Funérailles

Quelques pensées à propos des funérailles

Le jour d'enterrement est un jour de tristesse : que cette tristesse puisse être mise à profit pour de saines réflexions (Eccl. 7:2-3).

Il est bon de se placer devant la Parole de Dieu dans de telles circonstances, en sorte qu'une prédication ou présentation de la Parole de Dieu a tout à fait sa place dans de telles circonstances. La prédication opportune est à la fois :

  • une prédication de l'évangile en vue de la conversion des non-croyants,
  • une parole de consolation pour les affligés : c'est en Christ seul qu'on trouve les vraies consolations

    Luc 16 est très instructif sur ce qu'il y a après la mort. Le sort de l'âme est tranché à la mort; il est trop tard pour faire des prières pour le mort. Absoutes, messes, bénédictions, extrême-onction et autres n'ont aucun fondement biblique, et sont des rites positivement mauvais en ce qu'ils entretiennent des illusions sur ce qu'il y a après la mort.

  • Le devenir du corps ne change rien au sort de son âme ; le riche de Luc 16 a eu un bel ensevelissement, mais sans effet sur l’au-delà ! le transport du corps n’a eu lieu que pour Lazare et gratuitement !!! ce sont les anges qui ont transporté, non pas des hommes ; ils ont transporté dans le sein d’Abraham (lieu de délices) et non pas dans un autre pays terrestre !!! il ne faut pas laisser les gens croire que le transport du corps va améliorer le sort du défunt dans l’au-delà !!!

    Respecter les volontés du défunt est une bonne chose à titre de marque d'honneur. Toutefois il n'est pas convenable que ces volontés imposent aux survivants des obligations excessives, spécialement des obligations financières qu'ils ne peuvent pas assumer dans des conditions normales. Ni le poids des coutumes ni le poids du désir d’un défunt n’ont le droit d'enfoncer la famille dans des dettes intempestives ou dans des situations financières difficiles. — S’obliger à tout prix à transporter le corps au loin, c’est souvent se mettre sous un joug d’esclavage alors que nous sommes les affranchis du Seigneur (1 Cor.7:20-24).

    Si le mort est mort loin de chez lui, veut-on spécialement ramener le corps du défunt près de sa famille ? Si on invoque pour cela le poids de la coutume (africaine ou autre), il faut se demander si la coutume en question a un sens ou une origine idolâtre ; il s’agit souvent que l’esprit du défunt puisse s’occuper des vivants en son pays et que les vivants puissent rester en contact avec le défunt ; nourrir une telle coutume ne peut que renforcer les âmes et les inconvertis dans les conceptions idolâtres et dans l’intérêt pour l’esprit des morts ; il faut au contraire tout faire pour dégager les âmes de pareilles occupations.

    On dit quelquefois qu’il faut bien que la famille aille se recueillir sur sa tombe :

  • S'il s'agit simplement d'un recueillement avec réflexions et méditations dans la crainte de Dieu, cela est bon.
  • Si c’est pour faire des prières pour le mort, c'est une erreur.
  • Si c'est pour communiquer avec l'esprit du mort, c'est un péché grave que Deutéronome 18:11 interdit.
  • Il arrive un moment où il faut savoir faire comme fit Abraham (Gen. 23), se lever de devant son mort.