La prière : ce qu’elle n’est pas, ce qu’elle est

BS-2014-147 (Calendrier Bonne Semence, Valence)


Celui qui a planté l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verra-t-il pas ?… L’Éternel connaît les pensées des hommes. Psaume 94v9, 11

Dieu m’a écouté ; il a fait attention à la voix de ma prière. Béni soit Dieu, qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré d’avec moi sa bonté. Psaume 66v19, 20


La prière, ce n’est pas la récitation de formules apprises par cœur, qui nous vaudrait quelque mérite aux yeux de Dieu.

La prière n’est pas davantage un procédé pour réussir à coup sûr aux examens ou en affaires, ou pour se garantir contre tous les risques.

Elle n’est pas non plus une sorte de fuite réservée aux faibles qui cherchent l’évasion, ou à ceux qui ne savent pas assumer leurs responsabilités.

La prière ne doit pas être non plus le dernier recours quand tous les autres ont échoué, ni l’ultime ressource en cas de difficulté majeure.


Non, la prière est une conversation entre deux personnes à l’existence bien réelle, entre un être humain et une personne divine. C’est parler simplement à Dieu comme un enfant à son père, ou parler à Jésus qui est venu partager la condition humaine. C’est Lui confier ses soucis, ses peines, ses joies, ses projets, le remercier aussi. C’est avoir la certitude qu’Il écoute, qu’Il répondra et donnera ce qui est bon pour ceux qui s’adressent à Lui. S’Il nous parle par sa Parole, la Bible, Il veut que nous aussi nous Lui parlions par la prière, simplement, avec nos mots, expression d’un cœur vrai et confiant. « Dieu est amour » (1 Jean 4. 8), et le fait qu’Il nous écoute en est une preuve.


Prier, a-t-on dit, c’est, en un sens, avoir avec le ciel des intérêts communs.