Georges André
manifestéen trois personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit.
À la première page de la Parole de Dieu, Elohim (le mot qui signifie Dieu) est au pluriel ; le verbe qui suit est au singulier, impliquant déjà cette Trinité encore mystérieuse.
D’aucuns voient une allusion voilée à cette Trinité dans la triple bénédiction de Nombres 6:24-26 : D’abord la bénédiction du Père ; puis la lumière et la grâce qui seront apportées par le Fils ; enfin la gloire de Christ révélée par l’Esprit Saint (Jean 16:14) avec la paix qui en est le fruit (Galates 5:22).
Mais il faut arriver au
Nouveau Testament et au baptême de Jean pour que la Trinité soit pleinement
révélée : Jésus vient au Jourdain et prend place, quoi que sans péché lui-même,
avec ceux qui confessaient les leurs. Pour qu’il ne soit pas confondu avec ceux
qui l’entourent, la voix du Père
se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils
bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir » et Jésus vit « l’Esprit
de Dieu
descendre comme une colombe et venir sur Lui » (Matthieu 3:16-17).
Au moment de quitter les siens, le Seigneur Jésus les envoie pour faire disciples toutes les nations et les baptiser « pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matthieu 28:19). Remarquons le nom et non pas les noms.
Et l’apôtre terminera la
deuxième épître aux Corinthiens en écrivant : « Que la grâce du Seigneur Jésus
Christ, et l’amour de Dieu
, et la communion du Saint Esprit
soient avec vous tous ».
Ce qui était voilé dans l’Ancien Testament, est pleinement révélé dans le Nouveau. La foi accepte cette révélation (d’un Dieu unique en trois personnes) telle que la Parole nous la donne, sans que nous puissions sonder complètement ce mystère (1 Corinthiens 13:12).