Après que Dieu ait donné la preuve de toute sa grâce et de tous ses soins pour les fils d’Israël, en subvenant à tous leurs besoins à mesure qu’ils se présentaient — et cela malgré leurs plaintes continuelles — nous les voyons, en Nombres 20, faisant de violents reproches à Moïse parce qu’ils ne trouvaient pas d’eau à boire. Ne se souvenaient-ils pas que, dans une occasion précédente, Dieu avait fait jaillir de l’eau du rocher, même après qu’ils aient exprimé des plaintes ? Pourquoi ne demandaient-ils pas simplement à Dieu, avec humilité et confiance, de leur donner de l’eau ? Au lieu de cela ils l’ont excité à colère par leurs plaintes amères.

Bien qu’il ait été poussé à la colère, Dieu a agi avec miséricorde, en disant à Moïse de prendre la verge et de parler au rocher devant les yeux d’Israël (Nombres 20:8). Mais Moïse était tellement exaspéré à cause du peuple que, au lieu d’obéir à Dieu en parlant au rocher, il a interpellé les Israélites en leur disant : « Écoutez, rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? » Puis, de sa verge, il a frappé deux fois le rocher. Dans une occasion précédente (Exode 17:6), Dieu avait dit à Moïse de frapper le rocher. C’est ce qu’il avait fait, et l’eau avait jailli. L’eau coula aussi cette fois-ci, quand il eut frappé deux fois le rocher ; mais c’était là un fait de pure grâce de la part de Dieu, malgré le manquement de Moïse.

La première occasion parle de Dieu donnant le Saint Esprit, comme de la part de Christ glorifié (le Rocher), au début de l’histoire de l’Église ; la deuxième occasion était destinée à illustrer le fait que, lorsqu’il y a ensuite défaillance dans l’Église, il y a seulement nécessité que le médiateur parle au Rocher, car il y a alors besoin de prière. Mais Moïse, en agissant comme il l’a fait, a ôté le sens de l’image, car Christ n’a pas à mourir une seconde fois. Moïse a parlé « légèrement de ses lèvres » parce qu’Israël l’avait provoqué, et il en est résulté pour lui le chagrin d’être privé d’entrer dans le pays de Canaan. Surveillons soigneusement nos paroles !



Livre cinquième

Psaume 107:4-7

Ils errèrent par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvèrent pas de ville pour y habiter ; ils étaient affamés et altérés, leur âme défaillait en eux. Alors ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il délivra de leurs angoisses, et les conduisit dans un chemin droit, pour aller dans une ville habitable.

12 mars 2005

C’était l’Éternel lui-même qui avait amené les fils d’Israël dans le désert après les avoir délivrés de l’Égypte, car il est souvent nécessaire que les gens fassent l’expérience de la détresse et de la solitude pour pouvoir ensuite apprécier la grande bonté du Seigneur.

L’expression « ils errèrent dans le désert » n’est-elle pas une description extrêmement précise de ce qui caractérise beaucoup de personnes aujourd’hui ? Aller d’un endroit à l’autre, sans but défini et sans un lieu de repos assuré, est un état qui n’engendre que tristesse et vide pour l’individu. On essaie toutes sortes de choses pour se sortir de cette triste expérience. Les boîtes de nuit procurent une ambiance qui met pour un temps dans un état d’euphorie, mais celui-ci se dissipe rapidement pour laisser un plus grand vide. Et un tel état pousse souvent au suicide.

Que faut-il alors que les gens fassent ? Simplement ce qu’ont fait les Israélites quand ils étaient réduits à une telle misère : ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse. Si quelqu’un, avec droiture, crie au Seigneur, le Seigneur lui montrera que ce sont ses propres péchés qui sont la cause de son triste état, et que « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3). En l’acceptant comme Sauveur, le pauvre pécheur aura ses péchés pardonnés, et il sera merveilleusement délivré de son existence misérable.

Plus que cela, son chemin de propre volonté sera remplacé par un « chemin droit », qui amènera le croyant dans « une ville habitable », une demeure de paix et de joie permanente. Ce sera la destination finale de l’âme délivrée, au ciel ; mais de plus, déjà maintenant, il peut être grandement béni en jouissant de la communion avec d’autres croyants qui ont mis leur confiance dans le même Sauveur et qui trouvent leur joie à méditer la vivante Parole de Dieu.



Psaume 107:7-9

(L’Éternel) les conduisit dans un chemin droit, pour aller dans une ville habitable. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes ! Car il a rassasié l’âme altérée, et a rempli de biens l’âme affamée.

19 mars 2005

Les versets précédents de ce psaume parlent de la détresse et de l’isolement que les fils d’Israël connaissaient dans la solitude du désert, avant qu’ils crient finalement à Dieu pour être secourus, et que Dieu les délivre dans sa grande miséricorde. Avons-nous fait des expériences semblables, de solitude et d’épreuves ? Probablement, jusqu’à ce que nous nous soyons tournés vers le Seigneur dans nos difficultés. Avons-nous alors éprouvé le soulagement de la véritable délivrance ?

Si tel est le cas, il nous conduira dans le chemin droit, cela ne fait aucun doute. Par nature, nous avons recherché notre propre chemin, et cela conduit toujours au désastre. Nous avons besoin du chemin du Seigneur, du droit chemin, qui aille dans la bonne direction, vers une « ville habitable ». C’est l’endroit bienvenu de la communion, qui nous fait penser à « la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le créateur » (Hébreux 11:10). Si nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, nous pouvons compter sur lui pour nous guider toujours dans la direction de la cité éternelle dans les cieux. Si nous avons toujours devant les yeux le but final de notre course, cela nous évitera d’être incités par l’ennemi à faire des actions incompatibles avec ce but. Car alors nous vivrons notre vie en vue de l’éternité, plutôt qu’en vue de plaisirs terrestres de courte durée. Le Seigneur nous a non seulement préparé une place dans la maison du Père (Jean 14:2), mais il a aussi préparé un « chemin droit » pour nous y amener. Il a aussi préparé de bonnes œuvres pour que nous les accomplissions en chemin (Éphésiens 2:10). Il a vraiment merveilleusement pourvu à tout !



Psaume 107:23-28

Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, qui font leur travail sur les grandes eaux, ceux-là voient les œuvres de l’Éternel, et ses merveilles dans les eaux profondes. Il a commandé et a fait venir un vent de tempête, qui souleva ses flots ; ils montent aux cieux, ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond de détresse ; ils tournent et chancellent comme un homme ivre, et toute leur sagesse est venue à néant … Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse, et il les a fait sortir de leurs angoisses.

26 mars 2005

Dans les versets ci-dessus, nous trouvons les personnes qui ont leurs occupations dans le commerce. Il y a des gens qui pensent que s’occuper de négoce satisfera leurs besoins. Mais ils s’aperçoivent bientôt que ce n’est pas le cas. Les affaires et le commerce maritimes nous sont donnés comme exemple de ce qu’on accomplit dans ce domaine.

Dieu parle, et soulève les flots de sorte que ces hommes d’affaires rencontrent bientôt des difficultés. Naturellement, certains diront qu’ils ne vont pas du tout sur la mer, mais à tous Dieu fait faire des expériences qui les font monter aux cieux et descendre aux abîmes. Voyez différentes entreprises qui ont fait faillite récemment après avoir vécu des périodes où elles avaient eu un développement extraordinaire, quand tout allait pour le mieux pour elles ! « Ils tournent et chancellent comme un homme ivre », comme sur un navire ballotté par la tempête ! En fait, cela peut être une grande grâce de Dieu s’il les prive des grandes richesses qu’ils amassent dans les affaires commerciales, que ce soit par des moyens légaux ou frauduleux. Une chrétienne a déclaré que, après que l’affaire très lucrative de son mari ait soudain croulé, ils reçurent plus de bénédiction de la part de Dieu qu’ils n’en avaient jamais eu.

Il en sera certainement de même si, lorsque les gens ne savent plus quoi faire, ils « crient à l’Éternel dans leur détresse ». Une supplication sincère à Dieu, dans la dépendance envers lui, recevra toujours une réponse de grâce et de sympathie. S’il y a eu des torts, il y a nécessité de repentance, mais Dieu pardonne sur la base d’une foi sincère dans le Seigneur Jésus.



Psaume 107:29-31

Il arrête la tempête, la changeant en calme, et les flots se taisent, et ils se réjouissent de ce que les eaux sont apaisées, et il les conduit au port qu’ils désiraient. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes.

2 avril 2005

Bien que ce soit Dieu lui-même qui enverra la plus grande tempête de jugement que le monde ait jamais vue, pendant la période de la grande tribulation, et que les souffrances et les peines seront alors au-delà de tout ce qui se peut décrire, cependant c’est également Dieu qui changera la tempête en calme. Quand cela arrivera-t-il ? — Quand le Seigneur Jésus apparaîtra soudain depuis le ciel pour revendiquer son droit au trône de l’univers, et qu’Israël sera abaissé jusqu’en terre devant lui, dans une repentance et une foi, sincères. Aussi facilement que le Seigneur Jésus a calmé la mer de Galilée en furie par ces mots : « Fais silence, tais-toi ! » (Marc 4:39), il soumettra les nations en tumulte par sa Parole de majesté et de puissance. Quel changement cela produira dans le monde entier !

Les croyants se réjouiront de ce qu’ils seront tranquilles et en repos, car ils auront trouvé le port qu’ils désiraient, l’endroit de la parfaite sécurité où les flots du mal ne s’élèveront plus jamais. Ils pourront bien alors rendre grâce à l’Éternel pour sa grande bonté, qui est le motif même qui fait agir son cœur — et aussi pour ses merveilles envers les fils des hommes. Car ils se rendront compte alors que, pour atteindre les consciences et les cœurs des hommes, il était nécessaire que Dieu permette d’abord cette œuvre terrible de souffrances et d’angoisses. C’est seulement ensuite qu’il pourrait accomplir son merveilleux travail de salut par rapport aux ennemis, et de salut hors des difficultés qu’ils avaient eux-mêmes causées par leurs voies de péché. Israël pourra de nouveau chanter le cantique. L’Éternel a vraiment triomphé avec gloire !



Psaume 107:29, 30

Il arrête la tempête, la changeant en calme, et les flots se taisent. Et ils se réjouissent de ce que les eaux sont apaisées, et il conduit au port qu’ils désiraient.

3 juin 1991

Les vents de tempête et les vagues sont la part nécessaire de l’expérience des croyants. Israël, le peuple terrestre de Dieu, a été pendant des siècles, exposé aux turbulences et aux peines sur la mer houleuse des nations. C’était en grande partie le résultat de leur réjection de Celui qui était leur Prince de paix, le seul qui peut donner le calme et la tranquillité aux cœurs troublés. Cette tempête s’amplifiera encore beaucoup dans un jour proche, quand la grande tribulation fondra d’une manière terrible sur cette nation, et alors enfin, dans leur terreur sans espoir, ils crieront au Dieu vivant. Alors Christ, leur Messie, viendra à eux en puissance et en grâce merveilleuses, apaisera la mer en furie, et apportera une paix calme et tranquille à leurs cœurs agités. Le simple fait d’être tranquilles les remplira d’une joie sans mélange.

Pouvons-nous connaître quelque chose de cela aujourd’hui ? Oui, en vérité ! Si les difficultés et les peines nous oppressent, au point qu’il nous semble être ballotté sur une mer houleuse, avec des vagues menaçant de nous submerger sans espoir, rappelons-nous que ce n’est encore rien comparé à la grande tribulation pour ceux qui en feront l’expérience. S’ils peuvent, avec foi, compter sur l’intervention du Seigneur, nous aussi pouvons certainement avoir la même foi pour nous confier en lui, afin qu’il nous enlève le fardeau en son temps et à sa manière. Les croyants aujourd’hui savent qu’ils sont sauvés pour l’éternité par son sacrifice incomparable, et que, en conséquence, il les amènera au port qu’ils désirent — l’éternel repos. Nous pouvons détourner nos regards de l’épreuve et les diriger sur le Seigneur Jésus, qui est maintenant sur le trône de Dieu, et en lui nous trouverons le repos de l’âme même sous la pression de l’épreuve. Malgré celle-ci, nous serons heureux parce que nous serons paisibles.



Psaume 107:33-35

(L’Éternel) change les fleuves en désert, et les sources d’eaux en sol aride, la terre fertile en terre salée, à cause de l’iniquité de ceux qui y habitent. Il change le désert en un étang d’eau, et la terre aride en des sources d’eaux.

9 avril 2005

Le Créateur des cieux et de la terre sait très bien comment prendre soin de sa création. Ceux qui s’occupent de l’environnement peuvent bien penser qu’ils ont plus de sagesse que Dieu dans leurs recherches pour améliorer les conditions sur la terre, mais ils ne peuvent pas empêcher Dieu d’envoyer la famine. Lorsque, à cause de la méchanceté du peuple d’Israël, Dieu envoya Élie, annoncer qu’il n’y aurait pas de pluie, le roi Achab chercha par tous les moyens possibles à en éviter les résultats, mais ce fut peine perdue.

C’est seulement lorsque Dieu envoya Élie de nouveau vers lui, trois ans et demi plus tard, qu’il y eut relèvement pour le pays. Mais Élie offrit tout d’abord un sacrifice à Dieu, que Dieu accepta, en envoyant comme preuve le feu qui consuma le sacrifice — tandis que le prétendu sacrifice des nombreux faux prophètes fut refusé. Et ces prophètes furent exécutés comme faussaires.

En conséquence, puisque le sacrifice d’Élie était acceptable pour Dieu, Élie — après que le faux culte d’Israël eut été complètement jugé — put annoncer : « Il y a un bruit d’une abondance de pluie » (1 Rois 18:41). C’était maintenant le moment pour Dieu de « changer le désert en un étang d’eau, et la terre aride en des sources d’eau ». Car Dieu fait ses délices de montrer sa grande miséricorde envers ceux qui reconnaissent leur besoin de la grâce, et qui se détournent donc de leurs péchés pour se confier dans le Sauveur. Seul le Seigneur Jésus, en vertu de son grand sacrifice sur la croix du Calvaire, a satisfait Dieu en ce qui concerne la terrible question du péché de l’homme devant les yeux de Dieu. Ceux qui se confient en lui, trouveront de la nourriture et du rafraîchissement pour leurs âmes.



Psaume 107:33-35 (b)

Il change les fleuves en désert, et les sources d’eau en sol aride, la terre fertile en terre salée … Il change le désert en un étang d’eau, et la terre aride en des sources d’eau.

22 octobre 1990

Le grand Créateur sait bien comment agir avec Sa création. Il n’a pas besoin de nous consulter pour savoir quand Il doit envoyer une sécheresse dévastatrice, et de même, des pluies vivifiantes.

Je connais un paysan qui avait bien prospéré pendant quelques années, puis connut une récolte presque totalement anéantie. Il parlait de Dieu en termes amers, demandant pourquoi une telle chose lui arrivait, alors qu’il allait à l’église régulièrement ; Ce n’était pas un chrétien, mais il considérait que Dieu lui devait quelque chose puisqu’il allait à l’église ! Dieu le faisait-Il passer de la prospérité à l’adversité afin qu’il prenne conscience qu’il ne donnait en réalité aucune place à Dieu aussi longtemps qu’il ne prenait pas à cœur le Fils de Dieu et Son grand sacrifice de la croix ? S’il avait compris que Dieu lui parlait et qu’il ait reçu Christ comme son Sauveur, il aurait eu de bonnes raisons d’être éternellement reconnaissant que Dieu l’ait privé de cette récolte.

Nous, comme chrétiens, avons peut-être des motifs et des désirs égoïstes, qui ont pour effet de repousser le Seigneur Jésus et les choses qui Le concernent à l’arrière-plan. Il se peut alors que Dieu change nos fleuves en désert. N’avons-nous pas dû, quelquefois, avoir devant nous une telle épreuve de désert, quand les choses se sont desséchées et fanées dans notre expérience, et que nous sommes prêts à exprimer notre plainte avec des mots amers ?

Quelle est la réponse ? — C’est certainement que le Seigneur Jésus sonde notre cœur, non pas seulement notre apparence extérieure qui semble L’honorer. Et quand le cœur trouve sa joie la plus pure et la plus profonde en Lui, Il sait aussi comment et quand transformer « le désert en un étang d’eau, et la terre aride en des sources d’eau ».



Psaume 108:5, 6

Élève-toi, ô Dieu ! au-dessus des cieux, et que ta gloire soit au-dessus de toute la terre. Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve par ta droite, et réponds-moi.

24 novembre 1991

La beauté et la précision des psaumes est beaucoup plus extraordinaire que ce dont Israël ait jamais été conscient, et sans doute même, plus remarquable que les croyants d’aujourd’hui ne s’en rendent compte. Mais, dans ces deux versets tout simples, si au moins Israël en avait discerné le sens, il y aurait eu une bénédiction qui leur aurait évité leur longue histoire de peines et de désolation.

Qu’est-ce qui est sous-entendu dans les premiers mots de ce passage : « Élève-toi, ô Dieu, au-dessus des cieux » ? C’est certainement la prière d’une confiance et d’un intérêt sincères. Mais le Dieu auquel elle est adressée, c’est le Seigneur Jésus, que les fils d’Israël — cela est bien triste — ont refusé de reconnaître comme Dieu. Après qu’ils l’aient rejeté et crucifié, Dieu l’a ressuscité d’entre les morts et l’a exalté dans la gloire au-dessus de tous les cieux. Cette prière a été exaucée, mais Israël est aveuglé.

La gloire du Seigneur Jésus est aussi au-dessus de toute la terre, ou du pays (d’Israël). Son autorité est établie sur toute la terre, tout aussi réellement que sur les cieux, bien qu’il ne la revendique pas encore publiquement, comme il le fera dans un avenir proche.

Son exaltation et sa gloire sont la promesse certaine de ce qui suit : « afin que tes bien-aimés soient délivrés ». Ce sera une joie merveilleuse pour Israël lorsqu’enfin ils recevront le Seigneur Jésus, qu’ils découvriront qu’ils sont « bien-aimés à cause des pères » (Romains 11:28), et qu’ils seront, en conséquence, délivrés de tous leurs péchés et de toutes leurs peines.

L’expression « Sauve par ta droite » comporte aussi un sens particulier. Car Christ est l’homme de la droite de Dieu, c’est-à-dire qu’il est virtuellement la main droite de Dieu, Celui qui exécute tous les conseils de Dieu en puissance et en grâce. Nous-mêmes, aussi bien qu’Israël, pouvons trouver en cela une joie éternelle.



Psaume 108:5, 6

Élève-toi, ô Dieu ! au-dessus des cieux, et que ta gloire soit au-dessus de toute la terre. Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve par ta droite, et réponds-moi.

16 avril 2005

L’accomplissement de cette prière est vu, avec une grande beauté, comme le résultat du grand et unique sacrifice de Christ à la croix. Car la raison la plus importante pour ce sacrifice n’est pas le salut d’âmes précieuses, aussi merveilleux que cela soit, mais c’était plutôt la gloire de Dieu, qui est particulièrement en vue sous l’aspect de l’holocauste dans ce sacrifice.

En conséquence, Dieu est exalté « au-dessus des cieux » : c’est-à-dire que Christ, qui est le Dieu vivant, est exalté à la droite du Père, ayant traversé les cieux, et que sa gloire est vue bien au-dessus de la terre.

Mais si Dieu est glorifié, il doit y en avoir des résultats magnifiques pour ses « bien-aimés ». Ils sont identifiés avec ce merveilleux Sauveur, dans la grande valeur de son œuvre. Ils sont sauvés par la main droite de sa puissance majestueuse. D’une part, les saints de la dispensation actuelle sont devenus un peuple céleste, « l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux » (Hébreux 12:23). D’autre part, la terre représente en type la nation d’Israël (le pays), qui dans un jour à venir se réjouira en reconnaissant la gloire de leur véritable Messie exalté au-dessus de toute la terre. Actuellement, ils sont dans l’ignorance quant à cette gloire parce qu’ils n’ont pas reçu le Seigneur Jésus quand il est venu sur la terre, ni la vérité de son œuvre puissante en rédemption, de sorte que son peuple terrestre ne lui donne pas la place qui est la sienne au-dessus d’eux. Ce sera donc merveilleux lorsque cette unité parfaite sera établie par Dieu entre le ciel et la terre, lorsque Christ sera exalté au-dessus des cieux comme de la terre, ce qui se réalisera à l’aube du millénium.



Psaume 109:30, 31

Alors de ma bouche je célébrerai hautement l’Éternel, et je le louerai au milieu de la multitude ; car il s’est tenu à la droite du pauvre, pour le sauver de ceux qui jugeaient son âme.

23 avril 2005

Ce Psaume est l’un de ceux qui en appellent à Dieu avec insistance pour le jugement des ennemis. Il fait donc un contraste frappant avec le message de l’ensemble du Nouveau Testament. Non pas qu’il renie ce message, car le livre de l’Apocalypse, qui termine le Nouveau Testament, fait clairement appel, et de façon urgente, au jugement des ennemis de Dieu. Mais aujourd’hui, pendant que c’est encore le temps de la grâce, le Seigneur Jésus dit aux croyants : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent » (Matthieu 5:44). Pourquoi cela ? — Parce que ce n’est pas encore le jour du jugement de Dieu. Quand ce jour menacera d’arriver, alors ceux qui ont subi le martyre pour Christ s’écrieront avec raison : « Jusques à quand, ô Souverain, saint et véritable, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sang sur ceux qui habitent sur la terre ? » (Apocalypse 6:10).

Les Israélites qui souffriront sur la terre à ce moment-là parleront suivant le langage de ce psaume. Ils souffriront de la part de leurs ennemis de la même manière que le Seigneur Jésus a souffert autrefois de ses ennemis, bien que, au moment de la croix, il ait dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34). Mais beaucoup ont refusé le pardon du Sauveur. Qu’en résulte-t-il ? — Un jugement sans miséricorde. Et quel est le résultat pour les croyants ? — « Je célébrerai hautement l’Éternel, je le louerai au milieu de la multitude ».



Psaume 110:1

L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds.

1 mai 2005

Cette prophétie, comme toutes celles de l’Ancien Testament, s’accomplira entièrement et parfaitement. Un soi-disant médium, en Californie, s’est vanté de ce que 80% de ses prédictions avaient été correctes. Mais est-ce assez de 80 % pour que quelqu’un lui fasse confiance pour l’avenir ? En réalité, il rendait patent le fait qu’il avait des relations avec Satan pour faire ses nombreuses prédictions exactes. Satan ne connaît pas l’avenir, mais à cause de sa longue expérience, il devine des choses qui sont souvent justes. Voudrons-nous dépendre de lui, ou bien plutôt de Celui qui est digne de confiance à 100% ? Les prophéties de l’Écriture concernant le Seigneur Jésus sont exactes à 100% !

Lorsque le Seigneur Jésus a été crucifié et qu’il a été enseveli, qui aurait prédit qu’il ressusciterait ? C’est lui-même qui l’a prédit, mais personne, même pas ses disciples, ne l’ont cru. Qui aurait pu imaginer que, à cet « Homme de douleurs » crucifié, il serait donné le droit de s’asseoir à la droite de Dieu jusqu’à ce que ses ennemis soient amenés à se soumettre à lui ?

Cela avait été prophétisé à son sujet des centaines d’années auparavant dans ce psaume de David, mais personne ne s’en souvint au moment de la crucifixion de Christ et de son ensevelissement. Pourquoi cela ? Parce que cela supposait un miracle tellement grand que cela ne venait même pas à l’idée des hommes.

Le médium que nous avons mentionné plus haut aurait-il jamais pensé à faire une prédiction telle que celle-là ? Évidemment pas, car, étant lui-même un ennemi du Seigneur Jésus, il aurait lui-même scellé sa propre condamnation. Satan lui-même aussi, bien qu’il ait su que Christ avait prédit qu’il ressusciterait, était bien décidé à mettre cette prophétie en échec, mais il ne l’a pas pu.

Maintenant Christ est réellement assis à la droite de Dieu : cette partie de la prophétie s’est réalisée, et la suite — les ennemis de Christ mis comme marchepied de ses pieds — le sera dans un avenir proche, cela est absolument certain.



Psaume 110:3

Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour de ta puissance, en sainte magnificence. Du sein de l’aurore te viendra la rosée de ta jeunesse.

20 août 1988

Ces paroles sont adressées par l’Éternel au Seigneur de David, au Seigneur Jésus Christ, comme le montre le premier verset. Celui-là, dont Dieu a dit, avant Sa naissance « C’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21) — Lui ne pouvait pas dire que Son peuple était « de franche volonté » dans les jours de Son abaissement et de Son humiliation. À ce moment-là, Israël, Son propre peuple, ne L’a pas reçu mais, avec préméditation, L’a crucifié.

Des siècles ont passé. Le jour de Sa puissance est encore à venir, et le peuple d’Israël est encore rebelle. La longue patience du Seigneur a été extraordinaire : mais très bientôt Il prendra Sa grande puissance et régnera. Quel changement surviendra quand la nation, connaissant les affres terribles de la grande tribulation, se trouvera soudain en face du même Seigneur Jésus venant sur les nuées du ciel ! Une nation, virtuellement, naîtra en un jour (cf. Ésaïe 66:8), lorsque les âmes se courberont devant Ses pieds dans une profonde repentance. L’entêtement et la rébellion se fondront et disparaîtront, et les fils d’Israël deviendront, d’un cœur engagé, des serviteurs de Celui qu’on leur avait appris à haïr pendant des siècles. En vérité, quelle sainte magnificence !

Le matin, avec la splendeur du soleil, sera venu pour Israël. « La rosée de ta jeunesse », la puissance nouvelle et rafraîchissante de l’Esprit de Dieu, amènera un renouveau de vigueur et de joie qui remplacera la décrépitude et la misère qui ont pendant longtemps affligé une nation vouée aux ténèbres de l’incrédulité.

Tout enfant de Dieu, aujourd’hui, devrait certainement trouver plaisir à cultiver un caractère de franche volonté, disposé à obéir à Celui qui s’est montré si plein de grâce et d’amour et à Le servir, en se souvenant que nous sommes, même aujourd’hui, liés à Lui, de qui nous vient la rosée rafraîchissante du Saint Esprit.



Psaume 110:4

L’Éternel a juré, et il ne se repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec.

7 mai 2005

David, qui a écrit ce psaume, et tous les Israélites qui le lisaient, devaient certainement rester perplexes quant au sens des expressions d’insistance de ce verset. Les Israélites étaient bien instruits quant aux exigences de la loi, à savoir que seuls les descendants d’Aaron avaient le droit d’être sacrificateurs. Coré (en Nombres 16), bien que Lévite, encourut le terrible jugement de Dieu pour avoir tenté de remplacer Aaron comme sacrificateur.

Mais qui était Melchisédec ? Un seul passage de l’Écriture, avant celui-ci, le mentionne brièvement. En Genèse 14:18-20, longtemps avant qu’Israël existe comme nation, il est parlé de Melchisédec comme Roi de Salem et sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il apparaît soudain sur la scène lorsqu’Abraham revient après avoir battu quatre rois. Il bénit Abraham, et Abraham lui donne la dîme du butin. D’autre part, Hébreux 7 parle de lui comme Roi de justice et Roi de Salem, c’est-à-dire Roi de paix, « sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ».

Qu’est-ce que cela doit nous enseigner ? — Simplement que l’Écriture ne nous donne pas de repères de sa naissance, de sa mort, de ses parents, de sa généalogie. Et Dieu, par cela, a pour but de nous donner une image du Seigneur Jésus, lui qui est le Fils éternel de Dieu. Ainsi, Christ n’était pas de la lignée d’Aaron, dont le sacerdoce s’est terminé avec sa mort, comme celui de tous ses successeurs.

Mais Melchisédec était sacrificateur avant qu’Aaron ne soit né. Il est un type du Seigneur Jésus, qui a parfaitement le droit d’être sacrificateur à cause de ce qu’il est. En fait, il est également Roi, ce qu’aucun sacrificateur aaronique ne pouvait être. Parce qu’il est le Fils éternel de Dieu, il demeure sacrificateur en permanence. Il est mort une fois, mais il est ressuscité et ne meurt plus. Son sacerdoce selon Melchisédec a donc commencé au moment de sa résurrection, et notre Seigneur continue à intercéder pour tous les croyants maintenant, non pas seulement pour Israël. Dieu soit béni de ce que nous avons un tel Intercesseur !



Psaume 111:2, 3

Les œuvres de l’Éternel sont grandes, elles sont recherchées de tous ceux qui y prennent plaisir ; son œuvre est glorieuse et magnifique, et sa justice demeure à perpétuité.

14 mai 2005

Bien que les gens, en général, soient totalement aveugles devant les merveilles des multiples œuvres de Dieu, à la fois en création et en rédemption, leur caractère miraculeux devrait suffire à amener tout cœur droit à se prosterner avec adoration devant la sagesse, la puissance et la grâce qui sont manifestes en elles. Seule une ignorance volontaire peut les nier.

Tout le monde admet la loi de cause à effet. Tous les effets dont nous sommes témoins ont certainement une cause. Par exemple, tout enfant qui vient au monde est le résultat de l’union d’un père et d’une mère. Mais le père et la mère sont-ils les causes originelles ? D’où viennent-ils ? Nous savons qu’ils sont le résultat d’une cause antérieure.

Mais qu’en est-il de la cause première ? Serait-il possible que cela ait été un effet ? Dieu affirme que Lui est la cause première. « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Parce qu’il y a un effet, nous savons qu’il y a une cause première. Et pourtant, les gens demandent : Qui a fait Dieu ? S’ils pensent pouvoir répondre à cette question, qu’ils essaient seulement !

En d’autres termes, il doit y avoir une cause première ; et s’il en est ainsi, cette cause première est impossible à connaître, à moins que Lui estime à propos de se révéler Lui-même. Et c’est ce qu’il a fait, incontestablement, par sa Parole pure, non frelatée. Pour cette raison, ceux qui prennent plaisir dans les œuvres de Dieu prennent le temps d’en étudier les merveilles. À leurs yeux, elles sont grandes et magnifiques, et témoignent d’une justice infiniment plus grande que l’homme naturel ne peut la concevoir, et aussi de grâce et de miséricorde révélées dans toute leur beauté.



Psaume 112:4-6

La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits. Il est plein de grâce, et miséricordieux, et juste. Heureux l’homme qui use de grâce, et qui prête ! Il maintiendra sa cause dans le jugement ; aussi il ne sera jamais ébranlé. La mémoire du juste sera à toujours.

21 mai 2005

La période actuelle est le temps de la nuit et des ténèbres du monde, car les incrédules ont rejeté « la lumière du monde », le Seigneur Jésus, parce que « les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19). Mais Dieu n’a pas essuyé une défaite du fait de l’incrédulité des hommes. Bien que le Fils bien-aimé de Dieu soit maintenant absent de ce monde, l’Esprit de Dieu est venu pour donner la lumière au milieu des ténèbres à toute âme précieuse qui met sa confiance dans le Seigneur Jésus. Ainsi, le croyant est comme étaient les enfants d’Israël lorsque Dieu envoya d’épaisses ténèbres sur les Égyptiens qui les persécutaient : tandis que les Égyptiens étaient dans des ténèbres qu’on pouvait toucher, « pour tous les fils d’Israël il y eut de la lumière dans leurs habitations » (Exode 10:23).

La lumière de Dieu a des effets merveilleux car le croyant est vu comme étant « plein de grâce, et miséricordieux, et juste ». On est là bien au-dessus des ténèbres de l’intelligence humaine naturelle, car cela implique un intérêt sincère pour les besoins des autres. Et un tel caractère se manifestera aussi dans les actions du croyant.

Alors qu’il est seulement mentionné ici que l’homme qui use de grâce et prête est heureux, est-ce que cela ne sous-entend pas la bonne volonté pour être en aide à ceux qui sont dans les difficultés ? À un Israélite, qui prêtait à son prochain dans la pauvreté, il est dit de ne pas lui imposer d’intérêt (Exode 22:25). Le Nouveau Testament va encore plus loin : il encourage les croyants à donner libéralement à ceux qui sont dans le besoin (Éphésiens 4:28).



Psaume 113:5, 6

Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? Il a placé sa demeure en haut ; il s’abaisse pour regarder dans les cieux et sur la terre.

15 septembre 1991

La majesté et la splendeur sublimes de notre grand Souverain dépassent infiniment les conceptions les plus hautes de nos esprits humains. Qui est comme lui ? Le plus grand être créé n’est absolument rien en comparaison du Dieu du ciel et de la terre.

Il demeure en haut, au-dessus des limites de notre observation ou de notre imagination, car qui peut se représenter la distance qui sépare notre existence finie de l’infinité de Dieu ?

Mais, merveilleux miracle de la grâce ! Dieu s’abaisse pour observer les cieux et la terre. Car, si grands que soient les cieux, ils sont limités ; ils ont été créés par Dieu, comme l’a été aussi la terre. Certains pensent que s’il y a un Dieu, il est trop grand pour avoir un intérêt personnel dans ce qui se passe sur la terre. Mais c’est pourtant ce qu’il fait, quoiqu’il s’abaisse en faisant cela. Même pour observer les cieux, il doit s’abaisser. Combien plus, pour observer la terre !

Cependant nous savons plus que cela. Ce grand Créateur s’est abaissé encore beaucoup plus pour venir dans la personne de son Fils, le Seigneur Jésus Christ, qui est né d’une vierge et a eu une crèche pour berceau. Cette incarnation du Dieu éternel dans une forme humaine, est un merveilleux message d’amour et de grâce envers l’humanité.

Mais plus encore, après une vie d’incomparable bonté vécue dans l’humilité, le Fils de Dieu s’est volontairement abaissé encore davantage en allant jusqu’à la croix du Calvaire pour y être le sacrifice pour les péchés de l’humanité. Qui ne pourrait jamais estimer la grandeur de cette humiliation volontaire du Fils de Dieu par amour pour les pécheurs perdus ? Nous ne pouvons que l’adorer pour cela !



Psaume 113:4-8

L’Éternel est haut élevé par-dessus toutes les nations ; sa gloire est au-dessus des cieux.

Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? Il a placé sa demeure en haut ; il s’abaisse pour regarder dans les cieux et sur la terre ; de la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre, pour les faire asseoir avec les nobles, avec les nobles de son peuple.

23 décembre 2012

Notre perception de l’immensité infinie de la gloire de Dieu est réellement bien faible. La gloire de Dieu est élevée au-dessus de tous les cieux. Dieu demeure dans la lumière inaccessible. Sa splendeur magnifique est telle que les anges s’inclinaient et se prosternaient dans l’adoration, même s’ils n’avaient contemplé que des visions partielles de sa gloire, et non pas sa face bénie, comme ils la voient maintenant dans la Personne de son Fils (1 Timothée 3:16).

Ce grand Dieu doit déjà s’abaisser pour regarder les cieux et la terre — combien plus quand il est venu des cieux sur la terre, Dieu incarné dans la personne bénie du petit Enfant dans la crèche de Bethléhem ! Merveilleux mystère de la grâce ! Et quel abaissement ! Quelle humiliation volontaire fut celle du Seigneur de gloire béni dans toute sa vie sur la terre !

Mais plus encore : comme Homme, « il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Nous pouvons bien nous écrier : « Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? » ! Aucune créature ne serait jamais disposée à s’humilier ainsi, et ce ne lui serait d’ailleurs pas possible. La place la plus haute appartient à Dieu seul, et pour nous le Fils de Dieu est descendu prendre la place la plus basse, ce qui impliquait des souffrances et une angoisse qui dépassent tout ce que nos esprits peuvent concevoir. Mais maintenant, comme Homme, il est sur le trône de Dieu, à la place la plus haute. À lui sont la louange, l’honneur, la puissance et la gloire éternellement ! Nous pouvons bien, devant Lui, prendre une place de profonde humiliation, de reconnaissance et d’adoration comme nous le ferons dans l’éternité, où nos cœurs déborderont sans cesse.



Psaume 113:5-6 (a)

Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? Il a placé sa demeure en haut ; il s’abaisse pour regarder dans les cieux et sur la terre.

31 mai 1992

La réponse à cette question qui nous interpelle est évidente. Personne d’autre ne peut être comme l’Éternel, bien que Satan ait aspiré à être « semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:14), et que, par cette folie, il ait scellé sa ruine éternelle. Mais Dieu a placé sa propre demeure en haut. Nous ne pouvons pas penser à un endroit précis quand nous lisons une telle expression, car Dieu est omniprésent, et la hauteur physique n’est rien, comparée à l’élévation de la demeure de Dieu au-dessus de tout ce que l’homme peut concevoir. Dieu est infiniment au-dessus de nous, au point de vue spirituel, moral, intellectuel, et il est digne du respect et de la révérence les plus profonds que la créature puisse lui rendre — et bien au-delà.

Avons-nous le droit d’espérer recevoir la moindre attention de la part d’un Être aussi grand ?

N’a-t-il pas le droit de rester bien au-dessus, de porter un intérêt à des choses aussi insignifiantes telles que les cieux et la terre ? Oui, comme Dieu, il a tous les droits de ne pas s’occuper du ciel et de la terre. Ne serait-ce que pour regarder le ciel et la terre, il faut que ce grand Créateur s’abaisse. Nous pouvons donc sûrement le remercier en toute sincérité de ce qu’il abaisse son regard avec le plus profond intérêt pour considérer, non seulement le ciel, mais la terre et ses habitants.

Mais, beaucoup plus que cela. Ce grand Dieu de l’univers s’est encore humilié davantage : « il abaissa les cieux et descendit » (Psaume 18:9) dans la Personne de son Fils bien-aimé, qui descendit comme Homme, pour marcher au-milieu des hommes dans la grâce et la bonté les plus humbles.

Et cela n’est pas tout car, « étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Cette humiliation volontaire extraordinaire de lui-même en notre faveur nous confond, et ne peut que nous amener à nous prosterner dans l’adoration la plus humble devant Celui qui est si infiniment élevé et si merveilleusement plein de grâce.



Psaume 113:5-6 (b)

Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? Il a placé sa demeure en haut. Il s’abaisse pour regarder dans les cieux et sur la terre.

12 février 1984

Qu’elle est faible, en vérité, notre perception de l’infinie grandeur de la gloire de Dieu. Sa gloire est bien plus élevée que les cieux. Il demeure dans la lumière inaccessible. Sa splendeur magnifique est telle qu’elle fait se courber les anges dans l’humilité et l’adoration, même s’ils n’ont eu qu’une vision partielle de Sa gloire, et non pas de Sa face bénie, comme ils la voient maintenant dans la Personne de Son Fils : « Dieu a été manifesté en chair … a été vu des anges » (1 Timothée 3:16).

Pour ce grand Dieu, la simple action de regarder les cieux et la terre exige qu’Il S’humilie. Quelle humiliation combien plus grande cela a été pour Lui — Dieu incarné dans la Personne bénie du petit Enfant dans la crèche de Bethléhem ! Mystère incommensurable de la grâce ! Et quel sentier d’abaissement et d’humiliation volontaire a été celui de notre Seigneur de gloire béni dans toute Sa vie sur la terre !

Mais plus encore : étant déjà Homme, « Il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2:8). Nous pouvons bien nous exclamer : « Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? ». Aucune créature ne serait jamais prête à s’humilier de cette façon, et cela ne lui serait d’ailleurs pas possible. La place la plus haute revient à Dieu seul, et en notre faveur Il est descendu prendre la place la plus basse, ce qui impliquait des souffrances et une angoisse dépassant ce que nos esprits peuvent concevoir. Mais maintenant, comme Homme, Il est assis sur le trône de Dieu, à la place la plus haute. À Lui sont la louange éternelle, l’honneur, la puissance et la gloire ! Comme il est convenable que nous prenions devant Lui la place la plus basse, d’humiliation, d’adoration et de louange, comme nous le ferons durant l’éternité, nos cœurs ne cessant de déborder.



Psaume 113:5-7

Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? Il a placé sa demeure en haut ; il s’abaisse pour regarder dans les cieux et sur la terre ; de la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre.

29 mai 2005

La question : « Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? » est destinée à éveiller en nous le sentiment que personne, absolument, ne pourrait jamais lui être comparé. Sa demeure est bien au-dessus de ce que l’homme peut concevoir comme exaltation ; et cependant, Celui qui est si infiniment grand a jugé à propos de s’humilier. Pour lui, s’occuper des choses du ciel et de la terre, c’est déjà s’humilier.

Quel est l’homme qui, ayant une position très élevée, envisagerait de s’humilier au point de s’occuper de choses bien en dessous de sa position de dignité ? Et cependant, cette humiliation par un acte de bonté serait encore loin d’atteindre le niveau auquel le Créateur est descendu. Christ, étant l’égal du Père, s’est volontairement « anéanti lui-même », pour prendre la place d’un esclave, « étant fait à la ressemblance des hommes ». De simples hommes n’auraient pas l’idée de s’humilier de cette manière (et ils ne le pourraient pas, car ce serait une telle humiliation, s’ils devaient devenir un ver !)

Mais non seulement cela, car le Seigneur Jésus, même après être devenu un Homme, « s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2:7 et 8). Étant sans péché, il n’était pas assujetti à la mort, aussi le fait qu’il soit mort est un miracle. De plus, non seulement il a accepté volontairement la condamnation à mort, mais « à la mort de la croix », ce qui était la mort sous la malédiction. Il s’est abaissé volontairement à une telle mort en faveur de pécheurs coupables, qui ne pouvaient pas être sauvés d’autre manière.

Ainsi, à l’humiliation volontaire du Seigneur Jésus étaient liées une angoisse et des souffrances infiniment plus profondes que nous ne pouvons l’imaginer. Celui qui avait la place la plus élevée au-dessus de l’univers est descendu, dans sa grâce merveilleuse, pour prendre volontairement la place la plus basse qu’il soit possible de prendre ! Quel Sauveur merveilleux !



Psaume 113:7, 8

De la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre, pour les faire asseoir avec les nobles de son peuple.

17 mai 2003

Ceci se vérifiera particulièrement lorsque « les pauvres du troupeau » (Zacharie 11:7) en Israël, qui auront traversé la période d’extrême pauvreté de la grande tribulation, crieront au Dieu vivant pour qu’il intervienne. Après avoir été abaissés jusqu’à la poussière et au fumier de la plus basse dégradation, ils deviendront les objets des compassions les plus tendres du Messie d’Israël. Ceux qui étaient riches aux yeux du monde et qui s’étaient élevés à une place d’honneur par leurs propres prétentions, se trouveront soudain dépouillés de toute leur grandeur et amenés sous le terrible jugement d’un Dieu saint. Ce sera le cas en particulier de l’Antichrist et de tous ceux qui le soutenaient, qui se confieront tellement dans leur position que Dieu les appelle des « hommes moqueurs, qui gouvernent ce peuple » (Ésaïe 28:14).

Mais l’Éternel des armées sera attentif au cri du pauvre, et il interviendra effectivement. Un très grand nombre, dans le pays d’Israël, seront retranchés et mourront — en fait, deux tiers de la population du pays (Zacharie 13:8). Cependant Dieu, en cela, exercera un contrôle de sagesse souveraine. Alors que d’autres mourront, Dieu appellera « les humbles en esprit » afin qu’ils restent dans le pays, « car c’est à eux qu’est le royaume des cieux » (Matthieu 5:3).

Dieu les fera « asseoir avec les nobles » — ceux qui sont réellement nobles, non pas seulement par leur position extérieure. Combien il sera avéré alors que les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers (cf. Matthieu 19:30). Nous trouvons cette même leçon solennelle dans la parabole de l’homme riche et Lazare. Les rôles sont complètement inversés. Cela nous rappelle que le Seigneur Jésus, « a vécu dans la pauvreté » pour nous, et qu’il est maintenant exalté à la place d’honneur.

Au sujet d’Israël, Dieu dit : « Je laisserai au milieu de toi un peuple affligé et abaissé, et ils se confieront au nom de l’Éternel » (Sophonie 3:12).



Psaume 114:1, 2, 7

Quand Israël sortit d’Égypte, et la maison de Jacob d’avec un peuple qui parle une langue étrangère, Juda fut son sanctuaire, Israël la sphère de sa domination.

Devant la face du Seigneur, tremble, ô terre ! devant la face du Dieu de Jacob.

4 juin 2005

L’histoire de la délivrance d’Israël hors de l’esclavage de l’Égypte est une illustration frappante de leur rédemption finale après des siècles d’assujettissement à de nombreuses nations. Cette rédemption aura lieu lorsque le Seigneur Jésus interviendra pour amener cette nation coupable à se courber dans la repentance à la fin de la grande tribulation. Leur nom est Israël, ce qui veut dire prince de Dieu, à cause de la dignité remarquable dont l’Éternel avait trouvé bon de revêtir cette nation, bien qu’elle ne l’ait pas méritée au cours de son histoire. Et en fait, ils sont alors appelés « la maison de Jacob », car ils n’oublieront jamais qu’ils étaient par nature les enfants de « celui qui supplante », selon le sens de ce nom, et que Dieu les a bénis malgré cela.

Juda (louange) était le sanctuaire de l’Éternel, car l’honneur de la bénédiction de cette tribu revient entièrement à Dieu, qui est digne d’être loué. Puis « Israël, la sphère de sa domination », nous rappelle que la domination lui est donnée en accord avec la dignité d’être appelé prince de Dieu.

Le verset 7 nous amène ensuite au temps merveilleux où le Seigneur, le Dieu de Jacob, fera reconnaître sa présence sur la terre. Alors le Seigneur Jésus sera réellement manifesté en gloire comme le Dieu de Jacob, et il est ordonné à toute la terre de trembler en sa présence. Quel changement d’attitude ! Le monde ne traitera plus avec mépris Celui qui a souffert pour les pécheurs sur la croix du Calvaire, mais il lui donnera la place d’honneur et de dignité suprêmes qui lui revient.



Psaume 114:7, 8

Devant la face du Seigneur, tremble, ô terre ! devant la face du Dieu de Jacob, qui a changé le rocher en un étang d’eau, la pierre dure en une source d’eaux.

24 mai 2003

Dans ce cas, il n’est pas dit à la terre de trembler à cause de grands jugements que Dieu ferait tomber dans sa majesté toute-puissante — comme il en sera dans un jour proche — mais plutôt à cause de la présence manifeste de Dieu en grâce et en bénédiction miraculeuses pour le bien de ceux qui sont dans le besoin. Nous aussi, nous pouvons bien être remplis d’une sainte crainte en pensant que le grand Dieu des cieux et de la terre se soucie avec compassion des besoins de ses créatures dans l’épreuve.

Cela a déjà été vu de manière particulière à la venue dans le monde du Seigneur Jésus, qui a manifesté dans son incarnation la présence extraordinaire et merveilleuse du Dieu vivant au milieu de ses créatures qui s’étaient rebellées contre lui. Une telle grâce infinie doit remplir nos cœurs de crainte et d’émerveillement.

Il « a changé le rocher en un étang d’eau ». Le rocher est solide, ferme, durable, et l’eau est juste l’opposé, instable, cependant merveilleuse pour sa capacité de purifier, de rafraîchir, et d’étancher la soif des créatures vivantes. Le rocher parle de Christ dans la majesté et la stabilité éternelles de sa gloire divine, élevé bien haut au-dessus de toute l’humanité, et digne de tous les titres de grandeur.

Mais cette Personne infiniment glorieuse est descendue, dans une grâce merveilleuse, pour devenir pour nous comme une fontaine d’eau, pour donner la vie éternelle, pour rafraîchir et vivifier les âmes de tous ceux qui le reçoivent comme Sauveur.

Car, dans le Seigneur Jésus, les croyants sont bénis par le don miraculeux de son Esprit, ainsi qu’il le dit lui-même en Jean 7:37-39 : l’eau de la vie parle de l’Esprit qui est donné à tous les croyants, par lequel ils peuvent rendre un témoignage plein de fraîcheur, à la gloire du Seigneur Jésus.



Psaume 115:16

Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils des hommes.

11 juin 2005

Combien il est vrai que les cieux appartiennent au Seigneur. Bien que le Seigneur Jésus soit descendu du plus haut des cieux pour devenir un Homme sur la terre, et qu’il soit demeuré sur la terre pendant toute sa vie ici-bas, il est maintenant, après sa mort et sa résurrection, monté plus haut que tous les cieux.

Mais l’Éternel a donné la terre aux fils des hommes. Sont-ils satisfaits de ce que Dieu a donné ? — Non ! Ils sont plutôt décidés à s’approprier aussi les cieux. Bien qu’ils n’aient absolument pas géré la terre avec le soin qu’ils auraient dû avoir, ils veulent maintenant une autre sphère d’action, pour voir s’ils pourraient en être satisfaits. En réalité, ils pourraient hériter du ciel lui-même, si seulement ils acceptaient le Seigneur Jésus comme Sauveur, et attendaient le moment où il les amènera dans un héritage céleste.

Mais ils ne veulent pas attendre l’heure de Dieu. Ils ont déjà inventé des machines avec lesquelles ils sont allés aussi loin que la lune, et ils sont pleins d’orgueil à cause de ce haut fait. Mais ont-ils installé une civilisation sur la lune ? Et qui voudrait y aller, même pour un mois de vacances ?!

Du fait que la lune n’a ni eau ni végétation, certains ont suggéré que Mars serait une place propice pour l’homme. Cependant, pour atteindre Mars avec les engins qu’ils ont, il faudrait deux ans de voyage, et autant pour revenir — à condition que ce soit possible. Qui donc voudrait être enfermé comme dans une prison pendant deux ans ? — et en particulier avec d’autres personnes dont la compagnie ne lui serait peut-être pas agréable ? Nous pouvons bien nous imaginer quelqu’un tellement mal à l’aise qu’il dirait à ses compagnons de voyage : Faites ce que vous voulez, mais moi je sors ici, et qui ouvrirait la trappe de sortie !

Ne devrions-nous pas plutôt laisser les cieux au Seigneur, et accepter son offre de salut, pour aller au ciel ?



Psaume 116:3, 4

Les cordeaux de la mort m’avaient environné, et les détresses du shéol m’avaient atteint ; j’avais trouvé la détresse et le chagrin ; mais j’invoquai le nom de l’Éternel : Je te prie, ô Éternel ! délivre mon âme.

19 juin 2005

Bien que le psalmiste ait, sans aucun doute, vécu une expérience qui lui causa une profonde angoisse d’âme, il n’avait pas réellement connu l’angoisse du shéol. Le shéol (appelé hadès dans le Nouveau Testament) est la condition de l’âme et de l’esprit quand ils sont séparés du corps : tandis que le corps est dans la mort, l’âme et l’esprit sont dans le shéol. Toutefois, ce passage est réellement vrai du Seigneur Jésus, qui a connu l’angoisse d’être laissé (ne fut-ce que trois jours) dans le shéol. Cette angoisse, cependant, ne peut être comparée avec l’angoisse des souffrances du Seigneur Jésus sur la croix, où il était, non seulement la victime de l’inimitié et de la haine de l’homme, mais l’objet du jugement terrible de Dieu à cause de nos péchés. Qui d’autre pourrait dire de la même manière que lui : « J’avais trouvé la détresse et le chagrin » ?

Le verset 4, ensuite, nous rappelle le passage d’Hébreux 5:7, qui parle ainsi du Seigneur Jésus : « qui, durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété ». Ainsi il ne lui a pas été épargné de mourir, mais il a été plutôt sauvé hors de la mort, Dieu l’ayant ressuscité d’entre les morts.

Et ceci est en contraste avec les paroles du Seigneur au Psaume 22:2 : « Mon Dieu ! je crie de jour, mais tu ne réponds point ; et de nuit, et il n’y a point de repos pour moi ». C’est seulement lorsque l’expiation a été accomplie que Dieu a pu lui répondre.



Psaume 118:8-9 — Proverbes 25:19

Mieux vaut mettre sa confiance en l’Éternel que de se confier en l’homme. Mieux vaut mettre sa confiance en l’Éternel que de se confier dans les principaux.

La confiance en un perfide, au jour de la détresse, est une dent cassée et un pied chancelant.

13 août 2013

Des peines, des ennuis, des difficultés de toute sorte peuvent nous mettre à l’épreuve. Combien nous avons alors un besoin urgent de fidélité. L’apôtre Paul avait de très bonnes raisons de dire à Timothée : « Les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins, commets-les à des hommes fidèles qui soient capables d’instruire aussi les autres » (2 Timothée 2:2). Quand les choses ne sont pas correctes, nous avons besoin de beaucoup de grâce de la part de Dieu pour parler de Lui et pour Lui, et pour agir avec sagesse, dans sa crainte. Car ces choses sont des mises à l’épreuve. Elles montreront si nous restons fidèles sur la durée, stables et fermes en face des tempêtes, gardant une foi inébranlable dans le Dieu vivant, par laquelle d’autres pourront être encouragés et fortifiés.

Si quelqu’un a confiance en nous, et constate que lors d’une mise à l’épreuve incisive, nous nous retirons, nous lâchons prise, nous devenons relâchés ou faibles, il trouvera que sa confiance en nous est une « dent cassée ». Une dent cassée, avec son nerf à vif est l’image d’une entrave pénible pour se nourrir de la vérité de Dieu. En même temps, cette confiance devient un « pied chancelant », un état d’incapacité douloureuse pour une marche victorieuse avec Dieu.

Soyons donc, d’une part, fidèles, des croyants sur lesquels on peut compter, afin que nous ne risquions pas de laisser tomber ceux qui passent par des moments difficiles. D’autre part, soyons très prudents, si nous voulons faire confiance à qui que ce soit, de nous assurer que c’est un homme fidèle, ferme et conséquent dans le sentier de l’obéissance à la Parole de Dieu. Un grand don et de grandes capacités, beaucoup de zèle et d’enthousiasme, ne remplaceront pas la simple fidélité.



Psaume 118:22-24

La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête de l’angle. Ceci a été de par l’Éternel : c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. C’est ici le jour que l’Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui !

26 juin 2005

Nous comprenons que la tête de l’angle est le point de référence pour le bâtiment entier. Si elle n’est pas présente, la construction est tout à fait défectueuse. Christ seul est « la tête de l’angle », et lorsqu’il est venu à Israël, vers ses propres créatures, son propre peuple ne l’a pas reçu, ce qui a eu pour résultat que la condition de la nation entière a éprouvé des souffrances et des peines depuis lors et pendant des siècles.

Ce passage est donc une prophétie relative au temps où le Seigneur Jésus reviendra en puissance et en gloire vers cette nation dans l’épreuve. Lorsqu’ils regarderont vers lui, Celui qu’ils ont percé, ils seront amenés à la plus profonde humiliation, en reconnaissant, avec repentance, qu’il est véritablement leur Messie. À ce moment-là, ils lui donneront avec joie sa place comme tête de l’angle. Ils porteront alors un jugement complet sur leurs mauvaises actions, et se réjouiront de ce que l’exaltation de Christ aura été l’œuvre de l’Éternel, chose merveilleuse devant leurs yeux.

Ils prendront alors conscience, de façon particulière, que le jour de l’exaltation de Christ est « le jour que l’Éternel a fait ». C’est le jour vers lequel convergent toutes les prophéties, quand le soleil se lèvera, ayant « la guérison dans ses ailes » (Malachie 4:2), et que la longue nuit d’Israël sera passée.

Dans l’intervalle, l’Église a anticipé ce jour car, à cause de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus, et par la foi en Lui, nous sommes déjà considérés comme étant « fils du jour » (1 Thessaloniciens 5:5) bien que nous traversions un monde de ténèbres. Combien nous pouvons donc nous égayer et nous réjouir en Lui.



Psaume 119:9

Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole.

31 mai 2003

Ce verset ne parle pas de la purification d’une personne quant à ses péchés, car c’est seulement le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui purifie de tout péché (1 Jean 1:7). La purification pas le sang est un acte judiciaire, car Dieu applique la valeur du sacrifice de Christ à la culpabilité de celui qui reçoit Christ comme Sauveur, et par cela la culpabilité est acquittée.

Mais pour un jeune homme, rendre sa voie pure est une question pratique, et dans ce but il est responsable d’apporter son attention à la Parole de Dieu. C’est seulement lorsque la Parole de Dieu a accès dans nos cœurs que nous savons ce qu’est la véritable purification morale. Dans le Nouveau Testament, la Parole est comparée à l’eau (Éphésiens 5:26). En la buvant, nous serons merveilleusement rafraîchis. En fait, l’eau est absolument vitale pour la conservation de la vie. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’elle est composée de deux gaz invisibles, l’oxygène et l’hydrogène, L’hydrogène est explosif en présence de l’oxygène, mais quand ils sont en combinaison, sous forme d’eau, ils ont la capacité d’éteindre le feu. De la même manière, la Parole de Dieu a une puissance extraordinaire, produisant des résultats qui nous confondent.

Mais si la Parole sert comme boisson, elle sert aussi à purifier. Si la Parole de Dieu nous rafraîchit intérieurement, elle produira une différence vitale dans notre conduite extérieure. Dans la mesure où nous en tiendrons compte, elle purifiera notre marche.

C’est cette leçon que le Seigneur Jésus a cherché à imprimer dans l’esprit de ses disciples en Jean 13. Il a pris une bassine d’eau et un linge, et a commencé à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge. Ils n’ont pas compris à ce moment-là que cela parlait d’appliquer la Parole de Dieu à leur marche dans ce monde. Puissions-nous être attentifs à la Parole.



Psaume 119:9 (b)

Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole.

6 juillet 2005

Ce verset ne traite pas de la question de la purification de la culpabilité des péchés, car il n’est possible à personne d’accomplir une telle œuvre. Il faut que ce soit l’œuvre de Dieu. Il nous est dit en 1 Jean 1:7 : « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché ». En ce qui concerne l’application, à une personne individuellement, de cette purification, le passage de Romains 3:25 est clair : c’est « par la foi en son sang ». Il ne peut absolument rien y être ajouté des œuvres de l’homme : c’est une question de foi dans l’œuvre de Dieu accomplie à la croix par le sacrifice de son Fils bien-aimé.

Cette purification est sur le plan judiciaire, elle satisfait à la justice de Dieu. Mais il y a aussi une autre purification, par l’eau de la Parole de Dieu, car Dieu a appliqué sa Parole au cœur de chaque croyant. Ceci est une purification morale, accomplie également par l’œuvre de Dieu, mais son œuvre dans le don de la vie nouvelle. Il en est parlé en Hébreux 10:22, comme étant « le corps lavé d’eau pure ». Le croyant a ainsi, non seulement une position nouvelle, mais une condition nouvelle.

L’eau de la Parole de Dieu n’est pas seulement pour la purification, mais aussi pour le breuvage. À la femme du puits de Sichar, le Seigneur Jésus a dit « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, toi, tu lui eusses demandé, et il t’eût donné de l’eau vive » (Jean 4:10). Il y a donc à la fois une œuvre de Dieu pour nous, par le sang de Christ versé pour nous ; et une œuvre de Dieu en nous, accomplie par la Parole de Dieu, par le ministère de son Esprit, et reçue dans nos cœurs.

Le verset ci-dessus parle de la réponse que nos cœurs doivent donner à cela. Même à un jeune homme il est donné la capacité de rendre pure sa voie — les détails de sa conduite. Un vrai croyant trouvera la grâce pour cela dans la mesure où il jouit de la vérité de la Parole de Dieu et s’y soumet. Puissions-nous tous savoir comment rendre pure notre voie !



Psaume 119:18

Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi.

13 juillet 2005

Il y a très peu de versets, dans ce long psaume, qui ne se réfèrent pas à la Parole de Dieu d’une manière ou d’une autre — que ce soit ses commandements, ses témoignages, sa loi, ses préceptes, ses jugements, etc. Toutefois, lorsqu’il est parlé de la loi, ce n’est pas seulement la loi donnée par Moïse, mais plutôt un terme large qui inclut tout ce que Dieu a le droit d’attendre de l’homme. En fait, ce psaume exprime les exercices de cœur du peuple de Dieu qui sera béni sur la terre milléniale dans un jour à venir.

Le psalmiste est bien conscient que, pour comprendre ce que Dieu veut qu’il comprenne, cela ne peut se faire simplement par l’intelligence humaine. Il doit dépendre de Dieu pour qu’il lui ouvre les yeux.

La même chose est-elle vraie pour nous aujourd’hui ? — Oui. En Luc 24:45, il nous est dit que, immédiatement après que le Seigneur Jésus ait été ressuscité d’entre les morts, « Il leur ouvrit l’intelligence pour entendre les Écritures ». S’il est bien vrai, des croyants juifs du millénium, que leurs yeux seront ouverts pour découvrir des choses merveilleuses dans la Parole de Dieu, cela n’est certainement pas moins vrai des croyants aujourd’hui, dans la période actuelle de la grâce. Lorsque le Seigneur Jésus a eu ouvert l’intelligence de ses disciples, n’auraient-ils pas eu ensuite un grand désir de méditer sur les Écritures ?

Combien il y aura eu alors de quoi éveiller leur admiration et leur émerveillement ! Ne pouvons-nous pas nous représenter à quel point ils étaient impressionnés par les nombreux passages qu’ils avaient lus autrefois mais n’avaient pas pleinement compris ? Et nous-mêmes, n’éprouvons-nous pas une joie profonde à apprendre de la parole de Dieu depuis que l’Esprit de Dieu est venu habiter dans tous les croyants, pour leur donner la capacité et la grâce « afin que nous connaissions les choses qui nous ont été librement données par Dieu » (1 Corinthiens 2:12) ?

Que Dieu nous donne l’énergie de la foi comme Job, qui pouvait dire : « J’ai serré par devers moi les paroles de sa bouche plus que le propos de mon propre cœur » (Job 23:12).



Psaume 119:67, 71

Avant que je fusse affligé, j’errais ; mais maintenant je garde ta parole.

Il est bon pour moi que j’aie été affligé.

20 juillet 2005

Des leçons comme celle-ci sont en général nécessaires pour tous les humains pour qu’ils s’inclinent devant la vérité de la Parole de Dieu et cherchent à mettre ses préceptes en pratique. Mais nous avons vu que le psaume 119 s’applique en particulier aux Israélites pieux, et à ce qu’ils exprimeront quand ils seront grandement bénis pendant les mille années de paix à venir, le millénium.

La période des plus grandes afflictions que le monde ait jamais connues se sera déroulée juste avant ce temps-là, et elle sera particulièrement concentrée sur Israël, mais cette « heure de l’épreuve … va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre » (Apocalypse 3:10). Pendant des siècles, Israël s’est égaré, et bien plus encore lorsqu’ils ont rejeté et crucifié leur Messie venu en grâce. Bien que Dieu ait plaidé à maintes reprises avec son peuple terrestre, ils ont résisté obstinément à la grâce et à la bonté par lesquelles il cherchait à les gagner. Y aurait-il quelque chose qui puisse changer leur cœur après tant de temps ? — Seulement ce dont le Seigneur Jésus parle en Matthieu 24:21 : « Alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant ».

Ces afflictions que Dieu enverra aux fils de son peuple Israël les frapperont tellement qu’ils seront réveillés pour se rendre compte combien ils ont besoin de leur Messie, qui leur apparaîtra peu de temps après. « Ils regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé, et ils se lamenteront sur lui, comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l’amertume pour lui, comme on a de l’amertume pour un premier-né » (Zacharie 12:10). Leur repentance sera si profonde que même les maris et les femmes se lamenteront séparément. Dès lors, ils désireront apprendre de la précieuse Parole de Dieu, et lui obéir !



Psaume 119:89, 90

Éternel ! ta parole est établie à toujours dans les cieux. Ta fidélité est de génération en génération. Tu as établi la terre, et elle demeure ferme.

27 juillet 2005

Les deux sphères qui sont mentionnées ici sont de la plus haute importance à leur place. Les cieux sont vus, en Daniel 4:26, comme le centre de l’autorité, selon ce qui a été dit à Nebucadnetsar, un souverain orgueilleux, à savoir qu’il ferait une expérience extrêmement humiliante jusqu’à ce qu’il ait « connu que les cieux dominent ». Ainsi, en parfaite harmonie avec cela, nous lisons ici : « Éternel ! ta parole est établie à toujours dans les cieux ». Quoi que les hommes puissent penser de la Parole de Dieu, ils ne peuvent certainement pas l’ôter de sa place d’autorité absolue et immuable. Cela a toujours été vrai, mais ce sera seulement pendant les mille années de paix sur la terre (le millénium) que la réalité de cette vérité sera gravée dans la conscience de l’humanité.

À un certain point de vue, Dieu a déjà « établi la terre », car il est le Créateur. Cependant, depuis qu’il a donné la terre dans les mains des hommes, celle-ci a été grandement corrompue, et ce ne sera pas avant le temps du millénium que l’humanité prendra conscience que c’est Dieu lui-même qui a établi la terre. Car, lorsque Christ reviendra en puissance et en gloire, quels changements extraordinaires s’effectueront dans l’état de la terre ! Elle sera établie en paix.

Cependant, même cela ne sera pas le terme ultime car, après avoir joui de la paix et de la prospérité pendant mille ans, les hommes se dresseront encore en rébellion contre le Seigneur de gloire. Ils subiront alors un jugement rapide et terrible, et ensuite le Seigneur créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Et ceci sera alors définitif !



Psaume 119:98-100

Tes commandements m’ont rendu plus sage que mes ennemis, car ils sont toujours avec moi. J’ai plus d’intelligence que tous ceux qui m’enseignent, parce que je médite tes préceptes. J’ai plus de sens que les anciens, parce que j’observe tes préceptes.

3 août 2005

Ces choses sont le merveilleux privilège de ceux qui donnent à la Parole de Dieu sa juste place dans leurs vies. Ceux qui prennent des habitudes de vie conformes à l’Écriture en sont remarquablement bénis. Il doit évidemment en être ainsi, car une telle dépendance de Dieu recevra une réponse de Dieu dans toutes les occasions d’indécision. La Parole de Dieu rend quelqu’un, non seulement plus sage que ses ennemis incrédules (ce qui est facile à comprendre), mais elle donne plus de compréhension que ce que des maîtres ne pourraient jamais communiquer. L’enseignement des hommes ne peut pas se comparer avec la méditation des témoignages de Dieu. Même ceux qui sont fondés pour enseigner la Parole de Dieu ne peuvent pas remplacer la lecture et la méditation personnelles. Il y a trop de croyants qui estiment tellement un docteur qui les enseigne, qu’ils dépendent de son enseignement et non de la Parole de Dieu elle-même. Estimons à une grande valeur la méditation personnelle de l’Écriture.

L’auteur dit aussi qu’il a plus de sens que les anciens, ceux qui ont de nombreuses années d’expérience. Pourquoi cela ? — « Parce que j’observe tes préceptes ». En d’autres termes, il n’a pas seulement lu la Parole de Dieu, mais il l’a mise en pratique. En effet, si nous lisons la Parole de Dieu et que nous méditons sur notre lecture, cela ne manquera pas de nous conduire à l’observer dans notre vie quotidienne, comme le Seigneur Jésus a pu le dire, en Jean 7:17 : « Si quelqu’un veut faire sa volonté (celle de Dieu), il connaîtra de la doctrine si elle est de Dieu ». Ainsi, méditer sur la Parole de Dieu nous poussera à lui obéir.



Psaume 119:117

Soutiens-moi, et je serai sauvé, et je regarderai continuellement tes statuts.

10 août 2005

Le croyant n’a pas plus de force pour être fidèle au Seigneur Jésus qu’il n’en avait avant de s’être confié en lui comme Sauveur. C’est une leçon que tous les croyants doivent apprendre au début de leur vie chrétienne, car ils s’apercevront bientôt que, même lorsqu’ils désirent servir fidèlement le Seigneur, leurs forces leur feront défaut.

Un jeune homme, qui n’avait pas encore reçu Christ comme son Sauveur, était très inquiet au sujet de l’état de son âme, mais quand un croyant âgé l’engagea à confesser ses péchés à Dieu et à recevoir le Seigneur Jésus comme son Sauveur, il se récusa, en disant qu’il ne serait pas capable de rester fidèle au Seigneur. Le vieillard prit une plume et la tint debout, la pointe en bas sur la table, en disant à son ami : — N’est-ce pas curieux de voir une plume se tenant droite sur sa pointe ? Le jeune homme répondit : — Mais vous la tenez !

Son vieil ami lui répondit : — Eh bien oui, et c’est exactement ce dont vous avez besoin. Vous ne pouvez pas vous tenir debout vous-même, mais si vous vous confiez dans le Seigneur Jésus pour votre salut, il vous tiendra aussi debout, bien que vous n’ayez aucune force par vous-même.

Le Seigneur Jésus confirme cela de façon très belle, en Jean 10:27-29, lorsqu’il dit : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père ».

Le Seigneur Jésus donne ainsi au croyant toute confiance. Manquerait-il à l’un de siens ? Le Père manquerait-il à un vrai croyant ? — Jamais ! « Il sera tenu debout, car le Seigneur est puissant pour le tenir debout » (Romains 14:4).



Psaume 121:6-8

Le soleil ne te frappera pas de jour, ni la lune de nuit. L’Éternel te gardera de tout mal ; il gardera ton âme. L’Éternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours.

19 septembre 2005

Les fils d’Israël ne jouissent pas de cette grande bénédiction dans le temps présent, et ils n’en ont d’ailleurs pas joui depuis bien des siècles. Il en est ainsi parce qu’ils ont refusé l’Éternel dans la personne de son bien-aimé Fils quand il est venu en grâce et en bonté. Cependant il est certain que le jour vient où ces choses seront vraies pour eux. Mais cela ne peut se réaliser jusqu’à ce qu’ils changent de sentiment et qu’ils reçoivent le Seigneur Jésus comme leur grand Messie, comme leur Sauveur.

Alors le soleil ne les frappera plus. Le soleil (comme type du Seigneur Jésus) leur sera favorable. Ils ne seront pas non plus frappés par la lune — c’est-à-dire atteints de folie — comme ils l’ont été dans le passé dans leur réjection insensée de Christ.

Quel changement pour cette nation désespérée ! Alors l’Éternel (le Dieu qui garde l’alliance) les protégera de tout mal. Quel heureux soulagement après leur histoire passée, de chutes continuelles dans des voies mauvaises ! L’Éternel gardera non seulement leurs pieds, mais gardera leur âme, de chute, et gardera aussi leur être intérieur de mauvaises pensées. Il gardera aussi leur sortie et leur entrée. Il sera ainsi une protection parfaite contre tous les dangers des déplacements ici ou là.

Mais s’il en sera ainsi d’Israël quand ils se seront enfin tournés vers le Seigneur, cela n’est pas moins vrai pour les croyants aujourd’hui, quoiqu’ils soient environnés par un monde qui est encore hostile au Seigneur Jésus, notre bien-aimé Sauveur. En face de toute l’adversité, nous sommes parfaitement protégés par Dieu.



Psaume 122:6, 7

Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront. Que la paix soit dans tes murs, la prospérité dans tes palais.

28 septembre 2005

Combien il est juste et bon d’obéir à la Parole de Dieu en priant pour la paix de Jérusalem ! Car, en vérité, lorsque Jérusalem jouira de la paix, le monde entier sera grandement béni. Il est juste, également, d’aimer Jérusalem, car alors nous prospérerons.

Mais Jérusalem est loin de connaître la paix aujourd’hui. Pourquoi cela ? — Parce qu’Israël a, dans le passé, refusé le Prince de paix, le Seigneur Jésus, quand il est venu vers eux en grâce.

Ce triste fait ne change rien à notre responsabilité d’aimer Jérusalem et de prier pour sa paix.

Mais, nous est-il dit d’essayer de changer les conditions dans Jérusalem ? Absolument pas !

Dieu seul peut faire cela, et tout ce qu’il nous est demandé de faire, c’est de prier. D’autres nations peuvent bien essayer d’intervenir, mais elles ne feront qu’aggraver les difficultés et les peines si visibles aujourd’hui. Certains chrétiens pensent qu’ils doivent se ranger du côté d’Israël contre ses ennemis. Mais alors nous prenons le parti de ceux qui refusent Christ ! Si nous aimons les fils d’Israël et que nous prions pour eux, nous ne pourrons pas nous satisfaire de quoi que ce soit de moins que le fait qu’ils reçoivent le Seigneur Jésus. Nous n’accomplirons pas cela pour la nation d’Israël, bien que nous puissions, et c’est une bonne chose, annoncer l’évangile de la grâce à toute personne juive avec laquelle il nous est possible de parler.

Mais Israël, en tant que nation, devra vivre la terreur de la grande tribulation avant que Dieu n’œuvre de telle façon dans leurs cœurs, qu’ils se courbent devant le Seigneur Jésus, le recevant comme Sauveur et Seigneur. Les chrétiens peuvent bien prier dans ce but pour cette nation ; et Dieu répondra.



Psaume 125:2

Jérusalem ! — des montagnes sont autour d’elle, et l’Éternel est autour de son peuple, dès maintenant et à toujours.

4 octobre 2005

Le nom de Jérusalem signifie le fondement de la paix, car Dieu a décrété qu’elle serait le centre de son gouvernement en justice, non seulement pour Israël, mais pour le monde entier. Cependant, pendant des siècles, cette ville a été remplie de trouble et de peines, et non de paix. En fait, en Apocalypse 11:8, il est parlé de Jérusalem, « qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte ». Nous lisons également, en Esdras 4:9-16, que les ennemis du résidu des Juifs qui était retourné dans le pays d’Israël pour rebâtir la ville et le temple, envoyèrent au roi Artaxerxès une lettre où, en parlant de Jérusalem, ils la nomment « la ville rebelle et méchante » (verset 12).

Cette accusation, sans aucun doute, était en partie justifiée, car l’un des derniers rois de Juda, Manassé, et d’autres qui l’ont suivi, avaient grandement déshonoré Dieu par l’idolâtrie et l’oppression du peuple. Sédécias avait même rompu son serment au roi de Babylone en se rebellant contre lui.

Mais, bien que Dieu soit un Dieu de juste jugement, qui a fait que Jérusalem souffre pour ses nombreux péchés, il est aussi un Dieu de résurrection. Il saura comment relever cette ville de sa condition de mort apparente. Mais cela n’arrivera que quand ils reviendront à Dieu et recevront le Seigneur Jésus comme leur véritable Messie. Alors Dieu sera tout autour de son peuple, tout comme les montagnes entourent Jérusalem. Bien que cette cité ait été dévorée par les épreuves pendant des siècles, les fils d’Israël seront grandement bénis, dès lors et pour toujours.



Psaume 126:5, 6

Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de joie. Il va en pleurant, portant la semence qu’il répand ; il revient avec chant de joie, portant ses gerbes.

12 octobre 2005

Ces expressions sont particulièrement vraies du Seigneur Jésus, qui est venu dans le monde comme un « homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la langueur » (Ésaïe 53:3). L’évangile de Luc nous rapporte que, lorsque le Seigneur Jésus approchait de Jérusalem, peu avant le moment de sa crucifixion, « voyant la ville, il pleura sur elle, disant : Si tu eusses connu, en cette tienne journée, les choses qui appartiennent à ta paix ! mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux » (Luc 19:42). Ces larmes étaient-elles vaines ? Oh, non ! Bien que, immédiatement après ces paroles, Jérusalem se soit rendue coupable de rejeter et de crucifier ce Seigneur fidèle et plein de grâce, cette crucifixion même a été le moyen de réveiller et de sauver de précieuses âmes en grand nombre. Dans un jour à venir, le Seigneur amènera ses gerbes avec lui, délivrées de l’esclavage du péché et de l’esclavage de la loi, qui seront à sa gloire pour l’éternité.

Avons-nous, nous qui sommes des croyants, le même esprit que notre Maître, comme on le voit dans les sentiments profonds de son cœur, à l’égard de ceux qui ont erré loin de lui ? Prions-nous, même avec larmes, pour ceux qui sont perdus et qui périssent ? Si, dans cette attitude de foi et d’amour, nous allons présenter aux autres l’évangile de la grâce de Dieu, nous pouvons avoir une entière confiance, basée sur la vérité de la Parole de Dieu, que dans l’avenir nous reviendrons en nous réjouissant, portant des gerbes avec nous.

Remarquez aussi qu’il est dit « la semence qu’il répand ». Comme le semeur de Matthieu 13:4-9 répand la semence sur toutes sortes de terrains, nous pouvons aussi faire de même, car, au moins, quelques grains porteront du fruit.



Psaume 127:3-5

Voici, les fils sont un héritage de l’Éternel, et le fruit du ventre est une récompense. Comme des flèches dans la main d’un homme puissant, tels sont les fils de la jeunesse. Bienheureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils n’auront pas honte quand ils parleront avec des ennemis dans la porte.

20 octobre 2005

Même si certains gouvernements ont édicté des lois pour limiter le nombre d’enfants que les parents doivent avoir, le Seigneur sait, mieux que les gouvernements, ce qui est convenable.

Les hommes peuvent craindre l’éventualité d’une surpopulation dans le monde. Il est toutefois intéressant de lire, dans une colonne d’un journal, qu’on s’alarme à ce sujet et, dans une autre colonne de la même page, qu’on s’inquiète au sujet du danger de trop nombreuses morts causées par des maladies cardiaques !

Qui va résoudre ces problèmes ? Le Créateur des cieux et de la terre est-il incapable de gérer ce qu’Il a créé, de sorte qu’Il ait besoin de l’intervention de l’homme ?

Certains parents ont reçu la bénédiction d’avoir beaucoup d’enfants ; ils sont responsables devant Dieu de prendre soin de leurs enfants et de veiller à leur bonheur. Pour cette raison, beaucoup reculent devant l’idée d’avoir des enfants. Mais il n’est pas normal, pour un couple, de décider qu’ils ne veulent absolument pas d’enfants. Certains, d’autre part, qui souhaiteraient profondément avoir des enfants, se trouvent dans l’impossibilité d’en avoir, et pour cette raison, ils sont heureux d’en adopter un ou plusieurs.

Les enfants de croyants sont grandement bénis si leurs parents les élèvent « dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur » (Éphésiens 6:4). Si le plus jeune des enfants, dans une grande famille, est sauvé, aurait-il jamais l’idée que ses parents ont trop d’enfants ou, autrement dit, qu’il souhaite ne pas être né ? Les parents ne seraient-ils pas reconnaissants pour chacun de leurs enfants ?



Psaume 130:1-4

Je t’ai invoqué des lieux profonds, ô Éternel ! Seigneur ! écoute ma voix ; que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications. Ô Jah ! si tu prends garde aux iniquités, Seigneur, qui subsistera ? Mais il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint.

5 février 2006

Le psalmiste, ici, ne crie pas à Dieu à cause de l’opposition des ennemis, mais parce qu’il est dans une situation bien pire, dans les « lieux profonds ». En effet, nous devrions toujours ressentir beaucoup plus profondément l’horreur de nos propres péchés, que l’oppression des ennemis de l’extérieur. On a dit avec raison que notre pire ennemi, c’est nous-mêmes.

Il ne fait pas de doute que notre péché mérite le terrible jugement de Dieu ; et si Dieu tient compte de nos iniquités contre nous, qui, en vérité, pourrait tenir ? Cependant, il est donné au psalmiste la confiance que Dieu est un Dieu qui pardonne. Ceci était vrai longtemps avant que le fondement de son pardon, le sacrifice expiatoire du Seigneur sur la croix, soit clairement révélé. Il est impossible que Dieu ne tienne pas compte du péché, car ce serait de l’injustice, toutefois, pendant des siècles, il a supporté l’humanité, jusqu’à ce que le temps soit venu pour lui d’envoyer son Fils bien-aimé pour qu’il soit le Rédempteur qui, seul, pouvait satisfaire aux justes exigences de Dieu tout en sauvant les coupables de leurs péchés. Solution magnifique au terrible problème d’ôter les péchés !

Cependant, longtemps avant que cette œuvre soit effectivement accomplie, Dieu pardonnait les péchés sur la base de ce sacrifice à venir, et David, de même que beaucoup d’autres, étaient assurés d’être pardonnés. Qu’en résultait-il ? — Cela les amenait à une crainte de Dieu profonde et vitale. Les croyants, aujourd’hui, parce qu’ils savent quelles souffrances et quelles angoisses Christ a connues sur la croix pour nous, ont encore plus de raisons d’être remplis d’une crainte pleine de révérence envers le Seigneur.



Psaume 133:1

Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble !

28 octobre 2005

Comment cette merveilleuse unité a-t-elle été vue concrètement dans la nation d’Israël au cours des années ? En fait, ils étaient à peine sortis d’Égypte que « toute l’assemblée des fils d’Israël murmura contre Moïse et contre Aaron, dans le désert » (Exode 16:2), et toute leur histoire vécue avec Moïse a été marquée par la discorde, les dissensions et les problèmes. Dans le livre des Juges, c’était la même chose, et les livres des Rois se sont déroulés de la même manière. En fait, nous sommes alors témoins du désaccord et de la division entre dix tribus d’une part, et deux de l’autre. Quand quelques-uns du royaume de Juda ont été ramenés de la captivité, il a semblé pendant une brève période que l’unité était atteinte, mais elle s’est bientôt brisée lamentablement, et la désunion est arrivée à un terrible paroxysme quand ils ont crucifié leur Messie, le Seigneur Jésus.

La situation est-elle meilleure dans le pays d’Israël aujourd’hui ? Loin de là ! Il semble plutôt, maintenant, qu’il soit tout à fait impossible d’atteindre à l’unité, le pays étant engagé dans un état de guerre permanent.

L’unité de ce psaume 133 ne sera-t-elle jamais réalisée ? Dieu en soit béni, ce psaume est prophétique, et il y aura un temps où les fils d’Israël demeureront ensemble, dans une unité paisible et durable. Mais il ne peut en être ainsi avant que Dieu intervienne pour envoyer son Fils bien-aimé pour ôter d’Israël son impiété, lorsqu’ils recevront Christ comme leur Sauveur et Seigneur. Que cette unité sera alors merveilleuse !

Aujourd’hui, la véritable Église de Dieu a anticipé ce grand événement en ayant reçu le Seigneur Jésus, de sorte qu’Il unit les cœurs ensemble dans la réalité de la foi. Nous savons cela au niveau spirituel, cependant nous avons manqué, dans la pratique, de garder l’unité que Dieu a établie ; mais Dieu, lui, ne manquera pas, et l’unité sera complète à la venue du Seigneur.



Psaume 135:6

Tout ce qu’il lui a plu de faire, l’Éternel l’a fait, dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes.

5 novembre 2005

Alors que ce passage était parfaitement vrai de la première création de Dieu, il a aussi un sens prophétique et symbolique en rapport avec une œuvre infiniment plus merveilleuse que Dieu s’est proposée, et qui sera vue, dans l’avenir, de façon magnifique. Nous nous émerveillons devant la beauté des cieux, avec les étoiles et les planètes sans nombre qui parcourent leurs orbites avec une parfaite harmonie. Nous admirons les beautés de la terre, avec l’extraordinaire variété de sa végétation, sa population animale, et ses humains. Nous nous étonnons devant les animaux marins, infiniment variés.

Cependant, combien nous nous émerveillerons encore beaucoup plus dans l’avenir, en voyant comment Dieu aura au ciel, avec son Fils bien-aimé, une compagnie innombrable de ceux qui auront été rachetés par le sang du sacrifice du Seigneur Jésus.

D’autre part, la terre parle de son peuple Israël, et ce peuple élu aura un héritage qui nous remplira aussi d’admiration. Et non seulement ils auront un héritage, mais leur nature elle-même sera tellement changée qu’ils seront de joyeux serviteurs de Dieu à toujours.

Les mers, ensuite, sont l’image des nations (les Gentils) (Apocalypse 17:15), chez lesquelles il y aura aussi un magnifique changement : au lieu de leur froide inimitié, elles se soumettront avec bonheur au Seigneur Jésus.

Aujourd’hui ces choses sembleraient absolument impossibles, et les incrédules ne font que se moquer de la Parole de Dieu et de ses prophéties. Mais pour Dieu, toutes choses sont possibles, et quelqu’un oserait-il lui dénier le droit de faire ce qui lui plaît, en quelque domaine que ce soit ? Les hommes, en général, veulent faire ce qui leur plaît, mais Dieu seul a ce droit, et il triomphera.



Psaume 137:5, 6

Si je t’oublie, ô Jérusalem, que ma droite s’oublie ! Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je n’élève Jérusalem au-dessus de la première de mes joies !

13 novembre 2005

Ces paroles sont le langage d’un Israélite pieux, et elles sont bien justes. Jérusalem est le seul lieu au monde que Dieu ait choisi pour y mettre son nom. Jérusalem signifie le fondement de la paix, car elle sera encore le centre de la bénédiction de Dieu pour toute la terre quand le royaume millénial du Seigneur Jésus sera établi en parfaite justice, « et l’œuvre de la justice sera la paix, et le travail de la justice, repos et sécurité à toujours » (Ésaïe 32:17). Il est bien triste que beaucoup d’Israélites aient oublié cela aujourd’hui, que leur main droite ait perdu toute habileté pour accomplir l’œuvre du Seigneur, et que leur langue s’attache à leur palais : ils ne sont pas capables de parler pour le Seigneur.

Mais aujourd’hui, Dieu a placé son nom dans la Personne du Seigneur Jésus, comme Chef de l’Église de Dieu, de l’Assemblée. Ceci n’est pas une cité, mais un Sauveur vivant, avec une compagnie vivante de croyants. Il nous dit : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18:20). L’Assemblée de Dieu est composée de tous ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ. C’est une compagnie appelée hors de toutes les nations, juives ou gentiles. Ils ne constituent pas une nation, comme Israël, et ils n’ont pas d’autre chef que le Seigneur Jésus qui est au ciel. En conséquence, il est normal que les enfants de Dieu, conduits par la puissance de l’Esprit de Dieu, se rassemblent spontanément au nom précieux du Seigneur Jésus. Souvenons-nous donc de Lui, et n’oublions jamais Celui qui est le Centre de toute bénédiction, le Centre de tout le plaisir de Dieu.



Psaume 138:2

Je me prosternerai vers le temple de ta sainteté, et je célébrerai ton nom à cause de ta bonté et à cause de ta vérité ; car tu as exalté ta parole au-dessus de tout ton nom.

12 février 2006

Ceci est le langage d’un Israélite pieux, qui reconnaissait le temple à Jérusalem comme le centre de la pure bénédiction de Dieu, ce qui sera encore plus merveilleusement vrai dans le millénium — les mille années de paix sur la terre. Il célébrerait le nom de Dieu, et d’autant plus dans ce temps à venir, parce que le nom de Dieu aura été parfaitement révélé dans la Personne du Seigneur Jésus quand il viendra en puissance et en gloire pour délivrer Israël de son esclavage de bien des siècles. Les croyants aujourd’hui se réjouissent dans ce Nom ; mais Israël, alors, prendra conscience que c’est en Christ seul, qu’ils ont autrefois rejeté et crucifié, qu’ils seront bénis de toute la bonté et la vérité de Dieu.

La fin du passage peut aussi se traduire : Tu as exalté ta parole selon tout ton nom. Dieu a exalté le Seigneur Jésus, « et lui a donné un nom au-dessus de tout nom » (Philippiens 2:9). Ce nom est infiniment grand, et il en de même de la précieuse Parole de Dieu.



Psaume 139:14

Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien.

27 avril 2006

La création de Dieu, elle-même, est pleine de miracles impressionnants et merveilleux, mais l’être humain n’a pas besoin de sortir de lui-même (de son propre esprit, de son âme et de son corps) pour en être persuadé. En fait, le corps lui-même possède une telle variété de capacités que nous ne pouvons pas les dénombrer. La première chose que nous remarquons chez une personne, c’est son visage. Cependant, il n’y a pas deux visages semblables, même chez de vrais jumeaux. Les hommes fabriquent des briques, mais elles sont toutes pareilles. Où est-ce que Dieu a acquis la capacité de faire des milliards de visages, tous différents ? De plus, chaque visage est capable de montrer différentes expressions qui, en général, ont toutes une signification pour nous.

D’autre part, dans le visage, il y a les yeux qui, fait impressionnant, sont capables de discerner ce qui se passe dans un certain rayon autour d’eux et, dit-on, capables de différencier plus d’un million de nuances de couleurs ! Puis les oreilles — qui peuvent distinguer une immense variété de sons. Le nez aussi, avec son sens de l’odorat, qui estime si les odeurs sont agréables ou irritantes, est nécessaire pour nous protéger, comme les yeux et les oreilles. Quant à la bouche, elle est extraordinairement utile pour manger ce qui nourrira tout le corps, et pour communiquer par la parole — et capable de prononcer un grand nombre de langues si on les a apprises.

Nous pouvons aussi nous émerveiller du fait d’avoir des mains. Sans elles, comme nous serions désemparés ! Si même une de nos mains seulement nous manque, comme cela nous limite dans ce que nous pouvons faire ! Toutefois, le travail que les mains accomplissent est commandé par le fonctionnement du cerveau. Les mains, travaillant en accord avec le cerveau, produiront de bons résultats … si Dieu est leur objet !



Psaume 139:14

Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien.

28 avril 2006

Le lecteur ne verra sûrement pas d’objections à lire le même passage que hier, car nous n’avons encore considéré que le visage et les mains de l’être humain.

Il y a également de nombreuses fonctions du corps qui sont cachées à notre vue, mais qui ont une importance aussi vitale, si ce n’est plus. Le cerveau, le cœur, les poumons, le système de la circulation du sang, et de nombreux autres organes internes, doivent agir ensemble avec efficacité pour maintenir le corps en bonne santé. Cependant, toutes ces fonctions dépendent de l’action en grâce du Créateur pour être maintenues en bon état. Nous pouvons, par un régime et par de l’exercice physique, contribuer à maintenir notre santé, mais nous en serions incapables sans l’action du Créateur lui-même.

Mais plus que cela : dans l’homme, il y a un esprit : « Car qui des hommes connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? » (1 Corinthiens 2:11). L’esprit est donc le centre de l’intelligence, en relation avec la connaissance, la conscience, et la compréhension. Combien il a été merveilleusement pourvu par ce que Dieu a placé dans chaque être humain ! Ces éléments sont impalpables, mais absolument essentiels. Mais ce ne sont pas les seules qualités qui soient immatérielles. Il y a aussi celles des sensations, de l’émotion, de la passion, que l’Écriture met en rapport avec l’âme, ce dont témoignent les paroles du Seigneur Jésus, lorsqu’il disait : « Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort » (Matthieu 26:38).

Nous nous émerveillons quelquefois de ce que Dieu ait particulièrement doué une personne d’intelligence, de sagesse, et de discernement, spécialement dans la connaissance de sa Parole ; et d’autre part, nous sommes impressionnés par la profonde sensibilité de croyants fidèles dans leur dévouement pour le Seigneur. Ces deux choses sont bonnes à leur place.



Psaume 139:17

Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! combien en est grande la somme !

25 août 1993

David avait des raisons pour remercier Dieu du fond du cœur pour le prix des pensées de Dieu à son égard, et pour leur grand nombre. Peut-être qu’il méditait sur ce que Dieu lui avait dit par le prophète Nathan en 2 Samuel 7:5-16 après que lui, David, ait eu la pensée de bâtir une maison pour Dieu. Dieu, pour lui répondre, avait dit à David ce que Lui-même allait faire pour lui. Ces choses étaient en vérité merveilleuses, et David savait qu’elles seraient accomplies par un Homme infiniment plus grand que lui-même.

Mais si David avait des raisons pour être ainsi impressionné, combien plus en avons-nous ! Car David ne comprenait pas que le Dieu vivant prendrait une forme humaine dans la Personne de son Fils bien-aimé, événement merveilleux qui incita les anges à l’adorer de leurs cœurs. David ne connaissait pas l’humble chemin de dévouement à Dieu que suivrait cet Homme béni qui, fait merveilleux, supporterait d’être persécuté terriblement par les hommes et d’être, par eux, cloué sur une croix. David ne savait pas que là, le Seigneur Jésus traverserait l’agonie d’être abandonné par Dieu en souffrant pour les péchés des hommes, seul dans des ténèbres insondables.

David ne comprenait pas que le Seigneur Jésus ressusciterait, puis retournerait au ciel comme la Tête de son corps, l’Église, et comme Chef d’une nouvelle création. Il ne pouvait pas non plus connaître le don du Saint Esprit, envoyé pour habiter dans l’Église et pour la rendre capable d’être un vase de témoignage dans un monde qui la persécuterait.

David savait bien que le Messie viendrait, dans un jour à venir, avec majesté, puissance et gloire, pour régner sur la terre, mais il ne savait pas que, avant cela, il viendrait pour enlever, de la terre au ciel, les saints de la période de la grâce, et que les morts en Christ ressusciteront et partiront aussi dans la gloire avec lui.

Ces pensées de Dieu, et beaucoup d’autres avec elles, ne sont-elles pas merveilleuses pour nous aussi, par leur prix et leur grand nombre ?



Psaume 139:17, 23-24

Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! combien en est grande la somme !

Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle.

21 novembre 2005

Avons-nous appris, en quelque mesure, à apprécier les pensées de Dieu, ces pensées révélées dans sa précieuse Parole, dont la somme est trop grande pour que nous ne puissions jamais les connaître toutes ? S’il en est ainsi, il est certain que nous serons heureux d’inviter Dieu à nous éprouver, nous et nos pensées, de telle façon qu’il nous fasse connaître quoi que ce soit, dans nos voies et dans nos pensées, qui serait contraire à ses pensées infiniment pures.

Par-dessus tout, les pensées de Dieu sont révélées dans tout ce que sa Parole déclare concernant son Fils bien-aimé, lui qui est venu dans le monde pour manifester Dieu en perfection dans tous les détails de sa vie sur la terre. Le Seigneur Jésus pouvait dire : « Celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14:9). Quelle grande valeur ont alors les œuvres du Seigneur Jésus, en ce qu’elles nous montrent les pensées du Père envers nous. Ses paroles ne sont pas moins magnifiques. Représentez-vous Quelqu’un qui ne pouvait jamais se tromper dans les paroles qu’il prononçait, dont la langue ne faisait jamais un écart, mais chez qui tout était en parfaite harmonie avec les pensées de son Père.

Quel sacrifice merveilleux ! Les hommes l’ont méprisé et persécuté, se sont assemblés en complot pour le mettre à mort, dressant leurs plans iniques à leur propre satisfaction. Cependant, les pensées de Dieu ont triomphé de manière magnifique lorsque Christ a supporté l’angoisse et les souffrances infinies de la croix pour nos péchés et, dans sa résurrection, a accompli toutes les pensées de Dieu en grâce et en bénédiction envers tous ceux qui le reçoivent comme Sauveur.



Psaume 139:23, 24

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle.

22 janvier 1991

Avoir le tréfonds de son cœur mis à nu n’est pas agréable à tout le monde. Il y a combien de choses de notre vie passée que nous souhaiterions être cachées et oubliées ! Celui qui n’est pas venu à la lumière — la lumière qui n’est vue en perfection que dans le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu — serait seulement effrayé à la pensée d’être complètement exposé aux regards. Mais pour celui qui vient au Seigneur avec une foi simple et sincère, son attitude est remarquablement changée à cet égard. Il accueille volontiers la pleine lumière de Dieu éclairant sa vie entière et lui-même personnellement. Il ne souhaite plus cacher quoi que ce soit.

Un homme âgé de 87 ans, qui avait vécu toute sa vie dans la désobéissance à Dieu de manière insouciante, fut merveilleusement sauvé à cet âge. Lorsqu’il demanda que le récit de sa conversion soit écrit, il insista en disant : N’ayez pas peur de raconter toute ma vie. Il n’avait plus rien à craindre maintenant, car il savait que, par sa foi au sacrifice du Seigneur Jésus, ses péchés étaient entièrement pardonnés.

Mais le psalmiste, ici, ne se contente pas de parler de ses actes de péché, il va plus profondément et demande à Dieu d’éprouver son cœur et ses pensées. Pourquoi cela ? Parce que nous ne sommes pas conscients des pensées et des motifs mauvais qui peuvent être dans notre cœur à chacun. Dieu seul les connaît. Le psalmiste ne demande pas à Dieu d’exposer ces choses devant les autres : cela ne serait d’aucun profit, et Dieu n’agit pas ainsi. Mais il désire que ces choses lui soient montrées à lui-même, afin qu’il puisse les juger et qu’elles ne lui causent pas de dommage. Nous ne devons jamais porter un jugement sur les motifs d’autrui, mais nous avons bien besoin de la grâce de Dieu pour juger nos pensées et nos motifs propres. Puisions-nous exprimer la même prière que le psalmiste avec une foi sincère, afin que nous soyons à même de nous détourner de nous-mêmes et d’être conduits par Dieu dans la voie éternelle, une voie qui a des résultats heureux pour l’éternité.



Psaume 141:3

Mets, ô Éternel ! une garde à ma bouche, veille sur l’entrée de mes lèvres.

28 novembre 2005

Combien cette prière est sage et nécessaire ! Y a-t-il quelqu’un qui n’ait jamais, après avoir parlé, souhaité que les paroles qu’il avait proférées ne soient jamais sorties de ses lèvres ? « Car nous faillissons tous à plusieurs égards. Si quelqu’un ne faillit pas en paroles, celui-là est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride » (Jacques 3:2). Le prophète Samuel, encore enfant, faisait une exception remarquable à la règle générale, car il nous est dit de lui : « Et Samuel grandissait ; et l’Éternel était avec lui, il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles » (1 Samuel 3:19). On ne peut guère s’étonner, à la suite de cette affirmation, que tous ceux qui le connaissaient aient été conscients qu’il était établi pour être un prophète de l’Éternel. Car un prophète est celui qui parle de la part de Dieu, et il doit être très soigneux afin que ce qu’il dit soit clairement de par l’Éternel, vrai et fidèle, et profitable pour tous ceux qui le recevront.

Du point de vue négatif, cependant, Jacques 3:5-7 nous avertit : « Ainsi aussi la langue est un petit membre et elle se vante de grandes choses. Voici un petit feu, quelle grande forêt allume-t-il ! Et la langue est un feu ; La langue, un monde d’iniquité, est établie parmi nos membres ; c’est elle qui souille tout le corps, et enflamme tout le cours de la nature et est enflammée par la géhenne ».

Quel avertissement sérieux pour nous tous ! Ne préférerions-nous pas être comme Samuel, qui faisait un usage profitable de sa langue, plutôt que comme ceux qui choisissent d’employer leur langue, soit à des paroles nuisibles, qui peuvent faire grand tort aux autres, ou en discours oiseux qui, bien qu’ils ne fassent pas de mal, n’ont aucune valeur pour aider les autres ? Que vaut-il mieux ? le silence, ou beaucoup de paroles ?

« Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun » (Colossiens 4:6).



Psaume 143:8

Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car en toi j’ai mis ma confiance ; fais-moi connaître le chemin où j’ai à marcher, car c’est à toi que j’élève mon âme.

7 décembre 2007

Si nous ne manquons pas, chaque matin, de rechercher la présence du Seigneur, nous aurons certainement la joie pure d’entendre sa bonté, par laquelle nos âmes seront rafraîchies, nourries, encouragées et fortifiées pour faire face à tous les besoins ou les épreuves que nous pouvons rencontrer au cours de la journée.

Plus que cela, nos prières du matin devraient toujours avoir pour but de demander la direction claire de Dieu quant au sentier dans lequel nous devons marcher au cours de la journée. Tout croyant devrait se rendre compte que sa propre sagesse est loin d’être suffisante pour le guider même dans les moindres problèmes. Certains pensent que Dieu ne s’intéresserait même pas aux questions mineures, mais c’est là une erreur. Dieu s’intéresse à tous les détails de la vie d’un croyant, et nous devrions nous placer tout entier devant lui pour lui demander sa direction précise en toute chose. Cependant, lorsque nous avons fait cela honnêtement, nous n’avons certainement pas, ensuite, à nous faire du souci pour chaque détail, mais à avoir confiance que Dieu exaucera notre prière en nous dirigeant comme il le juge bon.

Mais Dieu attend, non seulement que nous le priions avec une pleine confiance, mais aussi que nous méditions sa Parole, car c’est dans sa Parole que nous apprendrons réellement quelle est sa volonté, et si nous négligeons cela, nous négligeons la seule source réelle d’instruction que Dieu nous fournit. Même si nous n’y voyons pas d’instructions détaillées pour notre marche quotidienne, les principes de la Parole se seront tellement imposés à nous que nous n’aurons pas de difficulté à discerner la volonté de Dieu dans les questions journalières.



Psaume 143:8 (b)

Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car en toi j’ai mis ma confiance ; fais-moi connaître le chemin où j’ai à marcher, car c’est à toi que j’élève mon âme.

9 février 1987

David, comme beaucoup d’autres, était conscient de l’importance de passer du temps, le matin, dans la présence du Seigneur. En fait, son cœur réclamait cela, afin que son oreille soit ouverte pour entendre la bonté du Seigneur. Être seul avec Dieu est une nécessité vitale pour tout enfant de Dieu. Le matin est le moment où, avant que les pressions de la journée commencent à exercer sur nous leur influence, nous avons besoin que nos cœurs soient fortifiés de la force qui ne se trouve que dans la communion avec Celui dont la bonté est un rafraîchissement et une merveilleuse source de force, de courage et d’endurance pour la journée.

Une prière à la hâte et la lecture de quelques versets de l’Ecriture ne nous prépareront pas réellement pour ce que nous pouvons avoir à rencontrer pendant la journée. Assurons-nous de nous lever assez tôt le matin pour avoir largement le temps de méditer paisiblement et avec concentration sur la précieuse Parole de Dieu. Et prenons aussi le temps de nous recommander, par une prière calme et sans hâte, à la grâce du Seigneur, afin que nous puissions avoir réellement le sentiment de Ses soins en protection et en aide tout au long de la journée.

Cette communion avec le Seigneur implique aussi de rechercher la sagesse et d’être conduits par Sa main quant à la manière selon laquelle nous devons marcher. Il n’y a pas deux jours semblables : l’aide que j’ai reçue aujourd’hui peut ne pas être du tout celle dont j’aurai besoin demain. Quelle que soit l’expérience que j’ai, elle ne suffira pas à me rendre capable d’accomplir ce que le Seigneur a en vue pour moi dans les quelques heures qui suivent. Il faut que j’aie Sa propre présence, Sa propre bonté comme constant appui. S’il en est ainsi, mes pas seront dirigés comme il le faut. Ce n’est pas que je n’aurai pas de difficultés ou d’ennuis : je peux m’attendre à en avoir ; mais en me confiant dans le Seigneur, je ne serai pas découragé ou trop perturbé par ces choses ; Sa grâce me rendra capable de surmonter toutes les difficultés.



Psaume 145:3-5

L’Éternel est grand et fort digne de louange ; et sa grandeur est insondable. Une génération célébrera tes œuvres auprès de l’autre génération, et elles raconteront tes actes puissants. Je parlerai de la magnificence glorieuse de ta majesté, et de tes actes merveilleux.

31 décembre 2007

Il est magnifique, quand on arrive à la fin des Psaumes, de voir ce bel élan de louange envers le Dieu de l’univers. Pour celui qui a éprouvé la réalité de sa grâce en pardon manifestée dans son Fils bien-aimé et dans le merveilleux sacrifice qu’il a fait de lui-même pour ôter nos péchés, cela accroît notre émerveillement devant sa grandeur. Cette grandeur, il l’a montrée, non seulement dans toutes les œuvres de la création, mais aussi dans le moyen merveilleux par lequel il a, avec justice, fait face à la culpabilité de nos péchés et les a ôtés par un tel sacrifice. Cela nous donne la joie ineffable de le connaître, Lui dont la grandeur dépasse infiniment notre capacité à la découvrir.

Ce psaume exprime le langage de ceux qui hériteront la bénédiction de la terre milléniale. Bien que le monde, actuellement, ne reconnaisse pas la grandeur de Dieu, ils n’auront pas, alors, la moindre excuse pour feindre de l’ignorer, car Christ sera venu dans sa splendeur et sa majesté magnifiques pour réclamer la place d’autorité qui lui est due. Plusieurs générations se succéderont pendant ce royaume de paix, et tous les hommes auront le cœur touché afin de lui apporter la louange de leur plein gré.

Le verset 5 rapporte ces choses à chacun individuellement : « Je parlerai de la magnificence glorieuse de ta majesté, et de tes actes merveilleux ». Cela est certainement convenable pour chaque croyant maintenant, avant le temps où le monde entier ploiera le genou devant Lui. Lui rendons-nous cet honneur ?



Psaume 145:5 (a)

Je parlerai de la magnificence glorieuse de ta majesté, et de tes actes merveilleux.

19 avril 1987

Quels sujets de joie inexprimable sont ceux-ci pour tous ceux qui ont connu la douceur de la grâce de Dieu qui nous a été apportée dans la Personne du Seigneur Jésus Christ ! Même si nous pouvons en parler avec le cœur plein, nous nous rendons compte cependant que ce que nous disons est bien loin de ce que nous voudrions dire. Nous ne pouvons pas trouver les mots qui expriment ce que nous ressentons, et que nous savons être vrai, concernant la splendeur glorieuse de la majesté de Celui qui est le Créateur de toutes choses, le Dieu éternel au-dessus de tous, cependant manifesté en chair. Mystère merveilleux de sagesse, de vérité, de puissance et d’amour infinis ! Et pourtant, si faiblement que nous parlions de Lui, le fait même que nous en parlions est précieux pour le cœur, et Lui-même se réjouit d’entendre la voix des Siens parler de Lui en bien.

D’autre part, s’Il est personnellement tellement digne que nous parlions de Sa majesté glorieuse, les œuvres qu’Il a accomplies sont les œuvres dignes d’une Personne aussi élevée, et dignes qu’on les déclare à tout l’univers. Son œuvre merveilleuse de la création, magnifique dans sa grandeur et parfaite jusqu’en ses détails les plus infimes, est stupéfiante pour celui qui se donne la peine de la considérer. Mais l’œuvre extraordinaire de l’amour rédempteur, accomplie par le sacrifice du Seigneur Jésus Lui-même sur la croix du Calvaire, fait s’incliner les cœurs dans les actions de grâce et les louanges les plus profondes. Puis, le miracle de Sa résurrection d’entre les morts et de Son ascension, comme Homme, dans le ciel, est un acte tellement merveilleux qu’il élève le cœur dans une joie et une adoration, triomphantes. D’autres œuvres aussi, en relation avec cela, sont dignes qu’on en parle abondamment, des œuvres fondées sur la valeur immense de la plus grande de toutes Ses œuvres, le sacrifice volontaire, sans prix du Seigneur de gloire. C’est de cela que parlaient Moïse et Élie avec le Seigneur Jésus sur la montagne de la transfiguration, et dans l’éternité, notre bonheur d’en parler n’aura pas de fin.



Psaume 145:5 (b)

Je parlerai de la magnificence glorieuse de ta majesté, et de tes actes merveilleux.

8 janvier 1984

Quels thèmes bénis que ceux-ci. Ils engagent le cœur et font ouvrir les bouches de ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ ! Les bouches des fils d’Israël croyants seront remplies d’une adoration débordante lorsqu’ils contempleront la splendeur glorieuse de la majesté de la Personne de leur Messie et de Ses actes merveilleux. Mais cela se produira seulement au temps annoncé par le passage d’Ésaïe 66:8 : « Fera-t-on qu’un pays enfante en un seul jour ? Une nation naîtra-t-elle en une fois ? », au moment où sera introduite la période de paix de mille ans.

L’Église, toutefois, déjà maintenant, a ces paroles sur les lèvres par la puissance de l’Esprit de Dieu. Nous savons que Christ avait une splendeur et une majesté glorieuses dans les âges de l’éternité passée, jouissant, dans une gloire et une bénédiction, sublimes, de la communion parfaite avec Son Père. Nous nous émerveillons devant Ses œuvres magnifiques, non seulement dans Sa puissance impressionnante pour créer l’univers et le maintenir en existence, mais aussi de ce qu’Il est venu sur la terre dans une profonde humiliation. Il a agi avec une compassion et une bonté, pleines de tendresse envers des créatures pécheresses. Puis Il est allé de Son plein gré jusqu’à la terrible croix du Calvaire pour accomplir l’œuvre grandiose d’une rédemption éternelle en notre faveur. Cette œuvre impliquait une angoisse et des souffrances qui dépassent la compréhension humaine. Œuvre merveilleuse en vérité !

Mais nous Le connaissons maintenant à nouveau, revêtu de splendeur et de majesté glorieuses, à la droite de Son Père, qui Lui a donné une gloire supplémentaire à cause de la vertu de Son œuvre si grande. Comme nous avons beaucoup de choses à dire Le concernant ! Que nos cœurs et nos bouches s’ouvrent, dans l’adoration pour Sa Personne, et en reconnaissance pour ses actes merveilleux.



Psaume 145:5, 6

Je parlerai de la magnificence glorieuse de ta majesté, et de tes actes merveilleux. Et ils diront la force de tes actes terribles, et moi, je déclarerai tes grands faits.

6 avril 2014

Quels thèmes de délices ineffables que ceux-ci pour tous ceux qui ont connu la douceur de la grâce de Dieu qui nous a été apportée dans la Personne du Seigneur Jésus Christ ! Même si nous en parlons avec le cœur plein, nous sommes toutefois conscients que les paroles que nous prononçons sont loin d’exprimer ce que nous ressentons et savons être vrai concernant la splendeur glorieuse de la majesté de Celui qui est le Créateur de toutes choses, le Dieu de toute éternité au-dessus de toutes choses, et cependant manifesté en chair. Merveilleux mystère de sagesse, de vérité, de puissance et d’amour infinis ! Et pourtant, quelque faible que soient nos propos à son égard, parler de Lui est précieux pour nos cœurs, et le Seigneur a de la joie à entendre la voix des siens, parler de lui en bien.

 Si le Seigneur Jésus est tellement digne que nous parlions de sa majesté glorieuse, les œuvres qu’il a accomplies sont, pour sûr, également dignes d’une Personne aussi majestueuse, et dignes d’être déclarées à tout l’univers. Son œuvre merveilleuse de la création, magnifique dans sa grandeur, et parfaite jusque dans les moindres détails, remplit d’admiration quiconque la considère.

Mais son œuvre extraordinaire d’amour rédempteur, accomplie par son sacrifice sur la croix, touche le cœur et le remplit, dans une profonde révérence, d’actions de grâces et de louanges. Et ensuite, le miracle de sa résurrection d’entre les morts et de son ascension au ciel est une œuvre si merveilleuse qu’elle fait s’élever le cœur dans une joie et une adoration, triomphantes. D’autres œuvres, également, sont dignes qu’on en parle abondamment, toutes fondées sur la plus grande de toutes, le sacrifice volontaire, d’un prix infini, du Seigneur de gloire. Moïse et Élie en parlaient avec le Seigneur Jésus sur la montagne de la transfiguration. Notre bonheur d’en parler ne diminuera jamais pendant l’éternité.



Psaume 147:3, 4

C’est lui … qui compte le nombre des étoiles ; à elles toutes il donne des noms.

12 juin 1991

Nous avons été extrêmement impressionnés, au cours d’une conférence dans un planétarium, quand l’astronome nous a dit que, si quelqu’un commençait à compter les étoiles dans la seule nébuleuse d’Andromède — qui ne représente qu’une très petite partie de la vaste étendue des cieux — et qu’il les compte à raison d’une centaine par minute, sans jamais s’arrêter pour manger, boire, ou dormir, il n’aurait pas fini au bout de cent ans !

Et cette constellation n’est que l’une des milliers (ou des millions) parmi les autres. De tels nombres sont hallucinants pour l’esprit humain. Cependant Dieu ne parle pas des étoiles comme si elles étaient particulièrement importantes, car lorsque Genèse 1:16 nous décrit la création du soleil et de la lune, il est simplement ajouté : « et les étoiles ». Cependant, le verset d’aujourd’hui nous dit que Dieu compte le nombre des étoiles et leur donne des noms à toutes. Il ne se contente pas de les dénombrer.

Cela nous enseigne une leçon merveilleuse. Le verset de 1 Corinthiens 15:40, 41 nous indique que de tels corps célestes comme les étoiles sont une image de l’immense armée des enfants de Dieu qui, avec un corps nouveau, hériteront de la gloire éternelle avec Christ dans les cieux. Il est certain que nous ne pourrons pas en compter le nombre, mais Dieu les compte tous. Plus que cela, ils ne sont pas pour Dieu de simples nombres, mais chacun a un nom qu’il lui a donné, chacun ayant sa place et son caractère individuels, chacun ayant pour lui un prix particulier. Nous lisons « qu’une étoile diffère d’une autre étoile en gloire », chacune étant revêtue d’une gloire différente. Cela, sans aucun doute, sera également vrai aussi de ceux qui sont rachetés par le sang de Christ et qui partageront sa gloire. Mais chacun reflétera la gloire de Christ d’une manière différente mais aussi belle. Quelle anticipation merveilleuse !